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Comptes rendus de l'Académie des Sciences ; t. CXXXIV; 1er semestre 1902

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HAL Id: jpa-00240938

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Submitted on 1 Jan 1904

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Comptes rendus de l’Académie des Sciences ; t.

CXXXIV; 1er semestre 1902

L. Malclès

To cite this version:

L. Malclès. Comptes rendus de l’Académie des Sciences ; t. CXXXIV; 1er semestre 1902. J. Phys.

Theor. Appl., 1904, 3 (1), pp.632-659. �10.1051/jphystap:019040030063200�. �jpa-00240938�

(2)

COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES ;

T. CXXXIV; 1er semestre 1902.

W. DE NICOLAIÈVE. 2013 Champ électrostatique autour d’un courant électrique.

P. 29.

A. JOB. - lVlesure et inscription des températures élevées.

-

P. 39.

La viscosité des gaz augmente rapidement quand la température

s’élève. Cette propriété peut servir à repérer les températures.

La mesure de la viscosité est rendue facile par l’emploi du

voltamètre.

Si l’on produit l’électrolyse dans un voltamètre les gaz déga- gés ne trouvent d’autre issue qu’un tube capillaire, il en résulte un

excès de pression dans l’appareil, et, comme le débit est connu, cet

excès de pression mesure la viscosité.

Supposons maintenant que le courant de gaz soit divisé successi- vement dans deux tubes capillaires, l’un chaud, l’autre froid ; l’excès

de pression produit dans le voltamètre passe d’une valeur h à une valeur H, et le rapport ti ne dépend que de l’écart des températures.

L’expérience a montré ue H est une fonction linéaire de la

température.

P. CURIE et Nlme CURIE. - Sur les corps radioactifs.

-

P. 85.

Cette note est un exposé des idées qui ont conduit les auteurs dans leurs recherches sur la radioactivité.

La radioactivité est une propriété atomique des corps. On la retrouve toujours au même degré quand le corps radioactif est ramené au même état chimique et physique.

Sur l’origine de la radioactivité on peut admettre :

1° Que la radioactivité révèle une énergie potentielle ayant son siège dans le corps ;

2° Que le corps radioactif puise au dehors les éléments nécessaires à la persistance des effets.

D’après la première hypothèse, le corps radioactif doit à la longue

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030063200

(3)

épuiser son énergie. L’expérience ne paraît pas confirmer cette con- clusion.

La deuxième hypothèse ne peut s’admettre qu’en attribuant au

milieu des propriétés nouvelles. Une telle supposition a l’avantage

de susciter les recherches.

E. DUCRETET. - Téléphonie sans fil par la terre.

-

P. 92.

L’auteur a pu reproduire la parole dans un téléphone ordinaire

en se servant de la terre comme conducteur unique.

Le transmetteur comprenait une batterie de piles reliée directe- ment à un microphone et à deux prises de terre enfouies à 1m,50 et distantes de quelques mètres. Le récepteur était installé dans un puits

de carrière de 18 mètres de profondeur. Un conducteur isolé amenait

au fond du puits une sphère métallique. A la sortie, ce conducteur était fixé à une des bornes d’un téléphone ordinaire, l’autre borne était reliée à un tube de fonte surmontant le puits.

Quand on parle devant le microphone, la parole est reproduite

dans le téléphone -avec une netteté remarquable, et cela quelle que soit la nature du milieu terre interposé entre les postes.

H. BECQUEREL. - Sur quelques propriétés du rayonnement

des corps radio-actifs.

-

P. 208.

1° Caractère du rayonnement de l’uranium.

-

La matière active était placée dans une fente rectiligne creusée dans un petit bloc de plomb et orientée parallèlement au champ magnétique. Une fente

très fine pratiquée dans du verre ou dans du plomb diaphragmait

le faisceau ; au-dessus de ce système était disposée une plaque pho- tographique.

Les épreuves obtenues, l’une après 20 jours, l’autre après 42 jours

de pose, n’ont révélé aucune trace de rayons non déviables. La presque totalité du rayonnement actif avait subi la déviation sous l’influence du champ. Pour le radium, au contraire, la partie non déviable donnait

une impression plus intense que la partie déviable. On doit donc conclure ou que la partie non déviable n’existe pas dans le rayonne- ment de l’uranium ou que son intensité comparée à celle de la partie

déviable est d’un ordre de grandeur inférieur à celui que l’on trouve

pour le radium.

(4)

2° Action du 1’ayonnement du radium sur le phosphore. - Une

mince couche de pliosphore blanc disposée normalement au champ

d’un aimant a été pendant soixante jours soumise au rayonnement de la matière active placée dans un tube entouré d’aluminium. Au bout de ce temps, on a vu apparaître sur le phosphore blanc une trace

rouge, montrant la transformation effectuée par la partie déviable du rayonnement. Quant à la partie non déviable, elle était absorbée par le tube de verre qui contenait le chlorure de radium.

L. BENOIST. 2013 Définition expérimentale des diverses sortes de rayons par le radioebronomètre. - P. 225.

Cet appareil est une application du radiochroïsme, c’est-à-dire de

l’inégale aptitude que possèdent les différentes sortes de rayons X à

traverser tels ou tels corps.

