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Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

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(1)

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Quatrième année. — N0 67

P r i x du numéro 10 centimes

Mercredi 20 août 1890

B u r e a u x : R u e Neuve, 19

ABONNEMENTS

Un au : Six mois : Suisse . . . 6fr. 3 fr.

Union postale . "12 » 6 »

On s'abonne à tous les bureaux de poste Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne

ANNONCES

Provenant de la Suisse . . 20 et. la ligne

» de l'étranger. . 25 » » Minimum d'une annonce 50 centimes

Les annonces se paient d'avance

O r g a n e d e l a S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s i n d u s t r i e s d u J u r n , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s » i n d u s t r i e l s .

L e bill M a c K i n l e y .

Sous ce titre innocent : « Acte pour simplifier les lois relatives au recouvre- ment des impôts », ce bill pousse la pro- tection de l'industrie nationale à ses der- nières limites; en fait, par les formalités minutieuses qu'il vise, il équivaut à l'ex- clusion totale d'une grande partie des marchandises étrangères du marché amé- ricain. Il ouvre ainsi à l'industrie et au commerce européens des perspectives peu agréables..

Celles qu'il promet à l'industrie et au commerce américain sont en apparence plus séduisantes, mais ce n'est là qu'une illusion.

Cette existence de serre chaude, qui fait violence aux lois de la nature, est pleine de dangers pour l'avenir; elle ris- que de diminuer cet esprit d'initiative et cette énergie virile qui ont fait jusqu'ici la prospérité d'une nation hardie et entre- prenante entre toutes. Ce serait bon si celle séquestration artificielle pouvait durer éternellement, mais rien n'est éter- nel ici-bas et le jour où il faudra rentrer dans le droit commun, où ces produits forcés se retrouveront à l'air libre, aux prises avec la concurrence universelle, ne sera-ce pas pour eux une épreuve redou- table'? On aura ainsi enrichi une généra- tion, aux dépens de celles qui la sui- vront, ce qui ressemble beaucoup à la po- litique de Louis XY : Après moi le dé- luge!

Il est probable que l'adoption du bill Mac Kinley par le Congrès américain im- posera aux Etats européens toute une série de mesures défensives ou de repré- sailles, comme on voudra les appeler.

Les chambres de commerce s'en oc- cupent déjà et, par ce temps de protec- tionnisme, les Etats-Unis trouveront à qui parler; leurs émules du conlinent

sont gens à leur renvoyer la balle: ce serait fort bien si le pauvre consomma- teur n'avait pas à payer les frais de la partie.

Le plus curieux est que ce bill Mac- Kinley n'aurait d'autre but que de com- bler l'insuffisance probable de l'exercice courant, dont le déficit est évalué à un demi milliard de francs, grâce aux sy- stème des pensions militaires allouées à qui conque peut établir qu'il a passé trois mois sous les drapeaux lors de la guerre de sécession. Jamais en aucun temps, dit le Journal de Genève, sauf peut-être sous l'empire romain, lorsqu'on distribuait les terres des vaincus aux légionnaires, on ne vit la charité légale s'installer chez un peuple dans d'aussi vastes propor- tions.

Tout cela du reste fait la joiedes protec- tionnistes qui trouvent dans ce déficit artificiel la meilleure justification de leurs pratiques prohibitives et un encourage- ment à les accentuer encore. S'il n'exi- stait pas ce bienheureux déficit, il fau- drait l'inventer.

Les circonstances étaient trop favo- rables pour que l'on ne s'empressât pas d'en profiter, et le bill s'est !trouvé là juste à point pour rassurer l'opinion, justement effrayée par la perspective de

voir le niveau de l'or baisser si vite dans les caisses publiques.

L a r é v i s i o n d u t a r i f d e s p é a g e s .

Un des objets les plus importants des futu- res délibérations des Chambres fédérales est sans contredit la révision en projet du tarif des péages.

Les cantons des frontières, astreints par leur position .à retirer de l'étranger à peu près tout ce qui leur faut, ne peuvent voir avec indifférence le projet présenté par le

Conseil fédéral et que la Zuricher Post a publié la. semaine passée. Les majorations sont assez hautes. Nous les donnons plus bas en faisant remarquer que deux courants d'i- dées différents et bien tranchés existent à ce sujet. Les cantons précités s'opposent à des augmentations qui les grèvent considérable- ment au profit de la caisse fédérale ; les socia- listes suisses, et en général les habitants des villes, n'en sont point partisans, non plus.

