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Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

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Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Cinquième année. — N

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P r i x du numéro IO centimes

Samedi 9 Mai 1891

B u r e a u x : R u e Neuve, 19

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Une idée sur la réduction des heures de travail

On nous écrit :

Sans nous arrêter au bien ou au mal fondé des revendications ouvrières qui viennent d'être proclamées un peu partout à l'occasion de la manifestation du premier mai, nous tenons à constater seulement un fait, c'est que tant du côté ouvrier que de celui des patron.=, on est d'accord qu'une modification des heures de travail est nécessaire.

Les arguments invoqués de part et d'autre ne sont pas les mêmes, mais arrivent aux mêmes conclusions; pour l'ouvrier diminu- tion des heures de travail pour avoir plus de liberté ; pour le patron de même, diminution des heures de travail pour restreindre la pro- duction par trop abondante et faciliter l'écou- lement de ses marchandises.

A notre avis la seule question, qui se pose, est cell<i-ci : la réduction des heures de tra- vail doit-elle être forcément journalière, ou ne vaudrait-il pas mieux la faire hebdoma- daire*? Nous nous expliquons: le total des heures à supprimer ne pourrait-il pas être imputé sur un jour de la semaine ; par exemple le samedi après-midi'? — Nous au- rions alors l'avantage de posséder un jour de semaine presque libre pour chacun, journée dont chacun profiterait et ne ferions d'ailleurs qu'imiter ce qui se passe en Amérique et en Angleterre !

Les avantages de ce mode de faire sont évidents, le dimanche y gagnerait et nous supprimerions de cette manière le « lundi » qui est le fort de bien de nos ouvriers. —

Le principe que nous venons de poser est déjà contenu dans l'art. 11 de la loi sur les fabriques qui institue la journée de 10 heures au lieu de 11 heures, la veille des dimanches et des jours fériés; une simple modification de la loi qui nous régit serait suffisante pour faire bénéficier toute notre population des bienfaits du samedi après-midi libre, d'une meilleure sanctification du dimanche, et de l'abolition du « lundi ». F. C.

L'idée émise par notre correspondant vaut la peine d'être étudiée. En fait, son application offrirait le moyen d'arriver à la journée de 10 heures réclamée par

nos ouvriers, iout en leur offrant, grâce à l'accumulation sur un seul jour des six heures supprimées, une après-midi libre dont ils pourraient disposer selon leurs goûts et leurs besoins.

Le tout est de savoir à quoi serait em- ployée celte demi journée. Les uns la consacreraient à la famille, aux emplettes à faire, au règlement de leurs comptes hebdomadaires, à ces mille petites choses auxquelles l'ouvrier doit consacrer le peu de loisirs qui lui restent le soir, après la journée de travail finie. Mais pour d'autres, ces six heures consécutives de loisirs, à la fin de la semaine, c'est-à-dire au mo- ment où la paye est généralement faite, ne seraient-elles pas une tentation de plus? Voilà le danger.

Il est vrai que l'on pourrait reporter, sur cette après-midi du samedi, toute une catégorie de manifestations de la vie sociale qui, en temps ordinaire, absorbent le plus grand nombre des veillées et par- fois la journée du dimanche de ceux qui s'occupent d'affaires publiques. En faisant du samedi la journée des réunions où se discutent les questions politiques, écono- miques ou sociales, en même temps que la journée des transactions multiples de la classe ouvrière avec les négociants qui ont boutique ouverte, il y aurait de quoi l'utiliser d'une façon profitable à tout le monde, et de lui conserver ainsi, jusqu'à un certain point, son caractère de journée de travail.

Quant au dimanche et à sa sanctifica- tion plus complète, nous n'arriverons pas de sitôt à imiter les américains ou les anglais ; il faudrait, pour cela, modifier profondément nos habitudes etnosmœurs.

En Angleterre particulièrement, toute vie sociale est pour ainsi dire suspendue ce jour là, alors que chez nous, elle est au contraire particulièrement intense. Pour- rait-on facilement reporter, sur l'après-

midi du samedi, tout ce qui se fait actuel- lement le dimanche; la question est in- téressante et vaut la peine qu'on la dis- cute. Si l'on pouvait réformer les mœurs tout en accordant de plus grands loisirs à la classe la plus nombreuse, tout serait pour le mieux; nous dirons même que l'un est le complément indispensable de l'autre.

Notre correspondant semble admettre que la réduction à 10 heures de la jour- née moyenne de travail, aurait pour effet de restreindre la production ; c'est une erreur. L'expérience faite dans un grand nombre d'établissements industriels a prouvé qu'elle n'entraînait aucune dimi- nution de la somme totale du travail pro- duit; elle s'opère donc au seul profit de l'ouvrier dont elle augmente les loisirs sans diminuer le gain.