Dans le radiochronomètre, on définit une échelle de qualités de

rayons par une série de transparences relatives de l’aluminium par rapport à l’argent. Le choix de ces corps est indiqué par l’allure des courbes d’isotransparence, la variation de transparence étant très faible pour l’argent, très grande pour l’aluminium. L’échelle est constituée par les multiples et sous-multiples de l’épaisseur d’alu-

minium qui équivaut à l’épaisseur moyenne et presque invariable de

l’argent.

L’emploi de cet appareil est tout indiqué en radiolugie. Il permet

de fixer les qualités de rayons qui conviennent à la radiographie de

tels ou tels détails. Enfin il sera possible, par une, étude méthodique,

de fixer, pour chaqne ampoule radiogène, les conditions de réglage électrique lui permettant de donner des rayons d’un degré déter-

miné.

J. CHAUDIER. 2013 Variations de la force électromotrice et du coefficient de température de l’élément Daniell avec la concentration du sulfate de zinc.

-

P. 277.

La force électromotrice d’un élérrient Daniell varie avec la con-

centration du sulfate de zinc et la température. L’étude de ces

variations faite par la méthode de compensation a conduit aux ré-

sultats suivants :

1° Quand on diminue la concentration du sulfate de zinc, la force

électromotrice croît, passe par un maximum, puis décroit;

(5)

2° Le coefficient de température, d’abord négatif, croît, passe par

un maximum positif, puis décroît indéfiniment quand la concentra-

tion diminue ;

31 La force électromotrice est indépendante de la température

pour des solutions de sulfate de zinc, soit à 7,5 0/0, soit à 1/2 0/0.

En appliquant à ces résultats la formule de Nernst, on constate

que la tension de dissolution du zinc dans le sulfate de zinc décroît très rapidement dans les solutions très étendues.

D’antre part, la quantité de chaleur dégagée dans l’élément Daniell décroît d*abord quand la concentration diminue, passe par un mini-

mum et croît ensuite quand la concentration tend vers 0.

E. BRANLY. - Raclio-conducteur à contact unique. - P. 347.

Les conditions permettant d’assurer aux radio-conducteurs à contact unique les qualités de régularité et de sensibilité ont été réalisées avec des métanx d’abord nettoyés et polis, puis recouverts

d’une très légère couche d’oxyde par un séjour de durée réglée dans

une étuve à air chaud de température connue.

Le dispositif comporte trois tiges métalliques réunies à leur partie supérieure par un disque qui les relie à l’un des pôles d’une pile ;

les extrémités inférieures, préparées comme il a été dit, reposent librement sur un plan d’acier poli relié au deuxième pôle de l’élé-

ment de pile.

Le circuit était constitué de la façon suivante : élément Daniell,

trépied radio-conducteur, résistance et galvanomètre, ou bien : élé- ment Daniell, trépied, résistance et relais peu sensible.

L. DE BROGLIE. -- Application des galvanomètres thermiques à l’étude

des ondes électriques.

-

P. 349.

L’auteur s’est proposé de rechercher dans quelles circonstances les ampèremètres thermiques pourraient être appliqués à l’étude de

la télégraphie sans fil.

Le poste transmetteur était muni d’une antenne A reliée comme à l’ordinaire à l’éclateur de la bobine dont l’autre pôle est à la terre.

On pouvait intercaler de plus entre la base de l’antenne et la bobine

un certain nornbre de spires de fil de laiton.

Le poste récepteur était muni d’une antenne B reliée à l’une des

(6)

bornes du milliampèremètre ; l’autre borne était réunie à la terre. On

pouvait à volonté intercaler entre la base de l’antenne et l’instru- ment un nombre quelconque de spires.

Si l’on émet des ondes par l’antenne A, on observe une déviation

du milliampèremètre accusant des effets d’induction dans l’antenne B.

Cette déviation varie avec le nombre des spires. La valeur du nombre des spires à ajouter à l’antenne de réception pour avoir la

réception maxima peut caractériser l’onde émise.

G. MESLIN. - Sur une forme de thermomètre électrique.

-

P. 412.

Les couples thermo-électriques, à cause de la rapidité avec laquelle

ils indiquent les variations de température, subissent les effets de variations accidentelles et très courtes dont l’observation ne présente

.

aucun intérêt quand on veut avoir les températures moyennes de l’enceinte.

Dans ce but, M. G. Meslin a utilisé la variation, en fonction de la

température, de la force électromotrice d’un élément Latimer-Clark.

Il a employé la méthode d’opposition avec adjonction de deux boîtes de résistance disposées d’après les indications de M. Bouty de façon à ne pas produire de courant dans la dérivation et à utiliser un

électromètre ou un galvanomètre très sensible.

Le circuit principal contient les deux boîtes de résistance, un

accumulateur A et une clef à deux contacts successifs permettant de

fermer d’abord le circuit principal, puis le circuit dérivé où se

trouvent le galvanomètre et l’élément placé au loin dans la région

dont on veut connaître la température.

On peut disposer les résistances de façon que chaque ohm corres- ponde à 0,1 de degré. Les variations de la température se déduisent

ensuite des variations de la force électromotrice de l’élément.

P. CURIE. - Conductibilité des diélectriques liquides sous l’influence des rayons du radium et des rayons Rôntgen. - P. 420.

