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Comptes rendus de l'Académie des Sciences; 2e semestre 1909

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(1)

HAL Id: jpa-00241572

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241572

Submitted on 1 Jan 1910

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Comptes rendus de l’Académie des Sciences; 2e semestre 1909

Boizard

To cite this version:

Boizard. Comptes rendus de l’Académie des Sciences; 2e semestre 1909. J. Phys. Theor. Appl., 1910,

9 (1), pp.542-552. �10.1051/jphystap:019100090054201�. �jpa-00241572�

(2)

542

THIEL et ROE1ZER. - Vergleichende Untersuchungen über Basizitat und Starke

von Sauren und Phenolen (Recherches comparatives sur la basicité et la force des acides et des phénols). - P. 7t~..

On peut mesurer non seulement la basicité d’un acide, mais aussi i la force des différentes fonctions par des mesures de conductibilité ;

la méthode s’applique à toutes les combinaisons hydroxylées et sert

de titrageacidimétrique. Les résultats se représentent par une courbe ayant comme ordonnées les conductibilités, comme abscisses les concentrations de la base ajoutées à l’acide ou au mélange d’acide s . Suivant les cas, la forme de la courbe est différente. Quand les deux hydroxyles sont en ortho, l’un est acide, l’autre indifférent ; en para

ou en méta, le second hydroxyle est très faiblement acide , etc. ; on a les résultats dus à l’influence de la constitution du corps. Pour des concentrations très faibles, l’acide phosphorique paraît bibasique.

SÈVE.

COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES;

2e semestre 1909.

A. KORN. - Sur quelques inégalités jouant un rôle dans la théorie des vibrations élastiques et des vibrations électriques.

-

P. 26.

Théorie mathématique.

A. CHASSY. - Conductibilité d’un gaz à la pression atmosphérique

sous l’influence d’une haute tension alternative.

-

P. 28.

Etude de la conductibilité acquise sous Finnuence d’un champ al-

ternatif intense par l’hydrogène à la pression ordinaire. Pour des tensions inférieures à une certaine valeur (tension critique) qui dé- pend des dimensions des appareils (ici condensateurs cylindriques

où le gaz étudié se trouve entre les deux armatures), le gaz se con- duit comme un diélectrique parfait. Puis, à partir de la tension cri- tique (dans une expérience de 3.000 volts efficaces), la conductibilité du gaz croît d’une façon continue avec la tension, et ce n’est que pour

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019100090054201

(3)

543 les tensions bien supérieures à la tension critique que la capacité du

conducteur à gaz est la même que celle que l’on obtiendrait en

remplaçant ce gaz par un liquide conducteur.

E. HENRIOT et G. VAVnN. - Sur la radioactivité des sels de potassium. - P. 29

e

Expériences montrant : 1° que le rayonnement des sels de potas-

sium se comporte comme un flux d’électricité négative, par suite que les rayons sont bien des rayons ~ ; 2° que la radioactivité des sels de

potassium ne se concentre pas par fractionnement, ainsi que l’avaient

déjà montré les expériences de N. Campbell et Mac Lellan.

P.-TH. MULLER et W. THOUVENOT. 2013 Changements tautomériques décelés

à l’aide du pouvoir rotatoire magnétique. - P. 32.

Etude du cyanacétate de méthyle et de son sel de sodium dans

l’alcool méthylique, de l’éther acétylacétique et de son sel de sodium

dans l’alcool éthylique. La différence des pouvoirs rotatoires magné- tiques indique un changement de structure du radical organique quand la molécule passe à l’état de sel.

DE BEAJJCHAMP. 2013 Sur un essai de défénse contre la grêle.

-

P. 73 et 880.

L’adaptation à un clocher élevé d’un conducteur à lame de cuivre aboutissant à la nappe aquifère préserve depuis dix ans Saint-Julien l’Ars (Vienne) de la foudre et de la grêle. Plusieurs autres postes de la Vienne ont donné aussi pleine satisfaction.

B. BRUNHES et P. DAVID. - Nouvelles observations sur les courants telluriques

~

entre stations à grande différence d’altitude.

-

P. 14.

La sensibilité aux perturbations magnétiques ne tient pas à la différence des altitudes.

D. GERNEZ. - Sur la nature du changement qu’éprouvent les cristaux de sulfate de sodium heptahydraté au contact des cristaux du décahydrate. - P. 77.

