Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

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Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Troisième année. — N

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98 P r i x d u n u m é r o IO c e n t i m e s

Samedi 7 décembre 1889.

B u r e a u x : R u e N e u v e , 1 9

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O r g a n e d e l a S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s i n d u s t r i e s d u J u r a , d e s C h a m b r é e d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s i n d u s t r i e l s .

Nouvelles fabriques d'ébauches.

(Suite.)

Et tout d'abord, la nécessité s'en fait- elle sentir au point de vue des besoins de la production et de la consommation ? Nous ne le croyons pas. Sans-doute que, depuis quelques mois, les établissements existants ont peine à suffire aux comman- des; mais nous sommes dans une période exceptionnelle de reprise des affaires, qu'il serait imprudent de considérer comme notre futur état normal ; sans être oracle on peut prévoir qu'un certain ralentisse- ment de la demande suivra, dans un délai plus ou moins rapproché, la période enfiévrée que nous traversons. Il en ré- sulte que de nouvelles fabriques, si elles fonctionnaient aujourd'hui, répondraient à un besoin réel mais momentané, puis- qu'en temps normal les établissements existants suffisent très amplement aux be- soins de la consommation moyenne, et que le jour où de nouvelles fabriques seront créées et outillées pourrait bien coïncider avec une période de calme relatif. Il y aurait alors surproduction, ou chômage partiel ce qu'il est dans l'intérêt de tous d'éviter.

Ce projet de créer de nouvelle? fabri- ques est basé sur un engagement pris par les actionnaires et par leur soutiens, de ne rien commissionner aux fabriques syndiquées. Cet engagement implique la possibilité, pour les nouveaux établisse- ments — ou le nouvel établissement pour rester dans les limites de ce qui sera peut- être réalisé, — de fournir à lui seul, tous les genres et toutes les grandeurs fournis collectivement par tous les établissements syndiqués. Nous n'exagérons rien, en disant qu'il faudrait quatre ou cinq années, au minimum, pour obtenir ce résultat ; nous ne parlons pas de la qualité des pro-

duits, qui devrait être au moins égale à celle des produits actuels, ce qui ne serait pas obtenu sans tâtonnements et sans difficultés; et cela d'autant plus que les fabriques syndiquées, stimulées par le danger, voueraient de nouveaux soins à leur outillage et à leurs procédés de fabri- cation.

Il s'écoulerait donc un temps assez con- sidérable durant lequel les fabricants- actionnaires et leurs soutiens devraient acheter une plus ou moins grande partie de leurs ébauches aux fabriques syndi- quées. Ils perdraient, sur ces achats, tout le bénéfice de la prime de fin d'an- née, dévolue aux clients fidèles à partir du 1

e r

janvier prochain, prime qui va de 2 à 6 °/o et qui est comme une réponse anticipée aux projets que nous examinons aujourd'hui.

En admettant même que les auteurs de ces projets, passant par dessus ces diffi- cultés et ces risques fondent une nouvelle fabrique, nous reverrions le triste temps où la concurrence faisait baisser le prix de l'ébauche, au grand détriment de la qualité et de la valeur marchande de la montre suisse. Et si, comme on se plait à le dire, le nouveau tarif des ébauches permet aux fabriques syndiquées de réa- liser des bénéfices considérables, rien ne les empêcherait de paralyser le développe- ment de la nouvelle fabrique, par une baisse des tarifs qui constituerait pour elles, un sacrifice momentané et facile- ment supportable. Ce serait une nouvelle phase de la guerre industrielle qui nous a déjà fait tant de mal et à laquelle il serait si préférable de substituer la soli- darisation des intérêts de nos divers grou- pes industriels.

Est-ce à dire que les fabricants d'hor- logerie doivent accepter la situation qui leur est faite comme une fatalité contre

laquelle la lutte serait inutile, et que, vic- times des coalitions qui se forment autour d'eux ils doivent se résigner à tendre le cou au conteau qui les égorge? Non certes.

Les intérêts que représentent les fabri- cants d'horlogerie sont trop considérables et le rôle qu'ils jouent dans notre ménage industriel est trop important et trop nécessaire, pour que nous puissions con- sidérer comme étant correct et logique le système qui consiste à leur imposer, et sur toute la ligne, des tarifs de relèvement qui sont élaborés sans aucune étude des conséquences que leur application peut avoir, au point de vue de notre commerce d'exportation.

