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"A priori, Justine n'a aucune raison de manquer de confiance en elle. Tout semble lui réussir. J'ai l'impression qu'il y a un déséquilibre entre ce qu'elle sait d'elle-même et ce qu'elle pense qu'on attend d'elle.

Justine a constamment besoin de savoir ce que je pense d'elle. Elle veut que je sois contente et croit savoir ce que je veux. C'est donc cela qu'elle essaie de faire, plutôt que ce qu'elle veut ou peut faire."

Au début de la période, Justine va bien et son image d'elle­

même s'en ressent. Cela transparaît clairement dans ses auto­

évaluations. Justine est très réaliste pour tout ce qui concerne ses rapports avec les autres. Concernant son travail, elle aurait peut-être tendance à peindre la vérité plus rose qu'elle ne l'est, mais cela peut se comprendre puisqu'elle découvre ses capacités réelles et doit en être étonnée et heureuse à la fois. Je suis très amusée par l'épisode suivant qui dévoile la difficulté du groupe à rester en contact avec l'évolution de Justine. Non seulement elle sait où elle en est, mais elle le fait savoir!

24ème semaine:

"Alors que Justine a fini de ranger son pupitre et fait une remarque à une camarade parce que celle-ci n'a pas fini, Pauline (l'élève en question) se retourne vers Justine et l'accuse -sans vérifier- de ne pas avoir fini non plus!

(Force de l'habitude et d'une image qui s'est installée dans l'esprit de tous!) Justine est outrée face à tant d'injustice et je reprends clairement Pauline en lui faisant remarquer que la roue tourne! Il faut préciser que Pauline, très lente elle aussi, pouvait anciennement profiter tranquillement de Justine pour ne pas trop se dépêcher! Mais si Justine accélère, Pauline est prise au piège et n'aime pas ça!"

En fin d'année, je sens Justine inquiète. A nouveau, comme en temps de crise, elle ne semble plus savoir si elle ose avoir confiance en elle ou non. Malgré les progrès évidents qu'elle a faits en outre pendant cette dernière période, Justine se déclare en contradiction avec les observations positives faites par

Christian ou moi. Son test d'image de soi (annexe IVd) présente une image en régression, bien que son score global soit loin d'être inférieur à celui du début de l'année. Justine reparle de solitude, n'est plus certaine de "faire juste" et estime que ses capacités scolaires sont mauvaises. Seul son aveu de travailler lentement et de ne pas toujours savoir comment s'occuper en classe correspond à une réalité que nous relevons aussi. Est-elle anxieuse à l'idée de me quitter ? Sent-elle que la stabilité qui existe autour d'elle risque de disparaître et qu'elle sera à nouveau projetée dans une situation instable ? Quoi qu'il en soi, les contradictions dont fait état Justine prouvent à la fois l'importance des sources de données complémentaires et la précarité d'une évolution qui, de plus, ne dépend pas uniquement d'une action pédagogique (ce serait si simple!) mais en premier lieu de la personne en formation.

Parallèlement, l'observation du graphique de recevabilité (annexe IVb) illustre clairement l'impmtance de la dimension image de soi. Tout au long de l'année, les courbes des trois autres attitudes ont plus ou moins fidèlement suivi !'"exemple"

de celle offerte par l'image de soi. Lorsque celle-ci était en baisse, les autres (à l'exception de l'attitude face à l'écrit) l'étaient aussi. De même pour les périodes de progrès. De son côté, Christian observe aussi un parallélisme parfait entre image de soi et attitude face à la classe pendant cette dernière période (annexe IVe). 11 reste à espérer que cette fin d'année teintée d'inquiétude pour Justine n'aura pas de conséquences trop lourdes par la suite.

