• Aucun résultat trouvé

Les consulats suisses à Vétranger reçoivent le journal.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Les consulats suisses à Vétranger reçoivent le journal. "

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

v« «iDiioihéque dn PniiA ^

~\ . ^«ege, Cbaax-de-Pouds

Les consulats suisses à Vétranger reçoivent le journal.

Cinquième année. — N0 87

P r i x du numéro 10 centimes

Mercredi 28 Octobre 1891.

Bureaux: Rue Neuve, 19

j

ABONNEMENTS

. ι , , Un an : Six mois :

Suisse . . . 6fr. 3 fr.

Union postale . 12 » 6 »

On s'abonne à tous les bureaux de poste

ANNONCES

Provenant de la Suisse . . 20 et. la ligne

» de l'étranger. . 25 » « Minimum d'une annonce 50 centimes

Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne Les anil0I1C(iS se paient d.avimoe

O r g a n e d e l a S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s i n d u s t r i e s d u J u r a , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s i n d u s t r i e l s .

Les syndicats professionnels en France

Il est intéressant de constater que de- puis la promulgation de la loi du 21 mars 1884, le nombre des syndicats professionnels est allé sans cesse en aug- mentant en France. A cet égard, la sta- tistique fournit des renseignements précis que nous voulons communiquer à nos lecteurs.

Avant la promulgation de la loi de 1884, la France ne possédait que 650 syndicats professionnels environ, lesquels n'existaient qu'en raison d'une tolérance administrative. Aujourd'hui on en compte 3,253, dont 2,503 industriels et com- merciaux, et 750 agricoles; il s'en est constitué 498 dans le cours de la pré- sente année. En dehors de ce chiffre qui comprend seulement les syndicats formés d'après les prescriptions de la loi, la France possède encore 127 groupements ouvriers, lesquels jugent ces prescriptions trop tracassières pour s'y soumettre et ne vivent, comme jadis tous leurs congénè- res, que de tolérance gouvernementale.

Parmi ces 3,253 syndicats réguliers, 1,127 sont exclusivement composés de patrons, 1,250 d'ouvriers, et 127 sont mixtes. Ce dernier chiffre montre quel maigre succès a eu la campagne catho- lique en cette matière, dont l'objectif était, comme on le sait, de rapprocher ouvriers et patrons dans des associations communes ; mais il montre aussi, et c'est un symptôme peu rassurant, que l'anta- gonisme entre le capital et le travail, entre employés et employeurs va en s'ac- centuant.

Toutefois le danger ne serait pas trop menaçant encore, si l'on en juge par le très petit nombre d'individus englobés dans les syndicats, comparé à celui des personnes attachées à telles ou telles pro- fessions. En effet, Ie personnel des asso-

ciations ne dépasserait pas 600,000 indi- vidus de toutes catégories, soit le 5 °/

0

seulement des patrons, le 6 °/

0

des ou- vrier=; et le 8 o/o des agriculteurs.

La France est donc encore bien loin d'une organisation englobant toute la population ouvrière, et, lorsqu'on voit les syndicats s'agiter, ce n'est qu'une infime partie des intérêts de la profession au nom de laquelle ITs parlent qui est en jeu. Mais il ne faudrait pas croire que leur action ne soit pas considérable et parfois prépondérante; étant la seule frac- lion organisée d'une profession, ils en- traînent souvent, par leur exemple et par la coordination de leurs efforts, la masse ouvrière qui est derrière eux.

Le mouvement qui pousse l'industrie à se syndiquer n'en est pas moins très puissant en France, et le jour n'est pas loin peut-être où cette forme nouvelle d'association groupera la majorité réelle des patrons et des ouvriers.

