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Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

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Cinquième année. — N0 85

Prix du numéro IO centimes

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Mercredi 21 Octobre 1891.

Bureaux: Rue Neuve, 19

ABONNEMENTS

Un au : Six mois : Suisse . . . 6 fr. 3 fr.

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» de l'étranger. . 25 » » Minimum d'une annonce 50 centimes

Les annonces se paient d'avance

O r g a n e i l * l a S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s i n d u s t r i e * d u J u r a , d e s C h a m b r é e d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s i n d u s t r i e l s .

Votation fédérale du 18 octobre Le peuple a parlé, le monopole des billets de banque et le nouveau tarif des douanes fédérales ont été acceptés par la majorité du peuple et des cantons.

La Ligue contre le renchérissement de la vie a été battue par la coalition des protectionnistes, des petits paysans in- duits en erreur par de fallacieuses pro- messes et d'une partie du parti socialiste ouvrier qui, de crainte de voir se faire la Ligue des paysans contre la démocratie socialiste — ligue qui se fera quand . môme — a voté le renchérissement de

la vie du peuple suisse.

Nous avons suffisamment précisé les conséquences d'une acceptation éventuelle du tarif douanier, pour n'avoir pas à y revenir aujourd'hui; la parole est d'ail- leurs aux événements et nous saurons bientôt si les protectionnistes sont sin- cères quand ils affirment qu'il s'agit sim- plement d'un tarif de combat, nous ser- vant d'arme pour la négociation des traités de commerce, mais qu'ils ne dé- sirent pas voir appliquer. Après comme avant, nous doutons de cette sincérité.

Même en comptant les choses au mieux, on peut s'attendre à un renché- rissement général du prix de la vie. Pour ne parler que de notre population horlo- gère, il est permis de se demander qui paiera la différence, de l'ouvrier dont le gain moyen cesse, aujourd'hui déjà, d'être suffisamment rémunérateur quand sévis- sent les crises horlogères auxquelles nous sommes périodiquement exposés, ou du fabricant qui ne peut songer à élever le prix de vente de ses produits sans risquer d'être désarmé vis-à-vis de la concur- rence étrangère.

Et pourtant, voilà les deux termes du dilemme qui nous sera prochainement posé.

Pour aujourd'hui, nous bornons là nos réflexions et nous pensons intéresser nos lecteurs en leur donnant des extraitsfdes commentaires parus dans quelques jour- naux.

L e 1 8 O c t o b r e

La Suisse libérale :

« C'est une défaite et une lourde défaite que nous avons à enregistrer aujourd'hui.

« La majorité du peuple suisse s'est pro- noncée en faveur du tarit des douanes fédé- rales; elle s'est également prononcée, ainsi que la majorité des cantons, en faveur du monopole des billets de banque. Les deux arrêtés fédéraux sont donc définitivement acceptés.

« Nous sommes navrés de ce résultat.

ce Au point de vue économique, c'est, comme naus l'avons dit et répété avant le vote, la vie plus dure à chacun, le crédit de la Suisse gravement atteint. Au point de vue politique, c'est la puissance de la Confédé- ration accrue au détriment des cantons, c'est un pas considérable fait dans la voie de la centralisation et de Punitarisme.

« A tous égards, donc, les amis de la liberté ont lieu de regarder le 18 octobre 1801 comme une date néfaste dans l'histoire de notre patrie.

« Ce n'est cependant pas une raison pour perdre courage. L'épreuve est dure et elle deviendra probablement plus dure encore quand se réaliseront les conséquences désas- treuses des deux mesures qui viennent d'être votées. Mais c'est précisément lorsque le malheur est à la porte que la force des ca- ractères doit se manifester, et nous voulons espérer que les vaincus d'hier sauront se montrer forts en présence de leur défaite et qu'ils continueront à lutter avec une énergie toujours plus grande pour les principes éco- nomiques et politiques qui leur sont chers.

« Le tarif général des douanes est adopté avec les droits protecteurs qu'il consacre.

Mais ses conséquences peuvent être atté- nuées dans une large mesure, par la conclu- sion de nouveaux traités de commerce avec les Etats qui nous entourent. Nous devons, dès lors, insister de toutes façons pour que

cette satisfaction soit donnée aux libre-échan- gistes. Sans doute la journée du 18 octobre est un gros atout dans la main des protec- tionnistes, qui ne désirent rien tant que de voir échouer les négociations. Mais la mino- rité est trop forte pour qu'on puisse, sans danger, mettre ses vœux au panier. A elle d'agir maintenant, par tous les moyens qui sont en son pouvoir, pour qu'il en soit tenu un large compte au Palais fédéral, lorsque les pourparlers seront repris. »

Le Journat de Genève :

« Plus d'un commerçant se demande avec anxiété si une nouvelle augmentation des droits ne le forcera pas à liquider ou à trans- porter ailleurs le siège de ses affaires. Nos agriculteurs, eux aussi, ont besoin de la liberté des relations commerciales avec la région qui nous avoisine. Aussi beaucoup de nos concitoyens se disaient-ils qu'il était im- possible que la majorité du peuple suisse ap- prouvât une politique aussi désastreuse pour le pays.