« La vie à bon marché » tel est leur mot d'or- dre. L'assemblée qui a eu lieu il y a quinze jours à Zurich et qui a passé à peu près ina- perçue, à cause du tir fédéral, a sur la pro- position des compagnons Lang et Seidel de l'Ârbeiterstimme, décidé de s'opposer avec énergie aux propositions fédérales. Les motifs de la résolution sont fortement exposés ; mais comme les socialistes reconnaissent la néces- sité de recourir à de nouveaux moyens d'ali- menter la caisse fédérale, en vue des assu- rances projetées concernant les ouvriers, ils demandent l'introduction des monopoles sui- vants : banque, billets de banque, tabac, cé- réales, transports par voies ferrées, allumet- tes, etc. Et la Constitution fédérale devant être révisée pour y arriver, un comité d'ini- tiative, à la tête duquel sont MM. Joos de Schaffhouse et Curti de la Zuricher Post, s'est chargé de rassembler les 50,000 signa- tures nécessaires.

Bien que les cantons aient à retirer la moi- tié des bénéfices des monopoles 1 à 3, d'après le projet socialiste, le gigantesque change- ment dont il s'agit effraie grandement bon nombre de gens, même très favorables aux classes ouvrières, radicaux, etc. Il y a mé- fiance et réserve sur toute la ligne.

Les agriculteurs et habitants des campa- gnes, sont pour le relèvement des droits, dans le sens des propositions fédérales. Ils y voient un moyen d'augmenter le prix de leurs pro- ductions et de leur aider à passer la crise qui les ruine depuis quelques années. En fait, leur position n'est point enviable, et l'on est d'accord qu'il y a quelque chose à taire. Trou- ver le joint au milieu de ces intérêts diver- gents sera difficile à Berne ; la lutte sera vive à l'assemblée fédérale, d'autant plus que les majorations projetées sont en partie un tarif de combat pour l'époque où les traités de commerce existants entre la Suisse et l'étran- ger cesseront d'être en vigueur. Voici le ta- bleau de la Zuricher Post :

(2)

320 LA FÉDÉRATION HÛKLDUÈKE SUISSE

Marchand., iOO kg. Tarif actuel Beurre 7. — Fr.

Saindoux 3. — Poudre de cacao

chocolat 16. — Oeufs 1. — Vinaigre, acide

acétique 4. 50 Poissons frais 2. 50 Poissons en ton-

neaux 16. — Viande fraîche 3. — Viande salée, fu-

mée 4. — Volailles vivantes 4. •—

Saucisses, etc. 12, — Fruits secs 1. 50 Fruits du Sud 3. — Conserves 7 ou 16. — Céréales travail-

lées —. 30 Divers produits

des moulins 2. — Café brut 3. 50 Café rôti 3. 50 Surrogats de café 6. — Fromages 4. — MaIz 1. — Moutarde en pou-

dre 16. — Tabacs bruts 25. — Tabacs en carot-

tes, tiges 2 5 . — Tabacs à fumer,

priser, mâcher 75. — Cigares, ciga-

rettes 150. — Sucre 7. 50 Sucre en pains,

etc. 8. 50 Sucre coupé en

poudre 1. 50 Bière en ton-

neaux 4. — Bière en cruches

bouteilles 4. — Vins 3. 50

Ta? if projeté 10. Fr

5.

30.

4.

40.

3.

50.' 6.

8.

6.

25.

3.

15.

20.

o.

<2.

4."

6.

10.

6.

1.

20.

40.

60.

100.

250.

8.

10.

2.

5.

10.

6.

— 50 50

— 20

— 50

Chiffre supposé des aug.

39,000 Fr.

80,000 90,000 174,000

43,000

800,000 800,000 800,000 800,000 320,000 320,000 320,000

Vins, par pièce —. — —. — Bœufs 15. — 30. — Vaches, génis-

ses 12. — 30. — Veaux, 60 kil.

ou six semai-

nes d'âge 3. — 6. — Porcs 5 ou 3. — 8. — Moutons —. 50 2. —

D'autres produits : étoffes de laine, confec- tions, étoffes, papier, savons, amidons, etc., etc., sont élevés assez haut.

Le chiffre total de la mieux-value du ren- dement des douanes suisses n'est pas indi- qué; nul doute qu'il ne constitue en réalité un renchérissement sensible de la vie maté- rielle.

