• Aucun résultat trouvé

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. "

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

:V

Τ3ΓΜ. Jules Gfeller Dénie

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Quatrième année. — N0 25

P r i x du.numéro 10 centimes

Mercredi 26 mars 1890.

B u r e a u x : R u e Neuve, 19

ABONNEMENTS

Un au : Six mois : Suisse . . . 6fr. 3 fr.

Union postale 12 » 6 » Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne

On s abonne à tous les bureaux de poste '

ANNONCES

Provenant de la Suisse . . 20 et. la ligue

» de l'étranger. . 25 » » Minimum d'une annonce 50 centimes

Les annonceb se paient d'avance

O r g a n e d e l a S o c i é t é I n t e r c a n t o n a l e d e s i n d u s t r i e l * d u J u r a , d e » C h a m b r é e d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a l e i n d u s t r i e l s . ,

R e n s e i g n e m e n t s .

On ne saurait trop attirer l'attention des fabricants sur les demandes de mar- chandises qui leur sont adressées par des maisons inconnues dans nos places in- dustrielles et dont la plupart sont insol- vables. On nous communique une lettre reçue à notre connaissance par deux fabricants et qui, selon toutes probabi- lités, a été adressée à beaucoup d'autres encore, la voici.

M, Naples, le 5 mars 1890.

Votre respectable maison m'a été recom- mandée par l'un de mes amis de la Suisse et je viens vous prier de bien vouloir m'adres- ser quelques pièces savonnettes pour dames, 13 lig. article soigné.

Cette petite expédition vous pouvez bien me l'adresser directement, tandis que pour des ordres d'une certaine importance ils sui- vront par l'entremise de M. X. de Chiasso.

Agréez, etc.

Or les renseignements pris à source sûre disent: « Homme de mauvaise répu- tation, plein de dettes, sans moyens con- nus comme sans importance. On dit que toute la famille est attachée à la bande noire. S'abstenir rigoureusement. »

"Et voilà une maison qui s'intitule pom- peusement: « Horlogerie, bijouterie et joaillerie. Achat et vente de diamants et pierres fines. Fabrication spéciale de bijoux parures et montures pour maria- ges». Et dire, qu'à notre connaissance, un fabricant s'est laissé prendre !

Les demandes du genre de celle que nous reproduisons ne sont pas rares et notre commerce a, maintes fois déjà, été mis en garde contre les dangers des con- fiances irréfléchies. Aussi semble-t-il qu'il ne devrait plus être nécessaire d'in- sister sur la nécessité de se donner la peine bien légère pourtant, de prendre

un renseignement; où, si la modique somme qu'il coûte lorsqu'on le prend au bureau d-"i l'Inlercanlonale paraît encore trop forte, de mettre tout simplement la lettre suspecte dans la corbeille à papier.

P r i x - c o u r a n t .

La publication, dans notre numéro du 15 courant, d'une lettre mentionnant le prix-courant d'un fabricant de montres genre français, nous a valu un grand nombre de demandes de communication du nom de ce fabricant et de son prix- courant. Comme il ne nous est pas pos- sible de répondre à toutes ces demandes et que, d'un autre côté, nous ne voulons pas contribuer à faire une réclame à l'exportateur dont il s'agit en le désignant par son nom, nous devons nous en réfé- rer à l'offre que nous avons faite, dans notre numéro du 15 courant, de commu-

niquer ces prix, aux sociétés de fabricants qui nous en feront la demande.

M o n t e u r s d e b o î t e s .

Nous lisons dans le numéro 6 du 22 courant, du journal Solidarité, organe de la Fédération des ouvriers monteurs de boîtes:

« Tous les collègues monteurs de boîtes argent sont avisés que la place de St-Imier est mise à l'interdit, jusqu'à ce que la ques- tion de la chambre syndicale mixte soit ré- solue. »

« En conséquence, les ouvriers qui se ren- draient à St-Imier pour y chercher du tra- vail pendant le conllit, sont prévenus qu'ils n'auront droit à aucune indemnité en cas de suspension de travail. »

D'autre part, on nous communique comme suit, l'état des chefs d'ateliers

syndiqués du Vallon de St-Imier: à Renan,

M. Albert Girard; à Sonvillier M. J. B.

Comment ; à St-Imier MM. Francillon et Cie., Droz et Cie, Robert Gygax; Rodolphe Gygax et Haslebacher-Kaenel; à VUleret MM. Fritz Pauli et R. Ramseyer.