Quant aux syndicats agricoles, l'Econo-

miste français publie un intéressant arti-

cle sur la marche constante des syndicats agricoles, où l'auteur montre tout d'abord que les applications de la loi de 1884, en ce qui concerne la classe ouvrière, n'a pas répoudu aux espérances des auteurs de cette œuvre législative. Les ouvriers se sont surtout syndiqués contre les pa- trons. Mais l'évolution des syndicats agri- coles, quoique lente au premier abord, s'est accentuée depuis et dans un but meilleur que l'évolution des syndicats ou- vriers. Il paraît que la Bretagne se prête volontiers à l'organisation des syndicats agricoles. Les tendances aux aggloméra- tions de cette nature dans les campagnes sont dues à l'article ajouté à la loi orga- nique des syndicats du 5 avril 1884 et qui porte le η» 169 sous le titre VIII :

Syndicats de communes. Quelques-uns de ces groupements ont créé des sociétés de

crédit mutuel; drautres, .en grand nom- bre, des laboratoires d'analyse chimique, des bibliothèques, etc,

L'auteur estimeque ces sociétés n'ont rien à gagner au projet de loi de M. Mé- line sur le crédit agricole, sur le fameux syndicat-bazar' du chef du protection- nisme. On sait que les syndicats devien- draient, par ce projet, banquiers, mar- chands de machines, d'engrais, de pro- duits agricoles, etc., etc.

Dissolution du syndicat des fabriques d'ébauches

Ce n'est pas seulement dans les milieux patronaux, chez les fabricants d'horloge- rie, que l'on s'est ému des conséquences inévitables de la dissolution du syndicat des fabriques d'ébauches. Les ouvriers de cette importante branche de notre pro- duction horlogère, très intéressés dans la question, ont tenu à faire entendre leur voix et viennent de publier le manifeste dont le texte suit et aux conclusions duquel nous souscrivons pleinement :

* * *

« P r o t e s t a t i o n . — L'assemblée des délé- gués de la fédération des ouvriers faiseurs d'ébauches, de finissages, pignons, etc., a, dans sa dernière réunion, décidé de protester contre la fâcheuse dissolution du syndicat des fabricants d'ébauches, qui porte un coup terrible, non pas seulement aux ouvriers, mais aussi aux fabricants, lesquels ne peu- vent, malgré leur bonne volonté, soutenir le choc que cette défaite a produit.

« Malgré la crise que nous traversons, cette association, qui devait être un syndicat modèle par son importance, n'aurait pas dû avoir une si triste fin, après tous les efforts qu'elle avait faits pour s'assurer un avenir de prospérité ; aussi sa chute a causé un véri- table effroi parmi ses membres fidèles et

(2)

4 22 LA FÉDÉRATION HORLOGÊRE SUISSE

dévoués, comme au sein de l'association ou- vrière suisse. Nous espérons voir renaître ce syndicat, muni d'une solide constitution; que ses nouveaux statuts seront plus puissants que les anciens, que l'association ne se lais- sera plus sacrifier par la concurrence nui- sible et désastreuse de ses membres entre eux, qu'une fois enfin la solidarité occupera la place d'honneur dans les associations.

<t Les délégués de la fédération des ou- vriers travaillant aux ébauches désirent vive- ment la reconstitution d e ' c e syndicat, dont ils espèrent voir prochainement le relève- ment.

<t Puisse la présente protestation trouver de l'écho, autant dans l'intérêt du fabricant que dans celui de l'ouvrier, car il y va de l'avenir de notre belle industrie.

« Au nom de l'assemblée des délégués ouvriers faiseurs d'ébauches, finissages et pignons :

« Le Comité central. »

La France et les traités de commerce Comme il restera au gouvernement un délai insuffisant pour pouvoir ouvrir et con- duire à terme, avant le 1e r février 1892, des négociations avec les diverses puissances étrangères, le gouvernement va demander aux Chambres des pouvoirs l'autorisant à établir des relations commerciales provisoi- res avec les pays étrangers, en attendant les relations définitives qui pourront être insti- tuées.

Voici les détails que donne le Temps à ce sujet :

« Le gouvernement demandera au Parle- ment la faculté d'accorder provisoirement jusqu'à la fin de 1892 lé" bénéfice de notre nouveau tarif minimum aux six puissances avec lesquelles nous sommes encore liés par des traites de commerce qui prennent fin le 1e r février 4892. Ces six puissances sont la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse, l'Espagne, le Portugal et la Suède-Norwège. Toutefois, l'application du tarif minimum ne pourra avoir lieu qu'avec celles de ces puissances qui nous appliqueront elles-mêmes leur tarif douanier le plus réduit durant la même pé- riode.

