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0 Revue bimensuelle 21 mars 1986 N° 6 Fr. 3.50

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^^Cslré

REFLETS FRIBOURGEOIS

0 Revue bimensuelle 21 mars 1986 N° 6 Fr. 3.50

Jeunesse + Sport

Sauvons nos terres

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Sauvons nos terres

pour nourrir les hommes

Est-il vrai qu'aujourd'hui 21 mil¬

lions d'hectares de terres dans le monde - ce qui fait cinq fois la surface de la Suisse - sont prati¬

quement inutilisables chaque année en raison de la désertifi¬

cation? Lorigine de ce grave pro¬

blème est due à la mauvaise utilisation des sols qui est ainsi la cause principale de la crise ali¬

mentaire des pays en voie de développement. Ces faits, ont été confirmés par le sous- directeur de la FAO, M. Jean- Pierre Carroz, lors de la célébra¬

tion de la cinquième journée mondiale de l'alimentation, qui a eu lieu il y a quelques semaines à Berne.

Dans son exposé, cette person¬

nalité a également évoqué les facteurs qui peuvent jouer un rôle négatif dans l'alimentation de nombreux pays. Ce sont la déforestation, la désertification des sols, la crise du bois, les

pluies acides et la pollution atmosphérique. Cette dégrada¬

tion est due à la pratique de mauvaises techniques ou de cul¬

tures inadaptées. Si tous les peu¬

ples du monde acceptaient de vivre en parfaite harmonie, que les terres cultivables étaient uti¬

lisées à bon escient, qu'aucun obstacle ne venait perturber le commerce des produits et que les ressources étaient réparties équitablement, il y aurait, tou¬

jours selon M. Carroz, suffisam¬

ment de nourriture pour les sept milliards d'individus qui peupleront la terre à la fin du siècle. Et ceci, sans aucun dan¬

ger pour l'environnement.

Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que la journée mon¬

diale de l'alimentation est indis¬

sociable des problèmes de la faim dans le monde Lan passé, elle coïncidait avec le quaran¬

tième anniversaire de la FAO

Lheure est venue de sauver nos terres! Photo G Bd

(Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agricul¬

ture). Cette dernière réunit à l'heure actuelle quelque 156 pays, dont la Suisse. Son budget biennal se monte à 440 millions de dollars US, a précisé M. Jean- Claude Piot, directeur de l'Office fédéral de l'agriculture et prési¬

dent du comité national suisse de la FAO. Notre pays ver¬

se unecontribution annuelle de 6 millions de francs et participe pour un montant encore plus élevé au financement du pro¬

gramme sur le terrain. Qu'en est- il de la Suisse?

Au cours des quarante derniè¬

res années, ce sont quelque 130 000 hectares de terres agri¬

coles qui ont été utilisées à d'autres fins dans notre pays.

Aujourd'hui, malgré le fait que la croissance économique mar¬

que le pas, les terres cultivables sont en régression de 2000 à 5000 hectares par an. Et ce, rythme n'est pas ralenti, cela quand bien même la loi fédérale sur l'aménagement du terri¬

toire, entrée en vigueur en 1980, prévoit la garantie de sources d'approvisionnement suffisantes dans le pays. La situation devient donc préoccu¬

pante, raison pour laquelle il faut absolument y mettre un frein.

Lors du dernier recensement, il y a six ans, il y avait seulement 192 000 personnes (6,2%) qui appartenaient au secteur pri¬

maire Le canton le plus agricole de Suisse est Appenzell Rhodes- intérieures, avec une popula¬

tion de 22,5% qui travaille dans l'agriculture II est suivi par Obwald (14,5%) et Fribourg (12%). Si la chute se poursuit à ce rythme, les paysans auront pratiquement disparu de notre pays en l'an 2020 ou, tout au moins, devront être considérés comme une race en voie de dis¬

parition. Qui va alors nourrir la population suisse et les peuples du monde?

Gérard Bourquenoud

2 FRIBOURG

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\ FRIBOUR©*

31, rte de la GlSne 1701 Fribourg Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

31, rte de la Glâne - Case pos¬

tale 331 - 1701 Fribourg - Tél.

037/24 75 75.

Télex 942 273 IFF CH - Im¬

primerie Fragniire S.A. - 1701 Fribourg.

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Sarine - Lac - Singine).

(Huitième district).

Correspondants et collaborateurs:

Gérard Menoud (Gruyère et Veveyse).

Marc Wieber (Société).

Rose-Marie Esseiva (Social et éducation).

Marcel Brodard (Sports).

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 77.80. Semestriel:

Fr. 40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion: Fr. 115.-. Vente au numéro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Publicité:

Assa - Annonces Suisses SA. - 10, bd de Férolles - 1700 Fri¬

bourg - Tél. 037/22 40 60.

Délai de réception des annon¬

ces : 15 jours avant la parution.

V. y

2 Sauvons nos terres pour nourrir les hommes Le billet de Gérard Bourquenoud

6 Les glaciers avancent à un rythme...

7 Voyage du pape en Inde

13 La vie en rose des fiancées et des futurs mariés ! Le baiser - Les Noces - L'alliance -

Vers l'existence de...

21 Le monde littéraire et les arts : nouvelle formule 22 Notre trait d'union avec les aînés

35 Jeunesse + Sport: vivre pleinement ses loisirs FC Bulle et FC Fribourg

Avec les gymnastes aux nationaux

41 Pourquoi la Suisse ne souffre-t-elle pas de la faim?

43 L'œil flâneur en balade

Couverture

Regina, un modèle Pronuptia Cette séduisante jeune fille porte une robe à traîne très romantique, en dentelle brillante. Son décolleté est souligné par un volant plat en tulle. Elle a d'autre part un relevé asymétrique dans la jupe, d'où s'échappent des volants de tulle.

Photo Pronuptia Voir notre reportage dès la page 13.

FRBOURG 3

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SOCIETE

Réfléchissez à cela

Dieu! qu'il est difficile de faire des lois.

Je viens de lire qu'en Valais on discute depuis douze ans pour légiférer en matière de rapports Eglise-Etat. Douze ans, et on a décidé de tout recommencer.

A Fribourg, il a fallu bien plus longtemps que ça pour régler le même problème.

Mais enfin, la loi a vu le jour.

Et à peine a-t-elle été promul¬

guée qu'est lancée une de¬

mande de référendum contre elle.

Cette demande aboutira- t-elle?

Je n'en sais rien à l'heure où j'écris ces lignes. Délais de livraison d'articles obligent.

Mais en admettant que la demande de référendum aboutisse, il faudra refaire cette loi. Et cela demandera de nouveau des années...

