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Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

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Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Quatrième année. — N° 94

P r i x du numéro 10 centimes

Samedi 22 Novembre 1890

B u r e a u x : R u e Neuve, 19

ABONNEMENTS

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Syndicat

des fabricants d'horlogerie

Le bureau de la Chambre syndicale, rap- pelle aux membres du syndicat, et plus par- ticulièrement aux membres de la Chambre syndicale ,qu'ils ont été invités à transmettre au secrétariat, des renseignements sur les prix de façons et sur le prix de l'argent factu- rés par les patrons monteurs de boites argent syndiqués et non syndiqués.

Les renseignements parvenus jusqu'à ce jour ne sont pas assez abondants pour qu'ils puissent fournir les éléments d'une statisti- que complète.

Le bureau de la Chambre syndicale.

Le procès Pateck-Schwob

La maison Pateck-Philipp et Cie, à Genève, découvrait le 9 juillet Ί885, dans la section suisse de l'exposition d'Anvers et dans les vitrines de la maison A. Schwob et frère de la Chaux-de- Fonds, des pièces portant le nom de

« Palek-Philipp, Genève »; grand émoi dans le jury, discussion, échange de cor- respondance et procès-verbal officiel du jury proposant la suppression des vitrines A. Schwob et frères.

M. Francillion, commissaire suisse à l'exposition recevait une copie de ce pro- cès-verbal, en môme temps qu'une récla- mation analogue de la Société inter- cantonale des industries du Jura. L'af- faire n'eut pas de suite à l'exposition même, M. Francillon n'ayant pas voulu provoquer un scandale dans la section suisse.

La presse fut saisie de l'incident par la maison Schwob, qui commença !a dis- cussion publique en déclarant protester de sa bonne foi, tout en reconnaissant qu'on avait trouvé dans ses vitrines une seule montre marquée Palek et Cie, ne

provenant pas de sa fabrication; la maison Schwob se plaignait d'être injuriée et dif- famée par ses concurrents.

La maison Pateck-Philipp et Cie. en- visageait que la maison Schwob lui cau- sait un préjudice considérable, en prenant son nom ou des parties de son nom poul- ies insculper sur des montres d'une qua- lité inférieure, qui se vendaient ensuite comme montres Pateck., Selon elle, ce préjudice était composé des éléments suivants : 1° Privation du gain sur les montres Pateck achetées par le public et fabriquées par la maison Schwob. 2<> At- teinte portée au bon renom des vrais produits Pateck, les experts déclarant que les montres Scliwob sont bien infé- rieures aux vraies Pateck. 3° Préjudice causé par la vente de montres en or bas, portant la marque contrefaite.

La maison A. Schwob et frère prétend que l'inscription Pateck et Cie, dans des montres qui ne peuvent être comparées à celles de la maison Pateck-Philipp et Cie, ne pouvait avoir pour effet de trom- per les acheteurs et d'enlever un seul acheteur un seul client à ces derniers ; elle se base sur l'usage ancien et répandu de graver sur les cuvettes le nom de Pa- teck, ce qu'aurait toujours su, et sans protester jusqu'ici, la maison Pateck- Philipp et Cie; ils prétendent qu'on ne peut faire confusion, à l'étranger, entre les vraies Pateck fabriquées par la mai- son de Genève et les Patek courantes, dont le nom s'écrit d'ailleurs sans c; ils en infèrent qu'ils sont de bonne foi et qu'ils n'ont occasionné aucun dommage à la maison de Genève.

Tels sont, en résumé, les faits et les molils invoqués par les avocats des deux parties.

A la barre du tribunal, ont pris place, pour la maison Pateck, Philipp et Cie, M

e

Monnier, avocat à Neuchàtel ; pour la

• maison Armand Schwob et frère, M

e

Léon Renaud, ancien préfet de police à^Paris, l'une de gloires du barreau français, et MMes Jeanneret et Broitmayer, avocats à la Chaux-de-Fonds:

Les débats ont duré quatre jours et, après une délibération qui a duré deux · heures et demie, le tribunal cantonal de Neuchàlel, a prononcé, à l'unanimité de ses membres, le jugement suivant :

« Interdiction, à la maison Armand Schwob et frère, à la Chaux-de-Fonds, de se servir du nom de Pateck. »

« Indemnité de 15,000 fr., à payer par la maison Armand Schwob et frère, à la maison Pateck-Philipp et Cie. »

« Non insertion du jugement dans les journaux ».

