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On considère

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MPSI B DS 11 29 juin 2019

Problème 1.

On considère

1

trois nombres réels R , r et α ( α < 1 ) liés par la relation r = αR

Dans toute la suite, on suppose le plan rapporté à un repère orthonormé (O, − → i , → −

j ) et on considère :

le point A de coordonnées (R, 0) . le cercle C de centre O et de rayon R . le cercle γ centré sur la demi-droite (O, − →

i ) et tangent intérieurement à C en A . De plus, pour tout nombre réel t , on considère

le cercle γ(t) centré sur la demi-droite d'angle polaire t , de rayon r et tangent intérieu- rement à C .

le point ω(t) centre du cercle γ(t) .

le point C(t) en lequel les cercles γ(t) et C sont tangents.

Il est recommandé de construire une gure claire faisant apparaître ces diérents éléments.

On fait rouler sans glisser le cercle γ à l'intérieur du cercle xe C , il coïncide à l'instant t avec le cercle γ(t) . On étudie alors la trajectoire H (α) du point lié au cercle situé en A à l'instant 0 . On désigne par M (t) la position de ce point à l'instant t (au moment où γ coïncide avec γ(t) ).

Partie I. - Équations paramétriques de l'hypocycloïde H (α)

L'hypothèse de roulement sans glissement de traduit, par dénition, par l'égalité à tout instant t des deux longueurs des arcs orientés M (t)C(t) sur le cercle γ(t) et AC(t) sur le cercle C

1. Préciser la longueur commune de ces deux arcs orientés. En déduire des mesures des angles orientés ( −−−−−−→

ω(t)M (t), −−−−−→

ω(t)C(t)) et ( − →

i , −−−−−−→

ω(t)M (t)) en fonction de t . 2. Déterminer les axes des points C(t) et ω(t) .

3. En écrivant −−−−→

OM (t) = −−−→

Oω(t) + −−−−−−→

ω(t)M (t) déterminer l'axe z(t) du point M (t) en fonction de t , R , α . On vériera en particulier l'égalité suivante pour α =

13

:

z(t) = R

3 (2e

it

+ e

−2it

)

1

d'après École de l'air 2004 II

Partie II. - Étude et construction de H (

13

) 1. Construction de H (

13

) .

a. Comparer z(t +

3

) et z(t) puis z(−t) et z(t) . Que peut-on en conclure géométri- quement et sur quel intervalle sut-il d'étudier H (

13

) ?

b. Déterminer l'axe z

0

(t) du vecteur dérivée, préciser son module et un argument lorsque t ∈ I .

c. En déduire les valeurs de t appartenant à I pour lesquelles le point M (t) est régulier, puis préciser alors l'expression des vecteurs unitaires −−→

T(t) et −−→

N (t) du repère de Frenet en M (t) .

d. Étudier les variations de de x(t) égal à la partie réelle de z(t) et y(t) égal à la partie imaginaire de z(t) pour t ∈ I .

e. Construire la trajectoire H (

13

) de M (t) lorsque t varie.

2. Courbure et développée de H(

13

) .

a. Déterminer, pour t ∈ I , la longueur de l'arc orienté de M (t) à M (

π3

) . En déduire la longueur de H(

13

) .

b. Déterminer une mesure φ(t) de l'angle orienté ( − → i , −−→

T (t) pour t non nul appartenant à I .

c. En déduire le rayon de courbure ρ(t) en M (t) pour t non nul appartenant à I . d. Vérier que l'axe ζ(t) du centre de courbure

Ω(t) = M (t) + ρ(t) −−→

N (t) est égale à

ζ(t) = R(2e

it

− e

−2it

)

e. Comparer ζ(t) et z(t+

π3

) . Que peut-on en conclure géométriquement ? Construire sur une même gure les trajectoires de M (t) et Ω(t) lorsque t varie.

Partie III. - Étude de H (α) pour α rationnel et irrationnel 1. Étude et construction de H (α) .

a. Comparer z(t + 2πα) et z(t) puis z(−t) et z(t) . Que peut-on en conclure géomé- triquement et sur quel intervalle I sut-il d'étudier H(α) ?

b. Déterminer l'axe z

0

(t) du vecteur dérivé et préciser son module et un argument.

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1

Rémy Nicolai S0411E

(2)

MPSI B DS 11 29 juin 2019

c. Vérier que les points stationnaires sont les points M (t

q

) où t

q

= 2πqα avec q ∈ Z.

Déterminer l'axe z

q

de M (t

q

) et indiquer comment M (t

q+1

) se déduit de M (t

q

) . Exprimer z

00

(t) à l'aide de z

q

= z(t

q

) et en déduire que les points stationnaires sont de rebroussement.

d. Si α =

pq

est rationnel (avec p , q entiers naturels premiers entre eux), préciser les axes et le nombre de points stationnaires distincts de H(

pq

) .

Donner ainsi sans autre justication l'allure de H (

23

) après avoir placé ses points stationnaires.

e. Si α est irrationel, montrer que les points M (t

q

) sont deux à deux distincts.

2. Densité des points de rebroussements de H(α) dans (C) pour α irrationnel.

On considère le sous-groupe additif de R déni par G = {qα + p, (p, q) ∈ Z

2

}

où α est un nombre irrationnel strictement positif. On note G

+

la partie formée par les éléments strictement positifs de G . On note g sa borne inférieure. On admet dans cette question que g = 0 .

a. Montrer qu'il existe, pour tout réel > 0 et tout réel x deux entiers p et q tels que

|x − qα + p| <

b. En déduire , pour tout réel > 0 et pour tout réel θ , qu'il existe au moins un point stationnaire M (t

q

) d'axe z

q

appartenant à H(α) et tel que |Re

−z

q

| < . c. Établir que les points de rebroussement de H (α) sont denses dans le cercle C si

et seulement si le réel α est irationnel.

3. Les notations étant celles de la question précédente, on établit ici par l'absurde que g = 0 .

On suppose que g > 0 . Mntrer que si g n'appartient pas à G , il existe deux éléments g

1

et g

2

de G tels que

g < g

2

< g

1

< 2g

puis qu'il existe un élément g

0

de G tel que 0 < g

0

< g . Qu'en déduit-on pour g ?

Problème 2.

Soit n un entier positif. Dans M

n

( R ) , on note I la matrice identité et on distingue les deux matrices

S =

0 · · · 0

1 0

0 1 ... ...

... ... ... 0 0 · · · 0 1 0

, T =

0 · · · 0 1

1 0 0

0 1 ... ...

... ... ... 0 0 · · · 0 1 0

On note S et T les sous-espaces vectoriels engendrés respectivement par I, S, · · · , S

n−1

et I, T, · · · T

n−1

.

Si A et B appartiennent à M

n

( R ) , on dénit (A/B) = 1

n tr(A

t

B) 1. Préciser les dimensions de S et T et l'intersection S ∩ T .

2. Pour p ∈ {1, · · · , n − 1} , exprimer T

p

en fonction d'une puissance de S et de la trans- posée d'une puissance de S .

3. Montrer que ( / ) est un produit scalaire sur M

n

( R ) .

4. Montrer que (I, S, · · · , S

n−1

) et (I, T, · · · , T

n−1

) sont respectivement des bases ortho- gonales et orthonormées de S et T .

5. En considérant le produit scalaire (S

q

/T

p

) , montrer que pour p ∈ {1, · · · , n} , S

p

est la projection orthogonale de T

p

sur S .

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