C'est difficile de faire des lois.

Surtout qu'on peut admettre que ceux qui les font ne sont pas nécessairement les plus qualifiés pour les faire.

Mais qui est qualifié?

Je me suis posé souvent la question du temps que je faisais partie du cercle res¬

treint de privilégiés qui font les lois: les députés au Grand Conseil. Mais on peut aller plus loin: qui, en réalité, fait les lois?

Est-ce le Grand Conseil dont c'est la mission?

Est-ce que c'est le Conseil d'Etat qui doit veiller au respect de ces lois?

Non. En réalité, ceux qui font les lois, ce sont les fonc¬

tionnaires, les bureaucrates.

Les conseillers d'Etat n'ont pas le temps. Les députés n'ont pas le temps. Mais les bureaucrates ont le temps. Le

temps travaille pour eux. Ils sont grassement salariés et ils n'ont à se préoccuper que de leur avancement et de leur promotion. Pas de réélection.

Ils sont à vie. Ça change l'optique des choses.

Autre exemple de la difficulté de faire des lois: les dernières élections communales. A Villars-sur-Glâne, pour le Conseil général, la liste indépendante Buol conquiert deux sièges. Mais elle ne porte qu'un nom, celui de Buol. Comment va-t-on faire pour donner les deux sièges auxquels elle a droit à une liste qui ne présente qu'un seul candidat? Il y a la loi sur l'exercie des droits politiques de février 1976. Je ne dirai pas que c'est une bonne loi, mais, en tout cas, elle n'est pas plus mauvaise qu'une autre. Malheureusement, le cas en question n'est pas prévu. Alors, comment va- t-on faire?

Je pense que les augures au¬

ront tranché d'ici que cet article paraisse.

Mais cela ne résoudra pas le problème de la difficulté de faire des lois.

Il y aurait une solution.

Je l'avais proposée au temps où j'étais faiseur de lois. Je présidais une commission.

J'avais écouté parler tout le monde. Vraiment le tohu bohu comme dans la Bible avant que Dieu ne s'en mêle.

J'avais dit: «Je propose que la loi commence par un article disant: il n'y a pas de loi».

Naturellement, on a refusé ma proposition en insinuant même que je n'étais pas un homme sérieux.

Mais est-ce que les lois sont plus sérieuses que moi?

Marc Waeber

Libre opinion

Cher Maurice...

Tu es tombé, foudroyé par des balles enragées, tirées là-bas, loin de chez nous, dans une provin¬

ce d'Amérique Centrale.

Pour ta famille, pour tes nombreux amis, pour tous ceux qui t'ont côtoyé de près ou de loin, pour les nombreuses et prolifiques organisations humanitai¬

res faisant de la Justice leur cheval de bataille, tu es devenu un symbole, un martyr. Un de plus. De cette race de gens luttant au milieu des opprimés, des déshérités de toute sorte, de ces paysans hébétés, ne comprenant souvent pas le sens et le but de ces guerres stupides, monstrueuses, porteuses de haine, et qui n 'aspirent qu 'à cultiver la terre, leur terre. Tu avais pour toi ton courage, ton savoir, ton abnégation, ta foi en un idéal meilleur, plus juste, plus équitable dans la répartition des richesses que recèle ce petit pays.- le Nicaragua. Quelques armes vomissant leurs ab¬

jects projectiles ont réussi à tout anéantir, à détruire cet édifice si patiemment élevé. Malgré ta mort, la sarabande des politiciens

mégalomanes va conti¬

nuer, sans relâche. Quel¬

ques millions de dollars là, quelques fusils ici, quel¬

ques conseillers militaires là-bas. Et tout cet engre¬

nage infernal au nom d'une idéologie défaillante ou d'une quelconque ba¬

se hautement stratégique dans l'équilibre de l'échi¬

quier mondial. La dia¬

gonale des fous en quel¬

que sorte... Mais pour tous les autres, pour tous les gens sensés, tu as laissé un message, indélébile, qu 'aucun billet vert n'arrivera à soudoyer, qu'aucun fusil n'attein¬

dra, qu'aucune loi hu¬

maine ne prohibera:

l'amour. L'amour des hommes. Grâce à toi, en suivant ton exemple, d'autres personnes re¬

prendront cette longue et harassante marche, parsemée d'embûches, de haine, d'hypocrisie, de cadavres aussi, afin de perpétuer cet idéal d'amour, d'équité, de jus¬

tice dont tu as été, toi Maurice, un jalon, une étape. Et c'est cela le plus important à nos yeux...

ETARCOS

Fétide, la fondue Kaiseregg!

Au retour d'une excursion au Lac Noir, un couple de Fribourg s'est arrêté dans un restaurant d'un grand village singinois pour y manger une fondue au fro¬

mage. Je précise bien, au froma¬

ge. Car ce n'est pas du fromage qui était dans le caquelon, mais un produit vraiment fétide que ce couple n'a pu avaler. Ce dernier a

payé sans même chercher à sa¬

voir qui était devant les four¬

neaux pour préparer ce mets dont la presque totalité aura probable¬

ment servi à nourrir la basse- cour de je ne sais qui? Une bien triste façon de faire de la promo¬

tion pour un produit aussi mer¬

veilleux que le gruyère.

Lefranc

4 FRIBOURG

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LA RONDE DES DISTRICTS

«Joies des femmes»

«La Catillon», groupe théâtral de Gruyères, a présenté dans la salle de la Salette de Bouleyres (Broc) une pièce de William Thomi, «Joies des femmes». Si j'ai parlé de pôles du théâtre, c'est pour situer deux genres, le premier dans le champ clos de la bataille d'idées, le second plus près de l'humaine condition et finalement illuminé par l'amour qui pardonne et qui sauve.

Des femmes en pleurs, alors que la pièce s'intitule «Joies des femmes».

Créée à Genève par le Théâtre Jean Bard en 1941, cette œuvre de Thomi a été louée comme elle le méritait et l'excellent poète et critique R. L. Piachaud avait écrit dans le Journal de Genève:

«La pièce de M. Thomi est une œuvre saine et d'une forte struc¬

ture, toute empreinte d'une poé¬

sie rustique et d'émotions naï¬

ves...» Cette naïveté-là touche à la grandeur, car le thème est beau et l'auteur a du métier. Ce drame paysan trouve un dénouement heureux, non par vaine conces¬

sion, mais par l'effet d'une psy¬

chologie vraie.