« Comme conséquence de cet état de choses, les pays avec lesquels nous ne som- mes liés que par des conventions comportant le régime de la nation la plus favorisée — conventions que le ministre des affaires étrangères n'a pas dénoncées, ainsi qu'on le sait — jouiraient de plein droit du bénéfice de notre nouveau tarif minimum.

« Ces pays sont : la Russie, l'Autriche, la Turquie, la Grèce, le Mexique, avec lesquels nous avons des conventions, l'Angleterre, à laquelle nous avons accordé depuis 1882, par une loi, en vertu de notre souveraineté, le régime de la nation la plus favorisée, et l'Al- lemagne, qui possède également le bénéfice de ce régime de par le traité de Francfort.

« Les puissances placées en dehors de ces deux catégories, comme la Roumanie et l'Italie en Europe, les Etats-Unis d'Amérique dans le nouveau monde, seraient soumises à l'application de notre tarif général maximum nouveau.

« L'établissement de notre nouveau tarif général et la création d'un nouveau régime économique auront pour conséquence natu- relle la disparition, ipso fado, des mesures exceptionnelles, comme les tarifs différen- tiels, qu'à un moment donné et pour certaines circonstances déterminées notre gouverne- ment avait été amené à prendre à l'égard de certaines puissances étrangères, telles que l'Italie.

« L'état de choses qui serait ainsi institué

pour l'année prochaine donnerait à notre gouvernement un délai de douze mois suffi- sant pour négocier avec les puissances en vue de l'établissement d'un ordre de choses durable, et — comme le fera remarquer l'ex- posé même des motifs du projet de loi qui va être déposé — permettrait aux nations étran- gères de se rendre compte du véritable esprit dans lequel nous entendons renouveler notre régime économique.

« Ajoutons que le gouvernement compte par le même projet de loi demander au Par- lement l'autorisation de faire revivre, bien entendu après négociation avec les anciens contractants, les dispositions des traités que nous avions avec les puissances étrangères relativement à l'état de nos nationaux, à la navigation, aux droits de nos consuls, aux marques de fabrique, à la propriété littéraire et artistique, traités que les puissances ont dénoncés, bien qu'ils ne comportassent aucun tarif et aucune disposition douanière propre- ment dite, mais pour répondre à la dénon- ciation de nos traités de commerce avec elles, ι

BREVETS D'INVENTION

LISTE DES BREVETS ENREGISTRÉS h o r l o g e r i e e t b i j o u t e r i e

Enregistrements

Cl. 53, n° 3783. 11 juillet 1891, 61A h. p. - Nouveau système de pièces à musique ac- tionnées par un ressort moteur placé dans l'intérieur du cylindre ou rouleau goupillé.

— Mermod frères, fabricants, Sainte-Croix (Suisse), ayant cause de l'inventeur Louis Campiche, mécanicien à Sainte-Croix. Man- dataire : Imer-Schneider, E., Genève.

Cl. 54, n° 3806, 14 juillet 1891, 61A h. p. - Perfectionnements aux pièces à musique à cylindres interchangeables. — Calame- Jaccard, Paul, Sainte-Croix (Suisse). Man- dataire . Imer-Schneider, E., Genève.

Cl. 64, n° 3751. 8 juillet 1891, 8 h. a. — Per- fectionnement apporté dans la construction des montres à quantième. — Laubscher, Cltaries-Emile, horloger, rue du Parc, Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire : Ma- they-Doret, A., Locle.

Cl. 64, n° 3753. 18 août 1891, 3 h. p. — Mon- tre remontoir simplifiée. — Société d'Hor- logerie de Rosières, Rosières, Ct. Soleure (Suisse). Mandataires : Hanslin et Cie,

Berne

Cl. 64, n° 3754. 18 août 1891, 3 h. p. — Mon- tre remontoir simplifiée. — Société d'Hor- logerie de Rosières, Rosières. Ct. Soleure (Suisse). Mandataires : Hanslin et Cie, Berne.

