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"Nous rediscutons les métiers: la classe a une mémoire courte car deux personnes veulent devenir banquiers.

Justine transige douloureusement en acceptant des aides. Quant à moi, je tranche en la laissant seule responsable et en rappelant à la classe l'origine de ce métier. Justine a l'air soulagée. Ceci dit, elle n'a pas osé défendre son territoire ... contrairement à ce dont elle est capable. Cela doit la toucher de trop près."

La vie quotidienne, dans une classe, n'offre pas toujours l'occasion d'explorer des situations aussi riches et prenantes.

Ce n'est pas grave, car la "normalité" peut être tout aussi pleine d'apprentissages divers. De plus, faire face à ce type d'imprévu est épuisant et il ne faudrait pas que cela se produise trop souvent! Cependant, une telle aventure est enrichissante pour chaque individu du groupe et, dans la mesure du possible, cela vaut souvent la peine d'aller jusqu'au bout. Je n'ai pas voulu manquer cette chance. Ce n'est qu'après que j 'ai réalisé que j 'avais travaillé presque totalement sans filets! Jamais je n'aurais osé me lancer dans cette histoire si je n'avais pas connu parfaitement mes élèves et su que je pouvais compter sur leur potentiel d'interaction et d'acceptation les uns des autres. Justine, en tous cas, en a grandement profité!

3. ERIC

Des trois enfants, Eric est le seul qui évolue de manière constante pendant cette deuxième période. Aucun événement marquant ne vient perturber le cours "normal" des choses qui fait suite logique au début de l'année. J'ai l'impression d'assister à des progrès réguliers, bien que très lents.

Révélateurs sociaux

Au début de cette période, le comportement d'Eric est encore tTès difficile à supporter pour ses camarades et moi-même.

Pour se donner une contenance, il cherche à se marginaliser à tout prix.

9ème semaine:

"C'est une "semaine-gymnastique". Eric est sans arrêt dans les positions les plus instables. li ne tient pas en place! Tombe de sa chaise à plusieurs reprises. C'est irritant au possible et très diffïcile de s'abstraire tant pour moi que pour les autres. Recrudescence de lancements de bouts de gomme, crayons et autres moyens d'embêter à distance!"

Un regard sur les graphiques de recevabilité et de tendances (annexes Vb et f) confirme que l'attitude d'Eric face à la classe reste non recevable pendant toute la période. Malgré tout, insensiblement, la situation évolue. De semaine en semaine, j'observe chez Eric des comportements nouveaux. Je reprends espoir. Je réalise que mes injonctions de limites qui auparavant passaient inaperçues, trouvent un écho et qu'Eric obéit plus facilement. De plus, des remarques indirectes, adressées à d'autres, ont aussi leur efficacité.

12 ème_ semaine:

"Certaines fois, au lieu de m'adresser à Eric, je parle à ses camarades: "Pourquoi est-ce que tu insistes ? Tu sais que quand Eric est énervé, il ne sait pas se calmer.

Alors, laisse-le tranquille! Ne nous rends pas la vie plus difficile que nécessaire!" (. .. ) la réaction d'Eric est assez constante après ce type de remarque: il se calme."

Bref, ses progrès sont tels que tout le monde s'accorde à dire qu'il est train de changer. Bien sûr, il est sensible à la moindre provocation et réagit encore violemment lorsque ses camarades le poussent un peu trop loin. Mais là encore, j'observe une évolution car Eric commence lui--même à chercher des solutions.

19ème semaine:

"Face à des provocations de ses camarades ( ... ), Eric vient me parler et cela semble suffire pour le calmer.

Tout ce que je lui dis est qu'il faut essayer de ne rien écouter et j'ajoute peut-être une remarque générale aux personnes concernées. Cela suffit. "

En fin de période, je suis plus positive que je ne l'ai jamais été. Je suis maintenant en mesure d'établir avec Eric des limites claires et je me sens en droit et surtout en confiance d'attendre qu'il les respecte. Une vraie victoire!