La pièce se déchiffre à vue: dans

Dodu Dodo... mon enfant!

une ferme paysanne les journées sont plutôt grises. La raison en est que ce couple d'exploitants n'a pas eu d'enfants. Il est aidé par deux servantes, la vieille et la jeune, et par un valet. Un drame va se nouer: le patron séduit la jeune servante. Mais son aînée, riche de sagesse et de bon sens, va retourner la situation et montrer que l'enfant est signe de vie et de bonheur. La patronne va pardon¬

ner à son mari. Le valet, n'ayant jamais osé avouer à la jeune servante son amour timide, lui offre de l'épouser et de donner son nom à l'enfant. La ferme a retrouvé la paix. Un matin, le jeune couple s'en va, les patrons et la vieille se tiennent sur le

Photos FRI terre-plein de la ferme et la vieille dit: «Regardez-les, ils entrent dans le soleil.»

M. André Pauchard, metteur en scène, a su donner à la pièce son rythme juste, le jeu de la troupe est homogène et les deux servan¬

tes, dans les rôles principaux, ne sont jamais tombées dans le piège de la mièvrerie. Les décors de M

me

Lucette Pauchard-Remy et de Jean-Pierre Doutaz ont gran¬

dement aidé à faire se lever le soleil de la réussite. Les moments musicaux - Schubert et Tchaï- kovski - ont été bien choisis et l'atmosphère de la pièce y a gagné en densité. Salut, artisans du bon théâtre.

Gérard Menoud

Championnat suisse de billard à Romont Lieu privilégié, Romont a eu le plaisir

d'accueillir récemment cinq des meilleurs joueurs de billard au niveau national catégo¬

rie I, cadre 42/2.

La FSAB (Fédération suisse des amateurs de billard) a rendu un caractère officiel à cette manifestation en y déléguant un de ses membres.

Une salle moderne, trois billards demi- match, c'est dans ce cadre que se sont affrontés les cinq champions. Chacun d'eux a disputé quatre matches afin d'arriver au terme de cette finale.

R. Mônney de Romont, Grimm de Zurich, Schouten de St-Gall, Corti de Locarno et Vuissoz de Genève se sont partagés les billards durant le week-end.

La totalité des parties était caractérisée par un silence mystique, des prouesses admirables, un fair play exemplaire. Arminn Grimm a obtenu le titre de champion toutes catégories avec 1000 points et 15,87 de moyenne, suivi du Romontois Robert Monney, dont la moyenne est de 12,84. L'écart étant peu important, cela a rendu le classement assez difficile du fait que le niveau était très élevé et plus ou moins égal.

Un grand bravo à notre Romontois, en lui souhaitant d'autres succès, lui qui ne compte déjà plus ses médailles d'argent et de bronze et qui a déjà été champion suisse.

La troisième place est occupée par Schouten de St-Gall.

A. Deramchi R. Monney, médaille d'argent. Photo A. de Negri

FRBOIPG 5

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SCIENCE ET VIE

Glaciers et avalanches ravinent avec une puissance prodigieuse la face de la Terre. Mais ce ne sont que de simples vestiges des im¬

mensités de l'ère glaciaire.

Bien que peu de gens en aient jamais vu un, les glaciers sont aussi importants pour notre ave¬

nir que l'air que nous respirons ou les océans que sillonnent nos bateaux.

Un refroidissement marqué du climat, comme la Terre en a déjà connu, aurait en effet pour conséquences désastreuses l'ex¬

tension considérable des glaciers de l'Antarctique ou du Groen¬

land et un abaissement du niveau de la mer.

En revanche, si ces calottes gla¬

ciaires se mettaient à fondre à un rythme accéléré, l'élévation du niveau de la mer entraînerait de graves dégâts sur toutes les régions côtières.

S'ils constituent une menace pour l'homme, les glaciers lui offrent aussi des dons incompa¬

rables. Ils sont à l'origine de la plupart des systèmes fluviaux terrestres et contiennent sous forme solide les trois quarts de l'eau douce du globe, soit 29 millions de kilomètres cubes, équivalent à soixante années de pluie sur l'ensemble de la planète.

Comment les glaciers se for- ment-ils?

Chaque fois que la neige d'hiver n'a pas entièrement fondu au cours de l'été.

Dans ce cas, l'excédent s'accu¬

mule et se transforme peu à peu en glace.

Tout d'abord, les flocons de neige s'agglomèrent en une masse formée de minuscules cristaux de glace, qu'on appelle «névé» ou

«firn».

Tempête après tempête, la neige tombée s'accumule, les cristaux sont pressés et recristallisés en granule presque parfaitement ronds de glace bien solidifiée.

C'est ainsi que chaque année la masse de neige augmente pro¬

gressivement avec les chutes de neige et devient, avec le temps, de plus en plus dure et résistante.

Pour quelle raison cette roche glaciaire se met-elle à couler?

Il y a plusieurs hypothèses, mais en général les spécialistes s'ac¬

cordent à dire qu'une masse glaciaire de 30 à 45 mètres

d'épaisseur coule comme une substance quasi plastique.

Cela veut dire que dans les pro¬

fondeurs du glacier la glace cris¬

talline atteint son degré où il ne fait ni assez froid pour que l'eau gèle, ni assez chaud pour que fonde la glace.

Sous l'action de la pesanteur elle commence alors à couler le long des facettes planes de chacun des cristaux.

En réalité personne ne sait au juste à quelle profondeur ni à quelle température se produit ce phénomène.

En creusant des tunnels au Groenland, les savants ont cons¬

taté que les glaciers étaient solide¬

ment gelés au niveau du sol, mais que 50 centimètres à 10 mètres au-dessus, ils étaient en mouve¬

ment.

Quel qu'en soit le mécanisme exact, le déplacement quotidien d'un glacier n'est que de quelques centimètres, 50 au plus. Certains ont toutefois atteint des vites¬

ses prodigieuses. En 1966, par exemple, un pilote qui survolait le Mont Steele au Yukon repéra un extraordinaire glacier qui par¬

courait près de 15 mètres par r 11*

vingt-quatre heures. Véritable fleuve gelé de 35 kilomètres de long et de plus de 1,5 km de large, il progressait par à-coups, frayant sa voie à travers tous les obstacles, coupant même les gla¬

ces laissées là par une avance précédente.

Les glaciologues discutent pas¬

sionnément sur les causes de l'oscillation climatique.

La théorie des radiations solaires considère que des variations dans la somme d'énergie irradiée par le Soleil produisent sur la Terre des changements climatiques.

Ainsi, lorsque les radiations so¬

laires diminuent, la Terre se re¬

froidit suffisamment pour que se déclenche une période glaciaire.

