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PA M, Jules Gfeller Berne
Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.
Sixième année. - N
020
P r i x du numéro 10 centimes
Dimanche 6 Mars 1892
B u r e a u x : R u e Neuve, 19
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Les mésaventures d'un exportateur d'horlogerie
On a assez généralement l'habitude de plaindre les fabricants qui en sont ré- duits à vendre leurs montres sur place et qui, dans un moment comme celui-ci, doivent se contenter de bénéfices bien peu rémunérateurs, quand bénéfice il y a·
La situation des exportateurs, du moins de ceux qui ne sont pas convenablement outillés, n'est guère plus enviable. Alors que celui qui vend sur place a pour ainsi dire son acheteur journellement sous les yeux et peut facilement régler les litiges qui se peuvent présenter, l'exportateur est soumis à toutes sortes de risques et de surprises désagréables; c'est ce que vient d'éprouver à ses dépens un petit fabricant de notre connaissance, qui nous demande de faire un court récit de ses aventures.
Mordu par le désir d'augmenter son chiffre d'affaires, le fabricant dont il s'agit avait fondé, en 1890, une succursale à Strasbourg; l'agent qu'il avait installé en cette ville confiait, le 8 avril 1890, à un nommé Hengstenberg, se disant voya- geur en horlogerie, des montres pour une valeur de fr. 1,150 —. Le nommé Hengs- tenberg est le même que les prisons de Neuchàtel devaient recueillir quelque temps après, en attendant les débats qui devaient mettre en lumière le rôle qu'il avait joué dans la maison St. frères, de la Neuveville.
Dans le même temps, Hengstenberg entrait comme voyageur dans la maison Otto Hecht. de Frankfort, et le 18 avril, Hecht étant en voyage d'affaires en Suisse, venait signifier au fabricant qu'il n'admettait pas que son nouveau voya- geur eût d'autres marchandises que les siennes et, qu'en conséquence, il lui
offrait de prendre livraison des montres pour le prix total de Ir. 1,000 ou de les retourner à l'agent de Strasbourg; il ac- cordait au fabricant quelques jours pour réfléchir.
Le 1 " mai, le fabricant écrivait à Hecht qu'il ne pouvait accepter le prix de fr. 1,000 offert et que les montres de- vaient être renvoyées à Strasbourg. Hecht répondit qu'Hengstenberg n'était plus dans sa maison depuis le 24 avril, qu'il lui avait rendu puis racheté les montres.
Là-dessus, le fabricant remit toute l'affaire entre les mains d'une agence de renseignements et de recouvrements de Bâle. Une tentative de conciliation fut faite. Hecht répondit que, si on ne Ie laissait pas tranquille, il porterait immé- diatement plainte pour escroquerie con- tre le fabricant!!! Le procès commença devant les tribunaux de Francfort.
Nous ne suivrons pas toutes les péri- péties des deux procès en première et seconde instance dont l'issue vient de nous être connue. Qu'il nous suffise de dire que, malgré tous ses droits, le fabri- cant, a été battu sur toute la ligne, dé- bouté de sa réclamation en paiement ou en restitution de la marchandise et con- damné aux frais.
Voilà donc un fabricant qui, pour avoir été trop confiant, perd des marchandises pour une valeur de fr. 1,150 —auxquels viennent s'ajouter environ fr. 900 pour frais de procès. On trouvera sans doute que la justice d'outre-Rhin a les yeux par trop bien bandés et que le cas était assez clair pour que justice dût être ren- due au fabricant lésé. Mais celui auquel les montres avaient été primitivement confiées est mort et le sieur Hecht aura pu convaincre le tribunal de Frankfort que les montres qui faisaient l'objet du litige avaient été régulièrement acquises par lui. Sans doute que le tribunal de l'opi-
nion publique rendrait un autre verdict si on lui soumettait le cas.
La morale de l'histoire est qu'on ne prend jamais trop de renseignements sur ceux auxquels on confie des marchan- dises et que nous avons encore joliment besoin de nous guérir de la maladie qui consiste à avoir confiance en ceux qui viennent de loin... parce qu'ils viennent de loin.