Révélateurs scolaires

Ici encore, les progrès d'Eric au fil de la période sont passionnants. Au départ, rien ne fonctionne!

1 Dème semaine:

"Toujours très peu d'intérêt manifesté pour les activités scolaires. Eric est plus intéressé par les contacts et les relations avec les autres, surtout au niveau du jeu et de l'agitation. Travailler: BERK!"

Eric ne manifeste aucune véritable motivation. Comme Paco et bien qu'il ne le dise pas aussi clairement, il travaille uniquement parce qu'il y est contraint par des instances extérieures à lui. Lorsque Christian vient faire sa deuxième observation en janvier, il constate lui aussi (annexe Ve) qu'Eric traverse une mauvaise passe. Son attitude face à l'écrit est globalement mauvaise, de même que son attitude face à la classe ou aux activités orales.

Puis, entre la onzième et la quinzième semaine, on observe une succession de petits événements divers qui témoignent d'une évolution. Curieuse coïncidence, comme pour Paco, c'est en lecture que je constate les premiers progrès.

1 1

ème semaine:

"Léger mieux en lecture. Eric lit avec un intérêt presque visible et pour la première fois, il raconte réellement quelques lignes. Ce n'est plus de l'appris par coeur. "

Je remarque aussi une très nette volonté de s'aligner sur ses camarades, de faire "comme" tout le monde. Prochaine étape, Eric se prend d'une passion soudaine pour des activités qui, sans être à proprement parler scolaires, s'inscrivent dans un cadre de travail.

12ème semaine:

"Folie des puzzles. Visiblement, Eric est un passionné!

Au contrat, en ce moment, il y a des puzzles sur lesquels les enfants peuvent aller travailler quand ils le désirent. Eric pourrait y être sans arrêt. Cela pose d'ailleurs un problème car lorsque "sonne" l'heure d'un rassemblement quelconque, il faut rappeler trois ou quatre fois à Eric qu'il est attendu ."

Sans pouvoir autoriser Eric à ne faire que ça, je découvre ainsi sa réelle capacité d'attention et de concentration. Mais les puzzles ne sont pas mon seul terrain d'observation. A ux travaux manuels, Eric développe aussi une attitude sérieuse et concentrée autour d'un projet de monstre en papier mâché qui requiert beaucoup de patience et de persévérance.

Dans un domaine plus "scolaire", Eric s'attaque ensuite aux exercices du matin (que les enfants trouvent inscrits au tableau en arrivant en classe) et je réalise qu'il les termine systématiquement. De plus, il cherche à comprendre ce qu'il a à faire et utilise de moins en moins la copie. Il me pose beaucoup de questions, cherche des moyens de s'en sortir seul et 11011 seulement des solutions toutes faites. Dernière obse1vation, Eric s'aperçoit que ses efforts, portés surtout sur la forme, entraînent des progrès sur le fond. Il en est le premier surpris. Volontairement ou non, en faisant tout ce qu'il a à faire, quitte à glaner de l'aide à gauche et à droite, il s'améliore et s'en rend compte. S uit une période de consolidation. Eric teste visiblement ses nouvelles capacités. Il ne sait pas si il ose y croire et je suis enchantée de constater que la classe, toujours à l'écoute, lui apporte son concours.

!5ème semaine:

"En ce moment, Eric reçoit un grand nombre de messages venant de la classe pour le féliciter et l'encourager."

Autre progrès, parallèle à celui relevé au sujet de son comportement (acceptation de règles), je commence à pouvoir imposer des limites claires dans la qualité de son travail écrit.

17ème semaine:

"Eric a écrit une histoire et l'a copiée à l'encre dans son cahier et l'a écrite en lié! Raison: je lui ai dit qu'il pourrait recommencer si ce n'était pas fait! Il n'y a pas si longtemps, il aurait tout abandonné!"