Les expériences si soignées de l’auteur montrent que les solutions

sursaturées de sulfate de sodium se comportent comme celles de

(4)

544

chromate, d’acétate et d’hyposuinte de sodium, d’azotate de cal-

cium, etc. I,’opacification des cristaux transparents moins hydrates

au contact des hydrates supérieurs est due à la pénétration, dans les

réseaux cristallins des premiers, de solutions sursaturées ambiantes des autres hydrates. Lorsqu’on provoque la cristallisation du liquide extérieur, les cristaux plus hydratés se propagent à l’intérieur des cristaux moins hydratés sans leur faire subir de transformation, ni

en éprouver eux-mêmes, et cet ensemble discontinu de deux corps

transparents et incolores, à propriétés optiques différentes, produit

snr la lumière blanche un effet qui les rend opaques et blancs.

TSCHEIWIVTG. - Verres de lunettes orthoscopiques. - P. 108.

Ces verres sont des ménisques d’une courbure plus forte que les

verres périscopiques ordinaires du commerce ; ils donnent un champ dépourvu d’astigmatisme, à très peu de distorsion, et considérable- ment élargi.

G. REBOUL. - Réactions chimiques et ionisation.

-

P. 110.

LÉox BLOCH. - P. 2’ï8.

DE BROGLIE et BRiZARD. - P. 923.

Les réactions avec dégagement gazeux ou effervescence conduisent

toujours à l’émission de charges des deux signes, souvent avec pré- pondérance de charges positives; l’action est surtout due au harbo tage.

Dans les réactions faisant intervenirle milieu ambiant (oxydations à

l’air humide, etc.), il yaproduction de charges des deux signes avec,

en général, prépondérance des charges négatives. Le phénomène paraît être superficiel. Dans les réactions purement gazeuses

(HCI + NH3 par exemple), il y a production plus ou moins grande

de charges des deux signes.

M. Bloch fait des réserves sur tous ces résultats. l~T. de Broglie

et Brizard continuent à penser que le bouleversement moléculaire dû à la réaction chimique, quand il n’entraîne pas de phénomènes tels

qne haute température, barbotage, etc., n’a pas tendance, par lui-

même, à produire l’ionisation du gaz environnant.

(5)

545

B. SZ1LARD. - Sur une nouvelle méthode de séparation de l’uranium et sur l’activité relative de ce corps. - P. 113.

On décompose par la chaleur une solution d’acétate de fer et d’acé-

tate d’uranyle. Le précipité filtré à chaud, lavé à l’eau chaude, puis

avec une solution de carbonate d’ammoniaque, est dissous dans HCl et la solution agitée avec l’éther qui dissoudra la majeure partie du

fer.

L’uranium X, à l’état pur, serait 10 milliards de fois plus actif que l’uranium en équilibre radioactif.

JBiIROSLA w KERNBAUM. 2013 Action chimique sur l’eau des rayons pénétrants

du radium et des rayons ultra-violets.

-

P. 116 et 213.

Les rayons ~ du radium décomposent l’eau suivant la réaction :

Les rayons y et les rayons X paraissent ne pas avoir d’action.

Les rayons ultra-violets agissent comme les rayons ~, probable-

ment par intervention de l’effet Hertz, ce qui explique la stérilisation de l’eau et du lait par les rayons ultra-violets (lampe à mercure), dans

le procédé Courmont et Nogier (~ ).

GEORGES NI011EAi . - De la diffusion des ions à travers les métaux. - P. i 18.

Une lame de métal chauffée peut être facilement traversée par les ions négatifs produits par une flamme, et cette filtration peut être comparée à la diffusion du gaz à travers une paroi poreuse. La vitesse de diffusion est trouvée, en effet, proportionnelle à la diffé-

rence de pression des ions de part et d’autre de la lame, et varie

avec la nature de la lame, son épaisseur, sa température.

TCHESLAS BIALOB~ESKI. - Action des rayons a sur les diélectriques solides.

P. 120.

On sait que les rayons pénétrants des corps radioactifs augmentent

la conductibilité des diélectriques solides, liquides et gazeux. En

(I) C. R., t. CXLVIII, 1909.

(6)

546

présence des rayons « du polonium, agissant sur une lame de S

ou de paraffine, si l’on fait agir un champ électrique, le courant

au rayonnement x, très fort au début en comparaison du couran t spontané, se réduit rapidement à zéro; le rayonnement pénétrant produirait au contraire dans le soufre un courant qui s’a ffaiblit ave c

une extrême lenteur.

La durée du courant d’ionisation est proportionnelle à la diffé-

rence de potentiel à partir de 360 volts et la quantité d’électricité recueillie lui est alors aussi proportionnelle.

Ces phénomènes s’expliquent très bien par une ionisation intense,

les ions des deux signes se mouvant en sens contraire sous l’action

du champ et donnant le courant de saturation aux potentiels élevés.