Les rayons du radium et les rayons de Rôntgen agissent sur les diélectriques liquides comme sur l’air en leur communiquant une

certaine conductibilité électrique.

Quand on étudie la conductibilité de l’air sous l’action des rayons

de Becquerel, on trouve que l’intensité du courant croît propor-

(7)

tionnellement au voltage quand celui-ci est faible. Pour des voltages plus élevés, il n’y a plus proportionnalité ; l’intensité du courant ne

s’accroît plus que de très faibles valeurs.

Pour les liquides, on observe que le courant est proportionnel à la

tension quand celle-ci varie de 0 à 450 volts. On peut alors considérer

la conductivité provoquée dans divers liquides par le rayonnement

d’un sel de radium.

Les liquides et les gaz se comportent peut-être d’une façon ana- logue ; mais, pour les liquides, le courant reste proportionnel à la

tension jusqu’à une limite plus élevée que pour les gaz.

S. LEDUC. - Champ de force moléculaire. - P. 111.

La conception des champs de force de Faraday peut s’appliquer

utilement à l’étude des mouvements moléculaires qui se passent dans les liquides; on est amené ainsi à envisager des champs de force de

diffusion et des champs de force de cristallisation.

En ralentissant les mouvements moléculaires par une substance colloïde telle que la gélatine, on peut par desséchement rapide

immobiliser la matière dans une de ses positions ; on obtient ainsi des

spectres de champs de forces moléculaires.

Ces champs de forces sont susceptibles d’interférer, ainsi qu’on a

pu l’observer par le desséchement rapide de gouttes de solution de

,

chlorure de sodium.

P. JANET. - Application de l’arc chantant de Duddell à la mesure des faibles coefficients de self-induction.

-

P. 462.

Si, sur un arc à courant continu, on met en dérivation un circuit comprenant un condensateur de capacité C et une self-induction L, l’arc, dans certaines conditions de réglage, rend un son très pur ayant pour période :

Si l’on mesure l’intensité 1 dans le circuit dérivé et la différence de

potentiel aux bornes de la bobine, on a :

avec

(8)

par suite :

Cette formule permet de calculer L au moyen de mesures purement

électriques.

L’arc chantant de Duddell fournit en outre un moyen remarquable

d’obtenir au moyen d’une force électromotrice continue un courant alternatif (C. R., p. 820).

P. BOLEY. - Sur un électromètre capillaire.

-

P. 463.

L’électromètre capillaire de M. Lippmann ne peut fonctionner avec

les amalgames liquides saturés, qui ne sont pas assez mobiles dans les tubes très capillaires. L’électromètre en question est d’un emploi plus général.

Cet appareil peut s’appeler électromètre à goutte libre, parce qu’on

forme une goutte émergente à l’extrémité d’un tube plongeant dans l’électrolyte. Le ménisque est éclairé par une petite source lumineuse,

et l’on suit ses déplacements à l’aide du microscope.

L’image du ménisque se déprime nettement pour une force électro- motrice de 1 3 104 volt. Jusqu’à 1 100 de volt, les dépressions sont proportionnelles aux forces électromotrices intercalées.

Avec l’amalgame d’argent, on obtient la même sensibilité et des

dépressions de même ordre de grandeur qu’avec le mercure.

P. CONIPAN. - Pouvoir refroidissant de l’air aux pressions élevées

et de l’air en mouvement. - P. 522.

L’expression upctb donnée par Dulong et Petit pour représenter

le pouvoir refroidissant de l’air enfermé dans une enceinte a été vérifiée pour des pressions inférieures à la pression atmosphérique.

M. Compan s’est demandé si cette formule était encore exacte :

1 ° lorsque l’air est à des pressions supérieures à une atmosphère;

20 lorsque le corps chaud se refroidit dans une enceinte indéfinie;

3° lorsque l’air est animé d’un mouvement de translation. Il a

trouvé que, dans un ballon à parois métalliques noircies de 14cm,5 de

diamètre et pour des excès de 3000 à 0°, le pouvoir refroidissant

(9)

jusqu’à 6 atmosphères variait suivant la formule. De même lorsque

le refroidissement s’effectue dans une enceinte indéfinie. Enfin, lorsque l’air est animé d’un mouvement de translation, son pouvoir

refroidissant est représenté par la formule Kt ilu, conformément aux

conclusions théoriques de M. Boussinesq.

J. TIIOVERT. - Sur une application nouvelle des observations optiques

à l’étude de la diffusion.

-

P. 594.

La lumière issue d’un collimateur dont l’axe est horizontal tombe sur la face d’une cuve de verre préalablement argentée exté-

rieurement. On trace sur l’argenture deux couples de traits voisins

formant fentes de Young et on relève la position du centre des

interférences produites à une certaine distance au delà de la cuve.

Les déplacements lumineux sont proportionnels à la dérivée de l’indice de réfraction et, par suite, à la dérivée de la concentration.

Le coefficient de diffusion étudié par ce procédé a fourni des ré- sultats d’accord avec ceux que l’on calcule à partir des données

électrolytiques en suivant la théorie de la diffusion donnée par Nernst.

