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Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

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Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Cinquième anaee. — N" 40

P r i x du numéro IO centimes

Samedi 16 Mai 1891

B u r e a u x : R u e Neuve, 19

ABONNEMENTS

Un au : Six mois :

Suisse . . . 6 Ir. 3 fr.

Union postale . 12 » 6 »

ANNONCES

Provenant de la Suisse . . 20 et. la ligne

» de l'étranger. . 25 » » Minimum d'une annonce 50 centimes on s'abonne à tous les bureaux de poste P a r a i s s a n t l e m e r c r e d i e t l e s a m e d i , à B i e n n e Les annonçes se paient d,avance

O r g a n e d e l a S o c i é t é I n t e r c a n t o n a l e «les i n d u s t r i e s d u J u r a , d e s C h a m b r é e d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c " i * i n d u s t r i e l s

Caisse de prêts sur marchandises

On nous écrit sur cette question :

Vous annonciez, il y a quelque temps, que le syndicat des fabricants d'horlogerie des cantons de Berne et Soleure, avait adopté en principe la création d'une caisse de prêts sur marchandises au profit de ses membres et qu'une commission avait été nommée, avec mandat d'élaborer un projet qui serait soumis aux délibérations des intéressés. Dans un moment comme celui-ci, où les affaires sont en plein ralentissement,etoii, par conséquent, les marchandises invendues doivent encom- brer d'une façon fort gênante le coffre fort de plus d'un fabricant, une telle institution rendrait d'inappréciables services. Me serait- il permis de vous demander à quoi en est cette affaire'?

Un membre du syndicat.

C'est dans son assemblée générale du 4 février dernier, que le syndicat des fa- bricants d'horlogerie, après avoir entendu un rapport sur celte importante question de la formation d'une caisse de prêts sur marchandises, a désigné une commission de six membres chargée d'élaborer un projet de statuts et un rapport circons- tancié. Mais dès lors, un fait nouveau s'est produit qui, tout en donnant plus de force aux promoteurs de la création d'une caisse de prêts, a transporté la question sur un autre terrain, plus favo- rable selon nous, sans que le retard qui en résulte puisse être imputé à personne.

Le 18 février dernier, les délégués du syndicat des fabriques de montres, des fabriques d'ébauches, de la société des fabricants d'horlogerie de la Chaux-de- Fonds et du syndicat des fabricants d'hor- logerie des cantons de Berne et Soleure, étaient réunis ensuite de l'initiative prise par la première de ces associations, pour discuter l'opportunité de réunir les grou- pes producteurs de la montre dans une vaste association, ayant pour programme

général de maintenir la suprématie de l'horlogerie suisse sur le marché univer sel, tout en empêchant l'avilissement de la main d'œuvre et des prix de vente de la montre.

Au nombre des multiples mesures que l'on peut faire servir à la réalisation de ce but, ligure, en bon rang, la création d'une caisse de "prêts "sur marchandises;

aussi est-elle inscrite dans le projet de programme du futur Consortium horloger qui, ayant à son service une beaucoup plus grande force et à sa disposition des ressources financières beaucoup plus con- sidérables que ne peut les avoir un syn- dicat groupant une seule catégorie d'in- téressés, sera mieux en mesure de sur- monter les difficultés de l'entreprise.

Restreinte aux seuls besoins d'une as- sociation régionale, une caisse de prêts sur marchandises, — en admettant que l'on trouvât, dans ces conditions, le capi- tal nécessaire à sa fondation — ne ren- drait naturellement pas tous les services que l'on peut en attendre. Le but pour- suivi est double: Aider les fabricants momentanément gênés. Connaître ceux qui font métier de fabriquer sans se sou- cier de savoir s'ils pourront vendre et à quel prix ils pourront vendre.

Les premiers méritent qu'on les sou- tienne. Quant aux seconds, leur élimi- nation du nombre des producteurs est, au point de vue de notre industrie, une véritable mesure de salut public. Mais pour pouvoir l'exécuter, cette mesure, il faut, que l'institution embrasse tous les syndicats producteurs de la montre, et s'étende sur toute la horlosère.

Voilà pourquoi nous considérons le mou- vement qui se produit en faveur de la création d'un Consortium horloger, comme étant très favorable au but que poursui- vent les promoteurs de la fondation d'une caisse de prêts sur marchandises.