Selon une autre hypothèse étroi¬

tement liée aux radiations, des changements inexpliqués dans la composition de l'atmosphère, tels que, par exemple, l'accrois¬

sement de la couche des nuages, pourraient occulter le rayonne¬

ment solaire, ce qui déclencherait un abaissement de la tempéra¬

ture.

La pollution de l'air, des poussiè¬

res volcaniques et probablement des concentrations de poussières

météoriques ou autres, dans l'espace, entre le Soleil et la Terre, produiraient le même ef¬

fet.

Quelles qu'en soient les causes, ce phénomène est d'une extrême complexité et nous sommes loin de la véritable explication.

Chronique des glaciers suisses Grâce à des efforts particuliers, de nombreux observateurs ont réussi à effectuer des mesures chiffrées sur des langues glaciai¬

res plus élevées, souvent cachées par un bon mètre de neige fraîche.

Des 120 glaciers que compte le réseau de la CG/SHSN (Com¬

mission des glaciers de la Société helvétique des sciences naturel¬

les), 95 ont été observés durant l'exercice 1984, 79 sur le terrain et 33 par avion.

Le déplacement du front glaciaire depuis la dernière observation a été terminé pour 85 glaciers.

Dans 72 cas les mesures effec¬

tuées sur le terrain ont donné des résultats précis et dans deux cas il a fallu procéder à une estimation qualitative.

La commission des glaciers a le privilège de pouvoir compter, pour ses campagnes annuelles de mesures, sur la collaboration efficace d'observateurs expéri¬

mentés. La plupart d'entre eux, rattachés à des services fores¬

tiers, à des institutions fédérales ou à des entreprises de forces motrices, exercent cette activité régulièrement depuis de nom¬

breuses années.

Variations des fronts glaciaires Les résultats des observations faites sur le réseau de la CG/SHSN sont résumés dans le tableau 3 et sur la figure 4 pour le dernier exercice. Montrant les principaux résultats des observa¬

tions s'étendant sur les 94 ans de la période de mesure.

On pourrait donc en conclure que la tendance à la crue qui s'était affaiblie ces dernières années a repris. Il faut cependant tenir compte du fait que l'on a constaté à presque tous les points de mesures glaciologiques un nou¬

veau ralentissement du mouve¬

ment de la glace.

Andrée Fauchère Documentation: La Terre cette Incon¬

nue. Club Alpin Suisse.

LES GLACIERS

EN MARCHE (IV)

6 FRBOURG

(7)

GANGE

Dans la ville aux cent et quatre temples...

Entre les vieilles barques de bois et or

Les prières glissent sur le Gange Et moi

J'étais au temps de mon enfance Je grignotais les jours comme des fruits trop sucrés

J'ouvrais mes mains au passage des perles

Qui glissaient entre mes doigts Et mes yeux erraient au loin Guidaient mes mains et mes pieds Au mépris de la fortune, à l'insu de mes amis les clochers, les palmiers et les pierres m'atten¬

daient.

Pierre Alain Fort

L'extrême sainteté de BÉNA- RÈS, qui la doit au GANGE, fleuve le plus sacré de l'hin¬

douisme, lieu privilégié dans la recherche de la délivrance. BÉ- NARÈS est l'une des villes de l'INDE qui laisse les impressions les plus profondes. Sentiments religieux - densité spirituelle.

BÉNARÈS, ville de la Mort?

Certainement, car la pensée la mieux ancrée au cœur de tout hindou est de souhaiter que son âme individuelle y sera emportée au ciel, par le feu des funérailles.

Mais ville de la Mort, car celle d'accéder à la délivrance en ren¬

forçant l'état de sainteté du croyant par le fait de ses créma¬

tions sur son rivage.

BÉNARÈS, c'est-à-dire VARA- NASI, dont le nom pourrait être la synthèse de VARUNA et d'ASI, ces deux rivières qui se jettent dans le GANGE, est con¬

sidérée comme la plus ancienne et la plus sainte des villes de l'INDE.

Un peu avant la tombée de la nuit, au moment du «puja» du soir, c'est la cérémonie du culte du GANGE, avec l'offrande de lumière (arati) au fleuve et des chants qui invoqueront SHIVA.

Mais c'est par ailleurs à l'aube, même un peu avant, qu'en bar¬

que il faut remonter le GANGE:

selon des rites parfois complexes, c'est le bain du matin, les fidèles prennent leur bain purificateur.

Visite du PAPE

en INDE

Bénarès au petit matin.

Le GANGE est l'eau du ciel. Il forme comme une voie lactée qui serait descendue sur la terre grâce à l'intervention de SHIVA:

c'est aussi le fleuve de la déli¬

vrance.

La coutume veut que les hindous procèdent à l'immersion des cen¬

dres et des ossements de leurs morts dans les eaux sacrées du GANGE.

On apporte au fleuve les cendres et les ossements comme on trans¬

portait vers lui, il n'y a pas si longtemps encore, ceux dont la vie semblait s'interrompre pour cause de maladie jugée incurable, afin de les laisser mourir dans de petites huttes de branchages bâ¬

ties sur les rives.

Photo A. Fauchère

Parmi les quelque 300 000 à 400 000 pèlerins qui se rendent chaque année à BÉNARÈS (ils sont plus particulièrement nom¬

breux à l'occasion des éclipses du soleil), une multitude d'entre eux, sentant leur fin prochaine, ont tenu à faire le voyage pour y mourir en odeur de sainteté. Les plus gaillards de ces pèlerins, poussés vers BÉNARÈS par la certitude de la délivrance, entre¬

prennent un voyage de plusieurs années à pied, depuis les points les plus reculés de l'INDE.

Tout en remontant le fleuve, un spectacle fascinant s'offre aux regards. Par le fantastique décor de ce haut lieu de l'hindouisme, ses quais, ses degrés grouillants,

pour les plus saints d'entre eux, d'une humanité en quête de puri¬

fication d'absolu.

Palais grandioses dans un pathé¬

tique délabrement.

Le temps alors n'existe pas...

seuls les instants comptent. Pour certains... la vie est une ascen¬

sion, une découverte. Ils font naître de la Terre de demain par leur volonté de devenir plus.

L'homme heureux est donc celui qui, sans chercher directement le bonheur, trouve inévitablement la joie, par surcroît dans l'acte de parvenir à la plénitude et au bout de lui-même en avant.

Le but de l'hindouisme est de faire passer l'homme de l'exis¬

tence dans le temps à la vie éter¬

nelle, au-delà de la finitude et par là d'atteindre la délivrance à l'égard des réalités finies et des désirs partiels.