Interactions

En cette fin d'année, je suis très sensibilisée par l'importance de mes relations avec les parents des trois enfants. Suite à une discussion avec M.S. en deuxième période, je prends conscience différemment de l'impact de certains de nos échanges. En effet, pour favoriser une évolution rapide et positive, il faut pouvoir construire avec les parents une relation active et cohérente. Je suis frappée de constater que

souvent, les "blessures" infligées aux parents par leurs enfants sont telles qu'il leur est difficile de les oublier, malgré des progrès manifestes. L'école envahit la maison et tous les membres de la famille sont "pollués" par la situation scolaire de l'un ou de l'autre.

21 ème semaine:

"J'ai reçu un SOS de la part de la maman de Justine.

Gros conflit entre elles deux. "Tout doit aller mal à l'école! On dégringole de nouveau!" est le message que j'entends au téléphone. En fait, c'est plutôt le contraire! A l'école, tout est stable. (. .. ) Il me semble discerner chez la maman de Justine un découragement immense et un grand manque de confiance, dus à des épisodes passés. Elle n'ose plus croire en Justine, de peur de retomber dans des situations connues et douloureuses. Il y a avec les parents une action

"parallèle". J'essaie de pratiquer certaines choses avec les enfants dont j'essaie de convaincre les parents. (. . .) Message de cette semaine: Croyez en vos enfants!"

Il est essentiel de redessiner des limites très claires entre les deux mondes pour que l'enfant puisse s'y situer et ne pas avoir l'impression qu'il est plongé dans une situation inextricable. Si la communication entre les parents et l'enseignant est essentielle, elle doit rester surtout informative et s'abstenir d'une dimension facilement interventionniste dans un sens ou dans l'autre. Seule cette clarté peut permettre à l'enfant de s'y retrouver et de ne pas essayer de jouer ses deux mondes i'un contre l'autre.

A l'école, avec Justine, je cherche un discours qui, si possible, puisse lui permettre de comprendre que les deux univers qu'elle connaît sont dissociés.

23ème semaine:

"Tes soucis avec ta maman, ils doivent rester à la maison. Ne mêle pas l'école à tout ça. (Justine, pour

"électriser" sa mère, lui dit qu'elle se désintéresse totalement de son travail scolaire ... alors qu'elle est en plein progrès!) A l'école, c'est moi qui suis

responsable, et moi, je ne me fais pas de soucis. Alors, il te reste à me prouver que j'ai raison."

En même temps que prend place cette réflexion sur l'interaction et la complémentarité qui existent entre famille et enseignant, je sens que Justine, peu à peu, se détache de moi et apprend à voler de ses propres ailes en ne gardant qu'un minimum de garanties.

24ème semaine:

"Seul signe que Justine a encore besoin de moi, elle demande que son groupe ne soit pas trop éloigné de mon pupitre. Mais elle ne fonctionne plus avec moi en interaction constante (comme par le passé). Je la vois très peu et pourtant, elle semble avancer dans son travail. "

Parallèlement, si Justine a craint pendant longtemps que sa place dans le groupe ne lui était pas assurée, ce n'est plus du tout le cas. Elle est maintenant totalement intégrée et il ne viendrait ni à son esprit ni à celui de ses camarades d'en douter. Je suis en fait très impressionnée par le résultat auquel elle est arrivée.

24ème semaine:

"Une chose qui me frappe chez Justine est son indépendance et sa démarche très personnelle qui, loin de l'exclure du groupe, lui permettent d'en faire partie à part entière. Justine est respectée pour ce qu'elle est.

Elle est très appréciée. On lui reconnaît ses forces et ses faiblesses."

Ce qui ne signifie pas qu'elle est constamment en maîtrise de ses relations avec son entourage scolaire. Au contraire, sa perméabilité aux turbulences extérieures la ralentissent encore facilement, même si ce n'est que momentanément. Mais, lorsque Justine a un problème, les enfants savent toujours l'écouter et l'aider. De fil en aiguille, elle se forge une position de choix dans la classe. Elle aime et est aimée même si parfois elle a de la peine à suivre les conseils qui lui sont donnés!