Malgré le temps d'arrêt que subit l'exé- cution de la décision prise par le syndicat des fabricants d'horlogerie, grâce à son transfert clans le champ d'activité du fu- tur Consortium horloger, l'élude de la question n'a pas été abandonnée et nous pourrons, très prochainement, commu- niquer aux intéressés un projet destiné à servir de base à la discussion, lorsqu'on entrera dans la période de l'exécution.

Que ce soit le Consortium horloger ou le syndicat des fabricants d'horlogerie qui rnetta en mouvement ce nouveau rouage de notre organisation horlogère, il faudra beaucoup de bonne volonté el — ce qui est plus difficile à trouver — beaucoup d'argent, pour que le but visé puisse être atteint. Trouverait-on le capital nécessaire en s'adressant exclusivement aux mem- bres du syndicat des fabricants d'horlo- gerie ; il est permis de se poser la ques- tion. Comme il est aussi permis de croire que la caisse de prêts pourra d'autant plus facilement èlre fondée qu'elle desser- vira les intérêts d'un plus grand nombre de personnes. Or les intéressés ne sont pas seulement les fabricants qui, à un moment donné, seront dans le cas de faire appel aux services de la caisse, pour se sortir d'une situation momentanément gênée; ce sont aussi et surtout les fabri- cants qui produisent et vendent dans des conditions normales et auxquels toute vente faite au dessous des prix réguliers cause un préjudice direct.

Tout le monde se trouverait bien de la

suppression des ventes à bas prix faites

chez des exportateurs peu scrupuleux et

de leur remplacement par des ventes nor-

males faites par la caisse de prêts. Sans

doute que l'on n'arriverait pas du premier

coup, à un déplacement complet des ven-

tes hors des cours ; il faudrait compter

avec les vendeurs honteux, qui préfére-

raient liquider à 80 o/

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de la valeur brute

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194 LA FÉDÉRATION HORLOGÉRE SUISSE chez un acheleur quelconque, ou par l'in-

termédiaire discret d'un courtier, plutôt que de recevoir ce même 80 °/o à titre d'avance, de la caisse de prêts.

Le développement de la caisse de prêts sur marchandises sera donc laborieux et lent; elle aura à lutter en même temps, contre l'opposition de ceux qui ont inté- rêt à être la caisse d'épargne à fonds per- dus des fabricants gênés, et contre l'abus qu'en voudront faire ceux qui la considé- reront comme un mont-de-piété destiné à recevoir le trop plein de leur production.

C'est une raison de plus d'y intéresser le plus grand nombre possible de nos in- dustriels horlogers, ce qui revient à en faire l'un des points du programme du Con- sortium horloger.

Et si ce groupement des producteurs de la montre, auquel on travaille active- ment dans ce moment, devait, contre toute attente, ne pas se faire, il sera assez tôt que le syndicat des fabricants d'hoi- logerie reprenne seul la continuation de l'œuvre dont il est l'instigateur.

Mais il serait puéril de se dissimuler les énormes difficultés que rencontreront . les promoteurs d'une telle institution. En dehors de la question financière, qui jouera un rôle considérable dans le dé- veloppement nécessaire d'une caisse de prêts, il y aura à lutter contre les mul- tiples roueries dont ne manqueront pas de se servir ceux qui voudront échapper aux investigations des comités comme aussi au risque d'être rangés dans la caté- gorie des avilisseurs dont on vise l'élimi- nation.

L'idée n'en est pas moins excellente et digne de figurer au premier rang des préoccupations de ceux q ii s'intéressent au développement de notre industrie hor- logère; elle fera son chemin.

Le tarif des péages et la ligue contre le renchérissement de la vie

Mardi a eu lieu à Genève, au local de la Chambre de Commerce et sous la présidence de M. II. Darier, une importante réunion pour s'occuper du tarif des péages.