La campagne peut-elle être florissante, quand les villes souffrent? Voilà ce que l'on se demande. Si les conditions de l'existence sont aggravées, chacun, y compris les classes possédantes, restreindra ses dépenses, une alimentation plus chétive existera, et les peu fortunés verront des temps difficiles.

f< L'industrie des étrangers sera restreinte car ceux-ci auront des comptes d'hôtel plus élevés à payer. Ces considérations ont une certaine valeur, en regard du projet.

!NOUVELLES DIVERSES

S e r v i c e p o s t a l . — On peut désormais accepter à l'expédition des colis postaux sans

valeur déclarée ni remboursement, jusqu'au poids de 3 kg., à destination des localités principales de la Grèce. Sont cependant ex- clus du transport: les animaux vivants, la viande fraîche, les os, cornes et autres dé- chets de bêtes à cornes, ainsi que les plantes, feuilles, arbustes, etc., qui pourraient favo- riser la propagation du phylloxéra.

L'affranchissement à percevoir en Suisse pour un colis postal à destination de la Grèce est fixé à fr. 2. Deux déclarations en douane sont nécessaires.

— L'Administration des postes britanni- ques informe qu'ensuite de mesures sanitai- res, les paquebots à destination de la colonie du Cap, du Transval et de l'Eiat libre d'O- range (Afrique méridionale) ne feront plus escale à Lisbonne, jusqu'à nouvel ordre. En conséquence, les correspondances pour ces destinations doivent être exclusivement diri- gées sur Londres, d'où elles sont réexpédiées chaque vendredi.

— Un office postal allemand a été ouvert, le 10 courant, à Héligoland.

Dorénavant le trafic postal avec Héligo- land sera, sous tous les rapports, soumis aux taxes et conditions d'expédition applicables à l'échange avec l'Allemagne.

I^e bill M a c K i n l e y n° *. — Le Sénat continue la discussion du bill Mac Kinley re- latif au relèvement du tarif douanier (qu'il ne faut pas confondre avec le premier bill Mac Kinley relatif aux formalités d'importa- tion, lequel est déjà adopté et promulgé).

A la dernière séance, lesénateur Edmunds a déposé une motion tendant à limiter les débats. Il propose qu'aucun sénateur n'ait le droit de prendre la parole plus d'une fois sur un article du tarif et de parler ['lus de cinq minutes.

Les démocrates qui visent à flibusler (c'est ainsi qu'on appelle en Amérique l'obstruc- tion), sont opposés à cette motion. Ils décla- rent qu'ils désirent discuter le bill, à fond, sans être limités en rien dans les débals que pourrait soulever telle ou telle question.

La motion a été renvoyée à la séance sui- vante au comité.

B a n q u e s d ' é m i s s i o n . — Les billets de la banque populaire de la Gruyère, à Bulle, et du Crédit gruyérien, à Bulle, établisse- ments qui ont renoncé volontairement, dans le sens de l'art. 40 de la loi sur les billets de banque, à leur droit d'émission, sont rappe- lés ; le délai pour le retrait est fixé au 31 dé- cembre 1891'.

Jusqu'à l'expiration du délai de retrait, ces deux banques, et les autres banques d'émis- sion sont tenues d'accepter et de rembourser, à teneur des articles 20 et 21 de la loi, les billets des deux banques prénommées.

S u r m e n a g e . — Quoi que l'on pense, en principe, de la limitation des heures de tra- vail, il se produit quelquefois des abus pour lesquels l'humanité impose des mesures de répression. Ainsi le Vaterland signale le fait d'une jeune couturière, employée dans une maison de confection pour dames, et qui a été forcée de travailler sans désemparer de- puis le 21 juillet au matin jusqu'au 22 au soir, soit pendant 30 heures consécutives.

L ' é m i g r a t i o i i a u x E t a t s - U n i s . — Vingt-huit mille émigrants ont été débarqués à New-York dans la semaine précédant le di- manche, 3 août.

A la suite des mesures prises par le gou- vernement du czar contre la liberté des Juifs en Russie, on s'attend en Amérique à un immense courant d'arrivants Israélites : plus de la moitié des proscrits. Les comités de secours sont en activité pour faire face aux besoins, qui peuvent êlre immenses. On in- cline cependant à croire, dans certains cer- cles, que les fils d'Abraham pourraient fort bien reprendre le chemin du pays de leurs

pères, oii ils seraient aussi activement sou- tenus par tous leurs amis ; miis il reste à sa- voir quel accueil le sultan ferait à ce projet d'établissement en Palestine.