28ème semaine:

"Excellents rapports avec les autres élèves. Justine intervient plusieurs fois au niveau du groupe, prouvant

son intérêt pour les autres et sa volonté de jouer un rôle dans la classe."

Détonateurs

Aucun événement marquant n'est venu bouleverser cette période et propulser Justine vers des horizons nouveaux.

Pourtant, en reli ant les extraits de journaux réunis pour ce chapitre, je m'aperçois que tous sont représentatifs d'un rôle que Justine joue facilement, voudrait jouer ou joue avec peine.

Elle voudrait pouvoir tout contrôler et pour ce faire, elle endosse les rôles correspondants.

Elle se lie par exemple avec des enfants en difficulté pour être

"meilleure" , maîtresse d'elle-même, et, pour autant que possible, la personne "référence'' . C'est ainsi que Justine incarne tour à tour un rôle de guide spirituel d'Angela ou de responsable des relations sociale en classe. A certains moments, elle essaye même d'être mon amie et ma confidente.

Quand elle ne peut avoir aucun de ces rôles très "mûrs", elle redevient une élève mal dans sa peau. C'est un peu comme si Justine ne connaissait bien que des rôles d'adulte.

Il s'agit donc, par un moyen ou un autre, de faire "sauter" ces rôles, d'aider Justine à retrouver sa personnalité réelle d'enfant. Elle doit se rendre compte que je n'attends d'elle rien de plus. Elle sait d'ailleurs très bien reconnaître cette réalité lorsqu'elle n'est pas prise dans les filets d 'un de ses scénarios.

J'espère que Justine saura peu à peu se contenter de ce qu'elle est: une petite fille parmi beaucoup d'autres dotée d'une très riche personnalité!

3. ERIC

Des trois enfants observés, Eric est sans doute celui qui avait le plus de chemin à parcourir lorsque je l'ai accueilli dans ma classe. Profondément blessé, il ne laissait paraître aucune marque de confiance ou de stabilité. La seule entrée en matière d'Eric était son talent pour les grimaces. Peu encourageant! A la suite des progrès constatés en deuxième période, j'étais encore incapable de pronostiquer si Eric allait être capable ou non de "transformer cet essai". Mon optimisme me poussait à espérer que oui, mais j e n'étais en possession d'aucune garantie.

D'emblée, ce qui frappe lorsqu'on se penche sur les résultats des observations faites soit par moi, soit par Christian (annexe V) est le constat d'une progression générale et régulière qui se poursuit pendant cette troisième période.

Révélateurs sociaux

Pendant la trnisième période, le progrès principal observé chez Eric dans ce domaine est sa volonté, malgré des périodes d'agitation et de débordements, de s'aligner progressivement sur le reste de la classe.

25ème semaine:

"De manière générale, Eric se conforme de plus en plus aux règles implicites du groupe. Il ne se fait quasiment plus remarquer au salon. Il s'assied sur un tabouret, interagit avec ses voisins ( ... ), mais ne semble plus avoir besoin d'attirer l'attention de tous à tout prix.

Mardi matin, par exemple, il est très calme. Au bout d'un moment, il prend la BD que Yannick a présenté, s'installe par terre, lit un moment, puis la rend à Yannick et se rassied sur son tabouret. Le tout, sans déranger personne."

Même le tableau de recevabilité (annexe Va) fait état de ce mieux dans le respect des règles, bien que cela soit encore minime. C'est la première fois qu'Eric manifeste aussi clairement cette volonté de cohérence dans d'autres domaines que ceux où il se sent personnellement concerné, Jusque là, ses progrès portaient uniquement sur son travail. Son attitude face aux moments collectifs restait inchangée. Enfin, j'observe chez lui une nouvelle attitude. Eric est plus paisible. C'est nouveau, extraordinaire et très gratifiant! Pour la première fois, il donne l'impression qu'il maîtrise ce qu'il fait délibérément et non malgré lui. Un retour au tableau de recevabilité (annexe Va) permet en effet de constater que c'est dans l'attitude face à l'oral qu'Eric a fait la progression la plus spectaculaire. Son calme croissant et un travail approprié à la suite de rnnsignes données sont à l'origine de cette évolution.