G. CONTRENIOULINS. - Recherche d’une unité de mesure pour la force de pénétration des rayons X et pour leur quantité.

-

P. 649.

Les deux facteurs essentiels à connaître : degré de pénétration

des rayons et quantité de rayons émis dans un temps donné, sont

déterminés par lectures simultanées fournies par la fluorescence d’un écran de platinocyanure de baryum disposé derrière deux fenêtres confondues par un de leurs bords avec une troisième éclaircie par une lumière artificielle d’intensité variable.

La quantité de rayons émis est évaluée par rapport à une lumière étalon qu’on réalise en projetant une portion de flamme d’acétylène

sur la surface dépolie d’un prisme à réflexion totale formant la fenêtre étalon.

La pénétration des rayons est obtenue à l’aide de l’écran fluores- cent disposé au-dessus de la fenêtre étalon ; l’éclat de la fenêtre

déterminant le facteur pénétration est réduit par l’interposition .

d’une masse métallique placée entre la source radiante et l’écran.

(10)

C. MALTEZOS. 2013 Contribution à l’étude des tuyaux sonores. - P. 701.

Lorsqu’on pose une flamme extérieurement près de la bouche d’un

tuyau sonore et au-dessous du seuil, la hauteur du son rendu par le tuyau s’élève. On peut remarquer également que, si on laisse échapper

un gaz, à froid, au-dessous du seuil, la hauteur du son, donnée par le tuyau, varie.

Il est donc probable que, lorsqu’un tuyau résonne, un courant d’air

a lieu de l’extérieur vers la bouche, par la partie inférieure. En posant

une feuille de papier près de l’orifice, on peut observer que cette feuille est entraînée vers l’embouchure et vient se coller sur la partie

inférieure du tuyau.

Ce courant entrant est d’ailleurs intermittent. En effet, en posant

une petite flamme au-dessous du seuil et en regardant son visage

dans un miroir tournant, on voit l’image périodiquement ondulante quand le tuyau résonne.

M. PONSOT. - Chaleur spécifique des corps au zéro absolu.

-

P. 703.

Étant donné un état d’équilibre chimique défini par :

.

et caractérisé à la température L par une fraction x des corps M et N formés, lorsque T décroît ,jusqu’à 0 on a à la limite pour les valeurs de l’entropie : SA, SB, SM, SN, et pour les valeurs de la chaleur spé- cifique : CA, CB, CN, CM. En étudiant les variations de dS dm, dm étant la fraction d’équivalent des corps M et N produits, on est conduit à la

relation :

de laquelle on déduit la loi suivante :

Au zéro absolu., deux systèlnes de corps solides comprenant les mêmes éléments ont mème. chaleur spécifique.

Comme cas particulier on peut établir :

.

1° Que la chaleur spécifique d’un corps solide et celle de sa vapeur

maintenue saturante tendent vers la même valeur pour T = o ;

(11)

21 La chaleur spécifique d’une vapeur saturante est plus petite que celle du solide ou du liquide qui la produit.

G. LE CADET. - Dispositif d’électroscope atmosphérique enregistreur.

P. 745.

L’appareil comporte un collecteur d’électricité constitué par du chlorure de baryum et de radium étendu, et non agglutiné, dans une enveloppe en clinquant d’aluminium hermétiquement close et portée

à l’extrémité d’une tige de laiton isolée sur un disque de soufre tourné et poli. Ainsi enfermée dans une enveloppe aussi transparente que

possible aux rayons de Becquerel, la substance radifère a fonctionné par le vent et la pluie sans perdre de son action comme collecteur.

Quant au dispositif enregistreur, il consiste à recevoir sur un

tambour photographique horizontal, à travers une fente très fine,

l’image des feuilles d’aluminium de l’électroscope éclairé par un faisceau de lumière parallèle.

Ainsi établi, l’appareil se prête à des mesures à des altitudes élevées.

H. DESLANDRES. 2013 Sur les spectres de bande de l’azote.

-

P. 747.

Le spectre de l’azote contient quatre groupes distincts : le premier

groupe lumineux de N. 14000 à N. 20000, le deuxième groupe lumineux et ultra-violet de N. 16000 à N. 33000, le troisième groupe ultra-violet de N. 33000 à N. 50000, et enfin le groupe du pôle négatif.

De l’examen de ces groupes on a pu tirer les lois expérimentales

suivantes : les bandes d’un même groupe et aussi les raies d’une même bande sont divisibles en plusieurs séries, les intervalles succes-

sifs, dans chaque série, formant une progression arithmétique et les

diverses séries étant égales.

L’auteur discute les résultats obtenus par Cuthbertson et montre que l’on peut les faire entrer dans la loi précédente.

B. EGINITIS. - Variations du spectre des étincelles.

-

P. 824.

Lorsque les pôles des étincelles contiennent des métaux diffé- rents, les variations de la self-induction du circuit modifient profon-

dément la composition de la lumière des étincelles.

(12)

Deux pôles de fil d’aluminium sont recouverts à leurs extrémités d’une très petite quantité de sodium métallique. Le spectre des étincelles contient au début les raies de l’aluminium et du sodium.

Lorsqu’on fait croître la self-induction, la raie d’aluminium diminue

d’intensité, la raie jaune du sodium augmente de plus en plus. Si la

self-induction continue à augmenter, la raie jaune s’inverse pour une certaine valeur.