M. H. Darier a tout d'abord fait un intéres- sant exposé sur le mouvement qui s'est pro- duit contre les nouveaux tarifs, mouvement qui a eu pour conséquence la création de la Ligue contre le renchérissement de la vie. Il a indiqué par suite de quelles circonstances cette ligue est arrivée à décider de renvoyer au commencement de juin sa décision au su- jet d'une demande de référendum, et a ajouté que les délégués de l'Association commer- ciale et industrielle de Genève avaient réser- vé sa liberté d'action à la suite de cette dé- cision. Eu ce qui concerne les négociations qui vont être entamées avec l'Allemagne et l'Autriche, M. Darier estime qu'elles dure- ront plus longtemps qu'on ne le pense. L'Al- lemagne s'adressera ensuite à l'Italie, puis à l'Espagne, la Belgique, la Roumanie et la Serbie, et la Suisse conclura probablement à son tour des traités avec ces pays. Il est pro- bable que les négociations avec l'Allemagne et l'Autriche ne seront pas terminées avant

Ia fin de l'année, et le délai référendaire sur le tarif des péages expire le 14 juillet. Cette circonstance a engagé la chambre de com- merce à convoquer une réunion des intéres- sés pour leur demander leur avis sur la posi- tion à prendre en face de cet état de choses.

M. Ad. Lachenal est d'avis que la décision prise par la Ligue de renvoyer aux premiers jours de juin sa décision définitive était sen-

sée, les circonstances s'étant sensiblement modifiées depuis la création de la Ligue.

L'orateur espère que nous arriverons à faire comprendre notre situation et il rappelle à ce propos que M. F. Lombard et lui ont re- commandé aux négociateurs suisses de faire porter les négociations sur le plus grand nombre possible des articles liés actuellement dans le traité franco-suisse. M. Lachenal dit qu'il a appris depuis que l'Allemagne aurait l'intention de négocier aussi dans le sens du statu quo, mais en comprenant dans les ar- ticles liés dans son traité avec la Suisse ceux portés au traité franco-suisse. L'orateur es- time qu'en principe nous devons maintenir notre demande de référendum et mettre les listes en circulation dès les premiers jours de juin, si nous n'avons pas des assurances positives, quitte à n'opérer le dépôt de ces listes qu'au dernier moment.

Aprèsune intéressante discussion, au cours de laquelle les orateurs ont parlé tour à tour de l'opportunité de lancer immédiatement le référendum a fait ressortir que le tarif des péages deviendra définitif dès le 15 juillet s'il n'y a pas de demande de référendum, l'assemblée a décidé finalement de charger la ch itnbre de commerce de former un co- mité qui aura pour mission de faire toutes les démarches préliminaires nécessaires pour pouvoir éventuellement lancer sans perte de temps, dès le commencement de juin, avec ou sans le concours de la Ligue contre le ren- chérissement de la vie, une demande de ré- férendum au cas où les renseignements re- cueillis et la tournure des événements en dé- montreraient l'urgence.

Les tarifs français

•je t a r i f m i n i m u m d e s d o u a n e s n i e - naicé. — Voici un incident qui mérite d'être noté au passage, car il peut fort bien changer le cours des choses. Pour rassurer les pro- tectionnistes contre, la conclusion éventuelle de nouveaux traités de commerce, le gouver- nement avait inventé de faire voter, non seu- lement un tarif général applicable en l'absence de traités, mais aussi un tarif minimum au- dessous duquel il s'interdisait de descendre dans ses négociations avec les Etats étrangers.

Le succès de l'invention a été plus complet qu'on ne le désirait, en ce sens que tous les Etats, sans exception, se sont refusés à traiter sur la base de ce tarif minimum. On com- mence à redouter ici cette sorte de blocus continental, et un jeune député, M. Deloncle, propose de renoncer au tarif minimum, parce que, dit-il, ce tarif serait inconstitutionnel, comme limitant la liberté de négociations que la Constitution donne au pouvoir exécutif.

M. Deloncle, ainsi que vous le voyez, est plus royaliste que le roi ; il n'admet pas que le gouvernement sacrifie ses prérogatives. Qui sait même s'il n'a pas été inspiré par le mi- nistère '?