« Les frais du procès à charge de la maison Armand Schwob et frère. «

Le tribunal a donc envisagé que la maison Armand Schwob et frère, a con- trevenu à la loi sur les marques de fabri- que; il a admis par conséquent. — car c'était là le point de droit discuté —, que l'enregistrement des raisons de commerce au registre des marques de fabrique, n'é- tait point nécessaire, mais que le seul fait de l'insertion sur la marchandise d'une raison de commerce régulièrement inscrite au registre du commerce, faisait de cette raison de commerce une marque de fabrique sans autre formalité.

En terminant le prononcé du jugement, M. le président du tribunal cantonal a fait très justement ressortir que c'était le procès d'une coutume très répréhensible, qui était depuis longtemps implantée dans notre industrie horlogère.

Le jugement qui vient d'être prononcé,

a une portée considérable, il pourra être

invoqué comme jurisprudence par d'au-

tres maisons d'horlogerie, vis-à-vis des-

(2)

4 5 0 LA FÉDÉRATION IK)RU)GEHE bUISSK

i

quelles on commet l'abus de se servir de leur nom ou d'une contrefaçon de leur nom, pour couvrir, comme d'un pavillon, des produits de qualité souvent infé- rieure.

L'usage qu'on invoque en faveur de ces pratiques et la tolérance dont leurs au- teurs ont longtemps joui, ne suffisent pas à les légitimer et le jugement rendu le 18 courant par le tribunal de Neuchàlel, aura pour résultat certain de mettre cha- cun à sa place et de laisser aux maisons qui se sont fait une réputation sur le mar- ché par l'excellence de leurs produits, le bénéfice exclusif de leurs sacrifices et de leurs efforts.

C'est de toute justice et toute moralité.

— •>—<a» •• ι

Société Intercantonale des Industries du Jura

L'assemblée générale des délégués et du comité central, est convoquée à Berne poul- ie vendredi 5 décembre et non pour le 15 dé- cembre, comme nous l'avons mentionné par erreur dans notre dernier numéro.

Le protectionnisme américain

Le Bulletin financier international publie, sous ce titre, un intéressant article dont nous détachons les passages suivants :

« Rira bien qui rira le dernier, » c'est un vieux dicton que la jeune Amérique devra peut-êtrese rappeler plus tôtqu'onnele pense.

Il n'y a que deux mois que ce célèbre Mac- Kinley Bill a été voté par les Chambres et déjà l'on prévoit qu'il apportera au pays plus de dommages que d'avantages. Le peuple américain, si pratique, a aussitôt témoigné son mécontentement en donnant la victoire aux démocrates, dans les dernières élections législatives.

Or, quoique cette victoire extraordinaire des démocrates marque la chute des ultra- protectionnistes américains, M. Blaine y com- pris, et le retour probable en 1892 de M.

Gleveland en qualité de président, il faut cependant se souvenir que ces nouveaux re- présentants qui viennent d'être élus ne fonc- tionneront qu'au mois de mai de l'année pro- chaine et peut-être plus tard. C'est pourquoi l'Europe, bon gré mal gré, devra momenta- nément taire bonne mine à la loi Mac-Kinley et s'évertuer d'en paralyser les mauvaises conséquences.

Il est, en effet, possible que les capitalistes américains consacrent une somme assez ronde à l'exploitation des ressources qui viennent d'être entamées ; mais l'augmenta- tion de la production ne manquera pas de déterminer une augmentation dans les salai- res. Pendant quelque temps le pays ne se ressentira pas de l'élévation presque fatale du prix des articles, mais à la longue, le Mac-Kinley bill restant en vigueur, il se pro- duira sans doute un excès de production lo- cale : c'est alors seulement que les Etats- Unis s'apercevront des maux de leur protec- tionnisme à outrance. Ceserale quartd'heure de Rabelais.