La Chambre syndicale des patrons monteurs de boîtes argent et le comité central de la Fédération des ouvriers monteurs de boîtes, ont pris des mesures d'ensemble,' pour que la suspension de travail, si toutefois elle est d'une certaine durée,— en admettant qu'elle se produise

— ne cause aucune perturbation sensible dans la situation des ouvriers en cause.

C'est ainsi que les ouvriers de la place de St-Imier, où les mesures cœrcitives seront appliquées en premier lieu, et qui devront, le 1

e r

avril, vider les ateliers' qui n'auront pas opéré leur entrée dans le syndicat patronal, pourront se placer dans les établissements syndiqués dési- gnés ci-dessus. Les patrons monteurs de boites syndiqués à la recherche d'ou- vriers et les ouvriers fédérés en quête de travail, pourront s'adresser soit au contrôleur du syndicat patronal, M. A.

Châtelain à Bienne, soit à M. A. Ducom- mun, président de la section ouvrière de St-Imier.

Comme on le voit, la campagne est

bien préparée, et tout fait prévoir que

le syndicat des patrons monteurs de boîtes

argent verra sous peu son effectif aug-

menté de tous les patrons dissidents du

Vallon de St-Imier. Nous sommes bien

persuadés qu'une fois dans le syndicat,

aucun d'eux ne regrettera la douce vio-

lence qu'il aura fallu exercer, pour les

mettre dans le cas de comprendre que

l'intérêt collectif est infiniment plus inté-

ressant que l'intérêt individuel, et que

leur entrée dans le syndicat constituera

(2)

114 LA FÉDÉRATION HORLOGEKE SUISSE un acte de sagesse puisque ces deux inté-

rêts y sont également sauvegardés.

Il appartient d'ailleurs aux dissidents d'éviter une rupture violente, et les con- séquences désagréables qu'elle entrîne- rait pour eux. Qu'ils consacrent les six jours qui leur restent à peser le pour et le contre, sans parti pris, et sans mettre dans la balance le léger sacrifice d'amour propre que leur coûtera l'adhésion fran- che et sincère au programme positif et utilitaire de leurs collègues syndiqués.

L a p o s i t i o n faite a u x f a b r i c a n t s .

Sous ce titre, nous avons publié dans notre numéro du 19 courant, un article d'un fabri- cant de St-Imier, que l'Ouvrier horloger re- produit en l'agrémentant des réflexions suivantes :

Mais, mais ! cher fabricant d'horlogerie de Saint-Imier, un syndicat des fabricants d'hor- logerie aurait donc réellement pour but de refuser, pendant qu'il en est encore temps, chaque hausse non justifiée? Mais quand une hausse est-elle non justifiée? Serait-ce peut-être la dernière des repasseurs et re- monteurs, des planteurs d'échappements?

N'était-il peut-être pas opportun, après les nombreuses baisses que les fabricants d'hor- logerie firent sans les syndicats et sans les discuter avec les ouvriers à qui ils les ont im- posées, que ces derniers tentent une fois un petit retour? Quand, du reste, une hausse est-elle justifiée aux yeux de MM. les fabri- cants du calibre du correspondant de Saint- Imier de la Fédération horlogère'! Certaine- ment jamais. L'ouvrier doit se laisser exploi- ter par le fabricant sans mot dire à chaque petite entrave dans les affaires — cela est bien et justifié ; mais si l'ouvrier cherche à reconquérir en partie ses anciennes positions, lors d'une bonne marche des affaires, alors son procédé n'est pas justifié, car il devrait, au préalable entrer en pourparlers intermi- nables avec MM: les fabricants, laissant ainsi échapper le moment favorable; alors ces

« pauvres » fabricants implorent des moyens pour mettre un terme au « torrent grossis- sant», dans l'intérêt de tous les fabricants et pour le bien de notre industrie! !