Il serait fort utile de connaître l'opi- nion desintéressés,sur la question de savoir si la réduction de la journée de 11 heures à 10 doit s'opérer sur chaque journée, ou se traduire par la suppression du travail de l'après-midi du samedi. Nous insére- rons avec plaisir les communications qui nous seront adressées sur cette importante question.

T r a i t é s d e c o m m e r c e Allemagne-Autriche

Après cinq mois de laborieuses négocia-

tions, le traité de commerce avec l'Allemagne

vient d'être signé lundi au ministère des af-

faires étrangères. C'est un traité Je tarifs

cctnrae il n'en a pas existé depuis 1878 avec

l'empire voisin. En même temps sera signée

une convention vétérinaire, assurant aux éle-

veurs autrichiens et hongrois le marché alle-

mand d'une manière durable. La conclusion

du traité avec l'Allemagne est encore un évé-

nement très important à un autre point de

vue : chacun des deux puissants empires de

l'Europe centrale formera pendant une pé-

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484

LA FÉDÉRATION HORLOGÉRE SUISSE

riode de plus de dix ans un seul territoire douanier dans lequel le traitement de la na- tion la plus favorisée représente déjà une grande valeur de compensation. Or, il est évident qu'une des parties contractantes n'ac- cordera pas, à l'avenir, ce traitement à un autre Etat, sans que celui-ci fasse en retour

des concessions suffisantes.

Chaque Etat qui voudra l'obtenir est donc mis dans la nécessité de consentir des traités de tarifs avec les deux empires, circonstance grâce à laquelle la politique commerciale de Vienne et de Berlin finira par embrasser des territoires de plus en plus étendus. Même la France, quoiqu'elle jouisse pour toujours en Allemagne du traitement de la nation la plus favorisée, s'apercevra à la longue que l'on n'obtient pas des concessions sans compen- sations équivalentes. C'est ainsi qu'il est peut- être possible d'atténuer le protectionnisme même en France et d'obtenir, au moyen de traités, la réduction du tarif minimum de ce pays.

S u i e e e

Aujourd'hui, MM. Hammer et Cramer- Frey, négociateurs des traités de commerce, ont entendu les délégués de la Ligue contre le renchérissement de la vie, parmi lesquels se trouvent MM. Lachenal, conseiller natio- nal, et Frank Lombard, de Genève.

Les délégués ont signalé la nécessité de conclure des traités avec l'Allemagne et Γ Au- triche-Hongrie, non seulement sur la base du petit nombre des articles qui figurent dans les conventions existant actuellement avec ces deux pays, mais aussi sur la base des taxes plus nombreuses contenues dans le traité franco-suisse. Us ont également insisté sur la nécessité de maintenir les tarifs les plus modérés sur les matières premières, les denrées alimentaires, les tissus et les con- . fections.

MM. Hammer et Cramer-Frey ont répondu qu'ils prendraient ces demandes en sérieuse considération.

Les délégués des sociétés agraires de la Suisse orientale ont eu avec M. Deucher et les délégués du Conseil fédéral, une confé- rence dans laquelle ils ont reconnu mal fon- dée leur prétention à posséder un représen- tant spécial dans les négociations relatives aux traités de commerce!

En conséquence, ils ont retiré leur de- mande.

Suisses à l'étranger

De mauvais rapports sont parvenus au Conseil fédéral au sujet d'une colonie fondée à La Mathilde, république Argentine, sous les auspices du coniul argentinien Fernandez à Genève, avec des ressortissants de la Gruyère et du pays d'Enhaut. Cette colonie est en pleine décomposition ; le monde y était mal payé, mal nourri et mal logé. Deux jeunes gens sont morts faute de soins.

Le Conseil fédéral a ouvert une enquête au reçu de ces tristes nouvelles. Il détient toujours le cautionnement que le consul Fer- nandez avait dû verser comme garantie des engagements pris envers les émigrés qu'il fit embaucher en Suisse.

Cet exemple montre une fois encore qu'une prudence extrême s'impose lorsqu'il s'agit d'engagement et de départ pour les répu- bliques hispano-américaines. Toutes les pro- messes faites en vue de pousser l'émigration doivent être passées au crible de la défiance : règle générale, ne pas partir avant d'avoir pris des renseignements au bureau fédéral de l'émigration.

La réglementation du travail en France

La commission du travail de la Chambre a, comme on le sait, voté en principe et sauf exceptions à déterminer ultérieurement, que la journée de travail sera désormais fixée pour les ouvriers majeurs à dix heures de travail effectif. Il s'en faut de beaucoup que cette décision soit définitive, la Chambre ni le Sénat ne s'étant encore prononcés, mais déjà les économistes poussent des clameurs et dénoncent l'attentat qui se prépare contre la liberté des contrats.

