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Comptes rendus de l'Académie des Sciences;T. CXLV ; 2e semestre 1901 (siute)

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(1)

HAL Id: jpa-00241340

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241340

Submitted on 1 Jan 1908

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Comptes rendus de l’Académie des Sciences;T. CXLV ; 2e semestre 1901 (siute)

G. Boizard

To cite this version:

G. Boizard. Comptes rendus de l’Académie des Sciences;T. CXLV ; 2e semestre 1901 (siute). J. Phys.

Theor. Appl., 1908, 7 (1), pp.565-587. �10.1051/jphystap:019080070056501�. �jpa-00241340�

(2)

565 où a et b sont des constantes, et prend la même forme que la loi donnée par Rankine.

E.-L. HANCOCK. - Recovery of nickel and carbon steel from overstrain (Récu- pération des propriétés élastiques des aciers au nickel et au carbone soumis à

des surtensions). - P. 688. _

Le travail conduit aux conclusions suivantes :

’1° Une surtension (ou torsion) ’a pour effet d’annuler l’élasticité ;

mais l’élasticité est récupérée graduellement. La limite d’élasticité

prend une valeur supérieure à la valeur primitive et le module une

valeur identique ;

Les propriétés élastiques des métaux soumis à des surtensions sont restituées en les immergeant pendant un temps très court dans l’eau bouillante ;

Cette restitution des propriétés élastiques n’est pas accélérée par les chocs répétés d’un marteau ;

Le retour des propriétés élastiques se produit plus vite pour l’acier au carbone que pour l’acier au nickel.

C. TISSOT.

COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES;

T. CXLV ; 2e semestre 1901 (siute).

D. ZAVRlEFF. - Sur la dissociation de COeCa. - P. 428.

1 Reprise des expériences de Le Chatelier (1), avec l’emploi de

5 grammes soit de marbre blanc, soit de calcite, additionné ou non

d’un mélange fondu de carbonates doubles alcalins et alcalino-terreux très fusible. On trouve pour les pressions d’équilibre :

Températures en degrés ... 926 910 892 870 840 815 725 Pressions en millimètres de Hg . ~ 0?~ i ~5 626 500 342 230 67

(1) C. R., 1886.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019080070056501

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566

H. DESLANDRES et A. BERNARD. - Étude spectrale de la comète Daniel de 1907. Particularités de la queue. - P. 445.

H. CIIRÉTIEN. - P. 549.

L’étude du spectre de la comète avec des chambres à prismes

. sans fente a révélé que la queue a un spectre spécial qui n’est plus

le spectre ordinaire des hydrocarbures et qui diffère du spectre relativement intense émis par le noyau et par la tête. Ce fait a éga-

lement été remarqué par M. Chrétien à l’observatoire de Nice.

CURTE. - Action de la pesanteur sur le dépôt de la radioactivité induite.

P. 477 et 1145.

P. Curie avait déjà observé que, quand l’émanation est contenue dans un vase fermé de paroi intérieure recouverte de sulfure de zinc

phosphorescent, la luminosité de cette substance se concentrait peu à peu en des plages toujours situées vers le bas, quelle que soit l’orien- tation du vase. L’étude faite par Mme Curie sur des lames métal-

liques parallèles horizontales (les deux faces activées étant en regard)

montre aussi que les lames à faces tournées vers le haut acquièrent

une activité 2 à 5 fois plus grande que les autres.

Ce phénomène n’est pas dû aux poussières ; il ne s’observe qu’en présence de vapeur d’eau saturante ou non, ce qui le distingue de

celui dû aux ions gazeux ; son intensité croît avec la concentration de l’émanation et avec la distance des lames (jusqu’à une certaine limite). Il s’observe aussi pour la vapeur saturante d’éther de pétrole;

dans le cas un champ électrique fort est établi entre les lames,

le phénomène de chute est masqué ; la lame chargée négativement, qu’elle soit en haut ou en bas, est toujours beaucoup plus active que celle chargée positivement.