J'ai le sentiment que les règles du jeu ont changé ou plutôt qu'Eric les a enfin acceptées, quoi qu'il essaie de me faire croire à d'autres moments.

30ème semaine:

"Eric perturbe pendant les moments oraux ou collectifs.

Il fait sans cesse des remarques qui se veulent comiques, sont épuisantes et toujours à contrario. Si je demande: "Vous êtes d'accord ?" Il répond : "Non!", se trouve drôle,fait le singe, puis .. .fait exactement ce que j'ai demandé! Toujours le même jeu. C'est visiblement

sa manière de participer pour le moment."

Mais ce jeu interactif n'est possible que parce que nous avons appris à nous connaître très subtilement pendant ces deux années et que le groupe accepte que chaque élève puisse bénéficier d'une attitude différenciée de ma part. Pour un observateur extérieur, Eric est d'une insolence difficile à supporter. Que va-t-il se passer lorsqu'il changera d'enseignante ? J'ose espérer qu'il sera assez fin pour comprendre que les règles auront changé, elles aussi.

Révélateurs scolaires

Pendant cette troisième période, les progrès constatés dans ce domaine entre Noël et Pâques se confirment aussi. Il y a chez Eric une volonté de plus en plus grande de maîtriser ce qu'on attend de lui. Je réalise maintenant que la qualité de sa participation au travail dépend largement du sentiment de confiance en ses capacités. Si Eric a le sentiment d'avoir compris ce que je lui demande, tout va bien. Sinon, il se désintéresse ! De plus, s'il comprend, il veut "faire" en dépit de tout et avant tous les autres. Dans la découverte de ses capacités nouvelles, Eric est très égocentrique. Mais c'est là un progrès supplémentaire car jusqu'alors, Eric refusait en bloc de participer à quoi que ce soit. Seul son travail personnel le motivait à faire des efforts. Il y a d'ailleurs un parallèle intéressant à faire avec l'attitude d'ouverture qu'il manifeste dans son comportement face au groupe. Se sentant plus sûr de lui, il peut assumer la comparaison avec les autres.

Au fil des semaines, je sens poindre chez Eric une impatience de plus en plus grande. C'est un peu comme si soudain, il avait décidé de rattraper son retard. Il devient très exigeant et manque souvent de tolérance et de patience envers ses camarades.

25ème semaine:

"Eric a besoin que les explications soient pour lui, individuellement données, après qu'elles aient été données à la classe. Il est encore incapable de recevoir une information par le canal "général". Cela ne le sécurise pas assez! ( ... ) Il faudrait un enseignant privé pour Eric à ce stade de son évolution."

Malgré tout, je suis consciente que cette attitude très encourageante n'aplanit pas toutes les difficultés. Pour l'instant, Eric est loin de posséder les connaissances suffisantes pour poursuivre une scolarité facile en quatrième année.

27ème semaine:

"Eric manifeste une grande insouciance face à l'évaluation, contrairement à Paco et Justine. Je ne le

sens pas handicapé par ses notes, aussi mauvaises soient-elles. Par chance, cela se termine positivement et ne porte pas à conséquences car Eric passe en 4P avec ses moyennes. Basses, mais ... !"

Heureusement car, au vu des changements de cette année, Eric doit continuer normalement sa scolarité. Le faire doubler à ce stade serait une erreur stratégique importante. Il aurait l'impression d'avoir fait des progrès pour rien et il est fort probable qu'il abandonnerait rapidement la lutte. En fait, jusqu'à la fin de l'année, Eric manifeste un forte volonté de se prouver qu'il veut et peut réussir. Son travail est de bonne qualité, il le fait seul et s'y applique avec régularité. Je le sens aussi très disponible, en toutes circonstances.