H o r l o g e g é a n t e . — On va installer dans la cour de l'Hôtel de ville de Philadelphie, en. ce moment en voie d'achèvement, une horloge comme il n'en existe nulle part. Le cadran, qui aura dix mètres de diamètre et se trouvera éclairé électriquement pendant la nuit, sera à une hauteur telle que l'on pourra le voir de tous les points de la ville.

L'aiguille des minutes a quatre mètres de longueur et celle des heures 2 m. 5). La clo- che servant à la sonnerie pèsera 25,000 kilo- grammes.

Le remontage de cette horloge gigantesque sera effectué tous les jours, au moyen d'une machine à vapeur placée dans la tour.

l i e s g r è v e s d e H a m b o u r g . — La grandequerelle continue, à Hambourg, entre les ouvriers du bêtimentqui s'étaient mis en grève, et les patrons, qui refusent de repren- dre ceux qui ne promettaient pas de ne plus faire partie d'aucune association socialiste.

Comme on prétend ne céder, ni d'une part, ni de l'autre, il en est résulté que, sur 4,000 maçons que comprend la ville, il y en a 782 sur le pavé ; 535 charpentiers sur 2,000 sont dans le même cas, sans compter les autres spécialités. Tous ces ouvriers vivent grâce aux subventions que leur font venir les chefs du parti socialiste; mais ces débours sont assez considérables, car il s'agit de nourrir près de six mille personnes. Les réunions pu- bliques sont incessantes et les discours les plus ardents sont prononcés; il est vraisem- blable d'ailleurs que ces appels sont enten- dus, puisque la caisse n'est pas vide encore, malgré les 25,000 marcs qu'elle verse par semaine.

l i e b i l l s u r l ' a r g e n t . — Dans la sé- ance du sénat américain où a été votée la loi, un sénateur a déposé une importante motion. Il a demandé que le gouvernement fédéral invitât les Etats de l'Union moné- taire latine à une conférence internationale.

Sa motion sera-t-elle adoptée? Peut-être celte année, sûremant l'année prochaine.

Dans quelque temps, les Etats nouvellement admis dans l'Union auront accès au Sénat.

Us sont pour la plupart producteurs d'ar- gent. Leurs sénateurs renforceront les bimé- tallistes et le bill Teller recevra un commen- cement d'exécution. Si la conférence ré- ussissait, la doctrine bimétalliste recevrait une consécration solennelle et l'argent serait réhabilité . . . pendant quelques années du moins.

Enfin, le parti bimétalliste d'Amérique reste sur la brèche et continue à demander la frappe libre du métal blanc. Il n'y re- noncera pas sans gagner un nouveau combat.

Son succès dépendra de la composition du futur congrès.

C o n s u l t a t s . — On annonce ia mort, sur- venue à Trogen, de M. Hohl, consul suisse à Barcelone. C'était un de nos bons repré- sentants à l'étranger. Il ne cessait de mettre nos compatriotes en garde contre les filou- teries espagnoles consistant à faire accroire à des trésors cachés, dont la découverte per- mettrait une rémunération avantageuse aux personnes disposées à avancer les fonds né- cessaires pour les recherches. M. Hohl était en congé dans son pays d'Appenzell.

Tl s'employait beaucoup à favoriser les re- lations commerciales de nos compatriotes.

Sa mort est une véritable perte. Il a succom- bé à une congestion de cœur.

D o u a n e s . — France. La note (443) du tarif officiel français indique que, d'après un avis du comité consultatif des arts et manu- factures du 23 janvier 1884, on doit entendre par mouvements de montres finis :

(3)

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 3 i i

1° Les mouvements dorés, argentés, polis ou adoucis, alors même que quelques pièces manqueraient à l'assemblage.

2° Ceux qui, sans avoir reçu aucun des polissages indiqués dans le cas précédent, sont suffisamment complets pour marcher dès qu'on les remonte, et s'ils sont prêts à être mis en boites; en un mot si, pour donner l'heure il ne manque qu'un cadran et des aiguilles. " V5-"

3° Les mouvements qui, au moment de l'importation, ne peuvent marcher faute d'une

•ou de plusieurs pièces parce que ces pièces, bien qu'ayant figuré d'abord, ont été en- suite retirées, c'est-à-dire qu'avant leur re- trait, les mouvements se sont trouvés dans le deuxième cas di· dessus.