Après tout, c'est le fabricant, — éta- blisseur ou manufacturier — qui paie la valeur brute de la montre et c'est lui qui doit la vendre· Ce double rôle devrait, nous semble-t-il, lui donner droit à parti- ciper à l'examen des conditions particu- lières à chaque branche industrielle, et à dire son mot dans l'élaboration des tarifs de relèvement. Mais les choses ne se passent pas ainsi. On décrète une hausse, puis on l'impo

c

e au fabricant avec ou sans avertissement; il faut bien qu'il y passe.

Cette situation n'est pas sans périls et il est temps que l'on prenne des mesures propres à sauvegarder les intérêts de tout le monde. Mais il faut reconnaître que rien ne pourra être fait dans ce sens, tant que les fabricants d'horlogerie n'auront pas constitué un groupement ayant son comité central, avec lequel les autres syn- dicats puissent se mettre en contact, chaque fois qu'ils ont à prendre des déci- sions qui touchent les fabricants.

D'ici là, nous continuerons à vivre sous

le régime de hausses imposées, et de

réactions qui ne manqueront pas de se

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494 produire sous forme de revanche, quand les circonstances générales du commerce seront moins favorables qu'elles ne le sont aujourd'hui.

' Voici l'article sur ïe même sujet, men- tionné dans notre dernier numéro ; il va sans dire que nous ouvrirons nos colonnes aux réponses qu'il pourra provoquer :

X-.a H a u s s e

Il est beaucoup question ces temps-ci dans le monde horloger, de hausses de diverses parties, mais aucuns n'a été aussi mal ac- cueillie que celles que les fabriques d'ébau- ches se sont vues dans l'obligation de déréter.

Le motif de ces hausses est que la demande étant très active en ce moment, les fournis- seurs de matières premières, laiton, pignons etc. et les ouvriers en profitent pour imposer des augmentations très sensibles. — Les fabriques d'ébauches étaient bien forcées d'équi- librer leurs dépenses et de demander à leur clientèle l'augmentation qu'elles doivent subir.

Ces diverses hausses ne sont point au goût de MM. les établisseurs, surtout de ceux qui ne cherchent qu'à vendre toujours meilleur marché.

Il ne leur est pas possible de récriminer contre les ouvriers qui sont avec raison forte- ment organisés, et comme il leur faut quel- qu'un qui supporte leur mauvaise humeur, c'est sur les fabricants d'ébauches que l'on tombe à bras raccourcis.

On cite derrière les tables des cafés, à qui veut l'entendre, des chiffres fantastiques sur les gains réalisés par les fabriques d'ébauches ; on fait des calculs de rendement qui ne

•pèchent que par l'ignorance complète des faits et on s'emballe et on décide la création de fabriques d'ébauches à Chaux-de-Fonds, St.-Imier, Bienne, Tramelan, Delémont, etc., à bouche que veux-tu !

Si quelques fabriques d'ébauches ontà.leùr actii quelques années passables, bien plus nombreuses sont celles où elles ont de la peine à nouer les deux bouts. Combien ont dû disparaître et d'autres ont vu leurs efforts de bien des années être utilisés à équilibrer une situation chancelante sinon désespérée !

Il est bon de rappeler ces faits, afin que ceux qui poussent à la création de nouvelles fabriques, ne voyant qu'une presse probable- ment momentanée amenant quelques résul- tats favorables, cherchent le salut de notre industrie plutôt dans le groupement des fabricants d'horlogerie-établisseurs pour Ja sauvegarde des intérêts généraux, ou dans d'autres efforts analogues.

Avant le syndicat des fabriques d'ébauches MM. les établisseurs les incitaient à la baisse et lorsqu'ils avaient réussi à la provoquer, ils criaient que les fabriques leur causaient un préjudice considérable, en faisant baisser leurs montres.

La formation du syndicat des fabriques d'ébauches il y a deux ans, a amené un arrêt dans ces baisses constantes et il a été décrété un tarif uniforme de bas2, qui était un peu de hausse pour certaines fabriques et pour beaucoup d'entre elles une baisse.

Depuis lors, les perfectionnements apportés àla fabrication des mouvements et les diverses parties d'avancement qui se sont imposés aux fabriques d'ébauches ayant à cœur de favoriser leur clientèle d'établisseurs, vis-à-vis de la concurrence que leur font les fabriques ou manufactures de montres, ont amené une baisse sensible sur le bénéfice réalisé par les dites fabriques. — A toutes ces considérations viennent s'ajouter la hausse du laiton, des

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

pignons, des salaires, et parce que les fabriques d'ébauches cherchent par une légère augmentation à équilibrer toutes ces dépenses nouvelles, il n'y a pas assez d'encre pour les noircir.

