D. PINEL, Site Mathemitec : http://perso.numericable.fr/~pinedavi/mathemitec/Index.html Source : Académie d’Aix Marseille
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Exemple de sujet oral bac S spécialité n° 2 Consignes pour le candidat :
• L’épreuve orale dure environ 40 minutes : 20 minutes de préparation suivies de 20 minutes d’exposé.
• Le nombre des exercices varie entre 2 et 4, suivant l’examinateur.
• L’utilisation de la calculatrice peut être autorisée par l’examinateur, mais rien de moins sûr !
Les exercices du sujet suivant constituent une base d’argumentation pour l’entretien : vous préparerez des réponses que vous devrez être capable de justifier (par exemple à l’oral) en précisant les notions de cours indispensables (il est inutile de les rédiger complètement par écrit, comme ci-dessous).
• La démarche et la pertinence des justifications seront valorisées.
• Des questions complémentaires peuvent vous être posées au cours du dialogue.
• N’oubliez pas que l’oral est un oral !! Evitez de rester le nez sur vos notes.
Remarque : en ce qui concerne les élèves de Spé Math, l’examinateur peut très bien ne poser aucun exercice relatif à la spécialité. Il pourra se contenter de poser une question à l’oral ou même rien du tout.
Exercice 1 Soit f, la fonction définie sur par : f x( )= −
(
3 x)
ex.Justifier les affirmations ci-dessous :
x − ∞ 2 + ∞
1. Le tableau de variations de f est :
Signe de f’ + 0 -
Variations de f
0
e2
− ∞
2. Pour tout réel m ≤ e2, l’équation f x( )=m admet au moins une solution positive.
Exercice 2 L’équipe de basket d’un lycée doit disputer un match.
8 élèves sont sélectionnés parmi lesquels figure Benjamin.
L’entraîneur choisit au hasard 5 joueurs parmi les 8 sélectionnés.
Calculer la probabilité que Benjamin dispute le match.
Exercice 3 (spécialité)
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct (O ; u , v).
On désigne par s l’application qui à tout point M du plan, d’affixe z , associe le point M’ d’ affixe z’
tel que : z’ = ( – 1 + i) z + 2 – i
1. Donner la nature de s et ses éléments caractéristiques.
2. A et B étant deux points distincts, on note A’ =(s s)(A) et B’ = (s s)(B).
a) Montrer que A’B’ = 2 AB.
b) Les droites (AB) et (A’B’) sont-elles perpendiculaires ?
Les prolongements possibles : exercice 1 : interpréter et/ou calculer 02 f x
( )
dx,exercice 2 : épreuves répétées …
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Corrigé - Sujet Spé n°02
Exercice 1 Soit f, la fonction définie sur par : f x( )=(3−x)ex.
1. Variations : f est dérivable et on a f x'( )= − + −ex
(
3 x e)
x =ex(
2−x)
. Comme une exponentielle est toujours positive, f’(x) a le signe de x-2 : f’(x) est donc négative pour x<2, et positive sinon. On en déduit les variations de f.Limite en -∞ : f x( )=(3−x)ex =3ex−xex. On sait que lim x 0
x e
→−∞ = et lim x 0
x xe
→−∞ = (croissance comparée) donc les règles usuelles donnent lim ( ) 0
x f x
→−∞ = .
Limite en +∞ : on sait que xlim→+∞ex = +∞ donc les règles usuelles donnent lim ( )
x f x
→+∞ = −∞. Conclusion : comme f(2) e= 2, on obtient bien le tableau de variations donnés.
2. Nous allons appliquer le théorème des valeurs intermédiaires.
Sur ] -∞ ;2], f est continue (car dérivable), strictement croissante : on a xlim ( ) 0→−∞f x = et f(2) e= 2 donc pour tout réel m compris entre 0 (exclu) et e², l’équation f(x) = m admet une unique solution.
Même raisonnement sur [2 ;+∞[.
Remarque :
• Si m > e², m n’a aucun antécédent.
• Si m = e² ou m = 0, m admet un unique antécédent.
• Si 0 < m < e², l’équation f(x) = m admet exactement deux solutions.
• Si m < 0, elle admet une unique solution.
Exercice 2
• Parmi 8 joueurs, il y a 8
5 choix possibles de 5 joueurs.
• Choisissons Benjamin : il reste 7
4 choix possibles de 4 joueurs.
La probabilité cherchée est donc 7
4 5
8 8
5
p= = soit 62.5%.
Exercice 3
On désigne par s l’application qui à tout point M(z) associe le point M’(z’) où z’ = ( – 1 + i) z + 2 – i
1. L’écriture complexe de s est de la forme z’ = az + b : c’est donc une similitude directe de rapport | – 1 + i| = 2 et d’angle arg(-1+i) = 3
4
π . Son centre est l’unique point fixe I de s dont l’affixe vérifie z’ = z. On trouve z = 1.
2. A et B étant deux points distincts, on note A’ =(s s)(A) et B’ = (s s)(B).
Comme composée de 2 similitudes directes de même centre I, f = s s est une similitude directe de centre I, de rapport 2² = 2 et d’angle 3 2 3
4 2
π× = π .
a. Comme A’ = f(A) et B’ = f(B), f étant de rapport 2 on a A B' ' 2
AB = , d’où le résultat.
b. De la même manière, on a