Ce phénomène s’observe également pour le platine, le fer, l’étain

et d’autres métaux.

D’une façon générale on peut dire que les métaux dont les spectres s’éliminent ou diminuent d’intensité sont des métaux qui donnent de

très petites quantités de vapeurs. Au contraire, les métaux dont le

spectre reste ou augmente d’intensité sont très volatils.

THOVERT. - Diffusion rétrograde des électrolytes.

-

P. 826.

Si l’on fait diffuser une solution d’un sel additionné d’un autre

électrolyte, vis-à-vis d’une solution de cet électrolyte additionnel, on

constate que ce dernier corps, réparti primitivement d’une manière uniforme dans tout le liquide, se concentre en certains points pendant

les premiers temps de l’expérience.

Ces résultats s’expliquent fort bien dans la théorie électrolytique

de la diffusion. D’après Nernst, la variation de pression osmotique

entre les couches liquides inégalement concentrées est la cause de la tendance à l’équilibre. Si la substance dissoute est un électrolyte supposé dissocié en ions, il y a séparation de charges électriques, et

,

la force électrique compensatrice qui prend naissance maintient la neutralité de la solution.

0. ItOCHEF’ORT. - Remarques sur le fonctionnement des cohéreurs et des auto-décohéreurs. - P. 830.

Si l’on prend deux électrodes entre lesquelles sont placées des

billes de charbon ou d’acier constituant des contacts imparfaits, on

constate qu’en rapprochant progressivement les électrodes, il

arrive un moment où le système devient sensible aux ondes

hertziennes. Si on continue à augmenter la pression de façon que la

résistance initiale soit assez faible pour qu’un courant due 2 milli-

(13)

643

ampères, par exemple, puisse passer, on a alors une décohésion

spontanée.

Tous les cohéreurs à décohésion spontanée peuvent être ramenés

à l’état de cohéreurs ordinaires en diminuant la pression des con-

tacts imparfaits.

D. BERTHELOT. 2013 Sur la graduation des couPles thermo-électriques. 2013 l’. 983.

L’étalonnage était fait sur deux couples platine-platine iridié à

10 0/0. Les piles étalons étaient un élément Gouy, un Latimer Clark et un couple fer-cuivre fonctionnant entre 00 et 1001. Les couples

étaient gradués entre 4001 et 1100°. Les points fixes étaient donnés par la fusion du zinc (419°) et la fusion de l’or (1064°).

Voici quelques résultat

E. VAN AUBEL. - Sur les indices de réfraction des mélanges liquides.

-

P. 985.

L’auteur a voulu s’assurer si l’énergie réfractive se conserve dans les mélanges, autres que celui d’alcool et d’eau, observés par M. Leduc. Il a opéré sur deux mélanges : acétone et eau, aniline et alcool éthylique.

Pour le premier mélange, l’écart entre les valeurs mesurées et calculées de l’indice peut atteindre 4 unités de la quatrième décimale ;

pour le deuxième mélange, l’écart peut atteindre 8 unités de la

quatrième décimale.

Il apparaît d’après ces résultats que l’énergie réfractive ne se

conserve pas, en général, dans les nlélanges liquides.

(14)

B. EGINITIS. 2013 Sur le rôle de la self-induction dans les décharges électriques

à travers les gaz.

-

P. 1043.

La variation de la self-induction du circuit de décharge provoque de grandes variations des phénomènes calorifiques présentés par

les pôles entre lesquels les étincelles jaillissent.

Des mesures, à l’aide de la pince électrique, ont été faites sur le fer, le nickel, l’aluminium, le cuivre et l’argent. Quand la self-induc- tion augmente, la distance des pôles restant constante, la tempéra-

ture des pôles augmente d’abord très rapidement. La différence de la température de deux pôles, qui, au commencement, est presque nulle, devient très grande pour de faibles valeurs de la self-induc- tion. Si la self-induction continue à augmenter, la température présente alors des maxima et des minima. Si la self-induction reste constante et qu’on fasse varier la distance explosive, l’échauffement des pôles varie, ou bien toujours dans le même sens, ou bien présente

aussi des maxima et des minima.

A. DE GRAMONT. 2013 Action de la self-induction sur les spectres de dissociation des composés. - P. 1048.

Les spectres de dissociation ont été étudiés en introduisant une

self-induction dans le circuit de décharge du condensateur. L’étin- celle était observée à l’aide d’un spectroscope à vision directe.

Le spectre de l’air peut être facilement éliminé sans altérer ceux

des autres corps. Il suffit d’une quarantaine de tours de fil pour rendre invisibles les raies capitales ; on remarque ensuite qu’un

accroissement de la self-induction amène très rapidement la dispa-

rition des spectres de lignes des métalloïdes, soit libres, soit conti-

nus, dans les minéraux ou les sels fondus, et cela avant d’être arrivé à

des valeurs de self capables de modifier sensiblement les spectres des métaux .

L’introduction dans le circuit de faibles self-inductions croissantes

permet donc de simplifier les spectres de dissociation.

Cette étude a été faite (C. R., p. 1205) pour l’arsenic, l’antimoine,

le silicium, le thallium. Les résultats confirment les conclusions et

les classifications des raies faites par M. Hemsalech.