«Plus petit que l'infime et plus grand que l'immense.»

Il habite au plus secret des créa¬

tures. Lorsqu'on est sans désir, on devient limpide jusqu'à la ra¬

cine.

De même que les vases étant détruits, l'espace qui était dans ces vases ne fait plus qu'un avec l'espace total.

De même l'homme brisant ses limites ne fait plus qu'un avec l'Atman (SOI).

A l'heure et au temps des grands pèlerinages, laissons LIN YUANG chanter son hymne à la VIE:

«Il faut écouter le chant des oiseaux au printemps, le cri des cigales en été, celui des insectes en automne et le bruit de la neige en hiver.

On doit écouter le bruit des échecs durant le jour, les sons de la flûte sous le clair de lune, le bruit des pins dans les montagnes et celui des vagues au bord de l'eau.

Alors on n'aura pas vécu en vain.»

Tout pèlerinage engendre chez le pèlerin une recherche d'un cer¬

tain bonheur.

Compris comme absolu, le bon¬

heur n'existe pas.

Il est comme la Liberté, un my¬

the puissant que les hommes n'arrêteront jamais de recher¬

cher.

Le bonheur est l'Inaccessible Etoile.

Andrée Fauchère

FRBOURG 7

(8)

Index des salles Pays de Fribourg

Exclusivité

«FRIBOURG illustré»

Assemblées - Conférences - Con¬

grès - Manifestations diverses - Banquets de sociétés - Repas de noces - Séminaires.

District de la Glâne ROMONT 037/52 23 41 Hôtel de la Belle-Croix

70 places - B - N

ROMONT 037/52 27 21 Restaurant de la Poularde 10 à 110 places

A-B-C-N-S

ROMONT 037/52 22 97 Hôtel-Restaurant St-Georges Jusqu'à 120 places A-B-C-N-S

SIVIRIEZ 037/56 13 03 Hôtel de la Gare

Jusqu'à 360 places - A - B - C - N VAUDERENS 021/93 50 58 Auberge du Chamois

De 10 à 150 places - A - B - N RUE 021/93 50 44 Restaurant Fleur-de-Lys

Jusqu'à 80 places - A - B - N

Tout cela résumé en cinq sigles, ainsi que le nombre de places.

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces S — Séminaires

District de la Gruyère ABLÄNDSCHEN 029/7 82 14 Hôtel de la Croix-Blanche Jusqu'à 160 places - A- B- N- S ALBEUVE 029/8 11 13 Auberge de l'Ange

Jusqu'à 300 places - A - B - C - N BOTTERENS 029/6 16 19 Hôtel du Chamois

10 à 130 places - A - B - N BROC 029/6 15 24 Hôtel de la Grue

150 places - A - B - N

CERNIAT 029/7 11 36 Hôtel de la Berra

Jusqu'à 100 places - A- B- N- S CHARMEY 029/7 10 13 Hôtel Cailler****

Relais du silence

Div. salles jusqu'à 80 places A-B-N-S

CHARMEY 029/7 11 20 Hôtel du Maréchal-Ferrant 10 à 200 places -A-B-C-N-S CRÉSUZ 029/7 12 86 Hôtel du Vieux-Chalet

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LA ROCHE 037/33 21 09 Hôtel du Lion-d'Or

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20, 50 et 200 places -A-B-N-S ROSSENS 037/31 11 98 Hôtel du Barrage

10 à 130 places - A - B - N TREYVAUX 037/33 11 53 Auberge de la Croix-Blanche 80 à 270 places - A- B- C- N District de la Veveyse ATTALENS 021/56 41 07 Hôtel-de-Ville

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ST-MARTIN 021/93 87 85 Hôtel-Restaurant du Lion-d'Or De 30 à 300 places- A-B-C-N-S PORSEL 021/93 71 81 Auberge-Restaurant de la Fleur-de-Lys Jusqu'à 200 places - A- B- N- S

Le lézard agile

est-il en voie de disparition?

Des spécialistes des reptiles et des écologistes se sont réunis récemment à Zurich pour analy¬

ser les causes de la disparition progressive du lézard agile, aupa¬

ravant la variété la plus répandue au Nord des Alpes.

Le lézard agile affectionne les endroits plutôt secs: on le trouve le long des chemins et à la lisière des forêts, sur les talus bordant les gravières, les voies de chemin de fer et les routes, dans les prés et les jardins sur le Plateau, à faible altitude dans les régions alpines.

Au cours des dernières années, cet animal (25 cm env.) a com¬

mencé à se faire rare jusqu'à disparaître complètement dans les zones habitées et de cultures intensives.

Les participants à cette session de travail - parmi lesquels égale¬

ment des spécialistes de la RFA, de la RDA et de la Roumanie -

ont examiné diverses proposi¬

tions visant à protéger et à main¬

tenir cette espèce. La destruction de ses habitats, cause première de la disparition du lézard agile, est due surtout aux mesures d'assainissement du sol qui ten¬

dent à éliminer justement les sites privilégiés. L'influence de l'homme sur des systèmes éco¬

logiques complexes joue égale¬

ment un rôle non négligeable:

elle se traduit, entre autres, par la disparition des prés maigres qui abritent des insectes et des plan¬

tes rares.

Des mesures assez simples per¬

mettraient pourtant d'améliorer les conditions d'habitat pour le lézard agile. Le Centre de coordi¬

nation pour la protection des amphibiens et des reptiles de Suisse, organisateur de la ses¬

sion, se charge d'établir des re¬

commandations y relatives à l'adresse des autorités communa¬

les concernées.

8 FRIBOURG

(9)

Ä Petit-Marly,

le bon pain se hume comme un bon vin ! Dès l'âge de la pierre, les hom¬

mes cultivaient l'orge et le blé et confectionnaient à ciel ouvert des galettes à base de farine grossiè¬

rement concassée. Il y a environ 5000 ans, les Egyptiens maîtri¬

saient déjà remarquablement l'art de la boulangerie et leurs voisins la désignaient parfois du nom de '«mangeurs de pain».

Chassant Adam du Paradis, l'Eternel lui dit: «C'est à la sueur

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de ton front que tu mangeras du pain.»

C'est aussi à la sueur de son front qu'un jeune boulanger de Marly pratique ce métier qui exige de se lever tôt et, parfois même, de travailler toute la nuit. Jean- Loup Grandjean, cet homme fort et connaissant tous les secrets de la profession, nous l'avons ren¬

contré un matin de février devant son four, avec son apprenti de

deuxième année, Sacha Bernard qui, lui aussi, a choisi ce métier parce que comme son patron il se passionne pour la boulangerie et la pâtisserie.