La discussion générale des douanes à la Chambre a pris enfin une grande allure par l'intervention de M. Léon Say et de M. Mé- line. Le fond du discours de M. Léon Say se réduit à un seul argument : à supposer, dit- il, que les importations restent les mêmes que par le passé avec le nouveau régime, vous imposez à la consommation une sur-

charge de 142 millions avec le tarif minimum, de 212 avec le tarif maximum, comparative- ment à ce qu'elle paie aujourd'hui du fait des droits de douanes ; ce n'est pas tout : en de- hors de la taxe perçue à la frontière, il se produit une élévation générale des prix de vente à l'intérieur sur les marchandises mê- mes de la production nationale, élévation presque égale au montant du droit de douane, si bien que la charge totale de la consom- mation ressortira, en définitive, à plus de deux milliards.

M. Méline, il faut l'avouer, a déçu l'espé- rance de ceux qui comptaient sur ses exa- gérations pour nuire à la cause qu'il défen- dait. Il ne butine pas, lui, et ne cherche de fleurs nulle part ; il parle d'une voix douce et posée, et trouve ses effets oratoires dans la trame même de son argumentation, non dans sa forme. Il a, il est vrai, insisté plus que de raison sur les pertes que les traités de 1860 ont fait subir à la France : à supposer que la révolution économique de cette époque ait été nuisible, il n'en résulte pas qu'une autre révolution, celle qu'il prépare, ne doive pas l'être aussi. Mais il a su être à la fois vigou- reux et habile lorsqu'il a réfuté les calculs de M. Léon Say : vigoureux, en rappelant que, malgré la protection accordée au blé depuis 1883 et l'élévation de cetie denrée, le prix du pain est demeuré le mê ne jusqu'à ces derniers temps, et que, en dépit de la protection du bétail, l'abaissement des prix de la viande en gros a été continu en France, tandis que les prix au détail n'ont cessé de monter; habile, quand il a accusé les inter- médiaires, petits commerçants ou spécula- teurs d'être la cause du mal, et quand il a in- sinué, se fondant sur l'exemple du pain et celui, tout contraire, de la viande, qu'eux seuls, ou à peu prés, porteraient le fardeau des nouvelles taxes, parce que seuls ils font les prix.

On ne peut nier, en effet, que, le nombre des spéculateurs, commerçants et détaillants s'augmentant sans cesse, ils ne coûtent de plus en plus cher à la consommation, par la part de frais généraux et de bénéfices qu'ils prélèvent. Mais est-ce bien un motif suffisant de croire ou que leur nombre diminuera avec les nouveaux droits ou qu'ils ne sauront pas reporter sur le public une large partie des charges que M. Méline croit pouvoir leur im- poser à eux seuls? L'argument n'en a pas moins fait impression sur la Chambre et a rétabli le crédit un instant ébranlé du pro- tectisme.

rSOUVT.LLRS I)IVKKSES

I / h o r l o g e r i e s u i s s e et l ' A n g l e t e r r e .

— Le rapport commercial du consul suisse à Londres, M. Vernet, sur l'année 1890, con- tient les renseignements suivants sur les af- faires en montres suisses, qui ont participé, dit-il, à l'extension générale de ce com- merce.

« Les montres de métal rencontrent toujours la concurrence de Waterbury, mais il ne pa- raît pas qu'elle soit plus forte que précédem- ment, si même les montres suisses ne gagnent pas du terrain.

La montre de qualité moyenne, soit de 30 à 40 fr. pour celles d'argent et 100 à 150 fr.

pour celles d'or, ont dû lutter contre les mon- tres Waltham, mais il ne semble pas que la vente de ces dernières ait augmenté ; elle aurait même éprouvé quelque diminution. Le fait est peut-être expliqué par une diversion d'énergie vers le pays où la Waltham a eu un grand succès, en Amérique et dans les colo- nies, et il peut tenir aussi à la concurrence vigoureuse des maisons suisses en Angle-

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LA FÉDÉRATION fiORLOGERE SUISSE

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195

terre. C'est dans les qualités supérieures, là montre au-dessus de fr. 40 argent ou fr. 180 or, que la fabrique suisse tend à perdre du terrain et se trouve surtout affectée par le Merchandise Mark Act. Les fabricants anglais qui ont provoqué cette législation et en sur- veillent de près l'exécution, n'ont pas manqué de profiter de la préférence du consomma- teur anglais pour une montre indigène et, protégée par la loi nouvelle, l'industrie hor- logère a pris une grande extension tant à Coventry qu'à Prescot, les deux centres prin- cipaux.