Pour le moment il n'en résultera aucune conséquence ni pour l'Europe ni pour l'A- mérique, le Mac-Kinley bill n'étant appliqué que depuis un mois et les données statisti·

ques, qui concernent l'exportation des diffé- rents pays pour l'Amérique, étant prématu- rées.

En attendant, ce qui arrive à présent aux Etats-Unis est digne d'attention : on y remar- que tout d'abord le renchérissement de l'ar- gent ainsi que d'un grand nombre de produits et Ia baisse des valeurs. Les grandes impor- tations faites avant la votation du bill ont com- mencé à.faire sortir l'or du pays; les acquit- tements prématurés des droits ont raréfié le numéraire au profit des caisses d'Etat. Quant aux produits, ils sont déjà à des prix très élevés. La laine est montée de 2 cents par livre, l'anthracite de 25 cents par tonne, les tapis de 10 à 15 cents par mètre, le cuivre 17 cents, etc. Enfin, le triomphe des démocrates est une nouvelleconséquence du peu de sym- pathie qu'on accorde à la nouvelle loi Mac- Kinley.

Cependant on aurait tort d'espérer que les démocrates triomphants révoquent cette loi ; deux raisons s'y opposent. D'abord, il faut se souvenir que le suffrage des Chambres des représentants doit être suivi de celui du Sé- nat et de celui du président; et que les dé- mocrates ne sont contraires à l'innovation que partiellement. Tout le monde sait que la législation Mac-Kinley tend non seulement à subventionner la production du pays, mais à accorder aussi des primes aux exportateurs.

Il y a donc là une loi de tarification et une loi administrative réglant, d'après une nouvelle méthode, les évaluations en douane avec ad- jonction de pénalités draconiennes.

Le premier de ces bills a pour but, selon l'expression même de son auteur, de fermer plus complètement les ports américains aux produits étrangers et d'accroître la produc- tion de manière à pourvoir aux besoins de la consommation ; le second bill vient d'aggra- ver les mesures prises contre les importa- tions.

Mais la seconde partie de cette loi qui inté- resse de plus près le commerce d'exportation européenne, n'est point mal vue des démo- crates qui la croientinspirée par une certaine justice; l'Europe, au contraire, la France,

l'Angleterre, l'Allemagne, l'Autriche-Hon- grie surtout, y voient un obstacle insurmon- table à leurs exportations ! Il est donc possi- ble qu'à l'avenir on apporte à cette loi quel- gues modifications, mais tant qu'on laissera subsister le chapitre des représailles contre les articles européens, c'est-à-dire les amen- des de quelques milliers de francs et deux ans de prison, on peut être tout à fait indiffé- rent au triomphe des démocrates ou des ré- publicains. C'est bonnet blanc et blanc bon- net.

Ligue contre le renchérissement de la vie L'adhésion de la Seidenindustriegesellschaft du canton de Zurich à la Ligue contre le îen- chérissement de la vie, votée le 16 novembre en assemblée générale par 17 voix contre 14, est un coup de foudre éclatant dans le ciel encore serein des protectionnistes. Jusqu'ici ils ne se décidaient pas à croire sérieux le mouvement qui se dessinait contre eux, mou- vement qu'ils espéraient enrayer à force de protection, en donnant des os à rongera tous les affamés; ils ne voyaient dans la Ligue que l'oeuvre mal venue de quelques Welches, des sociétés de consommation et des agita- teurs ouvriers ; les regards tournés vers eux- mêmes, ils ne contemplaient qu'eux-mêmes et accueillaient avec ironie la menace d'une campagne référendaire.