Son apprentissage accompli à la boulangerie Maurice Maillard à Châtel-Saint-Denis, Jean-Loup Grandjean s'est engagé sur les bateaux, ce qui lui a permis de faire quatre fois le tour du monde en navire sur les océans. Revenu au pays, il a travaillé à la boulan¬

gerie Sébastiani à Epagny. En 1983, il a repris à son compte la boulangerie-pâtisserie-alimen- tation du Bois-des-Rittes 2, à Marly, où, quotidiennement, il fabrique artisanalement et au levain six variétés de pain. Et grâce à ses qualités profession¬

nelles acquises chez des spécia¬

listes de la branche, Jean-Loup Grandjean est en mesure de pro¬

poser une pâtisserie exquise à sa fidèle clientèle: vacherin gla¬

cé, tourte «Forêt-Noire», pains d'anis, flûtes au sel, meringues, ainsi qu'une multitude d'autres gourmandises qui n'ont d'égal que le plaisir du palais.

Le commerce d'alimentation, où la population trouve tout ce dont elle a besoin pour vivre, est placé sous la responsabilité de son épouse, Gladys Grandjean qui, avec Christine, jeune vendeuse, et Agnès, auxiliaire souriante du week-end, se charge de la vente des produits de boulangerie et de la pâtisserie.

Et n'oublions pas que c'est à Pâques, dans ce qui est devenu la sainte cène, que le pain, comme le vin, prend toute sa signification!

Texte et photos G. Bd

—«»sgpS

FRIBOURG 9 Jean-Loup Grandjean et son apprenti à l'heure de la fabrication du pain.

Une pâtisserie qui vous donne l'eau à la bouche et gui vous est proposée par Gladys Grandjean (à gauche), Agnès et Christine.

Boulangerie-pâtisserie - Alimentation

Fam. Jean-Loup Grandjean Spécialités:

Le bon pain du boulanger Tourtes de Pâques Vacherin glacé Petits desserts fourrés

Lapins de Pâques en pâte et en chocolat

(10)

LES JEUX '^itegiifciÉtÉÉMMraanwy-

Concours «Etes-vous observateur?»

du 21 février 1986

Il s'agissait de l'ancienne église de Bellegarde.

Index des personnes qui ont donné la réponse exacte:

Camille Charrière, Cerniat; Pierre Pittet, Lausanne 27, Fribourg;

Pierre Papaux, Autigny; G. Banderet, Le Mesnil, Neyruz; Marie Perroud, Ependes; Yolande Théraulaz, La Roche; Simone Mauroux, Château, Lully; Rodérie Schuwey, Bellegarde; Yolande Tissot, Cousset; Pierre Gumy, Pérolles 59, Fribourg; Johanna Dewarrat, Bossonnens; Louise Aeby, Abbé-Freeley 12, Fribourg; Marie- Claude Collaud, Hôpital cantonal, Fribourg; Marie Gay, Vuister- nens-dt-Romont; Norbert Tornare, Moudon 2, Lucens; Roger Gremaud, Riaz; André Gougler, Nods 20, Corcelles/NE, Henri Nasel, 1, rue des Minoteries, Genève; Marianne Buchs, 84, av. du Lignon, Le Lignon; Paul Pesse, La Joux; Werner Thurler, Belle- garde; Jean-Marie Chammartin, La Gillaz 12, Villaz-St-Pierre;

Chantai Maillard, Chapelle-sur-Oron; Max Gavillet, Esmonts;

Marie-Antoinette Devaud, Sully 86, La Tour-de-Peilz; Albin Ruflleux, Crésuz; Martin Menoud, Chavannes-sous-Orsonnens;

Marie-Cécile Menoud, Chavannes-sous-Orsonnens; Denise Musy, Grandvillard; Vincent Roulin, Treyvaux; Victor Daguet, Planche- Sup. 39a, Fribourg; Agnès Buchs, Poste, Bellegarde; Marie-Thérèse Monney, Mathod; Louis Gaillard, Montévraz; Emile Buchs, Imp.

des Rossiers, La Tour-de-Trême; Angèle Gaillard-Schuwey, Montévraz.

Le tirage au sort a désigné comme gagnant d'un abonnement de trois mois à notre revue:

Werner Thurler, Bellegarde.

(Si la personne en question est par hasard déjà abonnée à FRIBOURG illustré, une autre personne de la famille ou un ami peut bénéficier de cet abonnement.)

Les 4 opérations par «pécé»

Règle du jeu:

Un jeu de réflexion...

Complétez les cases vides de manière à résoudre le calcul des rangées verticales et horizontales. Sept chiffres sont déjà indiqués. Utilisez seulement les chiffres de un à neuf.

Solution quelque part dans le journal.

Etes-vous observateur?

Vous reconnaissez-vous?

Seule la personne dont le visage est encadré peut s'annoncer.

Notre photographe a commis une erreur lors du réglage de son objectif et cela a donné la photo d-dessus.

Si vous êtes en mesure de nous dire exactement ce qu'elle représente, écrivez-nous sur carte postale uniquement, à l'adresse suivante:

Concours «Etes-vous observateur?» - FRIBOURG illustré, CP 331, 1701 Fribourg.

Délai: 30 mars 1986.

Un abonnement de trois mois à notre revue vous est offert.

Annoncez-vous par écrit à la Rédaction de «FRIBOURG illustré», 31, rte de la Glâne, 1701 Fribourg.

10 FRIBOURG

(11)

IL ÉTAIT UNE FOIS

souy

Une classe de Corpataux en 1927

Cette photo que nous a envoyée M

me

Cécile Dupraz-Clerc, habi¬

tant Blonay, nous montre la classe des garçons de Corpataux en l'an 1927. Au centre nous voyons l'instituteur, M. Henri Gumy, et le curé d'alors, l'abbé Arthur Mauvais. Il ne fait aucun doute que la plupart des élèves vont se reconnaître et peut-être organiser une rencontre amicale.

/à kotse dm patt

Chu anhyan

Chu anhyan lè fouàrthè ch'invan, La yuva béchè poutamin.

Pu rinmé fére lè dzoua chon gran, Trichto vouéto pachà le tin.

Chinto ke rèvinyo infan, Péjo la titha a gran trin.

Intindo du, mè rêmoua pyan, Dèvejo tot'in tsebrôtin.

A trdbya ché pd mè tinyi, Bêvo è medzo in gurlin.

I tdmo kemin on piti,

Chu dyèmé tyè in m'èthantsin.