La leçon profitera-t-elle à d'autres ? Nous en doutons vraiment, tant sont nombreux ceux qui s'imaginent qu'un envoi mis à la poste est comme payé.
C'est très facile de faire des montres;
c'est moins facile de les vendie, surtout à des acheteurs de la catégorie de ceux qui paient.
Qu'on faisse donc le rôle d'exportateurs à ceux qui ont les capitaux voulus pour en pouvoir courir les risques et l'éduca- tion commerciale nécessaire pour dimi- nuer ces risques dans la plus large me- sure possible.
Société des fabriques d'ébauches L'assemblée de vendredi a décidé que le tarif nouveau appliqué à titre expéri- mental depuis la dernière assemblée se- rait maintenu. Les résultats obtenus sont favorables à la continuation des mesures prises pour assurer l'application du tarif.
T r a i t é s d e c o m m e r c e
Comme on l'annonçait, les délégués suis-
ses qui ont négocié à Zurich pour le traité de
commerce avec l'Italie se sont réunis jeudi
matin, à 10 heures, au palais fédéral, pour
discuter les propositions énoncées par les
dernières dépêches du gouvernement ita-
lien.
82 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE
Le résultat de cette conférence n'a pas été communiqué, et nous croyons savoir que l'impression a été meilleure qu'on ne s'y at- tendait. Sans être acceptables telles quelles, les concessions offertes par l'Italie prépa- rent un terrain d'entente sérieux et permet- tent d'espérer qu'on arrivera à un accord définitif.
En échange des concessions qu'elle ac- corde sur plusieurs points, l'Italie en de- mande d'autres pour ses produits agricoles, sur les vins, le bétail et surtout sur les petits porcs.
D'autre part, la question des droits de dé- douanement, si onéreux pour les exporta- tions suisses, serait réglée d'une façon satis- faisante.
— Il résulte de la conférence de jeudi, que soit les membres du Conseil fédéral, soit nos délégués, trouvent encore insuffisantes les concessions de l'Italie. II y aurait moyen de s'entendre sur des objets secondaires, tels que les volailles et les œufs. En revanche, les cotons sont traités d'une manière trop désavantageuse, et à cet égard le Conseil fé- déral déclarera demain qu'il s'en tient à sa dernière note, qui a mis fin aux négociations de Zurich. Il est absolument décidé à ne pas conclure de traité plutôt que de subir les propositions qu'il a à examiner.
Le Sole de Milan publie une dépêche de Rome disant qu'on attend la réponse de la Suisse, qu'on croit favorable. En consé- quence, la question des cotons serait termi- née, cette seule question présentant des dif- ficultés sérieuses. L'accord sur les autres points est presque certain. En conséquence, le traité commercial pourra être conclu dans peu de jours.
— La Capitale de Rome publie la note sui- vante :
<t Un communiqué officieux fait savoir que le gouvernement suisse a réuni ses délégués pour examiner les nouvelles propositions italiennes pour le traité de commerce. Nous savons de bonne source que cette fois encore on ne pourra arriver à une entente avec la Suisse, attendu que le Conseil fédéral aurait déjà fait savoir au gouvernement italien qu'il est disposé à accepter seulement les propo- sitions italiennes en ce qui concerne les filés de coton, écartant les demandes de l'Italie pour des produits agricoles, spécialement pour les vins, afin de ne pas se trouver en face de difficultés provenant de la clause de la nation la plus favorisée, par rapport aux puis- sances aveclesquelles la Suisse est engagéepar desconventions douanières spéciales. Comme les propositions du gouvernement italien sont indivisibles et établies sur la base d'une juste compensation, il n'est pas possible d'en accepter une partie seulement. Pour ces motifs, on considère comme étant encore éloigné le moment de voir cesser le conflit douanier.