On dit que cette hausse est au détriment de l'établisseur contre fabricant de montres, tout comme t>i les causes qui forcent les fabr- ques d'ébauches à hausser leurs prix, n'exis- taient pas pour les manufacturiers.

MM. les établisseurs s'emballent d'une manière déplorable ; ils ne réfléchissent pas qu'en voulant créer de nouvelles fabriques d'ébauches, alors que celles qui existent suffisent à la demande, ils provoqueront à bref délai une baisse par suite de la surproduction qui en résultera. Cette baisse aura son contre-coup sur le prix des montres et tout cela au plus grand détriment de la pros- périté du pays.

Qu'ils cherchent dans le groupement de leurs forces la sauvegarde des intérêts horlogers, plutôt que de s'ingénier jà trouver les voies et moyens de pouvoir toujours livrer leurs produits à meilleur marché.

X.

Hausse de l'argent.

On nous écrit :

Votre numéro du 30 écoulé contient une correspondance concernant la hausse de l'argent.

Une hausse se chiffrant par centimes ne cadre guère avec la modestie ou plutôt timi- dité proverbiale des boîtiers argent, timidité qui fait reculer notre chambre syndicale de- vant la mise en vigueur de ses décisions, car quand une marchandise augmente de fr. 7.50 Ie kilogramme en gros, il me semble qu'on ne peut guère faire de reproche au détaillant qui élève son prix de vente de 5 fr. Outre cela, il me semble qu'en décrétant de suite que la hausse de 4/2 et. par gramme sera appliquée pour toutes boîtes livrées après le 31 courant, MM. les fabricants pourraient faire leur écot en conséquence et ils ne seraient pas victimes d'une élévation subite du prix de la matière.

Notre chambre syndicale ne pourrait-elle pas également étudier la question de favoriser la clientèle fidèle et dévouée, en créant par exemple une catégorie de membres adhérents qui moyennant une petite cotisation annuelle et l'engagement de ne traiter qu'avec des monteurs de boîtes syndiqués, jouiraient d'une faveur d'une fraction de centime par gramme.

Ce serait une question que notre comité pourrait soumettre aux diverses associations de fabricants, avec prière de la discuter et de nous faire part de leurs vues.

Votre journal étant l'organe de notre syndicat, notre chambre syndicale ne m'en vou- dra pas de me servir de vos colonnes pour émettre une idée qu'on aura de part et d'autre le loisir d'étudier jusqu'à notre prochaine assemblée générale.

Un bottier argent.

NOUVELLFS DIVERSES

T o m b o l a a u p r o f i t d e s œ u v r e s d e b i e n f a i s a n c e d e l a C o l o n i e s u i s s e d e P a r i s . — Les dons mis par MM. les Expo- sants de la Section suisse, à l'Exposition Uni- verselle à la disposition du Comité de la Tombola, dépassent une somme de 25,000

•

francs. — Le montant total de l'émission des billets est fixé à 48,000 francs. — La proportion des dons est donc, grâce à la générosité de MM. les Exposants, absolument exceptionnelle; les billets de la Tombola suisse à Paris constituent un cadeau de Noël ou de jour de l'An à la portée de toutes les bourses, et chacun pourra manifester de cette façon sa sympathie à des compatriotes dans le besoin.

Le tirage est irrévocablement fixé au 29 décembre. La liste des numéros gagnants sera envoyée franco à toute personne qui en fera la demande, par lettre affranchie, au comité de la Tombola suisse, 4, rue Cambon, à Paris.

On trouve des billets (à 50 centimes) et la liste des dons chez

CANTON DE BALE

MM. C. Ostertag, marchand de tabacs et cigares, à Bâle. — Kern, marchand de tabacs, Greifengasse, Bâle. — Steiger, Emile, pharmacien, Baumleingasse, Bâle.

Weitnaver, marchand de cigares, Bâle.

CANTON DE BERNE

MM. Ernest Kuhn, libraire, à Bienne. — Ex- pédition du Berner Tagblatt, à Berne.

CANTON DE NEUCHATEL

MM.Schutz et Schinz, Grand Bazar, Neu- châtel. — Vuilleumier, Directeur des finances de la communo de Chaux-de- Fonds. — Ulysse Tolck, fabricant d'horlogerie, à Fleurier. — Coulin, Edouard, à Fleurier. — Sous dépôts dans la plu- part des villages du Val de-Travers.