« Pour nous, qui suivions de près le mou- vement de l'opinion dans le reste de la Suisse, nous n'avons jamais partagé cette illusion: Notre devoir était d'encourager au combat les troupes électorales qui marchaient sous notre drapeau et de leur signaler tous les faits de nature à leur faire espérer un succès au moins relatif. Mais alors même que nous constations, ce qui n'était que l'exacte vérité, que l'opposition s'accentuait et voyait chaque jour augmenter ses forces, nous sa- vions bien que nos adversaires avaient une trop forte avance pour qu'il fût possible de compter sur la victoire.

« Tenons-nous pour fort heureux si nous

« sommes 150,000 », nous disait, il y a une quinzaine de jours, notre correspondant de Berne dans une conversation particulière. Ge chiffre est atteint et même dépassé. Cent cin- quante mille électeurs, ce n'est pas une quantité négligeable, mais une force avec laquelle il faut compter, une minorité qui deviendrait majorité le jour où les électeurs auxquels on a fait croire que le nouveau tarif favoriserait la production nationale sans rendre l'existence plus difficile à la popula- tion laborieuse, s'apercevraient qu'on les a trompés. »

Le National sicisse :

g « Le triomphe de la Suisse allemande su

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LA FÉDÉRATION HORLOGÉRE SUISSE

la Suisse française ; voilà le fait brutal. Le nouveau tarif des péages est voté à une ma- jorité assez considérable, à laquelle ses par-

tisans ne s'attendaient certes pas.

« Qu'on ne s'y trompe pas, Je tableau de la votation indique que les idées de libre- échange sont profondement ancrées dans tous les cantons. Ge n'est pas la majorité de 65,000 voix de dimanche qui réussira à les extirper. Il faudra bien que les vainqueurs du 48 octobre usent de leur victoire, due non à une conviction nationale, mais à des circons- tances, avec toute la modération que les con- jonctures imposent. Notre patriotisme nous

défend de commenter ce fait brutal que tout à l'heure nous indiquions : le triomphe de la Suisse allemande sur la Suisse française. Car nous avons encore un brin d'espoir; car nous voulons croire qu'on réussira d'ici à peu de temps à nouer de nouveaux traités de commerce à tout le moins avec l'Allemagne, avec l'Autriche et avec l'Italie. Si ces traités se font, nous verrons sans doute le tarif con- ventionnel mettre hors d'usage une bonne partie du tarif général voté dimanche. Encore est-ce à la condition que l'Assemblée fédé- rale les ratifie.

« Mais où nos craintes sont grandes, c'est à l'endroit de cette ratification. Il y a deux groupes dans le rang des vainqueurs; celui qui envisage le tarif général comme une arme de combat dans les négociations des traités de commerce, c'est-à-dire comme une mesure temporaire; celui qui le considère comme une loi dont l'application serait per- manente et impitoyable. Il y a ainsi les tac- ticiens et les outranciers. Or, qui nous dit que les outranciers ne tenteront pas, dans les Chambres, d'exploiter la votation popu- laire de dimanche dans le sens le plus pro- tectionniste pour pousser au rejet des trai- tés? C'est ici qu'en pourra juger de la bonne foi de ceux qu'on nomme les tacticiens : ou bien ils travailleront à l'avenir avec les libres-échangistes pour enrayer le mouve- ment des outranciers, ou bidn ils mentiront

à leur parole et feront cause commune avec ces derniers. Ace moment-là l'équivoque qui a été dans cette campagne un élément consi- dérable de succès pour les partisans du tarif, ne sera plus possible. On verra alors très clair dans le jeu de nos adversaires de dimanche, il sera alors temps d'exprimer, s'il y a lieu, nos pensées de derrière la tête et de dire tout notre sentiment. »

Le Neuchâlelois :

« Charges, exactions, appauvrissement et misère, tel sera pour notre pays le résultat delà journée de dimanche, car le peuple suisse dans sa majorité a voté la loi fédérale sur les tarifs douaniers.

« Nous parlons de majorité du Peuple, mais, pour être plus exacts, nous devrions dire majorité des votants, attendu que dans la plupart des cantons, la moitié à peu près des électeurs sont restés chez eux et que cette question, d'une vitalité si particulière pour la Suisse, vient de se trancher au milieu de l'indifférence du plus grand nombre.

« Cette indifférence révêle une inquiétude évidente. Le Peuple, travaillé d'un côté, ti- raillé de l'autre, craignant de mal faire, soit en votant oui, soit en votant non, a laissé agir ceux qui ont le courage de lancer notre pays dans la politique néfaste du protection- nisme, dont les effets redoutables vont s'ac- centuer et il a regardé faire, d'autre part, ceux qui sont bien résolus à s'opposer à ce courant dévastateur.

c II n'en est pas moins vrai que le mal est accompli.

« C'est au moment où la concurrence étrangère nous empêche de vendre nos pro- duits que, grâce à de grotesques notions

nouvelles d'économie politiques, nous allons subir un renchérissement général de la vie et du prix de la main-d'œuvre. »

L'Impartial :

« La défaite est complète. Il n'y a pas d'autre mot. Les efforts de la ligue contre le renché- rissement de la vie et des partisans du libre- échange ont été vains. Le nouveau tarif des péages a été voté par plus de 200,000 citoyens contre 140,000, et par 18 Etats contre 7.