Cl. 64, n° 3790. 12 août 1891, 63/4 h. p. — Nouveau ressort d'encliquetage. — Fabri- que d'horlogerie de Fontaine melon, Fon- tainemelon (Suisse). Mandataire : Imer- Schneider, E., Genève.

Cl. 64. Brevet additionnel n° 23/96. 30 sep- tembre 1891, 6 h. p. — Construction per- fection du moteur (ressort et barillet) des montres de poche. — Perret, Paul, rue du Parc, 65, Chaux-de-Fonds (Suisse). Manda- taire : Imer-Schneider, E., Cenève.

— ι • »•• t —

NOUVELLES DIVERSES

l i a d é p o p u l a t i o n d e l a F r a n c e . — Le mouvement de la population en France en 1890, que le Journal officiel vient de pu- blier, est simplement désastreux : de 1881 à 1890, le nombre des mariages est tombé de 282,079 à 269,332 par an, celui des naissances de 937,057 à 838,059; celui des décès est

monté, par contre, de 828,828 à 876,505, et, pour la première fois, il y a excédent des décès sur les naissances, excédent qui n'est pas moindre : 38,446. Il est vrai que l'année 1890, surtout dans ses premiers mois, a été marquée par l'épidémie d'influenza ; mais s'il suffît d'un si petit accident pour amener une décroissance de la population, cela nous promet un bel avenir. Statisticiens et mora- listes vont pouvoir discuter à perte de vue sur ces chiffres désolants ; la moindre aug- mentation de la natalité ferait bien mieux l'affaire de la France. Mais comment l'ob- tenir?

L i ' u n i o u d ' e x p o r t a t i o n d e S a x e ; s u c c è s d e s o n i n i t i a t i v e . — Il existe, dans le royaume de Saxe, une Union d'ex- portation dont les membres ont décidé, l'an- née dernière, d'envoyer à frais communs un voyageur de commerce visiter les Indes an- glaises et y faire connaître les produits alle- mands. Cette expérience a été couronnée d'un succès complet. Encouragés par les ré- sultats obtenus, les membres de l'Union ont décidé d'envoyer, cette année, un autre voya- geur parcourir l'Amérique centrale et méri- dionale, où ils espèrent, avec grande appa- rence de raison, trouver de nouveaux débou- chés pour leurs produits. C'est par ce moyen, et d'autres semblables, que les Allemands, nouveaux venus sur les divers marchés du monde, sont arrivés, d'abord, à faire accepter leurs articles, parallèlement à ceux de nations plus anciennes, puis, parfois même, à sup- planter ces derniers.

Sur les précautions à prendre pour prévenir le glissement des courroies

Lorsqu'une courroie vient à glisser sur une poulie de commande, on peut arriver assez souvent à empêcher ce glissement en proje- tant, sur la poulie, de la résine en poudre.

Mais cet artifice n'est pas sans inconvénient, car la résine et toutes les matières résineu- ses, comme la colophane, exercent une action nuisible sur le cuir. Aussi jusqu'ici considé- rait-on, comme préférable, le moyen qui consiste à graisser, avec du suif de bonne qualité, la surface de la courroie en contact avec la jante de la poulie; la courroie, ainsi traitée, se gonfle, se raccourcit et sa tension augmente ; d'un autre côté, la poulie, par suite de l'interposition de matière grasse, produit sur la courroie une espèce de suc- cion, effet analogue à celui qui résulte du passage de la main humide sur une surface polie. Ce mode de traitement de la courroie, qui permet d'obtenir ainsi naturellement le degré d'adhérence artificielle, est, en même temps, une cause de détérioration pour le cuir.