CANTON DE FRIBOURG

MM. Labastrou. libraire, rue de Lausanne, Fribourg. — Meyll, libraire, rue du Til- leul, Fribourg. — Imprimerie catholique, 43, Grand'Rue, Fribourg. — Adol- phe Baudère, libraire, à Bulle.

CANTON DE GENÈVE

MM. L. Schwitzguebel, 21, Grand Pré, à Genève. — Brachard, papetier, Corra- terie, Genève. — Gregg, pharmacien, Corraterie, Genève. — Suter, confiseur, Corraterie, Genève. — Isaac, confiseur, Grande-Bue", Genève. — Gardy, nou- veauté, rue des Moulins, Genève. — Josseaume, papetier, Bourg-de-Four, Genève. — Vairont, coiffeur, rue de l'Hôtel-de-Ville, Genève. — Roux, jouets, fusterie, Genève. — Bordier, quincail- lier, rue des Allemands, Genève. — Cherbuliez, libraire, Cité, Genève. - Béroud, libraire, Cité, Genève. — DeI- motte, coiffeur, rue du Mont-Blanc, Genève. —Buffet de la Gare (M. Louvain).

— Babel, tabacs, rue du Mont-Blanc, Genève. — David et Rézy, à Versoix.

CANTON DE LUCERNE

Librairie Dolschal, à Lucerne.

CANTON DU TESSIN

Librairie Salvioni et Librairie catholique, Bellinzone.

MM.Bianchetti frères, et Varenna frères, à Locarno. — Café Fédéral et Imprimerie Veladini, à Lugano.

CANTON DE SAINT-G.VLL

MM.Burke-Muller, à Saint-Gall. — Le D^r Baumann, Directeur des chemins de fer de l'Union Suisse, à Saint-Gall. — S.

Albert Geiser, à Gossau.

CANTON DE VAUD

MM. Rouge, libraire, rue Haldimand, Lau- sanne. — Dubois-Renou, commission et change, Grand-Pont, Lausanne. — Du- bois, marchand de tabacs, place Saint- François, Lausanne. —Jacot-Guillarmod,

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495

libraire, à Vevey.

au Brassus.

T. Capt, libraire,

CANTON D E ZURICH

"MM.Hamig-Roth, à Zurich. — Louis Durrich, Rennweg, à Zurich. — A. Hoster, libraire, à Winterthour.

D é c l a r a t i o n s d e p é a g e s . — Nous atti- rons l'attention des intéressés sur la commu- nication suivante émanant de la Direction des péages :

Le public est informé que dès le 1er janvier Λ890 les bureaux de péages n'accepterons que

les déclarations de péages -portant le timbre de l'administration des péoges.

H. S. N01 . Importation (papier blanc).

» » 2. Expédition avec acquit à caution (papier jaune),

ï » 3. Entrepôt (papier gris).

» Ï 4. Exportation (papier rose).

» » 4a. Déclaration prov. d'exportation (papier rouge vif).

» » 4. Exportation par la poste (papier rose).

» ï 5. Transit (papier bleuï.

» » 6. Expédit. avec passavant (papier rouge brique).

» » 7. Décharge de passavant (papier vert).

Le prix de toutes ces catégories de formu- laires est de '/a centime par pièce, et l'on ne peut en acheter moins de dix à la fois.

On ne peut demander de ces formulaires : 1° qu'à la direction générale des péages (pour les quantités de ICOO déclarations au moins) ;

2° aux directions de péages à BaIe, Schaff- house, Coire, Lugano, Lausanne et Genève (pour les quantités de 100 déclaration au moins) ;

3» à tous les bureaux de péages.

Les formulaires H. S. 4 rose pour les ex- portations par la poste seront fournis comme jusqu'ici par les bureaux de poste.

IJee s y n d i c a l e p r o f e s s i o n n e l s e n F r a n c e . — Le Bulletin des Halles publie qu'à la suite d'une enquête prolongée le Ministère du commerce vient d'établir pour la première fois le relevé général de tous les syndicats professionnels existant en France.

D'après cette liste, il n'y a pas moins de 2322 syndicats, se décomposant comme suit : 877 syndicats de patrons, 819 syndicats d'ouvriers, 69 mixtes et 557 syndicats agricoles.

Quant au nombre d'adhérents que com- prennent ces associations, l'insuffisance des renseignements recueillis n'a pas permis de l'établir, mais on l'estime à plus d'un million.

d e s m i n e s d e c u i v r e e n A l l e m a g n e .