On doit être doué d'une belle dose de sans- gêne, l'orsqu'oii met dans la même bouche les mots «refus de chaque hausse non jus- tifiée» et «bien-être de notre industrie».

Qu'est-ce que ce monsieur entend donc par

«bien-être de notre industrie»?

Doit-il rapporter aux fabricants seulement un gain facile, doit-il être livré à l'exploita- tion effrénée de quelqus-uns? Chacun, même le plus petit ouvrier, n'a-t-il pas droit à sa part de ce bien-être industriel, ne doit-il donc pas avoir Ia moindre place au soleil? Que doivent donc signifier ces grandes phrases d'« une seule famille horlogère» qu'ont tou- jours sur les lèvres quelques patrons, s'ils gardent tous les droits pour eux pour confec- tionner à leur façon un bien-être de cette in- dustrie, si on ne laisse pas à chacun ce qui lui revient ?

Cette correspondance renferme un aver- tissement sérieux pour nous autres ouvriers ; travaillons sans cesse à perfectionner notre organisation pour notre bien et celui de notre industrie.

Voici la réponse de notre correspondant de St-Imier.

St-Imier, le 24 mars 1890.

Monsieur le rédacteur de la Fédération horlogère,

à Bienne.

Je suis heureux d'être mis en demeure par le journal l'Ouvrier horloger de complé- ter ma correspondance du 19 mars, je serai aussi court que possible et commenterai simplement les trois hausses suivantes, à savoir : la première survenue celle des régla- ges Breguet ; la plus importante de toutes celle des repassages, démontages et remonta- ges ; la dernière celle des pierristes et ser- tisseurs.

1" La hausse des réglages Breguet était décrétée il y a deux ans. Le syndicat des ré- gleurs était solidement organisé et appuyé même par les fabricants de spiraux coalisés, malgré le gain relativement élevé des ou- vriers de cette partie, la hausse fut considé- rable, qu'en reste-t-il aujourd'hui ?

Après avoir subi cette augmentation pen- dant un certain temps, le fabricant peut obte- tenir à ce jour les réglages Breguet à un prix égal, si ce n'est inférieur à celui qui précé- dait la hausse.

Cette augmentation n'était pas justifiée ; elle n'a pu tenir devant l'offre et la demande, n'en déplaise à Monsieur le rédacteur du ]ourn&l l'Ouvrier horloger ; les faits me dis- pensent de chercher ailleurs mes arguments de défense, pour établir le bien fondé de ce que j'ai avancé et rafraîchir la mémoire à mon honorable contradicteur.

2° La hausse décrétée sur les repassages- remontages il y a 6 mois par un syndicat puissamment organisé et énergique, s'est restreinte aux montagnes neuchâteloises, au haut du vallon de St-lmier et à Bienne ; elle a laissé à l'écart toute les Franches-montagnes, la vallée de la Birse, le pays de Porrentruy, Neuveville, le vignole neuchàtelois et les puissantes fabriques placées en dehors des centres horlogers.

• Ce syndicat s'est donné une peine inouïe et n'est arrivé qu'à établir une infériorité marquée pour les localités où ses revendica- tions ont pu être imposées, vis-à-vis d'en- droits où les prix étaient même inférieurs avant la hausse, et qui en si grand nombre, n'ont pu être atteints et ne le seront jamais ! Dans de telles conditions une hausse sur cette partie n'est pas régulière et ne pourra subsister; elle détruit l'équilibre et.envoie dans les parages ne subissant pas la hausse, les acheteurs étrangers qui répondent aux propositions de hausse que leur font les fa- bricants : Je puis obtenir aux Breuleux, à Por- rentruy, ou à Waldenbourg, la marchandise que je vous demande sans aucune augmenta- tion, vendez à l'ancien prix ou annulez ma demande.

Ou le syndicat provoquera l'augmentation actuellement réduite à un petit rayon de lo- calités, à toutes les places horlogères, ou la hausse tombera, n'étant ni logique ni justifiée.