L'argent que les naïfs électeurs s'imaginent devoir entrer dans leurs poches, grâce au tarif protectionniste, va prendre le chemin de la caisse fédérale et de quelques gros cof- fres-forts particuliers. On ne le verra que trop d'ici à peu. Et puis, le peuple suisse est entré dans la voie la plus anti-démocratique et la plus anti-républicaine.

« Il veut absolument fourrer des millions entre les mains de la Confédération, c'est-à- dire de l'Etat centralisé et unitaire, pour les lui mendier après sous forme de subventions dont il devra lui être humblement reconnais- sant. Il marche à la dépendance et à l'apla- tissement. Nous le constatons avec indigna- tion, tant son attitude actuelle est contraire à ses traditions les plus lointaines. »

Le Geneuois :

« Nous sommes battus; les intérêts particu- liers, habilement exploités, ont eu le pas sur l'intérêt général et sur les principes. Mais la lutte contre le tarif des péages, le seul ter- rain vraiment disputé, a été vaillante.

Nous restons 140,000 et nous n'avons contre nous qu'une majorité de 60,000 voix.

Nous n'avons pas à apprécier aujourd'hui les éléments du scrutin. Disons seulement que Cenève a fourni l'éclatante protestation que nous attendions d'elle.

Jamais votation fédérale n'a réuni dans notre canton un pareil nombre de votants.

C'est la preuve que notre peuple a l'intelli- gence nette de son devoir et sait s'affirmer aux heures critiques.

Nous en disons autant de Neuchâtel.

Nous sommes 140.000, nous le répétons, il faudra bien compter avec nous. »

Et, pour finir, ce qu'en dit un anarchiste suisse :

« J'aurais souhaité que le tarif ne passât pas, afin que l'Etat n'ait pas de nouveaux millions qui lui permettent de nous ennuyer davantage et d'augmenter sa puissance déjà suffisamment néfaste.

« Quant à l'augmentation du prix delà vie, je m'en moque assez. Quand les vivres ne

seront plus à la portée des moyens de l'ou- vrier, il faut espérer qu'il aura l'esprit de les prendre. »

Le nouveau tarif douanier en Russie

Les bijoux et objets fabriqués en or et en argent, les diamants et autres pierres fines, ainsi que les montres de poche et pendules, dont on voudra faire l'importation en Russie, seront désormais soumis aux droits d'entrée suivants :

Les pierres fines et demi-fines, celles-ci en imitation naturelle ou artificielle, soit en état brut, soit taillées ou non taillées; perles fines ou artificielles, isolées, percées ou enfilées ; grenats, coraux véritables et imités, en état brut, enfilés, en petits écheveaux ou mor- celés, par demi-kilogr.· 3 roubles or. (Si ces différentes pierreries ont une monture en quelque métal précieux, cette monture sera frappée séparément d'un droit d'entrée qui correspond à l'article du tarif général, au- quel tel ou tel métal précieux a été classé).

Les gagates ou l'ambre noir, écaille, nacre, ambre jaune, émaux de tout genre, mosaïque proprement dite et composition artificielle servant à faire de la mosaïque, par pud 3 rou- bles or.

Objets en or, de tout genre, bijoux or montés en pierres ou perles fines, demi-fines et imitation, par demi-kilogr. 44 roubles or.

Argenterie façonnée ou unie et même do- rée, bijoux en argent ou en argent doré, montés en pierres ou perles fines, demi-fines ou imitation, par demi-kilogr. 4 roubles or.

Platine, façonné ou uni, fil de platine, pla- tine en bandelettes et en feuilles, par demi- kilogr. 20 roubles or.

Passementeries et broderies en or, argent, clinquant d'or, en or tissé ou filé, par demi- kilogr. 7.20 roubles en or.

Or et argent en feuilles formant petits cahiers, inclusivement le poids de ceux-ci par demi-kilogr. 3 roubles or. — L'or et l'argent en barres, laminés, en feuilles et en bandes, sont exempts de douanes.

Montres, pendules, horloges. — Mouve- ments de montres de poches, sans boites, ou séparément des boîtes, par pièce 1 rouble or; mouvements pour pendules cartels, pen- dules de cheminée et de voyage, sans cages ou séparément de leurs cages, par pièce 1 rouble or avec un supplément de 0.75 rou- ble or par poids d'un demi-kilogr. — Pen- dules cartels, de cheminées, de voyage, de table, avec des mouvements inséparables de leur cage sans l'aide d'un instrument, paye- ront d'abord leurs droits d'entrée d'après le tarif applicable au métal ou à la matière dont a été construite leur cage, et, de plus, par pièce 2.50 roubles or. — Boîtes de montres, séparées des mouvements ou avec des mou- vements qui s'en séparent facilement, paye- ront leur droit d'entrée d'après la qualité du métal ou de la matière qui ont servi à leur confection. — Montres de poche en or, avec certaines parties dorées ou ornementées d'or, par pièce 2.50 roubles or. — Montres de poche, avec boîtes de tout métal ou de toute matière, excepté en or, mais dorées ou orne- mentées d'or, par pièce 1 rouble or. — Pen- dules en bois, avec mouvements en bois ou en cuivre jaune, par pièce 0.40 rouble or. — Horloges des tours ou clochers, par pièce 25 roubles or. — Diverses fournitures pour montres et pendules en tous genres, isolées et non montées, par demi-kilogr. 0.75 rou- b'e or.