Dans les montres fines et compliquées, la fabrique suisse maintient sa supériorité et ne craint pas de se mesurer pour les chronomè- tres, par exemple, dans les concours de pré- cision, où elle obtient, m'assure-t-on, des ré- sultats très satisfaisants.

Les chiffres généraux de l'importation des montres en Angleterre présentent pour 1890 une augmentation assez forte dont on peut présumer que la Suisse a eu sa part.

Il est curieux de constater toutefois une diminution importante du prix moyen des montres d'or importées, diminution qui con- firmerait les appréciations qui précèdent quant au genre de montres qui rencontre le meilleur écoulement. Ï

li«> p a p e e t l a ( j u e e t i o n s o c i a l e . — Dans une encyclique, le pape traitera de la question du travail des femmes et des enfants et du repos du dimanche, mais ne touchera pas la question de la journée de huit heures, qui regarde les patrons et les ouvriers.

l i a r é s u r r e c t i o n tles maitrîeiee. — Les adversaires des syndicats obligatoires répètent souvent qu'ils ne sont qu'une re- constitution des anciennes maîtrises. C'est de la contre-révolution, ajoute-t-on.

Nous avons déjà à plusieurs reprises recti- fié cette erreur, qui repose sur un jugement absolument superficiel. Les anciennes maîtri- ses étaient des corporations destinées à assu- rer, comme leur nom l'indique, la domination des maîtres. Le syndicat obligatoire moderne est basé sur l'égalité des patrons et des ou- vriers. Les anciennes maîtrises excluaient qui leur plaisait ; le syndicat n'exclut per- sonne, chaque membre de la profession en fait partie de droit. Les anciennes maîtrises étaient soumises à la direction des jurandes, assemblées de jurés syndics élus par les maî- tres et acceptés par le roi dont ils étaient les agents ; les syndicats délibèrent librement, et passent des conventions entre patrons et ouvriers, acceptées et révisables à la majorité des voix. Les tribunaux chargés d'appliquer leurs décisions sont les conseils de prud'hom- mes, nommés aussi par le suffrage popu- laire.

Il y a entre les deux institutions toute la distance qui sépare le droit monarchique du droit démocratique. La Révolution a détruit les institutions basées sur l'autorité de droit divin, il faut les remplacer par des institutions basées sur le droit populaire. Nous ne pou- vons pas vivre sans une organisation du tra- vail ; le libertarisme doctrinaire nous mène- rait à la guerre sociale ; cherchons donc une organisation conforme aux idées de justice et d'égalité de notre époque. Ce n'est pas faire de la contre-révolution, c'est appliquer au contraire les principes de la révolution, et édifier sur eux la société nouvelle.

Le Genevois.

Kiiste des m a r c h a n d e h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur - de - Lis : Liste dressée jeudi 14

mai 1891, à 5 heures du soir : MM.

Stem, New-York. — Fz7ienbo)'<7,Copenhagen.

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Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIM

Cliroiiograpke-compteur breveté

d e B E S S I R E - M A R I E , P É R Y sur Bienne

La supériorité de celte pièce sur ce qui se fait actuellement s'explique comme suit :

1" Elle compte d'un cinquième de seconde à 60 minutes.

2° Le pignon de champ sur lequel repose l'aiguille qui compte les cin- quièmes est central el n'a pas d'autres ai.imilles superposées.

3" Le mécanisme n'a aucune roue denturée.

4° Son fonctionnement est à deux temps :

1er temps, pousser la poussette qui est placée sur 11 heures et fait pendant à la pousetle de mise à î'heuri placée sur 1 heure; celle pression arrête instantanément l'aiguille des cinquièmes et son compteur.

t"<" temps, une pression sur la couronne ramène les susdites aiguilles à leur point de départ et le? remet instantanément en

marche. 14Io 5° Son extrême précision s'explique par le fait que l'aiguille indi-

quant les secondes et leur c nquièmes ainsi que celle du cadran enregistreur, reposent direclement sur des mobiles et se mettent instantanément en'marche ce qui n'a pas lieu tant (JUe subsiste un engrenage.

M o n t r é e g a r a n t i e s , à d e s p r i x t r è s a v a n t a g e u x . 3$5 T r a i t e r d i r e c t e m e n t p o u r l ' a c h a t . 3$g

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