3° 11 en est de même pour la dernière hausse du 19 mars décrétée par les pierristes et sertisseurs, malgré la baisse actuelle et considérable du diamant.

Tant qu'il existe des pierristes et sertis- seurs dans les localités indemnes de hausse, les sertisseurs de Villeret, St-Imier et Son- villier croient-ils bénévolement que les éta- blisseurs atteints subissent cette hausse à leur seul préjudice? Il est au contraire facile de faire exécuter ces travaux ailleurs, où les prix sont même intérieurs à ceux de chez nous avant la hausse.

Etant donné que notre industrie est entrée depuis quelques années dans une phase toute différente d'un passé que nous regrettons tous, je rappellerai en finissant le mot d'un grand négociant étranger, qui disait en par-

lant des horlogers suisses. « Si les Etats-Unis ne s'étaient jamais mis à faire la montre, vous rouleriez tous en carrosse. » -Ceci pour rappeler la concurrence américaine.

Un fabricant.

Conférence ouvrière. '

La commission de la conférence qui s'oc- cupe du travail des enfants, a décidé en prin- cipe l'interdiction du travail des enfants, au dessous de 12 ans. Quant au travail des en- fants de 12, 14 ou 15 ans, il serait limité à 6 heures par jour. Plusieurs délégués ont dé- claré qu'ils devaient demander des instruc- tions à leurs gouvernements respectifs.

La commission qui s'occupe du repos do- minical s'est trouvée, après une sérieuse discussion, partagée également; la moitié des membres veut que le jour du repos soit fixé à dimanche, et l'autre moitié estime que le choix de ce jour doit être abandonné aux convenances des intéressés.

Selon des nouvelles de source sure, on envisage que les débats de la conférence aboutiront décidément à un résultat positif, au sujet de certains points du programme, lesquels résultats promettraient de faire une convention internationale. Les membres de la conférence paraissent être tout-à-fait d'accord pour développer l'institution des inspecteurs de fabriques et pour lui donner un caractère plus ou moins uniforme.

D'après les Politische Nachrichlen, de Ber- lin, les travaux de la conférence avanceraient assez rapidement pour qu'on puisse en atten- dre la clôture le 20 mars. Les trois commis- sions sont déjà arrivées à d'importantes réso- lutions.

Dans les mines on ne pourrait employer que des ouvriers âgés de plus de 14 ans. Le travail des mines sous terre serait absolu- ment interdit pour les femmes.

Le travail des enfants dans les fabriques dépendrait du terme fixé par la loi pour la fréquentation des écoles. Il serait interdit de faire travailler de nuit les enfants au dessous de 14 ans et ils ne devraient pas être occu- pés plus de G heures par jour, -ivec des pau- ses d'un quart d'heure. Le travail des en- fants serait absolumeut interdit dans les exploitations malsaines ou dangereuses.

Le repos du dimanche a été approuvé par tous les délégués sauf dans des cas détermi- nés, lorsqu'il s'agit d'una production qui ne peut être interrompue et d'une exploitation qui n'est possible qu'à une époque déter- minée de l'année. Niais l'ouvrier doit avoir en tout cas un dimanche libre sur deux.

NOLVrXLES DlVKKSKS

D é c o r a t i o n . — Le syndicat des chefs d'atelier décorateurs de boîtes, soumet à l'ap- probation des fabricants d'horlogerie tout un ensemble de mesures qu'il a arrêtées concer- nantla fixation d'un taux uniforme d'escompte, le décompte du déchet d'or, l'adoption d'un prix uniforme pour les déchets d'or, et un tarif des prix minima de Ia décoration.

Les fabricants des divers centres indus- triels sont invités à envoyer des délégués à une assemblée convoquée par la chambre syndicale des chefs d'atelier décorateurs, pour jeudi 3 avril prochain, à l'Hôtel de ville de la Chaux-de-Fonds.