Articles pour brunissage, comme l'émeri, pierre-ponce, graphite en morceaux, tripoli en morceaux et en poudre, par pud 0.08 rou- ble or; émeri, graphite, pierre-ponce, colo- riés, par pud 0.30 rouble or; articles de polissage artificiels, comme papier d'émeri, papier de verre et papier de sable, par pud 1.20 roubles or; les mêmes articles en toile au lieu d'être en papier, par pud 1.80 roubles or. — Poussoirs, pierres à aiguiser en émeri et limes en émeri, par pud 4 roubles or.

OÎÎ(?7.S à l'usage d'ouvriers, d'artistes et de fabricants, par pud 1.40 rouble or; machines et appareils construits principalement en cuivre avec leurs accessoires, par pud 4.80 roubles or, tandis que les machines et appa- reils construits en fer de fonte, en fer forgé et en acier, ne payent que 1.70 roubles or par pud.

Fédération suisse des ouvriers repasseurs, dêmonteurs et remonteurs

Le comité central de cette Fédération vient d'adresser aux fabricants d'horlogerie qui, à sa connaissance, donnent leurs pièces à re- monter sans que les parties antérieures soient

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LA FÉDÉRATION HORLOGÊRE SUISSE

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convenablement exécutées, la circulaire dont le texte suit :

« M

« En vertu d'une décision prise dans son Congrès du 27 septembre 1891, la Fédération suisse des repasseurs, démonteurs et remon- teurs vous rend attentif au mode de faire, qui consiste à charger l'ouvrier .remonteur des différentes parties qui précèdent celle du remontage, soit emboîtage, posage de méca- nisme et repassage. Nous désirons qu'à l'avenir chaque branche soit faite au complet avant le remontage.

« Recevez nos civilités empressées.

« Comité central. »

Locle, le 18 octo' re 1891.

Monsieur le Rédacteur,

Vous avez bien voulu annoncer en son temps le concours ouvert par notre Union ouvrière ; seriez-vous assez bon pour publier encore la communication suivante :

« L'Union ouvrière du Locle fait savoir aux intéressés que la date fatale du concours qu'elle a ouvert sur un programme d'appren- tissage a été reportée au 15 novembre pro- chain.

« Elle se fait un plaisir de remercier les personnes qui déjà ont répondu à son appel et elle compte que de nombreux travaux viendront s'ajouter à ceux qu'elle a reçus. »

En vous remerciant d'avance, nous vous prions, Monsieur le Rédacteur, d'agréer l'as- surance de notre considération distinguée.

Au nom de l'Union ouvrière locloise : Son Secrétaire,

Arnold KOHLY.

NOUVELLES DIVERSES

T r a i t é d e c o m m e r c e . — Le Précur- seur dit que l'Allemagne, exigeant Ta libre entrée en Belgique des produits agricoles, les négociations du traité traînent en lon- gueur.

T r a n s p o r t d e s c o l i s e n A l l e m a g n e .

— La direction des chemins de fer de Co- logne se propose d'introduire dans son ser- vice une innovation qui réussira peut-être à s'implanter en Allemagne et ailleurs. Il s'agit de faciliter aux habitants des environs qui viennent s'approvisionner à Cologne le trans- port à la gare des objets dont ils font em- plette, en leur épargnant la peine de s'en- combrer de paquets pendant de longues heures et le risque de les égarer.

La maison où l'achat s'effectue se charge de l'envoi à la gare, et le paquet y reste dé- posé, contre une taxe minime, jusqu'au dé- part de l'acheteur. A cet effet, les commer- çants qui veulent faire profiter leur clientèle de la mesure reçoivent des bulletins numé- rotés et signés par eux qui comportent trois coupons. L'un de ces coupons sert de légiti- mation à l'acheteur pour se faire reconnaître en qualité de propriétaire de la marchandise, le second reste attaché au paquet; le troi- sième, revêtu du timbre de l'administration du chemin de fer, est rendu par celle-ci, comme récépissé, à l'employé de la maison qui effectue l'envoi en gare.

E n s e i g n e m e n t c o m m e r c i a l . — Les corps enseignants de l'Ecole cantonale industrielle et du Technicum cantonal, à Winterthour, ont demandé aux autorités supérieures que le programme de la section commerciale de ces écoles soit étendu à trois

années au lieu de deux, comme c'est le cas jusqu'ici. Le but est de perfectionner l'ins- truction des jeunes apprentis et de faire par- ticiper ces écoles à la subvention fédérale pour le développement de l'enseignement commercial.

m a n i f e s t a t i o n l i b r e - é c l i a n g i s t e . — M. Jules Simon a accepté la présidence de la grande réunion organisée par l'Union fran- çaise des Associations populaires de Lyon et qui a eu lieu le 18 octobre dernier, à la salle des Conférences, 10, rue de Lancry, pour protester h nouveau, au nom de tous les tra- vailleurs et consommateurs de France, contre les droits de douane qui frappent les matières premières et les produits alimentaires.