B. SZILARD. - Sur la radioactivité du molybdate d’uranyle. - P. 480.

La radioactivité du molybdate d’uranyle ne présente rien de parti- culier ; elle est inférieure à celle de l’azotate d’uranyle, contrairement à ce qu’avait annoncé M. Lancien (~ ).

(1) C. R., juin 1907.

(4)

567

JOUGUET. - Sur la résistance de l’air. - P. 500.

Théorie montrant qu’aux très grandes vitesses la résistance de l’air est proportionnelle au carré de la vitesse, résultat qui paraît

conforme aux expériences des artilleurs.

A. NODON. - Observations sur l’action électrique du Soleil et de la Lune

au pic du Nlidi. - P. 521 et 1310.

Le Soleil induit une charge positive, d’autant plus élevée que les couches de l’atmosphère traversées sont plus sèches, entièrement absorbée par le passage d’un nuage devant le disque solaire ou par des couches d’air humide; cette charge se manifeste encore à tra-

vers un carton non paraffitié, mais est arrêtée par une toile métal-

lique reliée au sol : sa grandeur est très variable (1 à 6 volts par

minute). La pleine Lune produit une induction positive soumise aux

mêmes influences que celle du Soleil.

Le potentiel du sol peut subir des variations rapides, de l’ordre

de plusieurs centaines de volts par seconde, et ces variations atteignent leur maximum quand l’action électrique du Soleil cesse de

se manifester. Au contraire, le potentiel terrestre est sensiblement constant dans les mêmes conditions.

Les variations rapides de plusieurs centaines de volts par minute du potentiel terrestre semblent être l’indication de troubles pro- chains dans l’atmosphère : tempêtes et orages ; des variations très

prononcées peuvent également accuser des tremblements de terre

plus ou moins éloignés.

La méthode de recherche employée consiste dans l’emploi d’un

électromètre sensible et parfaitement isolé que l’on dispose dans une

cage de Faraday reliée au sol. L’électromètre charge positivement

et de charge restant constante accuse ainsi les variations de potentiel

que peut subir la cage.

L. et J. BRÉGUET et CHARLES RICHET. - D’un nouvel appareil d’aviation

dénommé gyroplane. - P. 523.

Cet appareil est fondé sur ce principe que les plans sustentateurs,

au lieu d’être immobiles, sont animés d’un mouvement de gyration,

(5)

568

ce qui permet à l’appareil d’avoir à la fois élévation, sustentation, progression et équilibre, d’où le nom de gyroplane.

Malgré son poids total de 540 kilogrammes, il a pu dans un pre- mier essai être maintenu dans l’air pendant près d’une minute.

L. GUILLET. - Sur les fontes spéciales et plus spécialement sur les fontes

au nickel. - P. 552.

Les éléments qui entrent en solution dans le fer (nickel, alumi- nium, silicium) favorisent la formation du graphite. Les éléments

qui forment avec la cénientite un carbure double (magnésium, chrome) s’y opposent.

Quand la quantité de nickel ajoutée à une fonte va en croissant, on

observe tout d’abord la formation de sorbite, puis la cémentite prend

la forme aciculaire rencontrée rarement dans les fontes ordinaires ;

il se forme ensuite du fer y et de la troosto-sorbite alors que la sor- bite disparaît. Bientôt on n’a plus que du fer y et du graphite, avec parfois au centre des traces de cémentite.

G. DREYER et OLAV HANSSEN. - Recherches sur les lois de l’action de la lumière sur les glycosides, les enzymes, les toxines, les anticorps. - P. 564.

La lumière affaiblit tous ces corps, surtout par ses rayons ultra-

violets ; l’affaiblissement varie exponentiellement en fonction du

temps. La lumière a, de plus, la faculté de coaguler les liquides albu-

mineux.

GAIFFE et GUNTHER. - Transformateur à fuites magnétiques et à résonance secondaire pour télégraphie sans fil. - P. 566.

Avec cet appareil, aucune des brusques variations du régime secon-

daire provoquées par l’éclatement des étincelles ne peut réagir, ni

sur le primaire du transformateur, ni sur la source qui l’alimente.