R e n s e i g n e m e n t s c o m m e r c i a u x . — On écrit d'Alexandrie (Egypte) pour mettre en garde les commerçants et industriels con-

(3)

IA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 115

tre les agissements de certaines maisons d'Alexandrie qui, bien qu'ayant suspendu leurs paiements, n'en continuent pas moins à se faire envoyer des marchandises par des fournisseurs européens. Ces envois provenant nécessairement de l'absence de renseigne- ments, on ne saurait trop recommander la plus grande prudence à nos négociants avant toute livraison, s'ils veulent éviter des reven- dications plus ou moins coûteuses.

B i j o u t e r i e . — L'administration des pos- tes a constaté que des matières d'or ou d'ar- gent (bijoux, etc.) sont fréquemment intro- duits de l'étranger, en Autriche-Hongrie, par la voie postale, nonobstant l'interdiction d'expédier ces articles par la poste. Ces en- vois sont, le plus fréquemment, insérés dans des boîtes en carton et ils sont affranchis au tarif des lettres. L'administration des postes austro-hongroises a pris des mesures pour obliger les destinataires de ces envois à en soumettre le contenu au poinçonnement légal et aux formalités douanières applicables aux

•objets d'or ou d'argent.

E s c r o q u e r i e . — Le Nouvelliste de Lyon avait publié le 5 février un article relatif à des vols commis au préjudice du mont-de- piété de Lyon, pratiqués par l'engagement de bijoux fourrés, avec indication que les au- teurs de ces cas d'escroqueries devaient avoir leur siège à Genève.

Sans s'émouvoir outre mesure des accu- sations dont les fabricants de bijouterie de Genève sont à l'abri, le comité de l'Associa- tion des fabricants et marchands de bijou- terie, joaillerie, orfèvrerie de Genève a cru devoir porter ces faits à la connaissance du département de justice et police du canton de Genève, en le priant d'ouvrir une en- quête à leur sujet.

Le département de justice et police a de- mandé des renseignements sur cette affaire à la préfecture du Rhône à Lyon, qui a ré- pondu que les auteurs de l'escroquerie en question ne sont pas des horlogers-bijou- tiers de Genève, mais bien de Lyon, lesquels ont fait engager des montres en argent doré pour de l'or, notamment par un nommé Duzellier (Gilbert), voyageur de commerce, âgé de 27 ans, repris de justice, sans domi- cile fixe, qui, le 21 août 1889, en a engagé une au bureau central, où elle se trouve encore actuellement. Une enquête est ouverte à Lyon à l'effet de découvrir les complices.

U n e r e f o r m é e n T u r q u i e . — Le gou- vernement turc vient de décréter l'abolition des droits intérieurs de transit et d'exporta- tion. Cette réforme fiscale est de nature à intéresser le commerce suisse, car la sup- pression des droits ci-dessus mentionnes développera les relations commerciales de l'Occident avec la Péninsule balkanique, par la voie de Salonique. En effet, les tarifs de transport établis sur la ligne Salonique-Bel- grade n'étaient pas les seuls obstacles que le commerce rencontrait ; il fallait tenir compte des retards que le prélèvement des droits abolis entraînait. L'application de la réforme annoncée ne pourra que produire les meil- leurs effets.

I i i s t e d e s m a r c h a n d e h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux·de-Fonds à l'hôtel de la Fleur-de-Lis : Liste dressée lundi 24 mars 1890, à 5 heures du soir : MM.

Strasburger, New-York.— Floeth, Crefeld.—

Rosenblalt, Krowno. — Durstein, Dresde. — Tumpowsky, Suède.

i l ·

I n d u s t r i e . — L'usine genevoise de dé- grossissage d'or vient d'être chargée par la

Confédération de la confection de 125,000 flans d'or pour pièces de 20 francs (2 millions et demi de francs). C'est la troisième fourni- ture qui est confiée à cet établissement.