,

RENÉ DUBRI~AY. - Sur la décomposition hydrolytique du bromure et de l’iodure de bismuth. - P. ~.22 et 451.

L’élévation de température est sans action sensible sur la dé-

composition du bromure de bismuth. Comme les points représen-

tatifs des divers états d’équilibre se trouvent distribués sur une

courbe continue, l’application de la règle des phases indique qu’il ne

se précipite qu’un seul oxybromure.

L’élévation de température augmente la dissociation de l’iodure de bismuth. Il se forme un précipité rouge brique quand la phase liquide renferme moins de 0,002 atome gramme de bismuth par litre,

noir pour des concentrations plus fortes.

LÉON GUILLET et CH. GRIFFITHS. - Sur la cimentation du fer par le carbone dans le vide.

-

P. 125.

Le carbone pur ne cémente pas dans le vide si l’on prend bien la précaution de se mettre à l’abri des gaz ; mais la cémentation a lieu si on assure le contact, et elle augmente avec la pression. Cependant,

comme elle se fait avec une extrême lenteur, on peut affirmer que le carbone n’intervient que d’une façon insignifiante dans les cémen-

~ tations industrielles.

(7)

547

L. FABRY. - Sur le tremblement de terre de Provence (11 juin 1909).

-

P. 110.

L’écorce terrestre a dû y être frappée de bas en haut par une masse

sous-jacente, et ce gigantesque coup de bélier a produit des vibra-

tions qui se sont propagées de proche en proche et répercutées à

travers les couches de terrains de diverses natures. Le centre du choc a paru être entre Salon et Lambesc.

Dans les villes, les phénomènes électriques observés ont dû être produits par le contact des fils conducteurs, et sur beaucoup de ter- rains, le sol, violemment froissé, s’est électrisé et des étincelles ont

jailli çà et là.

,

A. ANGOT. - Sur les tremblements de terre du 7 juillet 1909, du 8 octobre 1909, du 20-21 octobre 1909, du 10 novembre 1909. - P. 173, 616, 698 et 878.

Indication des résultats fournis par les sismographes du parc Saint-Maur.

H. DESLANDRES. - Recherches sur les mouvements de la couche supérieure

de l’atmosphère solaire.

-

P. 179-493.

L’auteur est arrivé à obtenir des images bien pures de la couche

supérieure de l’atmosphère gazeuse du soleil à l’aide du spectrohé- liographe qu’il décrit. Le relevé des vitesses autour des taches et fila- ments montre que la vapeur s’élève nettement à l’emplacement du

filament et que, à une certaine distance, elle redescend un peu de

chaque côté. Il n’y a pas de lien entre les taches et les filaments.

L’étude des plages foculaires montre de même un mouvement re-

latif de descente. Il est alors probable qn’il se trouve dans le soleil

des tourbillons cellulaires analogues aux tourbillons de Bénard pour les liquides.

MAURICE HAMY. - Sur la détermination des déplacements de l’axe de rotation des lunettes méridiennes. - P. 185.

Description et théorie de la méthode utilisée, qui repose sur le

principe suivant : on reçoit, dans une lunette, un faisceau de lumière

(8)

548

parallèle qui subit des réflexions multiples sur deux miroirs faible- ment inclinés l’un sur l’autre et à peu près perpendiculaires à un plan P. On mesure la distance de l’image directe à l’image réfléchie

d’ordre 1J, avec un fil mobile perpendiculaire à la trace du plan P

sur le plan du micromètre. Si l’angle des projections des normales,

sur le plan P, vient à varier de E, la distance des deux images don-

née par le micromètre est 2ps, d’où e.

JEAN BECQUEREL. - Sur l’existence, dans la décomposition magnétique des

bandes d’absorption d’un cristal uniaxe, de dissymétries de positions observées parallèlement aux lignes de force du champ et à l’axe optique du cristal.

-

P. 200.

Etude faite à Zurich, avec l’électro-aimant Weiss, à la température

de l’air liquide. Sous l’influence d’un champ magnétique parallèle

à l’axe optique et au faisceau lumineux, la plupart des bandes du xénotime présentent une dissymétrie de positions, le milieu du

doublet principal et le milieu du doublet secondaire étant tous deux décalés (dans un sens ou l’autre) par rapport à la bande primitive.

Les bandes des cristaux possèdent, en outre, une dissymétrie d’in-

tensités.

J. CHAUDIER. - Relation entre la biréfringence électrique des liqueurs mixtes

et la biréfringence optique des constituants solides de ces liqueurs.