— Des mines de cuivre abandonnées depuis près de cinquante ans, vont être remises en activité en Allemagne.

Un syndicat financier s'est formé à cet effet, et l'on se promet des résultats favorables, en présence de la bonne tendance qui règne ac- tuellement pour le cuivre.

A d r e s s e s d e c o n s u l a t s . — Nous r.ip- pelons aux intéressés qu'il est absolument nécessaire qu'ils complètent l'adresse de leurs envois à destination de Knoxville (Tennessee) en indiquant le nom de l'état où elle est située. S'ils ne le font pas, leur communica- tions risquent fort de ne parvenir à destination qu'avec de grands retards et même d'être perdues ou détruites, car, quinze états de l'Union possèdent une ville du nom de Knox- ville. Cette recommandation ne concerne pas seulement Knoxville, mais elle doit être suivie d'une manière générale pour les corres-

pondances avec les Etats-Unis, attendu que chaque état ou territoire a le droit de donner à ses villes ou villages un nom quelconque, pourvu que celui-ci ne serve pas déjà à dési- gner une ville ou un village dans le même état ou territoire, et il suit de là que les 40 états de l'Union peuvent tous avoir un Knox- ville, un Louisville, un Philadelphie, etc.

Dans de telles conditions il est souvent bien difficile aux employés de la poste de savoir sur quel point diriger les lettres et imprimés portant simplement un nom de ville.

E t r e n n e u t i l e . — Unir l'utile à l'agréa- ble, tel est le but que les parents doivent, dans la mesure du possible, se proposer lorsqu'ils font choix des étrmnes si impatiem- ment attendues par les enfants le jour de Noël.

Au nombre des jeux que l'on peut tout par- ticulièrement recommander comme remplis- sant ce double but, nous citerons le Jeu des chemins de fer suisses, dont le but est de re- présenter à la jeunesse nos principales lignes de chemin de fer avec leurs stations, ainsi que de lui faire connaître les parcours les plus avantageux pour arriver rapidement d'un point à un autre. Deux à six personnes peuvent prendre par au jeu ; le gagnant est celui qui arrive au but le pre- mier tout en ayant à tenir compte des em- pêchements indiqués sur la carte. Chacun vaudra faire l'achat de ce jeu intéressant et instructif, dont l'éditeur est M. Ernest Kuhn, libraire à Bienne.

P r i è r e d ' a d r e s s e r l e s c o m m u n i - c a t i o n s à l a R é d a c t i o n d e I a F É D É - R A T I O N H O B L O C È R E S U I S S E , à B i e n n e .

Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.

RAPPORTS SUR LES SYNDICATS INDUSTRIELS

présentés au Conseil fédéral de la Confédération suisse par

P R I T Z ZHZTTO-TTIEITIIN" Sc CT^LIMIIES ZPZEIRRIEIISrOTTID

Rédacteur de la Fédération horlogère suisse.

LES SYNDICATS INDUSTRIELS

et leur application à l'industrie horlogère.

Secrétaire de la Société intercantonale des industries du Jura.

LES SYNDICATS INDUSTRIELS

à l'Exposition universelle de Paris, en 1889.

Groupe Xl, Economie sociale.

Ces deux rapports, réunis en une seule brochure de 120 pages, sont en vente au bureau de la Fédération horlogère, à Bienne ; au Kiosque littéraire, à la Chaux-de-Fonds ; au magasin P. Porchat, ou Locle ; au magasin de Mme Joséphine Dubois, à Sl-lmier.

P r i x ι 1 f r a n c .

'<&/

Syndicat des fabricants d'horlogerie

A S S E M B L É E C i E K E R A I i E '

Dimanche S décembre 1889, à 2 heures de l'après-midi, au Bielerhof ORDRE DU J O U R :

1. Circulaire de l'Intercantonale aux acheteurs étrangers.

2. Application de la hausse des repassages, démontages et remontages dans les autres régions.

8. Constitution définitive du Syndicat régional des fabricants d'horlogerie.

4. Carnets d'ouvriers.

5. Divers. 334 To as les fabricants d'horlogerie de Bienne, dn Jnra bernois, de Granges

et de Solenre, sont instamment priés d'assister à cette importante assemblée.

J. WYSS FILS, CHAUX-DE-FONDS

e n

n o u v e a u x g e n r e s «le c a d r a n s p a i l l o n n é s é m a u x t r a n s p a r e n t s t e i n t e s R U B I S ,

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