U n e e x p o s i t i o n h o n g r o i s e . — M. Ba- ross, ministre du commerce, soumettra pro- chainement au Parlement hongrois un projet d'exposition nationale pour célébrer en 1895 le millénaire de la création de l'Etat hon- grois; pour éviter toute dispersion de forces, aucune exposition ne pourra avoir lieu en Hongrie avant cette année.

I i i s t e d e s m a r c h a n d s h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux·de-Fonds à l'hôtel de la Fleur- de - Lis : Liste dressée lundi 19 octobre 1891, à 5 heures du soir: MM.

Tsitsopoulo, Constantinople. — Ronsberger, Vienne. — Zipper, Lemberg. — Samek, Vienne.

Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.

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Cinquième année. — N0 86

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Vendredi 23 Octobre 1891.

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e t d e s S y n d i c a t s i n d u s t r i e l s . ,

Socialisme et patriotisme On écrit de Berlin :

« Socialisme et patriotisme sont deux mots, mieux que cela, deux principes que, dans ces dernières années plus par- ticulièrement, on s'est efforcé d'opposer l'un à l'autre. Par socialisme, l'école de Karl Marx entendait la socialisation des instruments, de la matière et des produits du travail, indépendamment de toute considération de territoire, de frontières et de nationalité ; elle n'avait pas en vue le bonheur ou au moins la transforma- tion économique de tel ou tel pays, mais celle de l'humanité entière; tout au plus, et comme à titre de première expérience, bornait-elle à l'Europe ses premiers ef- forts.

<t II y a deux ans, à la Conférence de Berlin, convoquée par Guillaume II en personne, alors dans toute la vivacité de ses ardeurs réformatrices, c'était bien de socialisme international qu'il s'agissait encore, On étudiait les moyens de jeter les bases d'une législation universelle du travail; on se proposait de limiter en tous pays la durée du travail quotidien, d'in- terdire aux femmes et aux enfants de tous pays l'entrée de certains ateliers dans certaines conditions. C'était du so- cialisme d'Etat, mais c'était aussi de l'in- ternationalisme.

« Toujours est-il qu'aujourd'hui les démarcations s'accentuent entre les na- tionalités, sur le terrain du socialisme comme sur tous les autres. Au Congrès de Bruxelles déjà, on avait vu les délé- gués allemands refuser de s'associer aux déclarations du Hollandais Domela Nie- wenhuys contre la guerre et le service militaire. Depuis lors, M. de Vollmar, membre écouté du Reichstag, chef d'un groupe socialiste important, a fait des déclarations résolument patriotiques. Le

5 octobre dernier, M. Bebel lui-même exposait à Berlin, dans une conférence préparatoire au congrès d'Erfurt, que « si

« la bataille d'extermination, qu'il croit

« proche, vient à éclater, les socialistes

« devront aider les classes qu'ils ont tou-

« jours combattues à sortir victorieuses

« de la lutte ». J

Et la TaISOrTqUTT donnait de cette attitude nouvelle, si différente de celle qu'on aurait pu lui attribuer, d'après ses publications et discours précédents, c'est que « la victoire de la Russie serait le

« triomple de la barbarie et l'anéantisse-

« ment du socialisme pour longtemps ».

Il est aisé de répondre que la victoire de la Russie autocratique serait en même temps, dans l'éventualité prévue, celle de la France républicaine et démocratique.

Mais c'est bien inutile, car ce prétexte n'est évidemment mis en avant par M. Bebel que pour masquer la véritable raison.

« Cette raison véritable, c'est que les socialistes d'outre-Rhin ne veulent pas oublier qu'ils sont Allemands, c'est qu'ils entendent rester patriotes et qu'au-dessus de leurs théories révolutionnaires ils pla- cent leurs devoirs envers la patrie. C'est ce qui ressort du débat qui vient d'avoir lieu sur cette grave question au congrès d'Erfurt; M. de Vollmar s'est exprimé hier avec plus de clarté que M. Bebel ne l'avait fait il y a quinze jours, mais non pas avec plus de résolution ; et la très grande majorité, sinon l'unanimité du congrès, était certainement de son avis.

« Cette évolution du parti socialiste allemand est un événement dont les socia- listes de tout pays comprendront sans doute l'importance et la signification.

L'idée d'internationaliser le travail était déjà venue se briser, à la conférence de Berlin, contre les individualités nationa- les; elle se brise une fois de plus aujour-

d'hui contre le sentiment patriotique.

Tant qu'il s'agit de régler par des lois in- ternationales le service des postes et des télégraphes, ou de déterminer les condi- tions de la propriété littéraire, l'entente est chose facile entre gouvernements et peuples; mais, dès que la personnalité humaine est en jeu, l'internationalisation n'est plus possible, parce que les groupe- ments nationaux se sentent atteints dans leur existence et leur individualité.