A cause des fuites magnétiques, une mise en court-circuit acciden- telle du transformateur ne présente aucun danger ni pour le trans- formateur ni pour la source. Il est possible, de plus; de donner au

noyau de fer du primaire une section beaucoup plus faible que celle nécessaire pour le noyau de fer du secondaire, les flux étant très différents.

(6)

569

" MAURICE Sur les spectroscopes à miroir. - P. 590.

On emploie souvent les miroirs à la place des objectifs dans les spectroscopes pour éviter les changements de mise au point qui

se produisent quand on passe j d’une région du spectre à l’autre.

L’auteur a étudié la meilleure position à donner, par rapport au miroir, au dernier prisme traversé par la lumière ou au réseau pour obtenir un champ d’images aussi plan et étendu que possible. Il

faut pour cela que le centre 0 de la face de sortie du prisme (ou le

centre du réseau) soit disposé, entre le miroir et le milieu F du rayon de ce miroir passant par 0, à une distance de F = 0,154

longueur focale. Les raies monochromatiques sont alors extrême-

ment fines. .

H. P~CHEUX. - Sur la thermo-électricité du nickel (influence

.

des métaux étrangers). - P. 591.

Etude de l’influence du fer, du cobalt et du cuivre. L’existence simul- tanée du cuivre et du cobalt dans un nickel paraît produire des écarts

très accentués dans les variations de la force électromotrice ; elle

influe aussi beaucoup sur la résistivité.

G. BIGOURDAN. - Sur les passages de Mercure devant le Soleil. - P. 609 et 61tel.

Indication des observations auxquelles se prêtent les passages de Mercure et rappel des apparences physiques qui se sont montrées

dans le passé.

JEAN MEUNIER. - Sur l’analyse des mélanges d’air et de gaz ou vapeurs combustibles. - P. 622.

Description, dessin et manipulation de l’appareil.

NESTOR GRÉHANT. - Nouveau perfectionnement permettant de rechercher et de doser rapidement le méthane. - P. 625.

Dans l’eudiomètre-grisoumètre de l’auteur, le dosage du formène

dans les mélanges rares se fait bien dans la pratique en y ajoutant

(7)

570

le mélange des gaz de la pile qui facilite la combustion du formène.

L’opération ne dure que dix minutes, de sorte que, dans les mines,,

il est possible de faire par jour de nombreuses analyses.

A. BROCHET. -- Sur les réactions de la cuve de nickelage. - P. 63 i .

Le dépôt de nickel demande la neutralité du bain; une légère réac-

tion acide donne un dépôt très blanc, mais le nickel occlut de l’hydro- gène. L’électrolyse des sels de nickel se fait mal s’ils sont seuls.

Dans le cas des sulfates, le bain devient acide ; dans le cas des chlo-

rures, il se dépose sur la cathode de l’hydrate d’oxyde de nickel. La

présence des sels alcalins, ammoniacaux en particulier, est nécessaire pour la bonne marche de l’opération; quant au dépôt d’hydrate, on y remédie en ajoutant de l’acide borique, qui compense l’action due à la

présence de l’hydrate et donne au dépôt la blancheur que la présence

de cet hydrate tend à lui faire perdre. -

L’attaque des anodes se fait mieux si elles sont fondues que si elles sont laminées ; ell e se fait par piqûres en un certain nombre de points, piqûres qui donnent naissance à des cavités qui se creusent

ensuite de plus en plus.

H. PELLAT. - De la variation de la masse des électrons à l’intérieur de l’atome. - P. 673.

La complexité des raies spectrales, la variation de la masse des

corpuscules déduite du phénomène de Zeemann et de l’étude des bandes d’absorption des composés du didyme à basse température (1)

peuvent s’expliquer tout en admettant dans l’atome un nombre res-

treint de corpuscules tous identiques entre eux et se fondant sur la

nature électromagnétique de la masse de ceux-ci.

La masse varie d’abord avec la vitesse, mais d’une façon peu sen- sible. Elle peut surtout varier par l’empiétement des champs magnétiques créés dans leur mouvement par deux ou plusieurs cor- puscules. Dans ce cas, le champ résultant peut avoir une énergie plus grande ou plus petite que la somme des énergies des champs quand ils n’empiètent pas. Comme la masse du corpuscule est le

double du quotient de l’énergie par le carré de sa vitesse, la somme (1) Jean BECQUEREL, i~. R., t. CXLV.