Quoi qu'il en soit, en fin de période, je peux enfin compter sur quelques certitudes. Si Eric fonctionne toujours difficilement en situation de travail collectif, il est de plus en plus à l'aise lorsqu'il travaille avec une seule personne ou seul. D'autre part, sa lecture s'améliore de jour en jour et Eric lit des mots entiers sans "crocher". J'en suis moi-même étonnée! Je m'en suis rendu compte en l'entendant lire les consignes des exercices du matin. Eric a visiblement envie d'avancer, même si son énergie est encore souvent dispersée.

Cette nouvelle attitude d'Eric face à l'activité écrite trouve de nombreux échos dans les instruments d'observation. Le graphique et le tableau de recevabilité (annexes Va et b) par exemple, indiquent à quel point Eric prend confiance dans ce domaine. Seul, le soin apporté à son travail reste absent. Le tableau des tendances (annexe Ve), lui aussi, montre qu'Eric fait énormément d'efforts dans plusieurs domaines et, dans la deuxième partie de la période, on voit apparaître une présence croissante de stabilité positive. Lors de la troisième visite de Christian, en dix-septième semaine, celui-ci constate également des progrès dans l'attitude face à l'écrit.

Image de soi

Au début de la deuxième période, à l'image de son attitude générale, qu'elle soit sociale ou scolaire, Eric a encore une mauvaise image de lui-même.

lLème semaine:

" Eric doit se sentir plus compétent. Son attitude face au travail indique qu'il doit se sentir capable. Mais il est encore fuyant. Dès qu'il est mis dans une situation qui le place face à lui-même, il s'échappe par tous les moyens: n'écoute pas, s'en va, cherch(1 le regard d'un autre. Il doit se sentir incapable de faire face."

Au fur et à mesure où son travail et son comportement évoluent, Eric se trouve confronté à une image -renvoyée pm­

ses camarades et moi- qui change. Cependant, côté comportement, lors de notre projet d'auto-évaluation des engagements pris par la classe, E1ic refuse d'entrer en matière.

Il ne veut pas se prononcer sur sa propre attitude en classe.

Sans doute n'est-il pas encore prêt à avouer une image de lui à ce niveau qui lui déplaît! C'est légitime.

13ème semaine:

"Eric semble content en ce moment. Pendant de longues périodes, il est calme ( comparativement à ce qu'il peut être) et il avance dans son travail. Il vient très fréquemment vers moi demander de l'aide et cherche à collaborer avec les garçons calmes de son groupe. Je suis convaincue que le rétablissement d'une bonne image de lui-même se fera par la réussite scolaire. Le comportement suivra automatiquement!"

Parallèlement à cette évolution sur le plan du travail, j'ai l'impression qu'Eric cherche à améliorer son image de marque. A plusieurs reprises, lorsque nous sommes au salon et qu'il sent qu'il ne tient plus, il va s'installer de lui-même à son pupitre et participe à la discussion de loin, en écoutant. Du jamais vu! Eric utilise la géographie de la classe à son profit.

De même, il s'éloigne de ses camarades "trouble-fêtes" et recherche plutôt la compagnie d'enfants calmes. Ses défenses tombent les unes après les autres.

/4ème semaine:

"En ce moment, Eric a l'air beaucoup plus serein. Plus de grimaces. Il a pratiquement toujours l'air de savoir où il va et ce qu'il veut . .l'ai l'impression qu'il est à la fois content et surpris par ce qui se passe. Lorsque je lui fais remarquer qu'il a l'air de bien fonctionner, il me

regarde de "travers", avec une sorte de connivence et continue sur sa lancée. Mes remarques positives, anciennement, avaient plutôt un effet contraire: le stopper! Pour moi, c'est le signe d'une confiance naissante."

Bien sûr, rien n'est définitif et, sans prévenir, grimaces, agitation ou jeux sans fin réapparaissent pour des raisons diverses. Pourtant, malgré ces rechutes, j'ai la ferme impression qu'Eric a enfin découvert d'autres modes de fonctionnement qu'il est en train de faire siens.