I tyafo, pu pd mé medj'yi, Va dinche kan vo mankè di din.

Chovin lécho tsère ma kuyi, Mè vouêton ti in rijolin.

Ché dyora pd mé mè vithi, Infelo tot'a rèkolon.

Krèjo mè botè, chu gôtyi, Chu fro dè mè por'adèbon.

Vouéro chovin le pé lè pi, On pialè nè è l'ôtro bron.

Chu mè on'âyon d'armayi, A vu di tsôthè dè froîson.

Pu dyora pà mé mè chayi, Veroto outoua d'ia méjon.

Vé tantyè ou bè dou dzordi, I gugo pèrto on bokon.

Kan mè chinto on pou mafi, Mè beto bd din l'vèrdiyon.

Chu pd prèchà l'ê bin liji, Dè mè rèpojd on bokon.

L'outon arouvè chu cha fin, Ché pd ehe pdchèri levé.

Chu téra on li-è pd grantin, Tréto mè chinbyè k'èthi yè.

Portan gran le j'ou le tsemin, E fêrmo pèjanta ma krè.

Dè m'indalâ règrèto rin, L'é fâ mon tin è mon dèvè.

La pi chè tiré pri di jou, Chu krotso è to règrenyi.

Vére mè to va a rèbedou, Pu dyora pd mé mè ridjyi.

Amèré mûri to d'on kou, Hyoure lè j'yè chin fayi chufri.

Mon Dyu ditè mè tan chi pou, Kan l'è k'vo vindré mè tsértyi.

André a Dzojè a Marc v_

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FIANÇAILLES ET MARIAGE

Dans quelques jours, les cloches de Pâques auront sonné l'allégresse de la Résurrection, du renouveau aussi. Et, le lendemain, se dirigeront vers l'église les nombreux couples, franchissant le cap définitif et scellant pour toujours leurs promesses d'amour. Le lundi de Pâques, en effet, que de joyeuses envo¬

lées vers ce chemin sur la hauteur que l'on a regardé depuis longtemps à deux et où tout paraît merveilleux... comme dans un rêve ! Un rêve, oui ! Et pour¬

tant, la réalité n'est-elle pas là, plus que jamais?

Certes ! Mais ce bonheur que l'on res¬

pire en ce jour solennel fait tout appa¬

raître si simple, si facile, merveilleux.

La vie serait-elle autre? Ce bonheur ne se prolongerait-il pas toute la vie? Oui, si l'on veut bien admettre que l'on est chacun l'artisan de son propre bon¬

heur: effort de volonté évidemment, renoncement surtout à tout égoïsme.

Et puis, l'humain reste humain. Les conditions matérielles ne doivent point être examinées à la légère. Nécessité de se créer un nid où il fera bon se retrou¬

ver à la fin d'une journée de travail, nid tout simple peut-être, mais accueil¬

lant. Alors ce bonheur qui fait voir la vie en rose pourra s'épanouir et grandir !

FRIBOURG illustré

Du rêve à la réalité Elle l'attend...

Depuis toujours, depuis longtemps.

Sera-t-il fort et grand?

Riche et attentionné, Enthousiaste et franc, Saura- t-il l'aimer?

Elle l'espère, Depuis toujours, à sa

manière...

Il aura des yeux bleus, Des cheveux blond cendré Il sera amoureux Et saura l'embrasser.

Elle rêve,

Un peu trop, sans trêve...

Elle aura des enfants, Une maison charmante, Un jardin d'agrément Au parfum de lavande.

Il l'a croisée

A la poste de son quartier.

« Vous acceptez un thé?

J'ai congé aujourd'hui.

J'habite tout à côté De votre gai logis. » Elle eut comme un dédie Et répondit bien vite...

C'était oui pour le thé, Puis te bal du dimanche, Les pique-niques en été Et les vacances blanches.

La vie a des moments Qu 'il faut saisir... et pourtant Il ne ressemblait pas Au portrait de ses rêves Mais elle sentait déjà Lamour qui allait naître.

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La jeune fille

et le

'

eune

A-t-il existé une époque où le flirt était inconnu? J'en doute. Là où jeu¬

nes gens et jeunes filles se trouvent réunis en aimable compagnie se développe une sorte d'excitation pleine d'espièglerie et une humeur à la fois combattive et sentimentale. Des impertinences joyeuses sont échan¬

gées comme des flèches entre jeunes gens et jeunes filles. En un babil étincelant tournoient les attaques et les réponses: offensives moqueuses

Quand une jeune fille et un jeune homme flirtent dans la rue-

Photo Luc Grandjean

M FIANÇAILLES ET MARIAGE

homme

Du flirt

et répliques bien envoyées s'entrecroisent. Qui refuserait de reconnaître le droit à des jeux aussi charmants. N'est-ce pas là que se forgent les mots d'esprit et les meilleures plaisanteries? Là que s'apprend l'escrime sprirituelle! Là qu'on s'exerce à se dire les plus claires vérités avec une franchise tempérée de tant de gaieté qu'elles ne blessent pas ! Les conver¬

sations jaillissent comme des jets d'eau entrecroisés qu'on ne pourrait plus arrêter, car la joie de vivre et la fantaisie spirituelle s'élancent à flot continu et retombent en gerbe folle. Tel qui refuse à la jeunesse ces jeux aimables n'est qu'un vieux philistin, un être d'une sécheresse sans espoir ! Avec un sourire de contentement hypocrite, il promène à travers le monde un écriteau ridicule, portant ces mots: «Défense de flirter».

Cependant une condition s'impose: si ces jeux sont permis, ils doivent rester absolument propres. Toute tentative de séduction doit en être écartée, toute remarque équivoque exclue. Aucune veine trouble ne doit se mêler à la source jaillissante. Car bien vite se fait jour le danger de la vulgarité qui, de sa lourde patte, sans même qu'on ait le temps de s'en apercevoir, fait tomber le niveau de la conversation.

Autre remarque. Quand on connaît un jeune homme, il arrive un moment où le flirt n'est plus à sa place, mais doit être remplacé par un ton plus sérieux.

Notons aussi que le flirt n'a sa raison d'être et sa grâce particulière que lorsqu'il fleurit au cours d'une réunion joyeuse. Mais qu'une jeune fille flirte délibérément, qu'elle s'exerce, pour ainsi dire, dans la «technique»

du flirt, afin d'y obtenir une certaine maîtrise ou une certaine expé¬

rience, qu'elle utilise cette adresse pour se faire valoir auprès des jeunes gens et se rendre intéressante à leurs yeux, nous avons affaire à une sorte de flirt des plus néfastes. 11 y a des jeunes filles qui, dès qu'elles ont affaire à un jeune homme, prennent un ton provoquant, piquant, ou même engageant. Le flirt aimable et naturel n'a rien de commun avec une telle conduite.