Ces trois définitions des mouvements de montres finis n'ayant pas paru suffisantes pour prévenir la fraude, le comité consulta- tif des arts et manufactures, dans sa séance du 80 avril 1890, a émis l'avis qu'il y avait lieu d'en ajouter une quatrième basée sur l'importante opération du plantage et qui

serait libellée ainsi qu'il suit:

« Tout mouvement de montre muni d'un échappement planté ou portant la trace du plantage de l'échappement, alors même que tout ou partie des organes aurait été retiré, doit être considéré comme un mouvement fini passible du droit de fr. 2.51) en tarif con-

ventionnel. »

I J e t t r e e p o u r I' ILUHIralle. — Le con- sulat de Suisse à Sidney (Australie) fait savoir que les lettres de maisons de commerce ou de particuliers qui lui parviennent de Suisse sont très souvent insuffisamment affranchies.

La taxe pour les lettres à destination de l'Aus- tralie est de 75 centimes par 15 grammes, et

les consulats suisses ne sont pas tenus d'ac- cepter les lettres non affranchies.

R é d u c t i o n d e s f l o r i n s a u t r i c h i e n s e n I r a n c e . — Suivant communication de l'administration des chemins de fer de l'U- nion suisse, le rapport entre la valeur en florins autrichiens et la valeur en francs pour les stations frontières austro-suisses est, dès le 1e r août 1890, jusqu'à nouvel avis fixé comme suit : 1 florin égal 2,1658 francs.

I m p r i m e u r e a n e i m p r i m e r i e . — Dans une petite ville du Canada, appelée Prince Albert, est publié un journal intitulé le Critic qui est assez curieux, car l'impri- meur n'a ni imprimerie ni caractères typo- graphiques. A l'aide d'une plume électrique, sur du papier spécial, le rédacteur inscrit ses quatre pages de quatre colonnes chaque ; en- suite il tire plusieurs centaines d'exemplaires sur sa première feuille. Ce journal est devenu non seulement l'organe officiel de la ville, mais une source de revenus assez respec- table.

V i e i l l i s s e m e n t d e l ' é t a i n . — C'est-à- dire noircissement d'une pièce d'étain ou neuve ou pas trop bien nettoyée, — à laquelle il y a intérêt soit à donner, soit à rendre la teinte et les apparences de l'antiquité.

Le cas peut se présenter, particulièrement pour des amateurs collectionneurs novices.

L'une des meilleures façons de procéder consiste à enduire l'étain d'une solution plus ou moins concentrée d'alun pulvérisé dans de l'eau, — à laquelle on ajoute une petite quantité d'alcide sulfurique.

L i s t e d e s m a r c h a n d s h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur-de-Lis : Liste dressée lundi 18 août 1890, à 5 heures du soir : MM.

Picard, Caracas. — Nordmann, New-York.

Schwarzbtein, Varsovie. — Kanny, Bombay.

Mendelsohn, Berlin. — Vogel, Berlin. — Pbuldjean, Constantinople.

COTE

y.-i • ·..

Factun

DE L'ARGENT

du 15 août 1890

; aux monteur s de boîtes.

L'argent 800 laminé et fil à fr. 156. 30 le kilo id. 805

id. 875 id. 900 id. 935 En hausse dernière cote

id.

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mo) id.

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enne de fr

„ 15T. 30

„ 1 7 0 . 9 0

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„ 182.10 3 par kilo

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sur Ia

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P r i è r e d ' a d r e s s e r l e s c o m m u n i - c a t i o n s à l a R é d a c t i o n d e l a F É D É - R A T I O N H O R L O G È R E SVISSK, à R i e n n e .

Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.

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de la fabrique Dubail, Monnin, Frossard & Gie. P o r r e n t r u y .

FABRIQUE DE BOITES

en t o u s g e n r e s 868 ARGENT et GALONNÉ — USINE HYDRAULIQUE

Spécialité c^e frotter Çoidiac

KRAMER & MOSER

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FABRIQUE D'HORLOGERIE

BURI-HALDI

B I E N N E (Suisse)

L e s e u l f a b r i c a n t d e l a

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Imprimerie de la Fédération horlogère suisse.

Références

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