-

P. 202.

Le dichroïsme électrique, comme le dichroïsme magnétique,

diminue quand la biréfringence optique du constituant solide devient

plus faible.

La biréfringence électrique maxima, positive pour les groupements étudiés, est sensiblement proportionnelle à la biréfringence optique

des constituants solides; si cette dernière est inférieure à 0,01, la biréfringence électrique devient inappréciable. La mêmeloi de pro-

portionnalité s’applique à la biréfringence magnétique.

HENM ABRAH~1.1~I. - Analyse harmonique et résonances. - P. 204.

Dans le cas de l’alternateur à arrachement Villard pour la télé-

graphie sans fil, le calcul de la série de Fourier et les expériences

de résonance s’accordent pour déceler dans la courbe de force électro-

,

(9)

549 motrice une multitude d’harmoniques importants qui persisteraient pendant les temps d’arrêt. Ce résultat est illusoire’, et l’exemple

montre bien que la représentation par la série de Fourier correspond

bien aux harmoniques qui peuvent être excités dans des résonna- teurs, mais que les termes de cette série ne représentent pas néces- sairement la structure physique du phénomène étudié.

A~TAL FODOR et DE BUTA. - Application des propriétés magnéticlues des métaux

à des commandes mécaniques de précision.

-

P. 206.

Dans la machine automatique à recommander les lettres, tous les

mouvements sont commandés par l’envoi d’nne pièce de nickel

de 0 fr.25. Un aimant dévie légèrement la pièce de nickel et lui per- met de faire les commandes. Les pièces en zinc, etc. non déviées

tombent dans une boîte extérieure au mécanisme. Les pièces de fer

se collent contre l’aimant et la manivelle qu’essaye de faire tourner l’opérateur fait aussi tomber la rondelle en dehors du mécanisme.

HENRI LE CHATELIER. - La loi des tensions fixes de dissociation.

-

P., 250.

Cette loi, prévue par Sainte-Claire-Deville et formulée par Debray

à l’occasion de ses recherches sur la dissociation du carbonate de

-

calcium, n’est exacte que pour les systèmes univariants. Or, dans un grand nombre d’exemples classiques, carbonate de calcium, efflores-

cence des sels, etc., cette loi se trouve mal vérifiée. C’est que dans le

cas du carbonate de calciun, par exemple, l’action de la chaux poreuse n’est pas négligeable ; elle rend la tension plus faible, le système

est alors divariant. Pour avoir nettement un système univariant sui- vant la loi des tensions, il sulfit d’opérer en présence d’un dissol-

vant des corps solides pris en quantité juste suffisante pour les humecter. C’est ainsi que, pour le carbonate de chaux, on emploie

un mélange de carbonates doubles alcalins et alcalino-terreux fon- dant vers 600°. La tension de ce mélan ge sa turé de chaux et de

caibonate est exactement la même que celle du carbonate à la même température et l’action de la porosité est éliminée.

A. RATEAU. - Étude de la poussée de l’air sur une surface.

-

P. 261.

Courbes montrant que, pour les aéroplanes, les surfaces épaisses

(10)

550

à profil lenticulaire et composées de deux toiles sont préférables aux

surfaces minces, en dehors même de l’avantage qu’elles offrent de pouvoir dissimuler et soustraire à l’action de l’air une grande partie

des armatures.

A. DE GRAMONT et C. DE W ATTEVII,LE. - Sur le spectre ultra-violet des bandes du phosphore. - P. 263.

Tableau du spectre de bandes obtenu en mélangeant lafinepulvéri-

sation d’une solution d’acide phosphorique ou de phosphate d’ammo- niaque aux gaz qui alimentent la flamme d’un Bunsen. Tableau du spectre d’étincelle, en plaçant l’acide phosphorique dans le défla-

grateur à tubes capillaires en silice qui fournit des spectres dépour-

vus de raies d’électrodes (’ ) .

MI’, GLEDITSCH. - Sur le rapport entre l’uranium et le radium dans les minéraux radio-actifs.

-

P. 267.

Expériences montrant encore qu’il n’existe pas dans les minéraux actifs de rapport constant entre l’uranium et le radium.