Le Popolo romano, organe des coton- niers, publie un article violent et même grossier contre la Suisse et contre le gouver- nement italien. Le journal romain conclut ainsi :
<r En cédant tout, nous sommes descendus au-dessous de notre dignité nationale, mais pas assez bas pour oublier que, si la réponse de la Suisse n'était pas une acceptation for- melle des dernières propositions de la Con- sulta, le ministère Di Rudini ne voudra pas nous dégrader entièrement et coupera court aux négociations. Les continuer serait nous déshonorer politiquement à la face de l'Eu- rope. »
E x p o s i t i o n d e C h i c a g o Les chances d'une forte participation des industriels suisses à l'exposition de Chicago diminuent de jour en jour. A moins d'un revirement imprévu dans les dispositions de plusieurs de nos princi- pales industries, il est à craindre que l'horlogerie seule y soit représentée. On comprend dès lors que la Confédéralion n'ait pu participer officiellement à l'expo- sition. Des subventions n'en seront pas moins acquises aux industries ou aux groupes d'industrie qui exposeront dans des conditions offrant, à tous les points de vue, les plus fortes chances de réus- site.
On n'est pas encore exactement fixé sur les points essentiels du règlement de l'exposition : espace dont on pourra dis- poser, composition du jury, etc. L'incer- titude dans laquelle on est à cet égard paralyse aussi le zèle des exposants.
En ce qui concerne l'horlogerie, les industriels disposés à exposer seront très probablement convoqués à Genève, dans un délai très rapproché.
• *
Jeudi, après-midi, a eu lieu à Berne la réunion intercantonale des dames suisses pour organiser la participation à l'exposition du travail des femmes à Chicago, qui a pour but de marquer la situation de la femmp dans les différents domaines: éducation, philan- thropie, industrie, littérature, science, art, ainsi que de faire connaître sa position en matière civile. Etaient présentes une ving- taine de dames de différentes parties de la Suisse, plus M. Wuarin, professeur à Ge- nèvp, et M. Guillaume, directeur du bureau de statistique fédérale. M. Wuarin, délégué du comité de l'exposition de Chicago, ouvre la séance. M. Guillaume présente d'utiles recommandations puis un intéressant échange de vues a lieu. Un comité intercantonal a été formé avec Mlle Naville pour présidente.
Les autorités suisses se sont montrées très sympathiques. Une circulaire ultérieure ex pliquera le programme et les moyens d'ac- tion.
Syndicats obligatoires
La Société chrétienne suisse d'économie sociale va faire donner une série de quatre conférences sur une des questions qui préoc- cupent le plus la classe ouvrière : celle des syndicats obligatoires. Ces conférences au- ront lieu les jeudi 10, lundi 14, jeudi 17 et lundi 21 mars, à 8 h. du soir, ï l'Aula de l'Unive-sité, obligeamment prêtée par le Conseil d'Etat pour que le public puisse lar- gement en profiter. M le professeur Louis Wuarin et M. James Perrenoud, député au Grand Conseil de Neuchâtel, exposeront suc- cessivement les arguments que les partisans et les adversaires de cette institution font valoir en sa faveur ou contre elle. Dans la première conférence, M. Wuarin fera un exposé historique de l'organisation du tra- vail avant et après la Révolution française et montrera les causes qui ont amené la pro- clamation du principe moderne de la liberté du travail. Cette étude impartiale présentera d'autant plus d'intérêt que nous serons peut- être plus ou moins prochainement appelés à
nous prononcer comme citoyens sur celte importante question.
{Le Genevois).
U n e d é c i s i o n i n o p p o r t u n e On annonce que le syndicat des re- passeurs, démonleurs et remonteurs, vient de décréter que les visiteurs ou chefs d'atelier devaient faire parlie du syndicat.
Cette décision, prise au rebours de la logique et du bon sens, peut être à juste droit considérée comme une véritable déclaration de guerre aux fabricants d'horlogerie. On sait que le rôle que jouent dans un établissement industriel les visiteurs et chefs d'atelier fait, de cette catégorie d'employés, les représentants directs du patron, qu'ils sont appelés à remplacer dans tout ou partie de la sur- veillance à exercer sur le travail et sur les ouvriers.
Les obliger à entrer dans les syndicats ouvriers, c'est les placer dans l'alterna- tive peu enviable de jouer le rôle d'es- pion pour le compte du patron, ou de délateur en faveur de l'ouvrier, de ce qu'ils peuvent connaître des affaires du pa- tron.