Φ U

m

Q)

φ O

ι» S

U

φ

-d m u S ο

0

s

WS

I I

I >?5S : Ï

! (M <N 0 5 0 · * O O S M e * -τ- —

ι ο

O ο Ο Λ ί ο η - ^ ο ο ο I C - ^ C O C O C O C O C ^ - ^ T - *

o î o - * - i i n i n o o o o c o i n

0 0 < M S 4 © 4 < 3 M C T i O O - *

ioin>oir-<»

( M T H T H ( M CT

1 Α 1 Α Ο Ι Ω CT CT I O T H

σ ι ο · * · * ι ο ι ο ο ο ο ο - ι ο

O O t N O T î l ç i f f i O O — CT •<-» ·*-· *«•* T - I - ( C T

-T-CO CT I - *

X V 9)

s

β

A

a Φ

ο a

œ « Ο Λ £3

P S .3 fa

3 Φ O β 3

φ

α

PH α

« φ' t- =3 ca Φ φ σ · α _, ί*

3 S l α

Φ

Φ S s α

' - Φ Λ

« a E-1

§ S « 3 Η φ „ : 'OCO Φ t . u·. Φ j?

fa >Ί5

O C H

ca

a S*

a °

ο ' "

y φ β α

H

•M a

>

- a é fa S %

O P.

Le rédacteur responsable : Fritz HUGUENIN.

MA2$ THUM & © ie

MÉCANICIENS-CONSTRUCTEURS GENÈVE

Machines de p r i o U l a n a l'usage de l'Horlogerie el de la Bijouterie ι BaUneisw*.

— I l · » a cylindre. — Hutrlt-e* et poinçon». — Perceuse». — T a r a a d e a * · · .

— Planteases. — Tour» (tirera, automatiques ou non automatiques. - Fraiseuse*.

— Machines a tailler, automatiques et autres, etc.

. INSTALLATION COMPLÈTE D'USINES POTJH LA FAHKH ATlOS MÉCANIQUE, d'après les derniers perfectionnements.

Outillages divers pour lu iirtlte et la moyenne mécanique. — Tour*

d'amateurs. rj

• maison reçoit les offres (IPMM le- lii*»ni«eur« n.uir l'exploitation de leurs brevets.

EXPORTATION GROS ET DÉTAIL

HQRLOGSMF, OUTILS ET FOURNITURES

LÉOPOLDBËRTRAND

COLOMBIER (Suisse)

Les maisons

949

WMe frères & V

ve

de Ch. Léon Schmid & C

ie

OFFRENT 1,000 FR. DE RÉCOMPENSE

après jugement rendu, aux personnes qui leur fourniront des renseignement sûrs et exacts sur les contrefacteurs de leur m a r q u e d e f a b r i q u e . Cette mar- que étant leur propriété exclusive, ils poursuivront rigoureusement les frau- deurs.

La Chaux-de-Fonds, Mars 1890.

Ii

GSARLES EOURIET, COUVET ,

Etudes de calibres pour montres simples et compliquées ; méthode mathématique très exacte.

Confection des pointeurs, modules, filières, jauges pour la parfaite interchangeabilité de toutes les parties.

Installation complète de fabrications de l'ébauche et de la montre entière avec outillage perfectionné.

Méthode spéciale d'étampage, anglage pour pièces soignées, plantages très précis de tous les mobiles,

Machines-outils simples et automatiques pour fabriques et

ateliers. 877 P l a n s , D e v i s , R e n s e i g n e m e n t s , C o n s e i l s .

T I E L I E I F H I O I L S r i E

A R N O L D H U G U E N I N

4 5 , B u e du Progrès, 4 5

GHAUX-DE-FONDS

HOnLOGERJEœMPLIQlJÉE

Répétitions quarts et minutes, avec tous genres de complications, grandes sonneries quarts et minutes, quantièmes

perpétuels, chronographes avec compteurs minutes.

Toutes m e s répétitions sont réglées a u x t e m p é r a t u r e s et p e u v e n t obtenir des bulletins à l'observatoire. 932

Médaille de bronze à l'Exposition universelle, Paris 1889

(4)

H 6

LA FEDERATION HORLOGEUE SUISSE

On demande

p o u r e n t r e r a u p l u s t ô t d a n s u n e f a b r i q u e d ' h o r l o g e r i e d u J u r a : U n m é c a n i c i e n c a p a b l e e t d e m o r a l i t é , p o u - v a n t s e c h a r g e r d e t*>us l e s s o i n s q u e d e m a n d e l a f a b - r i c a t i o n d e s é b a u c h e s e t f i n i s s a g e s d a n s l e s d e r n i e r s p e r f e c t i o n n e m e n t s . P o s i - t i o n s é r i e u s e e t a v a n t a - g e u s e . ' S ' a d r e s s e r d e s u i t e a v e c r é f é r e n c e s e t c e r t i f i c a t s à l ' a g e n c e I l a a s e n s t e ï n e t V o g l e r B i e n n e s o u s c h i f f r e 1 I . 4 Î 8 P . 999 (H. 1403 .T.)