Jusqu'à ces derniers temps, la matière grasse qu'on utilisait de préférence, pour la conservation des courroies, était l'huile de baleine, dont l'usage est assez répandu dans les tanneries. Il convient, toutefois, de re- marquer que cette huile est assez rarement pure ; elle est le plus souvent falsifiée par l'addition de substances résineuses, de telle sorte qu'elle ne donne pas toujours les résul- tats qu'on est en droit d'en attendre. Mais on vient de trouver, dans l'huile minérale, un produit qui est en mesure de remplacer aussi bien l'huile de baleine que le suif. Il importe, d'ailleurs, pour obtenir les meilleurs résul- tats avec cette huile, d'opérer le graissage sur la face extérieure de la courroie ; cette face, en effet, est soumise à un plus grand allongement que la face externe et, par suite, est plus exposée à se rompre ; il y a tout in- térêt à la rendre aussi souple que possible par le graissage, car la roideur est très favo- rable à la rupture.

(3)

: . .

LA FÉDÉRATION HORLOGÉRE SUISSE 423

Par suite de la plus grande flexibilité que lui donne ce mode de graissage, la' courroie se courbe plus facilement et s'applique plus complètement sur la poulie en tQus les points de l'arc qu'elle embrasse, et elle se trouve, dès lors, dans de meilleures conditions pour la transmission du travail. Une courroie qui est trop roide, trop sèche, ce qui arrive lors- qu'elle est soumise un certain temps à l'ac- tion de la chaleur ou d'un courant d'air, ne se courbe plus rigoureusement suivant un cylindre et ne s'applique plus sur sa poulie que comme un prisme; elle a, par consé- quent, un effet utile moins considérable.

On doit conclure de là que le graissage de la face extérieure de la courroie est plus avantageux que le graissage de la face in- térieure, lequel doit être réservé pour quel- ques cas particuliers, d'ailleurs assez rares.

Ce dernier mode de graissage a l'inconvé- nient de faciliter la formation, sur la jante de la poulie, de croûtes dues au mélange de poussières et de graisse. L'addition de résine en poudre donne lieu naturellement à des dépôts analogues, très nuisibles à la marche, qui doivent être enlevés par des grattages.

Un des grands avantages de l'emploi de l'huile minérale, c'est qu'il ne peut pas se former de croûtes sur la poulie, puisque la face interne de la courroie n'a pas besoin d'être graissée. L'huile dont on imprègne la face extérieure suffit pour maintenir cette courroie à un état d'humidité suffisant, en même temps qu'elle améliore les coefficients de frottement.

D'après les expériences de Morin, le coef- ficient de frottement pour courroies neuves sur tambours en bois, est de 0 50; pour courroies humides sur poulies en fonte, il est de 0,38; pour des courroies moyennement graissées sur poulies en fonte, il n'est plus

que de 0,28, et il s'abaisse à 0,22 lorsque les courroies sont parfaitement graissées.

Plus le coefficient de frottement est élevé, moins les courroies, toutes choses égales d'ailleurs, sont exposées à glisser sur les pou- lies et moins grande est la tension qu'il faut leur donner. L'ancien mode de graissage avec le suif, l'huile de baleine, tel qu'il se faisait sur la face interne, conduisait à des coefficients assez faibles, compris entre les limites 0,28 et 0,22. Le graissage avec l'huile minérale, sur la face extérieure, donne des résultats tout différents ; la courroie peut être considérée dans ce cas comme simple- ment humide et le coefficient de frottement se rapproche, dès lors, de la valeur de 0,38.

Au point de vue de la conservation de la courroie et de la régularité du fonctionne- ment, il importe d'ailleurs que cet état d'hu- midité de la courroie soit maintenu aussi constant que possible et l'opération du grais- sage doit se répéter à des intervalles de temps compris entre huit et quinze jours.

Elle doit naturellement se faire, de préfé- rence, pour toutes les courroies qui ont à transmettre un travail assez considérable, comme les courroies de commande des grosses machines-outils, et pour celles qui marchent à une grande vitesse (poulies de coniminde des métiers, des ventilateurs, etc.).

Le graissage à l'huile minérale présente également de sérieux avantages pour les courroies qui se trouvent installées dans des locaux humides ou dans des ateliers très secs et exposés à la poussière. Dans le premier cas, le graissage a pour but de protéger le cuir contre la tendance la pourriture, tandis que, dans le second, il sert à conserver au cuir Ia flexibilité que la sécheresse de l'ate- lier lui ferait perdre rapidement.