Il convient ici de rectifier une erreur assez répandue sur l'état présent de la législation française, erreur que les économistes con- tribuent à accréditer pour leur large part par la façon dont ils posent le problème. Il n'est pas exact de dire que la législation française soit en ce moment absolument muette sur le travail des ouvriers majeurs et qu'elle n'ait réglementé que celui des femmes et des en- fants. Un décret du 9 septembre 1848 a en effet fixé à douze heures la durée maximum de la journée de travail, pour les ouvriers de tout âge, dans les usines et les manufactures.

Ce décret n'a jamais cessé d'être appliqué;

les exceptions qui y ont été apportées en 1851 et 1866 n'ont fait que confirmer la règle, et périodiquement encore, les inspecteurs du travail sont saisis de réclamations contre sa violation.

Si donc la liberté des contrats est en jeu, il y a bon temps qu'elle a été sacrifiée. On peut discuter sur le plus ou moins d'oppor- tunité qu'il y a à réduire le maximum légal des heures de travail ; mais, quant au prin- cipe de l'intervention du législateur en la matière, il est déjà inscrit dans les lois.

A T T E N T I O N

Un certain nombre de personnes de noire connaissance ont reçu des lettres pareilles à celle que nous transcrivons plus]bas. On remarquera le vague des indications données, la demande sou- lignée de retourner la lettre el l'absence de signature. 11 est vrai que deux petits carrés de papier joints à la lettre con- tiennent, l'un l'adresse du lanceur d'af- faires; l'autre porte ce qui suit:

Or brut, 23V

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karats, bénéfice par kilogramme, environ 4000 fr.

L'appas est si grossier qu'il est à croire que personne ne s'y laissera prendre.

23 avril 1891.

Monsieur,

.T'ai appris votre adresse d'un commerçant qui fait des entreprises assez importantes et ayant toute confiance en votre discrétion, je me permets de vous offrir une entreprise qui rapporterait par année un bénéfice de 175,000 francs.

L'entreprise concerne un article qui est défendu en Russie pour ceux qui ne sont pas commerçants et qu'il faudrait expédier à l'étranger, de là on peut vendre la marchan- dise à un prix accessible à chaque bourse.

L'exportation est sans risques et sans aucun danger. L'importation de cet article est per- mise dans tous les pays et sans droits de douane.

La marchandise sera livrée contre paye- ment comptant et l'acheteur serait obligé de venir quelques fois par an en iiussie, Varso- vie, Wilna et Kovno pour recevoir la mar- chandise.

La confiance de l'acheteur n'est pas de- mandée. La plus complète discrétion est né- cessaire.

Si vous désirez des indications plus com- plètes, veuillez, je vous prie m'écrire quel- ques mots par retour du courrier; en môme temps je vous prie de me retourner la lettre.

Monsieur, je me recommande à votre dis- crétion et je vous présente mes salutations bien empressées.

Avec considération

NOUVELLES DIVERSES

la» m a n i f e s t a t i o n d u iier m a i à L o n d r e s . — L'an dernier, le parti socia- liste-ouvrier, ayant à sa tête le Dr Aveling, le gendre de Cari Marx, avait fondé la ligue des huit heures. Il avait rencontré l'oppo- sitijn des Trades-Unions, qui, touten prenant part à la manifestation, ne le faisaient que sous réserve, car ces Trades-Unions, com- prenant la crème du parti ouvrier, n'étaient pas convaincues que la fixation légale du travail à huit heures par jour ne tournerait pas au détriment des ouvriers économes et diligents et à l'avantage des flâneurs, des médiocres, pour ne pas dire des pa- resseux.

Mais, pendant les douze mois qui vien- nent de s'écouler, le parti socialiste an- glais a eu l'habileté de réduire ses préten- tions et surtout d'admettre la légalité des a heures supplémentaires » avec rémuné- ration du tiers en plus dans le prix de ces heures extra, et cela a à ce point converti les Trades-Unions, qu'aujourd'hui tout le monde marche d'accord et que la proposition unique suivante a été votée à l'unanimité dans le meeting de Hyde-Park:

«Le meeting reconnaît que l'établissement d'une journée internationale de huit heures de travail pour tous les ouvriers est le moyen le plus immédiat pour l'avancement de l'éman- cipation définitive des travailleurs el demande aux gouvernements de tous les pays de fixer légalement à huit heures la durée de la jour- née de travail. »

C'est par la modération même, par la sobriété de sa rédaction que cette résolu- tion a réuni tous les suffrages.

Mais les organisateurs du meeting n'ont pas seulement été modérés et prudents dans la rédaction de leur résolution, ils se sont aussi appliqués à manifester avec un tel ordre qu'on aurait pu se passer de la police pour le maintien de la paix publique et que très certainement ils ont donné au grand public, même conservateur, et toujours plus ou moins nerveux en face des rassemble- ments populaires, l'impression d'une sécurité absolue.