« Voilà doncl'anti-patriotisme dénoncé, repoussé par les socialistes allemands op- portunistes, si cette expression est per- mise, soit franchement, soit sous un pré- texte qui permette un semblant d'accord entre les principes d'autrefois et les dé- clarations d'aujourd'hui. »

Manifestation libre-échangiste

Nous disions, dans notre dernier numéro, que M. Jules Simon avait accepté la prési- dence de l'assemblée générale de l'Union française des associations populaires qui a eu lieu à Lyon ; voici l'ordre du jour voté par cette assemblée :

« Les délégués des associations populaires de France représentés par les délégués de Lyon, de Marseille, de Bordeaux, de Calais, de Saint-Etienne, etc., les nombreuses orga- nisations adhérentes au comité de défense de l'alimentation nationale et les représentants des syndicats et associations populaires de Paris, réunis aujourd'hui en congrès pour discuter l'influence qu'auront pour le pays les nouvelles taxes de douane proposées : après avoir entendu les déclarations des re- présentants des diverses villes, demandent aux pouvoirs publics, et notamment au Sénat qui aura prochainement à délibérer, de bien vouloir maintenir et compléter pour toutes les matières premières l'entrée en franchise, et revendiquent comme non moins nécessaire dans l'intérêt public Ventrée en franchise de tous les produits alimentaires, au premier rang desquels est le pain, qu'il est crimine

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418 LA FEDERATION HORLUGERE SUISSE

d'imposer et contre l'impôt duquel ces di- verses organisations ne cesseront jamais de protester. »

La situation de la République argentine

Le gâchis argentin continue plus que ja- mais. Les finances de la République sont dans un état déplorable. Le ministre des finances a choisi ce moment pour donner sa démission et le président Pellegrini est tombé malade : c'est mal prendre son temps.

On comptait sur les élections prochaines et sur l'arrivée à la présidence du général Mitre auquel l'opinion publique avait ouvert un large crédit d'espérances, sans doute parce qu'il a jadis réussi à pacifier la Confé- dération, oubliant qu'il s'est aussi fait exiler pour s'être mis à la tête d'une conspiration militaire. Bref, à tort ou à droit, on le consi- dérait comme le sauveur prédestiné.

Mais il fallait se hâter de le nommer prési- dent dès le lendemain de son retour d'Eu- rope. Sa popularité brillait alors de tout son éclat ; les mois qu'il a passés au pays natal ont diminué son prestige, si bien qu'en pré- sence des nombreuses candidatures qu'on lui opposait, il a retiré la sienne au dernier mo- ment, préférant rester chef de l'opposition ' constitutionnelle. Peut-être cependant cette

"nouvelle n'a-t-elle été lancée que pour tâter le pouls à l'opinion, car la faveur populaire - est comme le chien de Jean de Nivelle : elle

va souvent à ceux qui font mine de lui tour- ner le dos.

Aux dernières nouvelles, les amis du gé- néral ne désespéraient pas de vaincre sa résistance et de le pousser à s'asseoir sur ce siège présidentiel, le moins désirable qu'il y ait au monde. Les malheureux créanciers européens qui ont placé leur argent à fonds perdu dans la pampa argentine, comptent sur lui pour le leur rendre. A dire vrai, on - ne voit pas bien clairement ce qu'il pourra . faire pour cela.

Congrès socialiste d'Erfurt

Le Congrès socialiste a décidé que le pro- chain Congrès aura lieu à Berlin et adopté à l'unanimité le programme suivant : suffrage universel pour les deux sexes ; représentation proportionnelle ; indemnités aux représen- tants du peuple ; gouvernement direct par le peuple; arbitrage international, annulation des impôts ; abolition des armées permanen- tes ; le droit de paix ou de guerre remis au peuple ; réhabilitation de la femme qui est égale de l'homme; suppression du budget des cultes, école laïque, gratuite et obliga- toire ; élection des juges ; gratuité de la jus- tice; suppression de la peine capitale; in- demnité aux victimes des erreurs judiciaires;

assistance gratuite en cas de maladie ; ré- forme des impôts devenant progressistes et frappant le capital, les revenus et la succes- sion; journée de travail fixée à huit heures, interdiction du travail de nuit; protection de l'enfance ; adoption de règlements ayant trait à l'hygiène, sauvegarde du droit de coali- . tion; monopolisation des assurances ou- ' vrières.

NOUVELLES DIVERSES

E n q u ê t e c o n c e r n a n t l ' a s s u r a n c e e n c a s d e m a l a d i e e t d ' a c c i d e n t s . — 421 réponses (380 en allemand et 41 en fran- çais) sont parvenues jusqu'à présent. Ce nombre étant minime en proportion de celui

des questionnaires envoyés, et comme il nous revient de différents côtés qu'on discute en- core au sein des groupes locaux, au sujet des réponses à donner, le délai de rentrée, est prolongé jusqu'au 2 novembre. Les Sociétés sont instamment priées de s'en tenir à cette date..

U n e sera pas enVoyé d'avertissement, car l'on espère que chaque Société fera· libre- ment ce que lui dictent son devoir et ses in- térêts.

On ne peut plus délivrer de questionnai- res ; malgré leur fort tirage, ils sont complè- tement épuisés.

Secrétariat ouvrier suisse : Hermann GREULICH.

!Traités d e c o m m e r c e . — Le corres- pondant du Daily News à Madrid dit que l'ambassadeur d'Allemagne, dans une en- trevue avec le ministre des affaires étran- gères, a déclaré que le renouvellement du traité de commerce serait proposé. Le cor- respondant ajoute que l'Espagne pourrait bien accepter les avances de l'Allemagne, parce qu'on envisage à Madrid l'éventualité d'une guerre de tarifs entre la France et l'Espagne.