]8ème semaine:

"Lorsqu' Ericfonctionne,je suis quasiment certaine que cela vient de son intérieur car cela ne répond à aucune sollicitation directe de ma part. S'il y a sollicitation, elle est dans l'essence même du fonctionnement de la classe et dans notre relation. J'ai un peu l'impression de marcher sur des oeufs."

Dans son test d'image de soi (annexe Vd) Eric donne une illustration de ses progrès. Pour la première fois, dans ses compétences globales, il affirme "avoir raison" plus souvent en classe.

En toute fin de période, je relève un fait totalement nouveau.

Pour la première fois, Eric parle spontanément de sa vie de famille. C'est au sujet des puzzles que nous fabriquons et du bois à scier. Âvec un visage très caime, ii expiique que son grand-père n'a plus son chalet et que toute la famille le regrette, surtout lui. Pour quelqu'un qui nous avait habitués à ne jamais parler de lui, c'est un pas en avant, une marque de confiance qu'il nous accorde en nous permettant de pénétrer dans sa vie privée.

Interactions

L'analyse de cette deuxième période est très riche en interactions. Elle permet surtout de mieux comprendre la

complémentarité entre le rôle du groupe et le mien dans l'évolution d'Eric. Nous n'intervenons jamais simultanément, mais venons alternativement renforcer nos actions. Au début, Eric est très seul. Ses partenaires sont ses compagnons d'agitation. En fait, il est quasiment exclu du groupe classe.

9ème semaine:

"Episode des nouveaux groupes. Eric n'est accepté par personne. Dure réalité, alors que Paco, lui, l'est! En désespoir de cause, il s'allie avec Jehan que personne ne veut non plus car il ne travaille jamais. Cela ne dure que trois jours, c'est moi qui n'ai pas supporté."

Suivent plusieurs semaines où Eric et moi interagissons constamment. Ayant senti s'ouvrir une brèche en fin de période précédente, j'attaque ! Consciemment, de toutes les manières possibles, j'essaie de lui faire parvenir un message autre, positif, différent de tous ceux qu'il a enregistrés jusque là. 1 Oème semaine:

"Je suis toujours sidérée par l'attitude d'Eric lorsque je lui fais un compliment. Il se transforme en une montagne de tics, tombe de sa chaise et fait le clown.

Les autres enfants disent maintenant: "Il n'a pas l'habitude! Mais je crois qu'il aime bien! Seulement, il sait pas comment réagir!" (. . .) Quant à moi, j'ignore la réaction ouje dis quelque chose du type: "Eh bien Eric, il ne faut pas que je te fasse trop de compliments! Mais si tu les mérites, je suis bien obligée de les faire!" Quoi qu'il en soit, chaque fois, il perturbe fortement la classe.

Comme pour me pousser à démentir ce que j'ai dit. En réalité, cela me pousse à persister et signer!"

Petit à petit, je me retrouve face à deux personnages différents. Celui qui fonctionne et celui qui dysfonctionne.

Cette brève anecdote illustre bien les deux visages si différents et si proches.

]2ème semaine:

"Samedi, Eric est arrivé à l'école clans un état d'agitation immense. J'ai essayé plusieurs approches quand tout d'un coup if y a eu un déclic, et Eric s'est mis au travail.

Je ne me souviens pas exactement de mes paroles, mais je crois avoir dit entre autres que ce n'était pas parce qu'il y avait eu un problème à la maison que toute notre matinée à l'école devait être gâchée. Quoi qu'il en soit, lorsque j'ai corrigé son exercice, la première partie était bourrée de fautes ( avant mon intervention) et la deuxième était parfaitement juste! Je le lui ai fait remarquer et ai essayé de lui demander pourquoi. Il ne savait pas, mais j'ai senti en même temps chez lui une fierté énorme."

C'est alors que, encouragée par ses progrès, je propose à Eric d'être responsable des puzzles, objet de sa passion. Il est chargé de chercher des planches de carton pour les ranger, de les organiser et de veiller au bon fonctionnement de l'activité.