M a n i f e s t a t i o n d e s h r o d e u r n d e S a i n t - G a l l . — lies ouvriers brodeurs de St-GaIl ont fait une manifestation, samedi dernier, pour obtenir l'institution des tri- bunaux de prud'hommes et la réduction des heures de travail. Depuis le 1er janvier de cette année, par suite du marasme des affaires, ils ne sont plus occupés que cinq jours par semaine, la journée étant de onze heures. Ils demandent à être occupés sixjours, à huit heures par jour.

liée s u i t e s d u 1e r m a i . — En Autriche, en Hongrie, en Moravie et en Galicie d'in- nombrables ouvriers ont été congédiés en suite des engagements pris par les patrons.

A Pest, environs 4,000 ouvriers, qui ont persisté de chômer le lu r mai, ont été reçus le 2 à la porte des fabriques; leur compte a été immédiatement réglé et ils ont été invités à se retirer.

A Bielitz, un gros centre industriel, le nombre des ouvriers congédiés est de 12 à 14,000.

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LA FÉDÉRATION HORLOGÉRE SUISSE 185

D'après le règlement officiel qui fait loi, l'interdiction de rentrer à l'atelier pour rupture de contrat, est de 9 jours.

A s s u r a n c e m u t u e l l e

Nous apprenons qu'une assemblée gé- nérale des maîtres de métiers de l'industrie du bâtiment aura lieu le lundi 11 du courant, à 8 heures du soir, au café du Globe.

Cette assemblée est convoquée sur l'ini- tiative du groupe des entrepreneurs de ma- çonnerie, pour la présentation et la discus- sion d'un projet d'assurance mutuelle entre les entrepreneurs du canton de Genève, en cas d'accidents survenant dans leurs chan- tiers. Les chefs d'établissments déjà assurés à des compagnies sont également invités à cette assemblée.

Le projet de statuts et le règlement ont été élaborés par une commission nommée par les entrepreneurs de maçonnerie; ils seront discutés dans cette assemblée et se- ront applicables à l'industrie complète du Mtiment.

V A R I E T E

l i e s m i n e s d ' o r e t d e p l a t i n e . — La Russie a produit en moyenne, de 1885 à 1887, 33 à 34,500 kilog. d'or par an et de 2,500 à 4,500 kilog. de platine.

Les mines d'or les plus riches se trouvent dans la Sibérie orientale ; le platine provient exclusivement du gouvernement de Perm.

Les gisements d'or sont primitifs, c'est-à- dire que l'or se trouve à la place même où les phénomènes naturels l'on fait surgir des pro- fondeurs de la terre.

Il y a aussi des gisements secondaires cons- titués par des couches de sable aurifère transporté et accumulé à une distance plus ou moins grande du gisement primitif.

On rencontre dans l'Oural de nombreux gisements aurifères primitifs.

Les mines de Berezowsk se trouvent sur un plateau constitué par des schistes traver- sés par des filons d'une roche cristalline à grains fins, qui ont une épaisseur variant de 4 à 40 mètres, et s'étendent du nord au sud sur plusieurs kilomètres.

Les gisements aurifères secondaires sont disséminés dans toute la région de l'Oural, sur une longueur de plus de 1,000 milles géo- graphiques, et sur les deux versants, mais plus particulièrement sur le versant oriental.

La teneur des sables dans l'Oural varie en- tre 0,9 et 2,6 grammes par tonne de minerai.

On rencontre quelquefois des pépites ; la plus grosse qui ait été trouvée pèse 36 kilogr.

L'or retiré de tous les gisements doit être livré au gouvernement, qui frappe la monnaie et remet aux exploitants la valeur de ce qu'ils ont fourni, déduction faite de l'impôt de 3 % , ou bien, pour les propriétés de la Couronne concédées, de la redevance propor- tionnelle stipulée dans l'acte de concession.

L'industrie du platine est, au contraire, libre de tout impôt, et tout le platine de l'Oural est librement vendu sur les marchés de Londres ou de Paris.

La platine n'a encore été trouvé que dans des gisements alluvionnaires, il est toujours mélangé à l'or, tantôt c'est l'or qui prédo- mine, tantôt au contraire c'est le platine, dont l'exploitation est particulièrement fruc- tueuse.

Le métal se trouve dans les alluvions sous forme de grains et de pépites ; la plus grosse pépite rencontrée pesait 10 kilogr. On ex- ploite des minerais contenant 2,6 à 13 gram- mes de platine par tonne.

Ces prix de revient laissent un écart con- sidérable pour le bénéfice de la revente, le

prix de vente du platine étant moyennement de 650 fr. le kilogr.

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