Après les visiteurs et les chefs d'ate- liers viendra le tour des commis et em- ployés de toute catégorie, puis, comme couronnement de l'édifice — et pourquoi pas pendant qu'on y est — du patron lui-même, auquel on accordera peut- être, par faveur spéciale, voix consulta- tive dans les assemblées .générales des syndicats, mais qui devra se soumettre aux décisions prises à la majorité.
On voit d'ici le patron isolé dans son établissement, au milieu de la coalition des ouvriers, des chefs d'ateliers, des visi- teurs, des commis et autres employés, etc., et subissant sur toute la ligne et sur tous les points les décisions de ma- jorités irresponsables! Il serait plus sim- ple et plus pratique de marcher tout droit à l'expropriation des établissements in- dustriels et des capitaux qui en assurent la marche; et, si c'est à cela qu'on tend, qu'on ait la franchise de dire :
La terre aux paysans ; La mine aux mineurs ;
L'usine aux ouvriers,
Et.. le patron à tous les diables !
(Communiqué.)
Importation de mouvements de montres en France
Nous donnons ci-après de nouvelles indi- cations en ce qui concerne le libellé des dé- clarations en douane accompagnant les en- vois de mouvements de montres à destination de la France :
Les déclarations doivent mentionner le
nombre d'ébauches et, en outre, le pointLA FEDERATION HORLOGERF. SUISSE 83
d'avancement suivant les indications ci-des- sous, conformes au texte du tarif des douanes de France.
Mouvements de montres sans boîtes.
N0 497. Mouvements et porte-échappe- ments à l'état d'ébauche ou de finissage, sans trace aucune de plantage d'échappement.
Droit de douane : fr. 1 la douzaine.
N0 498. Mouvements et porte-échappe- ments avec échappement fait ou présentant seulement des traces de plantage d'échappe- ment, mais ni dorés, argentés ou nickelés.
Droit de douane : Si l'échappement est à cy- lindre, la douzaine fr. 5 ; si l'échappement est à ancre ou a u t r e , l a douzaine fr. 8.
N0 499. Mouvements entièrement finis, dorés, argentés ou nickelés Droit de douane : Si l'échappement est à cylindre, la douzaine fr. 2 4 ; si l'échappement est à ancre ou autre, la douzaine fr. 36.
NOUVKLLRS DIVERSES
Les recettes des péages fédéraux pour le mois de février 1892 s'élèvent à 2,238,299 fr.
60 cent. Pour le même mois de 1891, elles étaient de 2,284,016 fr. 60.
Pour les deux mois de janvier et de tévrier 1892, les recettes des péages se sont élevées à 6,264,552 fr., soit un excédent de 2,156,063 ira ρ es sur 1891.
m i s e m l ' i n t e r d i t . — Le Comité central de la fédération des r e p a s s e u r s , d é m o n t e u r s et remonteurs avise les ouvriers de cette a s - sociation que la fabrique Schild frères, à Granges, est mise à l'interdit en vertu du vote unanime du Congrès du 28 février écoulé.
Le Conseil fédéral a adopté hier le texte d e sa réponse aux nouvelles propositions du g o u v e r n e m e n t italien pour la conclusion d'un traité de c o m m e r c e .
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L'intéressante fabrication des tabatières et a u t r e s bijoux artistiques avec oiseaux c h a n - tants avait disi-aru par suite de la longue maladie et Ia mort du r e g r e t t é Charles Bru- guier, l'unique fabricant.
Depuis deux ans nous avons reçu de n o m - b r e u s e s lettres nous demandant où on pour- rait s'adresser pour faire rhabiller et r e m e t t r e en état des boîtes et bijoux à oiseaux c h a n - tants, et à notre grand regret nous n'avions pu y r é p o n d r e .
Aujourd'hui nous a p p r e n o n s que c'est M. J. Taminiau qui s'est rendu acquéreur de la fabrication et de l'outillage de feu M. B r u - guier et qu'il continue cette industrie.
Nous nous faisons donc un plaisir d'an- noncer à nos nombreux correspondants qu'ils peuvent lui adresser leurs d e m a n d e s et leurs rhabillages.
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Le rédacteur responsable : Fritz H U G U E N I N .
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