(15)

B. EGINITIS. - Sur le spectre continu des étincelles électriques.

-

P. 1108.

Le spectre des étincelles électriques ordinaires jaillissant entre

deux électrodes métalliques est accompagné d’un spectre continu

dont l’intensité est en général très faible par rapport à l’intensité des raies.

L’intensité du spectre continu ordinaire dépend de la valeur de la self-induction du circuit de décharge. Quand la self-induction

aug mente, le spectre continu diminue d’intensité avec une vitesse

qui dépend du métal des électrodes. Si la self-induction prend des

valeurs de plus en plus grandes, l’intensité du spectre continu ordinaire diminue de plus en plus et, à la fin, les raies existent sur un fond absolument obscur.

D’après Cazin, la production du spectre continu ordinaire est due

aux particules incandescentes arrachées aux pôles. L’existence de

,

ces particules peut expliquer aussi les spectres continus instan- tanés que l’on observe également et dont l’intensité peut atteindre

et dépasser celle des raies.

B. EGINITIS. - Sur la constitution de la matière et la spectroscopie. - P. 1137.

La note précédente montre qu’on peut, en faisant varier la self-

induction, obtenir des effets différents dans les spectres des étincelles et que ces effets révèlent la variété de la matière dont les pôles sont

constitués.

Des expériences faites sur des métaux simples et des résultats obtenus par MM. Schuster et Hemsalech, on peut conclure que :

1° L’intensité des différentes raies d’un métal dépend de la nature

des métaux avec lesquels il coexiste ;

2° Quelques raies des métaux simples forment des groupements dont les variations sont dues probablement à la variété de la consti- tution des particules rayonnantes et de la nature des pôles ;

3° Les vapeurs métalliques pendant les décharges présentent des propriétés électriques qui varient avec leur nature et qui diffèrent

considérablement de celles de l’air;

4° Une relation paraît exister entre les groupements des raies qui

ont la même vitesse.

(16)

E. BRANLY. - Récepteur de télégraphie sans fil.

-

P. 1197.

Dans ce récepteur, on a substitué au tube de limaille un radio- conducteur à contact unique (1) joignant à la régularité une sensibilité

supérieure à celle des tubes à limaille.

Le radio-conducteur est un trépied formé d’un disque circulaire

sur lequel sont implantées trois tiges verticales à pointes mousses oxydées à une température fixe.

Le premier circuit comprend iin élément d’un demi-volt relié au

butoir de Morse ; le courant se rend au disque d’acier par un relais et une résistance variable.

Un second circuit, dontle courant est déclenché par le relais, com- prend un élément de pile ou un accumulateur.

Une étincelle ayant éclaté au poste transmetteur, le premier cir-

cuit se ferme par le contact métal oxydé-métal poli, qui devient con- ducteur ; le second circuit se ferme par le jeu du relais et opère le

retour au trépied ; à ce moment une nouvelle étincelle peut agir.

J. SENIENOV. - Sur la décharge électrique dans la flmnme. - P. 1199-1421.

La décharge d’une bobine d’induction était produite entre un bec

de gaz et une pointe métallique, ou entre deux becs de gaz. Avec deux becs de Bunsen ordinaires, donnant des flammes de 10 centi- mètres environ, on voit jaillir des étincelles entre les deux flammes.

La décharge passe par la gaine extérieure obscure de la flamme,

en la rendant lumineuse. Si la flamme est très petite, toute la gaine

s’illumine et forme autour de la flamme une enveloppe bleu violacé.

Si la flamme augmente, l’enveloppe lumineuse diminue.

Pendant la décharge, la pointe s’échauffe ; mais cet écliauffement est moindre quand la pointe fait office de pôle négatif.

Du pôle positif vers le pôle négatif, et toujours dans un seul sens,

il se fait un transport de particules matérielles qui suivent toutes les

sinuosités de l’étincelle.

Le pôle négatif est le siège d’un phénomène de reflux de parti-

cules matérielles, dont la direction paraît indépendante de la position

relative des deux pôles.

(1) Voir ce vol., p. 635.

(17)

M. CHA UMET. - L’action de la lumière sur les pierres précieuses.

-

P. 1139.

Un échantillon de diamant jaune soumis à l’action de la lumière

violette faisait jaillir par endroits des feux d’un rouge vif. Après l’expérience, la teinte du diamant avait passé du jaune au brun foncé.

Mais cette dépréciation n’était que passagère et disparaissait au bout

de vingt--quatre heures.

Si l’on étudie de même l’effet des diverses radiations sur les rubis,

on constate que tous les rubis de Siam laissent passer les rayons vio- lets en manifestant une fluorescence peu appréciable, tandis que ceux de Birmanie, tous très fluorescents, s’illuminent d’une vive couleur rouge qui les fait nettement ressortir en clair, lorsqu’ils sont mêlés

à ceux de l’autre provenance, demeurés plus sombres.

Ces résultats peuvent avoir une réelle importance pratique lorsqu’il s’agit d’apprécier des échantillons -difficiles à distinguer, comme le

sont ces deux variétés de rubis.

J. CURIE et P. COMPAN. - Sur le pouvoir inducteur spécifique des diélectriques

aux basses températures. - P. 1295.