Lorsqu'il est à son poste: plus de grimaces, plus d'agitation, tout est parfait.

Ce sont ensuite ses camarades qui passent à l'action. A force d'espérer, un déclic se fait et le statut d'Eric dans le groupe évolue enfin.

13ème semaine:

"Le puzzle est utile à ce niveau aussi, car Eric peut se montrer sous un bon jour. Il est responsable, il est compétent. En conseil, une ou deux personnes disent spontanément qu'il est plus agréable en ce moment. "

Autre progrès, je distingue enfin une différenciation dans ses interactions avec ses camarades. Pour la première fois, Eric choisit ses partenaires en fonction de ses besoins. C'est Yannick qui a les faveurs d'Eric quand il veut travailler et Paco qu'il retrouve quand il veut s'amuser!"

Malgré tout, comme dans tous les domaines évoqués, cette confiance toute nouvelle ne va pas sans mal. Eric est très vite inquiet et ressent constamment le besoin de se référer à moi.

]5ème semaine:

"Quoi qu'il fasse, il cherche toujours à connaître mes réactions. Ce qui m'oblige à être très cohérente! Et très honnête! Je dirais que depuis qu'il commence à

fonctionner, ce lien est encore plus fort. Dès que quelque chose marche, son regard est sur moi! J'associe cela aux pas malhabiles d'un petit enfant qui apprend à marcher. "J'essaie tout seul, mais je veux être sûr que tu n'es pas trop loin! Ne m'abandonne pas!"

Je réalise que les quatre mois qui viennent vont être essentiels par le fait qu'Eric devra devenir le plus indépendant possible avant la fin de l'année qui amènera avec elle une séparation entre la volée et moi. Séparation d'autant plus complexe qu'il me semble qu'Eric est devenu le baromètre de mes humeurs.

Sa stabilité ou son instabilité sont souvent en rapport direct avec mon fonctionnement personnel. Tout en sentant que c'est là une étape inévitable, je suis heureuse de constater chez lui une confiance naissante qui va, je l'espère, lui permettre de se détacher de moi.

L'analyse du tableau de recevabilité (annexe Va) illustre assez clairement ce passage d'une interaction forte entre Eric et moi à des interactions dans le réseau élargi de la classe. Dès la seizième semaine, mes observations rapportent qu'Eric est enfin intégré. C'est un progrès majeur confirmé la semaine suivante par Christian qui observe aussi ce phénomène d'intégration (annexe Ve).

Peu à peu, sans qu'Eric s'en rende compte, l'image que les autres ont de lui se transforme aussi. Personne n'est plus étonné que lui lorsqu'un jour, à la rythmique, il rencontre une réelle approbation de la pan de ses camarades.

15 ème semaine:

"A la rythmique, Eric a tendance à faire n'importe quoi dans le but de faire rire les autres. (. .. ) Cette fois, avec Paco, ils ont monté un sketch de clowns . Les autres ont bien ri et, lorsqu'il s'est agi, plus tard, de choisir un enfant pour un autre sketch, il a entendu: "E-ric! E­

ric! ... " hurlé de bon coeur. (. . .) Si cet épisode m'a tellement marquée, c'est parce que pour la première fois, Eric a mis en scène quelque chose venant vraiment de lui, de son imagination consciente. Il n'a pas simplement laissé aller son corps inconsciemment

comme il le fait d'habitude. D 'où l'importance de la réaction de la classe pour lui, car c'était une réponse claire à une action claire. ( .. . ) Une preuve supplémentaire de cet acte conscient est qu'en fin de sketch, il a rangé son matériel. Du jamais vu! Action

comme il le fait d'habitude. D 'où l'importance de la réaction de la classe pour lui, car c'était une réponse claire à une action claire. ( .. . ) Une preuve supplémentaire de cet acte conscient est qu'en fin de sketch, il a rangé son matériel. Du jamais vu! Action