(8)

571 des deux masses des deux corpuscules peut être plus grande

ou plus petite que le double de la masse d’un corpuscule isolé.

Si alors une force agit sur l’un des corpuscules, celui-ci se comportera comme ayant une masse plus forte ou plus faible

que la valeur normale. La même théorie permet aussi d’expliquer

les bandes à maxima accompagnant les raies principales.

GIULIO COSTANZI. -- Les déplacements des maxima de l’anomalie positive et négative de la pesanteur relativement à la configuration du terrain. - P. 695.

D’après Defforges, la pesanteur est trop forte au-dessus des mers et trop faible au-dessus des continents ; par conséquent, ceux-ci se

soulèvent et celles-là s’affaissent. Certains faits sont en contradiction

avec cette loi qu’on peut remplacer par les suivantes :

10 Les maxima (absolus) des anomalies négatives ne se vérifient point le long des axes des chaînes de montagnes, mais ils suivent

mne ligne parallèle à l’axe même et opposée à la plus grande dépres-

sion voisine ;

Les maxima des anomalies positives ne se trouvent pas sur les

dépressions, mais se déplacent aussi dans le sens des anomalies

positives;

La direction des déplacements est à peu près égale à celle de la normale externe à la courbe formée par les chaînes de montagnes.

H. GUILLEMINOT. - Nouveau quantitomètre pour rayons X. - Valeur "

de l’unité :B1 en physiologie végétale. - P. ’~~.~. et 798.

L’auteur rappelle les procédés employés pour mesurer la quantité

de rayonnement agissante, et adopte comme unité d’intensité (M) du champ d’irradiation le quadruple de l’intensité produisant la même

luminescence qu’un étalon de Ogr ,02 de bromure de radium d’acti- vité 500000, étàlé sur une surface circulaire de 1 centimètre de dia-

mètre et placé à 2 centimètres de la surface fluorescente. L’unité de

quantité de rayonnement est alors la quantité agissant pendant une

minute quand le champ a l’unité d’intensité.

M. Guilleminot décrit un quantitomètre totaliseur, basé sur la

mesure de la fluorescence produite sur le platinocyanure de baryum ;

il étudie ensuite l’action comparée sur les graines, d’un nombre variable d’unités M, soit des rayons X peu pénétrants ou péné-

(9)

572

trants, soit de rayons complexes du radium. Il se produit un retard

de croissance quand les doses sont fortes, et à même quantité

d’unités M le radium agit beaucoup plus que les rayons X.

F. BORDAS. - Contribution à la synthèse des pierres précieuses de la famille des aluminides. - P. 710, 800, 874.

D. BERTHELOT. - P. 818.

La couleur d’un saphir bleuté soumis à l’action des rayons X ou du bromure de radium d’une radioactivité 1800000 se modifie, pas- sant au vert, puis au jaune clair et enfin au jaune foncé. Un saphir

rouge soumis au même traitement passe successivement par les teintes violettes, bleues, vertes et jaunes. L’intensité de la réaction varie du reste suivant l’activité du bromure.

Les pierres ainsi traitées ne sont pas radioactives, ne s’illuminent -pas dans l’obscurité sous l’influence du bromure de radium, et ne perdent pas leur coloration par la chaleur. Il est probable que cette coloration n’est pas due à un oxyde métallique spécial, ni à une oxy-

dation, car le changement de couleur se produit même dans l’azote

liquide, vers - 200°, température pour laquelle les réactions chi-

miques sont à peu près nulles. Les rubis artificiels se comportent de

la même façon que les rubis naturels, et des traces de métaux peuvent y être décelées par la coloration que prennent ces rubis grâce

à la radioactivité.

M. D. Berthelot rappelle les expériences de son père sur l’action

des influences radioactives sur la coloration des pierres précieuses.