— On écrit de Rome à la Correspondance politique que MM. di Rudini et de Giers ont conféré surtout sur les questions commer- ciales et qu'il y a réellement des négocia- tions en vue pour un traité de commerce italo-russe.

E x p o r t a t i o n — Les exportations de la Suisse aux Etats-Unis ont subi cette année une forte diminution par suite de la mise en vigueur du bill Mac Kinley. On en jugera d'après les chiffres suivants, qui compren- nent les neuf premiers mois de l'année : Districts consulaires

Genève, Berne, Bâle, Horgen, Zurich, Saint-Gall,

1890 3,980,592 Fr.

4,272,109 16,333,987 5,887,735 6,845,669 28,818,235 66,138,327

189!

3,468,235 Fr.

3,316,636 12,580,587 5,001,047 9,441,087 28,102,427 51,910,019 B u r e a u f é d é r a l d e l a p o u r s u i t e p o u r d e t t e s e t d e s faillites. — Par ar- rêté provisoire du 9 octobre courant, le Con- seil fédéral a créé une division de la poursuite pour dettes et des faillites au département fédéral de justice et police. Voici le texte de cet arrêté :

« 1° Il est créé à titre provisoire, au dépar- tement fédéral de justice et police, une divi- sion spéciale (division de la poursuite pour dettes et des faillites) chargée de l'examen préalable et du soin des affaires incombant au Conseil fédéral aux termes des articles 15, 16 et 19) de la loi fédérale sur la poursuite pour dettes et la faillite ;

2° La division comprend : a. le bureau fé- déral de la poursuite pour dettes et des fail- lites ; b. le conseil de la poursuite pour dettes et des faillites ;

3° Le bureau fédéral de la poursuite pour, dettes et des faillites est chargé de l'expédi- tion des affaires courantes, de la correspon- dance, de l'instruction des recours et des inspections ordonnées par le département;

4° Le bureau est composé : a. d'un direc- teur ; b. d'un adjoint, chef de la chancelle- rie; c. d'une chancellerie, composée d'un registrateur et de commis en nombre suffi- sant;

Les fonctionnaires et employés du bureau font partie du personnel du département de justice et police et peuvent être chargés d'au-

tres travaux du ressort de ce département ; 5° Le conseil de la poursuite pour dettes et

des faillites est chargé de donner son préavis motivé :

a. Sur les recours à trancher par le Con- seil fédéral en vertu de l'article 19 de la loi fédérale sur la poursuite pour dettes et la faillite. Toutefois, ce préavis pourra être remplacé par un préavis du bureau de la poursuite lorsque, soit en raison de la nature du cas, Poit en raison des décisions prises précédemment dans des cas semblables, l'es- pèce n'est pas sujette à controverse ;

b. Sur les règlements, ordonnances et ins- tructions à adresser en matière de poursuite et de faillite aux autorités cantonales de sur- veillance. P

m i s e e n g a r d e . — On nous prie de mettre en garde les fabricants et commer- çants suisses contre les tours d'escroquerie de deux individus se disant avocats à Varso- vie. Ces deux individus font paraître de temps en temps dans les gazettes suisses des an- nonces dans lesquelles ils se recommandent comme avocats pour faire le recouvrement de créances litigieuses et pour poursuivre des débiteurs insolvables.

Leur manière d'opérer estlasuivante: Aus- sitôt qu'ils sont en possession des lettres de change prolestées et autres pièces de convic- tion qui leur sont envoyées de Suisse, ils se rendent chez le débiteur et s'arrangent avec lui, détruisent toutes les pièces de convic- tion, et puis commencent a traiter avec nos maisons suisses, leur faisant croire que les dits débiteurs sont sans argent, dans la mi- sère la plus complète, mais que, étant d'hon- nêtes gens, ils se décident à régler leurs affaires en accordant à leurs créditeurs 10 °/0, 15 %, 20 0U, même 25 °/„ de leur dette, paya- bles par rentes de 5 °/0 par semestre, même par an. Sur de telles affirmations, nos com- patriotes se laissent convaincre, acceptent ces propositions et reçoivent parfois des let- tres de change, mais qui, les trois quarts du temps, restent en souffrance et s'en retour- nent en Suisse accompagnées d'un protêt.

Ces deux chevaliers d'industrie ne sont nullement avocats et n'ont pas le droit de plaider devant les tribunaux de l'empire.

Ce sont principalement les maisons d'hor- logerie qui ont à souffrir de ces agissements.

Presque toutes les faillites de marchands d'horlogerie qui se sont déclarées ces deux dernières années à Varsovie, ont été organi- sées et exécutées sous la direction de ces individus.

{Feuille officielle suisse du commerce.) D o u a n e s . — Grande-Bretagne. — La loi anglaises sur les marques de marchandises, entrée en vigueur le 23 août 1887 et qui, au début, donna lieu à de très nombreuses sai- sies-et confiscations de marchandises munies de désignations anglaises ou d'indication d'origine insuffisante, est encore actuelle- ment appliquée avec la même rigueur et les cas de marchandises saisies et confisquées . sont, relativement, encore très fréquents.