Avis aux sertisseurs

e t p l a n t e u r s

979

Toujours grand assortiment

P i e r r e s g r e n a t finies Moyennes dessus e t dessous

6 t r o u s e t é c h a p p e m e n t Prix avantageux

Victor DONZELOT, POBRENTRUY FABRI(JUE D'ASSORTIMENTS

à cylindres

Spécialité de petites pièces

EXPORTATION 837

LYDIC BEAUMANN

C h a r q u e m o n t (Doubs)

LOUIS BORALEY

Emailleur, !Vielleur

sur or et argent de tous titres

21, Rue Rousseau, 21

GENÈVE Mi

% HOBLOGERIE $

?0. lâllfll!

\ BIEJVSTE (Suisse) i I 54a, Quartier-Neut, 54a $ S Spécialité EENBES ALLEMANDS fi

DIAMANT BLâNîi

p o u r p i e r r i s t e s

A L B E R T B E N O I T

12, Rue François-Millet, 12

PARIS 982

UiHtClEUH TEI1HM0IIE

U n e faltL i q u e d ' é b a u c h é e d u e a u t o n d e m a n d e u n e p e r s o n n e c a p a b l e d e d i r i - g e r l a p a r t i e t e c h n i q u e o u f a b r i c a t i o n d e s m o u v e - m e n t s d e m o n t r e s . C o n - n a i s s a n c e c o m p l è t e e t d e l ' h o r l o g e r i e r c l é r e n c e s d e p r e m i e r o r d r e s o n t d e m a n -

d é e t t . 998 A d r e s s e r l e s o f f r e s p a r

é c r i t à .V8. E m i l e J L a m h e l e t , a v o c a t e t n o t a i r e à K e u e h â -

t e T (N3-10C)

H O S T E E S SOIGNÉES

p o u r d a m e s ^, oyîindre et ancre de 7 à 14 lignes

BOITES FANTAISIE

RÉCOMPENSES:

Z u r i c h 1 8 8 3 A n v e r s 1 8 8 5 P a r i s 1889

H" THALMANN & C"

Β Ι Έ Ι Ν Γ Ι Ν Γ Έ ] 928

-» ι - « a e ^ ,

B R E V E T S D'INVENTION en tous pays

SB

A. RITTER

Aitin (lin i» FEMII ceitnlt iti AtU it !nifitUru ό l'irii INGÊNUTCTR-CONSEIL I N H U I l R E DE PROPRIÉTÉ INDUSTR1EU1

Heumatlstrasse, 3, BAIiB i D è p O t d e m a r q a e s d e t a b r l q a e e t d · •·

dessins et modèles Industriels.

» , i ^ « U GU —* »—

CVXÛX\ÎXXV.VOMJ.\5?XCÎOÇOÇ\XÇW

PIERRES EN TOUS GENRES

pour mouvements d'horlogerie, en un mot t iut ce qui se lait en pierres poi r le mouvement de la montre : Contre-pivots, el ipses rouleaux Du^teis, etc. Fitrres

pour boussoles, télégraphes, listributeurs d'eau, etc.

Assortiments spéciaux pour le rhabillage.

Calibres de précision basés s u r le système métrique au 1/10 et 1/100 i.im., savoir :

Filière à pivot, filière au grand diamètre. Mi res pour ellipses, rouleaux Dupleix, etc.

L-E. JUNOD, LUCENS (Suisse)

.Marque de fabrique

Maison fondée en 1850, ^ l É ^ La P'US i mP °m n l e d a

occupant plus de 800 ouvriers / / | | v m 0 L d e

Réeomptnsei aoi «poiitions de UiIrK IK*. Ouii-de-Fiidi ISSl, l'aria ISS9.