Un quartz incolore, une fluorine blanche n’ont pas été colorés sous l’action du chlorure de baryum radifère. Un quartz améthyste violet,

une fluorine violacée, décolorés par la chaleur, se sont au contraire

recolorés. Certains échantillons de sulfate de potassium se colorent aussi, mais non après avoir été chauffés. De même la fluorine blanche

au sein d’une solution saturée d’acétate de manganèse se colore en

rose dans son intérieur ; l’acétate a été entraîné dans la masse par le bombardement radifère. 11 n’est même pas impossible qu’on réus-

sisse à reproduire aussi les colorations dues aux carbures d’hydro- gène, telles que celles des émeraudes et fluorines vertes, les rayons du radium produisant d’abord la synthèse du principe colorant, - puis sa diffusion dans le cristal.

(10)

573

G.-D. HINRICHS. -- Méthode nouvelle déterminant les poids atomiques de précision simultanément pour tous les éléments présents dans une seule

réaction chimique. - P. " ,

Théorie et applications.

LETALLE. - Transparence et couleur de l’eau de mer dans la Manche. - °P. 732.

En une même localité, la transparence est plus grande en été qu’en hiver, et cela d’autant plus qu’on s’éloigne davantage des

côtes. Elle est indépendante de la profondeur et de l’agitation de l’eau, augmente à mesure qu’on s’éloigne de la côte ou que la tem-

pérature s’élève.

La couleur, qui varie indépendamment de la transparence, paraît changer suivant les saisons.

L. BLOCH. - Libre parcours et nombre des électrons dans les métaux. - P. 755.

V. SCHAFFERS. - P. 1145.

La formule de Drude (1) :

peut se mettre, en remplaçante par cr)B dont la valeur est donnée dans un récent mémoire de J.-J. Thomson (2), sous la iorme :

en désignant par :

n, l’indice correspondant à la période T ;

x, le coefficient d’absorption ;

cr 00’ la conductibilité en unités électrostatiques ;

27T

t2, la durée du parcours moyen ; (1) P. DnuDE, Leh~°buch Oplick, 2e édition.

(2) Phil. Mag., août 1907.

(11)

574

ak, la conductivité relative à la période T ;

N, le nombre d’électrons libres par unité de volume.

M. Bloch a fait le calcul, avec la nouvelle formule, de N et t2 pour les métaux étudiés par Drude, et est parvenu aux résultats sui- vants :

Tous les parcours moyens ont une durée t2 du même ordre.

t, étant plus grand pour les métaux plus conducteurs ;

2" Le libre parcours moyen varie de 1,~ à 0,7 . ~.0-s;

N varie entre 27 et 0,8. ~02 3 ;

N1, nombre d’atomes de métal par centimètre cube, varie

entre 1,3 et 0,26. 1023.

M. V. Scllaffers croit qu’il est préférable d’introduire dans les calculs les électrons des deux signes. Cette substitution, en effet,

conduit à des valeurs de N incompatibles avec la loi des forces électromotrices de contact de Drude :

N peut aussi se mettre sous la forme : .

A, poids atomique ;

~, coefficient de dilatation thermique; p, résistivité au voisinage de 0°.

G. URBAIN. - Un nouvel élément : le lutécium, résultant du dédoublement de l’ytterbium de Marignac. - P. 759.

La cristallisation fractionnée des nitrates et l’étude de leurs spectres

d’étincelles montrent que’l’ytterbium de Marignac est un mélange

de deux éléments : le néo-ytterbium et le lutécium ; le poids atomique

du premier n’est pas très éloigné de 170, celui du second peu supé-

rieur à 174.

Ai)ItIE-.X GUEBHARD . - Sur le procédé de photographie des couleurs de A. et L. LunÜère. - P. 792.

Au lieu de surajouter au premier développement normal toute une

série de manipulations dont, théoriquement, l’apport total d’énergies

(12)

575

peut être remplacé par l’accroissement d’une seule d’entre elles, l’auteur, se basant sur des considérations théoriques, propose seule- ment l’action du plein jour. Rien n’empêcherait même, au lieu de

l’intervention d’énergies lumineuses a posteriori, une impression

a priori, à sec, à travers un écran jaune, au revers des plaques.