L. ~ ERSTENTEIIVT. - Action de la pesanteur sur l’activité induite du radiunl.

P. 268.

L’activité induite qui s’est déposée par l’action de la pesanteur ne contient pas de radium A, probablement parce que le temps néces-

saire à la chute est suffisant pour que le radium A disparaisse. Si on

étudie la valeur d’activation des disques métalliques utilisés en fonc-

tion de leur distance, on trouve que les faces tournées vers le bas et

ne recevant pas la chute du dépôt actif montrent un maximum d’ac- tivité atteint pour des distances comprises entre 1 centimètre et

i em, Õ. Les faces tournées vers le haut ont pour des distances faibles des activités proportionnelles à ces distances et identiques à celles

des faces correspondantes tournées vers le bas. Quand la distance

croît, l’activité croît avec la distance avec tendance à une limite., dé- pendant de l’état d’humidité

(1) C. R., décembre 1907.

(11)

551

B. SZILARD. - Sur une méthode d’enregistrement de la longueur du parcours des rayons ce et sur une particularité de ce parcours. - P. 271.

On dispose sous un certain angle un écran de sulfure de zinc en

face d’une couche de la matière rayonnante placée horizontalement;

la scintillation cesse alors à partir d’une région de l’écran telle que la distance entre l’écran et la couche de matière active dépasse la longueur de parcours des rayons « étudiés. Si, sur l’écran mince est placée une plaque photographique, les scintillations seules impres-

sionneront cette plaque. La longueur du parcours ainsi mesurée est

tonjours inférieure de 2 millimètres au moins à celle que donne la méthode d’ionisation.

HERCHFINKEL. - Sur le dégagement d’émanation du radium. - P. 275.

Les hydrates de fer et d’urane entraînent la presque totalité du

radium, tandis que ceux de thorium, de didyme et d’aluminium ne

le font que très peu. Tous ces hydrates dégagent une assez grande quantité d’émanation à l’état sec.

Le dégagement pour les sels de baryum est très faible et ne dépend pas en général de la nature du radical. Le fluorure de didyme

et le chromate de fer dégagent une beaucoup plus forte proportion d’émanation; l’oxalate de didyme en dégage moins et le sulfate de

plomb en dégage très peu.

Enfin le dégagement de l’émanation augmente avec la tempéra-

ture pour certaines préparations.

TCHESLAS BIALOBJESKI. - Sur l’ionisation de la paraffine

à différentes températures. - P. 279.

Les rayons ionisants sont fournis par le bromure de radium, en

éliminant les rayons a. La conductibilité s’accroît fortement pendant

une longue période, si la substance est exposée continuellement au

rayonnement. A mesure que la température augmente, les deux cou- rants, spontané et dîi au rayonnement, augmentent aussi d’abord

très lentement, puis rapidement vers 741, point de fusion; ensuite

l’accroissement se ralentit. Le courant spontané et le courant d’ioni-

sation conservent sensiblement le même rapport.

(12)

552

Dans la paraffine liquide, au contraire, jusqu’à un champ de

200 volts

le courant spontané suit la loi d’Uhm ; puis la variation est

cm "

plus lente. Il est toujours petit en comparaison du courant d’ionisa-

tion, qui croit d’abord proportionnellement à la force électromotrice

puis de moins en moins vite en s’approchant de la saturation. En outre, l’ionisation produite par le rayonnement disparaît dans le liquide au bout de quelques minutes, de quelques heures dans le

solide.

C. TISSOT. - Sur les conditions de stabilité de l’arc de Poulsen. - P. 281.

L’arc de Poulsen donne une oscillation unique de période déter-

minée et égale à la période propre du circuit dérivé réglé quand

le rapport de la capacité à la self est au plus le dix-millième. On

emploiera des ondes longues pour pouvoir en extraire une fraction

faible de son énergie qui représentera cependant une quantité notable d’énergie. Sinon on emploiera avec le circuit dérivé insuffisant un

circuit auxiliaire de grande capacité qui agira comme volant. L’an- tenne sera accordée sur la période résultante, de façon que la période

ne change pas si on la coupe ou non. Pour la téléphonie, on mettra

en série avec l’antenne un microphone de résistance égale à la résis-

tance d’érfiission de l’antenne.

E. LO UISE. - Sur une nouvelle méthode d’a nalyse par les courbes de misci-bilité :

Son. application aux huiles servant à l’alimentation. - P. 284.

Les courbes des températures de miscibilité correspondant à des poids variables d’huile additionnés d’un volume constant d’acétone

permettent de distinguer les crus d’huile, leurs falsifications et d’iden- tifier des échantillons d’huile de même espèce.

VICTOB HENRI et JOSEPH SCHB1ITZLER. - Action des rayons ultra-violets

sur la fermentation acétique du vin.

-

P. 312.

Les rayons ultra-violets arrêtent la fermentation acétique du vin,

et la présence de l’air est nécessaire pour cette action; les rayons

agissants sont les rayons extrêmes au-dessous de 3021.

BOIZARD.

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