Le graissage d'une courroie peut ordinai-

rement se faire pendant la marche. Toute- fois il convient, de temps à autre, de l'enle- ver, afin de pouvoir l'imprégner d'huile d'une manière plus complète. Dans ce cas on doit commencer par la nettoyer à l'eau tiède et la débarrasser des croûtes qui proviennent des vieilles graisses, de la poussière, etc. Gela fait, et lorsqu'elle est encore humide, on sèche simplement Ia face extérieure et on l'enduit d'une couche d'huile minérale, qu'on applique en frottant avec soin. La courroie est ensuite pldcée dans un local chauffé à une température modérée et, losqu'on juge que l'huile de la première couche a été absorbée par le cuir, on en applique une seconde en prenant les mêmes précautions.

Le cuir, ainsi préparé, conserve pendant longtemps sa flexibilité et se trouve efficace- ment protégé contre l'humidité et la séche- resse. Après une opération de ce genre, il suffit de graisser, de temps à autre, la face extérieure pendant la marche.

Les courroies de transmission qu'on entre- tient ainsi régulièrement fonctionnent d'une manière beaucoup pjus satisfaisante et s'usent moins que les courroies qu'on abandonne à elles-mêmes. Elles ont donc une durée nota- blement plus longue et absorbent moins de force.

liiMte d e s m a r c h a n d e h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur-de - Lis : Liste dressée lundi 26 octobre i891, à 5 heures du soir: MM.

Ronsberger, Vienne. — Dûrstein, Dresde.

Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.

FABRICATION D'HORLOGERIE

JÏÏIIS FIHBIÏ-lîOHELÎi

aux Eplatures près de la Chaux-de-Fonds

( S T J I S S E l )

Spécialité de montres e n o r à tous ti^es; montres pour dames el messieurs en cylindre, ancre simple, double plateaux, levées visibles, depuis la boîte extra-légère à la boîte forte, forme ordinaire, telles que lépines, grands guichets, savonnettes, 2 filets, bassines, V

2

bassines, fond ronds ou plats, et forme fantaisie en tous genres telles que facettes étampées et taillées, bordures relief, feuilles d'acanthe, coquilles, festons etc. elc.

IvU p l u p a r t d e c e s g e n r e s s o n t , s o i t e n f a - b r i c a t i o n o u p r ê t s à ê t r e l i v r é s . 1355

Vente exclusivement en gros.

HOTEL DE BIENNE

(BIELERHOF)

v i e - à - v i s c l e l a g a r e

Etablissement recommandable à MM. les voyageurs de commerce touristes ainsi qu'aux Sociétés.

Bonne cuisine — Vins naturels — Chambres à différents prix — Grandes salles — Bains et douches à l'hôtel — Table d'hôte à midi 10 minutes

— Plats du jour — Restauration à la carte à toute heure — Exposition permanente de montres. Tous les mardis, marché d'horlogerie. 931 Se recommande G. RIESEN-RITTER, propriétaire.

O K ^ O ^ O ^ O ^ O ^ O ^ O ^ O ^ O ^ O ^ O ^ O

â. Dl

1364

FABRIQUE D'HORLOGERIE

Maison fondée

BIlIIl

(SUISSE) e n 1 8 5 7

MONTRES EN TOUS GENRES

or, argent, nickel et acier

MONTRES IO A 2 8 " ' MONTRES DE VOYAGE

avec et sans quantièmes

SPÉCIALITÉS POUR L'ANGLETERRE

MONTRES-BRACELETS BRACELETS PORTE-MONTRES

MONTEES FANTAISIE HOBLOGtEBIE GARANTIE

OKHO^O^O^OKHO^O^O^O^O^OK^O

1 FABRIQUE DE BOITES 1

H l Variétés pour tous pays.

I

argent et galonné

Boîtes Dueber, Box cases, etc. M .

m

USINE HYDRAULIQUh §§

1 1

P l u s i e u r s r é c o m p e n s e s a u x e x p o s i t i o n s § | I

Médaille d'argent Paris 1889

BIENNE

(4)

424

^ A

VFÉJVÊRATION

HORLOGERE

C U I S S E

OE

en t o u s g e n r e s . 1431

Vente en gros et détail.