J. BECQUEREL. - Sur la mesure de la dispersion anomale dans les cristaux à diverses températures et sur quelques conséquences théoriques sur la dis- persion rotatoire magnétique au voisinage des bandes d’absorption. - P. ’~9~

et 916.

Tableau des constantes diélectriques correspondant aux électrons

isolants qui produisent les bandes d’absorption de la tynosite de 250

à - 188° (air liquide) . L’énorme aug mentation d’intensité que l’on ob-

serve pour la majorité des bandes, en plongeant le cristal dans l’air

liquide, ne provient pas uniquement du rétrécissement de ces bandes,

mais aussi d’une augmentation de l’énergie totale absorbée, corré-

lative de l’accroissement du coefficient diélectrique. De plus, la con-

naissance de ces constantes diélectriques et du rapport

m

conduit à

e

une évaluation de la charge totale de l’ordre de 10-, et de la masse

totale de l’ordre de ~ 0-~ 3 par centimètre cube, des diverses espèces

d’électrons absorbants. Leur nombre, de l’ordre de 1015, peut varier

du simple au triple entre la température ordinaire et celle de l’air

liquide.

La mesure des variations du pouvoir rotatoire magnétique, à l’in-

térieur des bandes sensibles à l’action d’un champ magnétique, permet aussi de calculer les constantes diélectriques ; les résultats des deux méthodes sont tout à fait concordants. Cette dispersion ro-

tatoire est due entièrement à l’effet simultané de la dispersion ano-

male et de la séparation des bandes en deux composantes correspon- dant à des vibrations circulaires de sens opposé.

J. Fonction diastasique des colloïdes. - P. 802.

C’est la partie active du colloïde qui règle les propriétés catalytiques.

Or si; dans la solution colloïdale d’hydrate ferrique de Graham,

l’hydrolyse est totale en ce sens qu’il n’y a plus de fer dans le liquide intermicellaire, elle ne l’est pas en ce sens que la micelle retient du

(13)

576

chlorure ferrique non décomposé, et c’est justement ce sel non hydro- lysé qui est actif, ce qui permet de dire que la partie hydrolysée du

sel ferrique n’intervient pas dans la catalyse. De plus, comme la partie active du colloïde est dissociée probablement en ions, la pro-

priété catalytique doit être une propriété de l’ion.

MARAGE. - Développement de l’énergie de la voix. - P. 825.

Indication et dessin des mouvements simples à faire pour accroître

sa valeur.

A. BROCA et POLACK. - Sur la vision des signaux de nuit de la marine.

, P. 828 et 1220.

Si un signal de couleur douteuse est mieux vu en vision directe

qu’en vision indirecte, il est rouge ; l’inverse a lieu pour un signal

bleu ou incolore. Quand les signaux ne sont pas trop éloignés, on

les distingue l’un de l’autre par ce fait que, si le signal reste incolore

en vision centrale, il est bleu ; s’il vire au rouge en vision centrale, il

est incolore. La lumière ambiante, dans les conditions habituelle de l’observation, ne modifie que peu la distinction des signaux.

H. DESLANDRES. - Plan général d’organisation pour l’étude physique complète

des comètes. Appareil destiné aux astres formés de gaz et de particules et capable de donner séparément l’image de chacun des deux éléments. - P. 843 et 1108.

Dans son plan général d’organisation pour l’étude physique com- plète des planètes, l’auteur conseille l’emploi de chambres photogra- phiques qui, complétées par des écrans colorés convenables, donnent

une image spéciale de la comète et de sa queue, image formée exclu-

sivement par la lumière de leurs particules ; le but des écrans est d’arrêter la lumière des gaz de la comète et de sa queue. Il donne le dessin et la description d’un spectroscope pouvant donner successi- vement trois images, celle des gaz et particules réunis et celles des

gaz et particules séparés.

CIRERA et BACCELLI. - Remarques sur le rapport entre l’activité solaire et les perturbations magnétiques. - P. 862.

Il y a très probablement un rapport de cause à effet entre l’activité solaire et les perturbations magnétiques. L’influence du Soleil s’exerce

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