Les diélectriques à étudier étaient sous la forme de condensateurs

plans avec anneau de garde. Les mesures étaient faites à l’aide d’un

quartz piézo-électrique, d’après le procédé indiqué par M. J. Curie.

On a pu observer qu’à - 75° le verre se comporte comme un diélec-

trique parfait; son pouvoir inducteur spécifique est rigoureusement indépendant du temps de charge.

Pour des temps de charge faibles (1 10 de seconde) , le pouvoir induc-

teur spécifique du verre varie peu avec la température.

Si l’on représente par K, une constante qui serait le pouvoir induc-

teur au zéro absolu et par K la valeur correspondant à la tempéra-

ture T, on trouve :

A étant un coefficient caractéristique de la substance.

(18)

A. CHASSY. - Influence du voltage sur la formation de l’ozone.

-

P. 1298.

Quand on soumet l’oxygène à l’effluve sous des différences de

potentiel croissantes, on constate que l’on n’obtient d’abord pas d’ozone d’une façon bien sensible. A partir d’un certain voltage,

l’ozone apparaît, puis le rendement augmente très rapidement avec

l’accroissement du potentiel.

,

Le voltage auquel l’ozone commence à se former est caractérisé par la formation d’effluves. Pour un voltage supérieur d’environ

40 0/0 au précédent, la décharge se produit sous forme de pluie de

feu. Dans cette seconde phase du phénomène, la puissance de pro- duction de l’ozone est proportionnelle au carré de la différence de

potentiel efficace entre les armatures. Pendant la première phase,

celle des voltages faibles, la loi des carrés n’existe plus.

Cette particularité peut s’expliquer par une sorte d’inertie du diélectrique qui intervient au début et trouble l’expression mathéma- tique du phénomène.

A. LONDE. - Contribution à l’étude de l’éclair magnésique. - P. 1301.

La durée de l’éclair produit par les photo-poudres (mélange de magnésium et de comburants) a été évaluée à l’aide d’une plaque photographique, recevant de la lumière par une étroite ouverture, entrainée par un diapason donnant 1000 vibrations par seconde.

Les résultats ont montré que les vitesses de combustion n’atteignent

pas celles que l’on croyait 1 dP seconde Cette vitesse varie seu- lement entre 1 et 1 de seconde.

La durée relativement grande de l’éclair magnésique a permis d’en

obtenir des clironophotographies. Les épreuves indiquent que l’acti- nisme produit atteint rapidement son maximum, puis décroît lente- ment ; d’autre part, le foyer lumineux s’élargit progressivement pour devenir une gerbe dont l’aspect varie avec la quantité et la nature de

la composition employée.

(19)

E. CÀRVALLO. - Sur la force électrique due à la variation des aimants.

P. 349.

L’auteur analyse les difficultés pratiques qui se présentent quand

on veut explorer un champ électrostatique faible à l’aide du corps

d’épreuve.

.

Dans les idées de Faraday et de Maxwell, dire qu’un corps est

électrisé, c’est dire que des tubes de force partent de sa surface pour aller à d’autres corps chargés de signe contraire. L’action de ces

derniers ne peut être négligée que si les attractions qu’ils exercent

sur le corps d’épreuve ne troublent pas sensiblement son équilibre

et si leur influence sur le champ étudié est négligeable.

L’impossibilité de réaliser ces conditions explique les résultats négatifs de l’expérience de 31. Crémieu.

G. DE METZ. - Double réfraction accidentelle dans les liquides mécaniquement déformés. - P. 1353.

On place le corps à étudier, liquide ou à l’état de gelée, entre

deux nicols croisés à angle droit. Une disposition mécanique permet de déplacer brusquement dèux lames métalliques plongeant dans la sub- stance. On observe à travers l’analyseur l’apparition de la lumière de

sodium qui bràlait devant le nicol polariseur. On peut aussi placer entre

le vase qui contient la substance et l’analyseur un compensateur de

Babinet à l’aide duquel on mesure la différence de marche des deux rayons.

La plus petite différence de marche s’observe avec la dissolution aqueuse d’acide métaphosphorique, la plus grande avec la gelée de gélatine. Enfin, pour certains liquides, comme le vernis au dammar,

le phénomène optique dure quelques instants après la déformation.

A. NODON. - Recherches sur les phénomènes actino-électriques.

-

P. 1491.

Lorsque des radiations lumineuses ou ultra-violettes sont projetées

sur une lame conductrice mince, elles donnent naissance, sur la face

non éclairée de cette lame, à des radiations analogues aux rayons X

et aux rayons du radium.

(20)

Ces radiations sont différentes des rayons cathodiques, car elles!

traversent avec facilité les métaux et le carton noir ; elles paraissent posséder des propriétés intermédiaires entre celles des rayons X et celles des rayons émis par le radium. On peut les désigner sous le

nom de rayons radio-actiniques.

H. BORDIER. 2013 Sur un phénomène observé sur un excitateur dont les boules sont reliées à une bobine de Ruhinkorti’.

-

P. 1403.

On augmente peu à peu la distance explosive d’un excitateur à boules jusqu’à ce que l’étincelle ne puisse plus jaillir à jet continu.

Si alors on fait apparaître une légère couche de rosée sur les boules

de l’excitateur, on voit aussitôt les étincelles se remettre à jaillir jusqu’à ce que la rosée ait disparu.