On cherchera à combattre toute tentative de référendum en faisant valoir la position fâcheuse au point de vue international dans I

laquelle une campagne référendaire, même infructueuse, placerait la Suisse. Nous ne croyons pas à cette position fameuse; si cette campagne échoue, elle n'aura rien ré- vélé à l'étranger de notre situation économi- que, car on n'y ignore aucunement le mé- contentement que la politique douanière des autorités fédérales a suscité chez nous ; si elle aboutit, nous nous trouverons armés du tarif général actuel, qui est plus que suffisant, comme le prouvent les récentes négociations avec trois de nos plus puissants voisins. Puis, cet argument est fort commode ; mais il se retourne contre les protectionnistes eux-mê- mes. Ce sont eux, si leur politique suscite le référendum et que la Suisse se trouve dans une position fâcheuse, ce sont eux qui en seront responsables. Le référendum ne les atteindra pas en sournois. Ils ont été dûment avertis. Mais ils n'ont rien voulu entendre, ils ont continué leur course folle vers les hauteurs protectionnistes et, déplorables nautonniers, ils conduisent le cœur léger leur pesant navire sur l'écueil oii il se bri- sera.

Horlogerie

I m p o r t a t i o n et exportation

Importation.

Nombre de pièces.

du ier janvier au 3') seplcmb. 1890 1889 Horloges fines 14,593 10,974 Carillons et boites à musiquel,283 1,340 Montres, boîtes nickel 87,932 51,009

» s> argent 11,674 13,300

» » or 10,321 8,946 Exportation.

Horloges fines i>91 182 Carillons et boites à mus. 163,549 137,891 Montres, boîtes nickel 933,332 926,874

» » argent 1,176,476 1,652,856

» » or 421,277 3S8.O02

L a bijouterie française.

Selon le XIXe Siècle, il se commettrait de grandes fraudes au point de vue du titre de la bijouterie française, à Paris et en province.

Sur plusieurs bijoux d'or plein, par exemple, achetés au hasard chez des bijoutiers différents il en est peu dont le titre sorte supérieur à 743, alorsque le titre légal est de750 millièmes, avec une tolérance de 3 millièmes, ce qui met le titre minimum officiellement exigé de la loi à 747 millièmes.

Les titres sortent à l'essai 732 — souvent beaucoup moins — et 743, soit une différence de 4 à 15 millièmes sur « l'extrême mini- mum » de titre officiellement reconnu. La fraude existerait si bien, qu'elle compromet- trait l'existence de l'industrie de la bijouterie et qu'elle a donnélieu aux protestations una- nimes de tous les fabricants honnêtes.

Le journal attribue le fait que la fraude peut se commettre, au mauvaischoix des essayeurs, ces postes étant confiés à des hommes dont les talents et les travaux sont souvent remar- quables, mais qui ignoreraient le premier mot du métier d'essayeurs.

NOUVKLLES DIVKKSIiS

S u b v e n t i o n f é d é r a l e . — Le Conseil fé- déral propose aux Chambres l'arrêté suivant:

Article premier. — Les établissements d'en- seignement commercial sont considérés com- I me rentrant aussi dans la catégorie des éta-

(3)

, ' '

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 451

blissernents qui, aux termes de l'arrêté fédé- ral du27juin 4884 concernant l'enseignement professionnel, peuvent recevoir dss subsides de la Contédération ; en conséquence, les dispositions de cet arrêté leur sont applica- bles par analogie.

Art. 2. — Le Conseil fédéral est autorisé à accorder aux sociétés commerciales des sub- ventions pour le développement profession- nel et aux élèves distingués sous le rapport des capacités et des travaux des bourses pour fréquenter soit les classes supérieures d'une école de commerce indigène, soit les écoles supérieures de commerce à l'étranger.

L'article 3 prévoit un règlement d'exécu- tion et l'article 4 contient une clause réfé-

rendaire.

D i s t i n c t i o n . — Nous apprenons avec plaisir que la maison d'horlogerie Paul-D.

Nardin vient de recevoir de l'Académie na- tionale, à Paris, un diplôme d'honneur pour ses chronomètres.

C'est la plus haute récompense que dé- cerne l'Académie nationale.

C o n v e n t i o n m o n é t a i r e . — UQ journal allemand a annoncé que les cinq Etats parti- cipant à l'Union monétaire sont d'accord pour prolonger sa durée d'une année, mais que la proposition belge de la renouveler pour cinq ans a été rejetée. Le Journal de Bruxelles déclare que la Belgique n'a fait au- cune proposition de ce genre.