Auguste GindrauXj

I n d u s t r i e 4

Paris - Exposition universelle - 1889

CH, DOBOIS-STUBLEB

23, rue du Grenier, Chaux-de-Fonds HORLOGERIE POUR TOUS PAYS

(S^ κ τ ν Spécialité 10 Ii- N £ # S ^ V ^ ? gnes Lecoutlre, or

et acier. Répéti- tions à quarts et à minutes. Chrono- mètres. Mouve- ments remontoir des 10 à 20 lig-

nes. 1476

JFABRIQUE D'HORLOGERIE

I l l u i Btfs<

L O C L E (Suisse) . M a i s o n ξι L i v o ù r n e (Italie)

Chronomètres de poche, bulletins d'observatoire. — Montres de précis sion, bulletins de réglage..—Montres civiles en tous genres (spécialités italiennes). — Spécialités de grandes secondes indépendantes, trois fonc- tions, échappements cylindre et ancre, mouvements ayant un seul corps de rouage et un seul barillet.

Brevetées en Suisse, en France et en Belgique. 1383 Récompenses obtenues: D i p l ô m e d ' h o n n e u r , Z u r i c h 1 8 8 3 , M é - d a i l l e , A n v e r s 1 8 8 5 , M é d a i l l e d'or, P a r i s 1 8 8 9 .

BREVETS D'INVENTION 1321

FEDERATION HOIiLOGEKE SUISSE

T é l é p h o n e

U

η j e u n e c o m m i s c o n n a i s s a n t l e s d e u x lan­

gues, a y a n t t r a v a i l l é 4 a n s d a n s u n e fa-

b r i q u e d ' h o r l o g e r i e e t d a n s u n e f a b r i q u e d ' é b a u c h e s , c h e r c h e u n e p l a c e .

R é f é r e n c e s e t c e r t i f i c a t s à d i s p o s i t i o n . S ' a d r e s s e r a u b u r e a u d u j o u r n a l s o u s chiffre

1550

• 0 « Ο Φ Ο Φ Ο * 0 * 0 + 0 * 0 * 0 * Ο Φ Ο *

Pour St-Greorges 1892 à Bieime

à l o u e r u n a t e l i e r p o u r 3 5 à 4 O o u v r i e r s , a v e c b u r e a u e t d é p e n d a n c e s . Si o n l e d é s i r e f o r c e m o t r i c e . B e l l e s i t u a - t i o n à j p r o x i n i î t é d e l a g a r e . P r i x , f a v o r a b l e .

A d r e s s e r l e s o f f r e s p a r é c r i t , s o u s l e t t r e s I J . C . C .

a u b u r e a u d u j o u r n a l . 1549

•o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*

U n e ËH h r i q u e « l ' é b a u c h e s e t f i n i s s a g e s a v a n t a g e u s e m e n t p r é p a r é e p o u r t e r m i n e r l a î n o n t r e , t t e n m u d e u n A § S O C I É p o u r c e l a

7

o u p o u r d o n n e r p l u s d ' e x t e n s i o n à l ' é t a b l i s s e - m e n t a c t u e l .

S ' a d r e s s e r a u j o u r n a l , s o u s c h i f f r e Q.

V . » . F . 4548

•• (• ( . ( • ( . ( . ( • t . ( • ( . ( • (• ,;. (• (. (• ; • C. (. ( . (• (• (. (. (. (. , . C. (. ( . (. (. (. (. (. ( . ( • ( . (. ( . ( . ( .

I I I

FABRIQUE DE JOYAUX

EN TOUS GENRES

p o u r m o u v e m e n t s d ' h o r l o g e r i e

en un mot, tout ce qui se fait en pierres pour le mouvement de la montre, pour boussoles, télégraphes, distributeurs d'eau, etc.