Durant la dernière période administrative annuelle, écoulée le 31 mars dernier, l'auto- rité douanière a, en vertu de cette loi, pro- cédé à la saisie de 3498 envois, les paquets postaux et les marchandises en transit non compris. La moitié à peu près, c'est-à-dire 1,684 envois venaient d'Allemagne, 379 de France, 326 de Hollande, 271 de Belgique, 260 des Etats-Unis. En outre, 2,519 colis des envois postaux ainsi que 93 des envois de marchandises en trantit furent saisis, de sorte que le total s'éleva à 6,110 envois saisis. De ce dernier chiffre, 319 furent défi- nitivement confisqués par la douane.

Quant aux envois saisis venant de Suisse, leur nombre est de 159, y compris 68 colis postaux ; de ces 159 envois 8 furent définiti- vement confisqués par la douane.

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LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE

419

Ces derniers chiffres nous engagent de nouveau à recommander sérieusement, à ceux des industriels et commerçants suisses qui exportent en Grande-Bretagne ou dont les marchandises, sur leurs parcours vers le lieu de destination, touchent cet Etat, d'ob- server strictement les prescriptions de la loi anglaises sur les marques de marchandises.

I / a r g e n t j a u n e . — A l'Académie des Sciences, M. Berthelot a présenté une série de beaux échantillons d'une nouvelle variété d'argent jaune ayant absolument l'aspect de l'or. Ge nouveau métal a été obtenu par M. Carré en réduisant un sel d'argent par le citrate de fer. Il y a là une découverte fort importante, car elle permettra peut-être à l'industrie d'obtenir la dorure à meilleur compte. Elle peut même expliquer, ainsi que le fait observer M. Berthelot, comment il se fuit que certains alchimistes ont prétendu transformer l'argent en or.

Voici; d'après le Temps, des détails plus précis sur cette découverte signalée par le télégraphe :

« L'assertion des alchimistes lorsqu'ils af- firmaient avoir assisté à la transmutation des métaux ne serait-elle plus une légende? On serait réellement tenté de le croire si l'on s'en rapporte à la communication de M. Carey Lea, de Philadelphie, qui adresse à l'Aca- démie une collection de plaques d'argent qui offrent à la vue l'aspect et la coloration de l'or le plus pur.

<r Ces plaques ne sont en réalité, dit M. Berthelot, qui entretient longuement la compagnie de cette curieuse combinaison, que des précipités métalliques agglomérés qui, sous l'action de divers phénomènes peu connus encore, et parmi lesquels la lumière parait jouer un grand rôle, prennent à un

moment donné la coloration jaune et carac- téristique de l'or.

« L'analyse a démontré que le métal n'est pas d'une pureté parfaite. Les échantillons soumis à l'examen de l'Académie ne ren- ferment guère que 97 parties d'argent pur pour 1 % d'acide citrique et de fer. Ajoutons encore que la même combinaison dont nous parlons paraît très instable, car il suffit de donner à la plaque un coup de marteau ou de la soumettre à l'action d'une chaleur assez intense pour voir la teinte jaune caractéristi- que de l'or disparaître subitement et le métal reprendre la coloration de l'argent.

« Quoi qu'il en soit, ces expériences sont, dit M. Berthelot, assez curieuses pour être signalées et étudiées. Elles jettent un jour tout nouveau sur les travaux des alchimistes et paraissent démontrer la bonne foi de ceux d'entre eux qui affirmaient avoir aperçu pen- dant quelques instants, au fond de leur creu- set, un métal offrant l'aspect de l'or qui dis- paraissait tout à coup comme un rêve déce- vant.

U n e e x p o s i t i o n a l l e m a n d e . — Le gouvernement de l'empire est mis en de- meure de trancher définitivement la question de savoir si l'on organisera prochainement à Berlin une exposition nationale ou une expo- sition universelle. Cette question a été sou- mise par la chambre de commerce d'Osna- brûck à toutes les chambres de commerce de Prusse, et les réponses viennent d'être en- voyées au ministère du commerce de Berlin.

Une très petite minorité de chambres s'est prononcée contre toute exposition ; la grande majorité désire l'organisation d'une exposi- tion nationale; quelques chambres deman- dent une exposition universelle.

l i a p r o c h a i n e e x p o s i t i o n u n i v e r - s e l l e . — On sait que l'exposition deChicago, destinée à commémorer la découverte de l'Amérique en 1492, et qui devrait par con- séquent avoir lieu l'année prochaine, n'ou- vrira ses portes que le 1e r mai 1893. L'entre- prise a traîné au début et l'on s'est trouvé à court de temps. On se contentera d'une céré- monie quelconque en 1892 pour marquer la grande date à son heure et annoncer pour l'année suivante l'exposition qui s'y rattache.

Les ressources financières des grandes assises industrielles de Chicago sont gigan- tesques, puisqu'on estime à cent ou cent vingt-cinq millions de francs les sommes fournies tant par la direction de l'exposition que par les gouvernements, soit de l'Union, soit des Etats. Mais ce n'est pas tout, et il faut encore faire entrer en compte tout ce que les nations étrangères, les sociétés diver- ses et les particuliers ajouteront à ces chif- fres. Voilà l'exposition de Philadelphie bien

dépassée.

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