VENTE EXCLUSIVEMENT EN GROS AUX MARCHANDS UE FOURNITURES

E m o i (le prix-courants sur demanda *·'3 3

Achat de diamants, rubis, saphir, chrysolithe, grenat bruts.

»

î

L'imprimerie d e la F é d é r a t i o n h o r l o g e r e s u i s s e s e recommande à MM. les Horlogers e t aux Sociétés pour I exécution prompte et soignée de tous les travaux dont ils ont besoin.

POUR MONTEURS DE BOITES

O n o f f r e à v e n d r e Uu laminoir plat système Krupp,

Un laminoir à gouge,

Un laminoir avec 30 rouleaux pour lunettes genre anglais, Une balance à peser l'argent avec ses poids,

Un emboutissoir, un tour à équarissoir et divers petits outils.

Le tout à des prix raisonnables

S'adresser à H e n r i S c h m i d , monteur de boites à Bienne,

R u e basse 143. 996

FABRIQUE DE MONTRES

DELEULE FRÈRES & WALKER

CHARQUEMONT (Doubs)

Spécialité de remontoirs 18 lignes, boîtes métal

HOTEL DE BIENNE

(BIELERHOF)

v i s - à - v i s cLe l a g a r e

KbLlissemont recommnndable à MM. les voyageurs de c o m m e r c e , touristes ainsi qu'aux Sociétés.

Bonne cuisine — Vins naturels — Chambres à différents prix — Grandes salles — Bains et douches à l'hôtel — Table d'hôte à midi 10 minutes

— Plats du jour — Restauration à la carte à toute heure — Exposit/'no permanente de montres. Tous les mardis, marché d'horlogerie. 931 Se recommande C R I E S E N - B I T T E R . propriétaire.

FABRICATION DE BIJOUTERIE

915

BIENNE

871

S p é c i a l i t é d e b r a c e l e t s i u o u t r e t i or, argent et acier oxydé

E S S A Y E U R - J U R É D I P L O M E F É D É R A L ·

VENTE ACHAT

Rue de Nidau — B I E N N E — Rue Neuve Pulvérisation de cendres et fontes à prix réduits Creusets de tous pays — Charbons — Coke de St-Etienne

« ' l l O S E T D É T A I L 930

FABRIQUE DE BOITES

® e n t o u s g e n r e s SGS ARGENT et GALONNÉ — USINE HYDRAULIQUE

Spécialité 9-e tWtte^ Ço-tdine,

KRAMER & MOSER

BIENNE

D I É D A I L I i E D1A R C E S T T à l'Exposition u n i v e r s e l l e de P a r i s 1889

inpnuierie de la Fédération horlogere svisse.

Références

Documents relatifs

provenant pas de sa fabrication; la maison Schwob se plaignait d'être injuriée et dif- famée par ses concurrents. La maison Pateck-Philipp et Cie. en- visageait que la maison

Premier prix décerné par le Conseil d'État de Neuchâtel pour Chronomètres de poche observés durant C semaines en 5 positions, pour l'année 1890, à l'observatoire cantonal

«Le meeting reconnaît que l'établissement d'une journée internationale de huit heures de travail pour tous les ouvriers est le moyen le plus immédiat pour l'avancement de

Aprèsune intéressante discussion, au cours de laquelle les orateurs ont parlé tour à tour de l'opportunité de lancer immédiatement le référendum a fait ressortir que le tarif des

pements dans la « Statistique des accidents», pages 444 et suivantes.) La législation en Allemagne limite le montant de l'indemnité de maladie et autorise par exemple les « cais-

Mais c'est précisément lorsque le malheur est à la porte que la force des ca- ractères doit se manifester, et nous voulons espérer que les vaincus d'hier sauront se montrer forts

« Comme conséquence de cet état de choses, les pays avec lesquels nous ne som- mes liés que par des conventions comportant le régime de la nation la plus favorisée —

La situation des exportateurs, du moins de ceux qui ne sont pas convenablement outillés, n'est guère plus enviable. Alors que celui qui vend sur place a pour ainsi dire son