Enfin, un flirt sain a sa raison d'être parmi des jeunes gens des deux sexes qui sont célibataires et qui voudraient bien apprendre à se connaî¬

tre. Les fiancés et les gens mariés doivent s'en abstenir et il ne faut jamais chercher à les y mêler. Car là où il y a flirt, l'amour est en éveil et tend d'un cœur à l'autre ses fils d'or. Il est évident qu'il n'est pas normal que des fiancés et des gens mariés se livrent à de pareils jeux.

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FIANÇAILLES ET MARIAGE

LeP

ternit

"baise*

Le baiser est un symbole. Il appartient au même genre de manifestation que l'embrassement, la poignée de main, l'inclination de la tête ou l'acte de se découvrir. Ce sont là des gestes extérieurs qui doivent témoigner d'un sentiment intérieur. Une personne douée de tact sait en toute cir¬

constance trouver le symbole qui correspond à son sentiment intime.

Elle ne serrera pas la main là où suffit une légère inclination, et n'embrassera pas quand la situation n'exige qu'une simple poignée de main.

Dans quel cas le baiser est-il à sa place? Je pense que c'est là où nous tenons à exprimer un attachement très étroit. Aussi là mère embrasse- t-elle son enfant et l'enfant sa mère. De proches parents se donnent un baiser lors d'un adieu qui compte, ou lorsqu'ils se retrouvent avec joie après une longue absence. Et surtout, les fiancés et les époux se donnent des baisers.

Comment donc doivent se conduire ensemble un jeune homme et une jeune fille? Puisque le baiser est un symbole qui témoigne d'une entente complète, est-il indiqué qu'on échange un baiser, avant qu'une pareille entente soit vraiment conclue. Et elle n'est conclue que quand deux cœurs se sont promis fidélité ouvertement ou en cachette. Jamais une jeune fille ne doit se laisser embrasser par le premier venu qui est aima¬

ble avec elle ; elle réserve cette familiarité à l'ami qui aspire à son cœur et à sa main. Le premier baiser scelle le premier aveu de la fidélité. Il est le symbole du lien qui unit le corps et l'âme de deux êtres en une intime communion.

Nous n'ignorons pas que, dans bien des endroits, le baiser échangé entre jeunes gens et jeunes filles n'a pas le poids que lui donne notre explica¬

tion, et qu'on dit souvent: «Un baiser donné en tout honneur ne blesse personne. » Ce baiser donné en tout honneur a donc pris droit à l'exis¬

tence, là même où il n'est nullement question de mariage. Nous devons en tenir compte. Mais nous ne le ferons pas sans rappeler que des mœurs par trop larges abritent certains dangers qu'on ne doit pas sous- estimer. Nous allons même jusqu'à penser que des jeunes gens qui s'avouent leur amour sont frustrés de la plus profonde joie, s'ils ne peu¬

vent connaître le bonheur de donner leur premier baiser à l'être aimé. Le mariage, comme aussi le bonheur dans le mariage, ont pour première condition la fidélité totale. Les forces nécessaires à cette fidélité ne se trouveront pas dans le laisser-aller mais dans l'exercice de la discipline et

la maîtrise de soi. Ne faut-il pas recommander aux jeunes filles de faire preuve de cette maîtrise d'elles-mêmes, déjà lorsqu'il est simplement question de permettre ou de ne pas permettre un baiser?

Jeunes filles, écoutez un bon conseil: gardez votre premier baiser pour le bien-aimé de votre cœur.

Jean Hoppeler Promesse d'un grand amour. Photo Luc Grandjean

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Gai, gai,

marions-nous...

Sonnez aux quatre vents, cloches des églises, pour célébrer l'union de deux êtres qui s'aiment et qui s'engagent pour toujours sur la route du mariage. C'est la fête aujourd'hui. La famille et les amis sont présents pour partager la joie des nouveaux mariés. Chacun a mis sa toilette des jours de fête. L'église a revêtu son habit du dimanche. Paniers de fleurs aux teintes pastel embaument et donnent une note claire et lumineuse sous les rayons du soleil qui embrasent les vitraux. L'orgue fait résonner la voûte et tout s'emplit d'une douce chaleur. L'assemblée est émue.

Marie et Jacques vivent ce moment unique avec ferveur. Ils s'engagent les yeux ouverts, confiants et responsables.

Cela fait déjà cinq ans qu'ils se connaissent et deux ans qu'ils vivent ensemble. Ils s'aiment et leur amour a survécu aux difficultés du temps d'adaptation. Ils savaient qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, mais l'expérience et la vie commune les a convaincus. Maintenant, c'est aux yeux du monde qu'ils proclament leur amour. Ils désirent une vraie famille et très bientôt des enfants.

Les parents de Jacques et Marie sont heureux. Enfin ! soupirent-ils...

C'est qu'ils commençaient à désespérer... «On ne vit pas ensemble sans être mariés. » Et s'il vient des enfants, c'est un mariage à la va vite...

Les traditions sont pour eux essentielles. «De notre temps...» Mais peut-on encore dire de notre temps? La mentalité a changé et les jeunes ont peur de risquer un divorce à brève échéance. Quand on se connaît mieux, on est plus responsable et l'on s'engage sur des bases solides.

Le moment le plus émouvant de la cérémonie est celui où l'abbé Pillonel prononce les deux phrases ci-après: «Anne, acceptes-tu de prendre pour époux Michel, ici présent? Michel, acceptes-tu de prendre pour épouse Anne, ici présente?»

L'amour, la fidélité, la connaissance de l'autre, de son caractère avec ses qualités et ses défauts, ses manies qui, à la longue, peuvent être la source de mésententes. On a plus l'excuse du «je ne savais pas...» Bien sûr, l'Eglise s'oppose à cette manière de faire, par respect de la personne humaine et pour suivre l'enseignement du Christ. Et nous, ceux de l'ancienne génération, nous avons encore des principes. Mais ces princi¬

pes, ne les aurait-on pas mis au panier si nous avions eu la pilule? La peur d'avoir un enfant sans être mariée était une obsession...

Est-ce un bien, est-ce un mal? Chacun a sa conscience et choisit son chemin. Mais sachons respecter le droit à la liberté de choisir et ne bar¬

rons pas la route à la jeunesse qui vit dans une époque que peut-être nous aurions souhaitée pour nous.

(Suite mariage à la page 26)

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