P o n t s u r In M a n c h e . — Le rapport de M. Renault, ingénieur hydrographe de la ma- rine, sur les sondages qu'ils vient d'opérer dans le Pays-de-Calais, a été remis officielle- ment à MM. les ministres des travaux publics et de la marine. Ce rapport est favorable à l'établissement d'un pont sur la Manche.

Ce q u e p e u t p r o d u i r e l a h o u i l l e . — Bien peu de personnes sont au courant des nombreux produits que l'on peut retirer de la houille par un traitement approprié. En soumettant à la distillation sèche une tonne de charbon à gaz, on pourra en retirer outre plusieurs centaines de mètres cubes de gaz, 1500 livres de coke, 20 gallons d'eau amo- niacale et 140 livres de goudron de houille.

Le goudron soumis à une distillation frac- tionnée produira 69.6 livres de brai, 17 livres de créosote, 14 livres d'huileslourdes, 9.5 li- vres de naphte jaune, 6.3 livres de naphtaline, 4.75 livres de naphtole, 2.25 livres d'alizarine, 2.4 livres de naphte soluble, 1.5 livre de phénol, 1.2 livre d'aurine, 1.1 livre d'ani- line, 0.77 livre de toluidine, 0,46 livre d'an- thracite et 0,9 livre de toluène. C'est de celte dernière substance que l'on extrait la sac- charine, qui serait 230 fois plus douce que le sucre de canne ordinaire.

A p p u i a u x g r è v e s . — On télégraphie de Berlin aux Temps :

Il se confirme que les corps de métiers al- lemand ··, qui ont tenu à Berlin un congrès du 16 au 18, ont décidé la création d'une commission générale chargée de favoriser, par des subventions en argent, l'organisation des ouvriers. Cette commission publie au- jourd'hui, dans le Volksblatt, un appel aux ouvriers allemands pour envoyer de l'argent aux verriers de Bergedorff, aux cordonniers d'Erfurt, aux mégissiers de Kirchhain, aux ouvriers en tabac d'Eschwege; au total trois mille ouvriers actuellement en grève.

La commission, après examen, estime que les revendications de ces ouvriers sont justi- fiées et veut les protéger dans leur lutte.

P r o t e c t i o n n i s m e . — Veut-on quelques faits nouveaux concernant la hausse de cer-

tains produits en Amérique, depuis l'adop- tion du Bill Mac-Kinley. Nous tirons d'une dépêche adressée de New-York, le 14 novem- bre, au Galiijnagi :

Certain alpaca, très à la mode dans la toi- lette féminine, a passé de 3 francs à 5 fr. 40 la yard (0"'.914).

Les corsets vendus jusqu'ici dix francs ont monté à 13 fr. 75.

Les casquettes écossaises que les hommes de la classe moyenne portent généralement en hiver ont sauté de 7 fr. 50 à 12 fr. 50.

Les reufs sont sensiblement plus chers que jadis. Une orange payée dix ou quinze centi- mes, atteint les prix de 25 à cinquante centi- mes, ce qui s'explique : les oranges de la Méditerrannée ayant été prohibées, il ne reste plus que les produits de la Floride.

Un caisson de cigares, autrefois de neuf li- vres sterling, se cote aujourd'hui entre douze et seize livres.

Les lunettes ont haussé de près de la moi- tié.

JListe d e s m a r c h a n d s h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur-de-Lis : Liste dressée jeudi 20 novembre 1890., à 5 heures du soir : MM.

Chwat, Varsovie. — Steinfeld, Berlin. — Berner, Roumanie. —'• Novaclielsky, Paris.

Ijes a n n o n c e s c o n c e r n a n t les offres et d e m a n d e s d ' o u v r i e r s ou d'em- ployés p o u r l ' h o r l o g e r i e , a i n s i q u e les convocations d'assemblées d'as- sociations p a t r o n a l e s et o u v r i è r e s j o u i r o n t d ' u n p r i x de faveur et s e r o n t i n s é r é e s à r a i s o n de IO centimes la ligne ou son espace.

Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN

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