30ème semaine:

"Eric est totalement à l'écoute de cc qui se passe. Je suis impressionnée, je n'ose pas y croire! "

Ces progrès dans son travail trouvent aussi une illustration dans l'observation du tableau de recevabilité (annexe Va). Son attitude face à l'écrit continue à s'améliorer et en fin de période, pour la première fois, Eric apporte même du soin à son travail écrit. Ceci est confirmé par Christian (annexe Ve) qui note une amélioration dans le soin, l'avance et la persévérance dans le travail.

Image de soi

Pendant cette troisième période toute teintée d'évolution, je suis quotidiennement alertée par la fragilité du nouveau potentiel qu'Eric découvre en lui. C'est à la fois excitant et terrifiant de réaliser à quel point il est facilement déstabilisé.

21 ème semaine:

"Mardi matin, Eric arrive avec les cheveux coupés à ras.

La matinée est infernale! Conséquence directe! Pourtant personne ne lui dit quoi que ce soit! Christian ( qui fait sa 4ème observation) n'en croit pas ses yeux. "Il y a quelque chose qui m'échappe!" C'est tout simple.

Certain que les autres vont rire ou faire des

commentaires, les "barrières-défense" d'Eric se dressent aussitôt en prévention et plus rien n 'est possible. Il passe sa matinée entière à chercher des limites, à se confronter à moi: l'horreur! (. . .) Eric est incapable de réagir positivement. Il semble avoir perdu toute confiance! Quant à moi, mes suppositions se confirment quand je lui fais une remarque anodine sur ses cheveux et qu'il répond violemment: "Je voulais pas!" et s'en va. "

Le moindre changement dans l'environnement direct d'Eric a sur lui les effets les plus inattendus. Lorsqu'au mois de mai nous recevons un nouvel élève par exemple, il met un temps infini avant d'essayer d'entrer en contact avec Enrico et jusqu'à ce moment charnière, il est en effervescence

constante.

Autre phénomène intéressant, Eric est totalement déconcerté par les compliments. Pourtant, au vu de ses progrès quotidiens, ni ses camarades ni moi ne le ménageons. C'est la lecture qui nous fournit notre principal teffain d'action.

21ème semaine:

"Sa lecture devient vivante et compréhensible!

Jusqu'ici, les progrès reconnus par la classe étaient liés à une certaine fluidité. Cette/ois, on arrive à écouter et à comprendre. Les enfants le relèvent immédiatement.

"Eric a mis du ton! C'est super! " Réaction typique: il tombe de son tabouret!"

Pourtant, malgré cette fragilité, la roue tourne. Peu à peu, Elie assume mieux ses défauts et ses qualités. En fait, au départ, il semble plus à l'aise avec ses "défauts". Assez rapidement, il admet publiquement des faiblesses qui ne sont un secret pour personne. Même l'auto-évaluation, qu'il commence par refuser, trouve grâce à ses yeux par la suite. Pourtant, elle ne peut être, au début, que très négative.

24ème semaine:

"Lundi, enfaisant son auto-évaluation, Eric trouve très drôle de dire non à tous les items de comportement pur.

Mais il met un point d'honneur à dire qu'il se donne de la peine dans son travail et qu'il le termine dans les

délais. Dès la semaine suivante, il est nettement plus sérieux et, même s'il est négatif envers lui-même, je sens que ses réponses ont pour lui une certaine valeur.

En fait, comme toujours avec Eric, ce n'est plus nouveau, donc: plus de raison d'avoir peur."

Je suis convaincue que l'image qu'Eric a de lui-même change.

Un des signes les plus parlants pour moi est que pendant les

Un des signes les plus parlants pour moi est que pendant les