L-E.lUNOD

à . 3 C T J C E I 3 M S ( S u i s s e ) Marque de fabrique

Maison fondée en 1850 occupant ^ V V Récompensée à Londres en 1862 et plus de 800 ouvriers TfÊfv\ °l a Cliaui-de-Ponds en 1 8 s l

VENTE EXCLUSIVEMENT EN GROS " U AUX MARCHANDS DE FOURNITURES

Envoi de prix-courants sur demande 1261 Achatetventedediamants, rubis, saphirs, chrysolithes etgrenatsbruts

P i e r r e s d e c o u l e u r t a i l l é e s p o u r B i j o u t e r i e . ^ zE—^t T a i l l e d e 1™ q u a l i t é ^ ~ \ . v *

*

\ Q ^TiSDC^MrgCBDDDDBBDDDDDDDDDDDXa) DDBBDÏ)»©©!)!)©© O

VOLLENWEIDER & C

Successeurs de E. Durussel

e J V I o n b i j o u — B JBRIV JE — G I f l o n b i j o u

I E

FRAPPE DE FONDS DE MONTRES argent et métal

G r a n d c h o i x d e d e s s i n s 1175 Demandes album.

GRAVURE INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE Spécialité de poinçons

e n t o u s g e n r e s M a r q u e s de f a b r i q u e

Enregistrement an bureau fédéral.

CLICHÉS T Y P O G R A P H I Q U E S

Aux fabricants et chefs d'atelier

Si vous voulez faire une bonne réclame, attendez d'avoir reçu le prospectus concernant

L· pays de Hmlontle

lequel s'expédiera commencement novembre. 1523

BREVET de Ant. MEYER

1IIB„ il©©,

STUTTGART

Seule fabrique spéciale de l'Allemagne

F o n d é e e n l 8 6 1 1326

0 « « ^ * « ^ ^ < ^ « « ^ « ^ ^ ^ « « < « « ^ « ^ « ^ ^ « ^ ι Μ · * > Ό

FABRIQUE DE BOITES

ARGENT, GALONNÉ, MÉTAL ET ACIER

•S ffnu

KH. J r f Jf

π π

MADRETSCH - BIENNE

Travail à la machine,

p a r l e s p r o c é d é s l e s p l u s p e r f e c t i o n n é s £

PREMIÈRES MÉDAILLES AUX EXPOSITIONS:

d e B i e n n e e n 1 8 8 0 , d e Z u r i c h e n 1 8 8 3 , E 1305 d e l a C n a u x - d e - F o n d s e n 1 8 8 1 . ^

© • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • « « O

L'imprimerie de la F é d é r a t i o n h o r l o g è r e s u i s s e s e recommande à MM. les Horlogers et a u x Sociétés pour l'exécution prompte et soignée d e tous les travaux dont ils ont besoin.

Imprimerie de la Fédération horlogère suisse.

Références

Documents relatifs

— Le syndicat des chefs d'atelier décorateurs de boîtes, soumet à l'ap- probation des fabricants d'horlogerie tout un ensemble de mesures qu'il a arrêtées concer- nantla

les consulats suisses ne sont pas tenus d'ac- cepter les lettres non affranchies. — Suivant communication de l'administration des chemins de fer de l'U- nion suisse, le rapport

que les efforts tentés à ce jour par les deux grandes associations, et des patrons, mon- teurs de boîtes et des ouvriers boîtiers, pour arrêter la décadence toujours croissante de

provenant pas de sa fabrication; la maison Schwob se plaignait d'être injuriée et dif- famée par ses concurrents. La maison Pateck-Philipp et Cie. en- visageait que la maison

Premier prix décerné par le Conseil d'État de Neuchâtel pour Chronomètres de poche observés durant C semaines en 5 positions, pour l'année 1890, à l'observatoire cantonal

«Le meeting reconnaît que l'établissement d'une journée internationale de huit heures de travail pour tous les ouvriers est le moyen le plus immédiat pour l'avancement de

Aprèsune intéressante discussion, au cours de laquelle les orateurs ont parlé tour à tour de l'opportunité de lancer immédiatement le référendum a fait ressortir que le tarif des

Mais c'est précisément lorsque le malheur est à la porte que la force des ca- ractères doit se manifester, et nous voulons espérer que les vaincus d'hier sauront se montrer forts