L’une des bornes de l’excitateur est une sphère creuse contenant

de l’éther que l’on fait volatiliser et dont on observe l’abaissement de

températures à l’aide d’un thermomètre. Les deux boules étant assez

éloignées pour que les étincelles ne puissent plus jaillir, on constate

que celles-ci réapparaissent quand la température est voisine du

point de rosée.

Ce phénomène pourrait servir à évaluer avec précision la tempéra- turne de condensation de la vapeur d’eau.

-

E. ÑÉCULCÉA. - Action de la self-induction dans la partie ultra-violette du spectre d’étinoelle.

-

P. 1493 et 1592.

L’auteur s’est proposé d’étudier l’influence de la self-induction sur

les raies de la région ultra-violette des spectres d’étincelles des métaux et des métalloïdes entre les limites ),

=

j500A et h= 2000A.

Un spectrographe en quartz permettait d’obtenir au moyen d’un , seul prisme de quartz de 600 une dispersion apparente plus forte que celle offerte par un réseau (spectre du premier ordre). Une mise au point irréprochable était obtenue en utilisant une lentille dont la

diacaustique était sensiblement une droite dans la région étudiée.

Les résultats obtenus complètent ceux de M. Hemsalech sur

cette question.

(21)

T. CXXXV; 2e semestre 1902.

J. FÉNYI. - Sur la nature du cohéreur. - P. 30.

Si l’on dispose parallèlement quatre cohéreurs formés d’aiguilles d’acier, de manière que le courant passe simultanément par les quatre points de contact, le système fonctionne tout à fait comme une seule paire d’aiguilles; mais le fonctionnement perd sa précision

et cesse quand le potentiel atteint 1 volt. Au contraire, si l’on réu-

nit les quatre cohéreurs en série, on n’est pas assujetti, pour assurer le fonctionnement, d’affaiblir le potentiel par un circuit secondaire.

.

Ces résultats s’expliquent par une propriété curieuse des cohé-

reurs à aiguilles d’affaiblir le potentiel à chaque point de contact

d’environ 0volt,25, et cela indépendamment de la grandeur de la ten-

sion absolue, au moins dans certaines limites.

G. DE DON. - Action dissociante des diverses régions du spectre sur la matière.

P. 32.

Les corps soumis à l’expérience sont disposés en lames inclinées de 450 à une certaine distance au-dessus du plateau d’un électros-

cope. Lorsque ces lames sont frappées par la lumière, elles émettent

des effluves qui déchargent l’électroscope, à la condition qu’il ait

reçu une charge positive. Les sources lumineuses étaient : soit le

soleil, soit les étincelles d’un condensateur. A l’aide d’écrans con- venables on constatait, d’après la rapidité de décharge de l’élec- troscope, la quantité d’effluves émis par chaque corps, suivant les

régions du spectre auxquelles il est soumis.

Si l’on cherche comment se répartit l’énergie des diverses régions

du spectre solaire sur les corps très sensibles, comme l’étain amal-

gainé ou l’aluminium, on trouve, en représentant par 100 l’énergie

totale :

Énergie des radiations allant jusqu’à 03BB

=

003BC,400 6 0/0

-

de X

-

003BC,400 à 03BB = 003BC,360 9 0/0

---

de À

=

003BC,360 à 03BB

-

003BC,295 85 0/0

(22)

IZARN. - Argenture du verre et daguerréotype. - P. 240.

L’emploi des plaques daguerréotypes argentées sur verre s’introduit de plus en plus dans les laboratoires ; mais la solidité de la couche

sensible est ordinairement très précaire ; cette couche se soulève ou

se déchire fréquemment dans le passage à l’hyposulfite, les lavages

et surtout le virage à l’or.

L’auteur préconise le procédé au formol indiqué par MM. Lumière.

Il faut opérer sur des glaces neuves et de préférence sur des glaces argentées du commerce dont on a enlevé le vernis et la couche

d’argent. Le traitement par le formol exige une série de manipula-

tions dont le détail est minutieusement développé.

Quand l’argenture est réussie, on peut, aussitôt après rinçage à

l’eau distillée et séchage, procéder au polissage avec peau de daim et rouge d’Angleterre.

A. TURPAIN. - Sur les propriétés des enceintes fermées relatives aux ondes électriques.

-

P. 435.

Un transmetteur d’ondes est enfermé dans une caisse en bois

tapissée d’étain. Un récepteur, comprenant un cohéreur, un relais,

une sonnerie et les piles, est également contenu dans une enceinte métallique. Chaque caisse est percée d’une ouverture circulaire par

laquelle on fait arriver le conducteur.

Les expériences faites à l’aide de ce dispositif ont permis de fixer

les conditions les plus favorables pour la propagation des ondes

hertziennes par fil. Le revêtement métallique des câbles doit être continué jusqu’au poste télégraphique. Les dispositifs de chaque

poste doivent être contenus dans une enceinte métallique fermée

reliée au revêtement du câble. On obtient, dans ces conditions,

une concentration très puissante des ondes électriques.

Il y aura aussi avantage pour la télégraphie sans fil à renfermer

les organes transmetteurs et récepteurs dans des enceintes métal- liques closes, munies chacune d’une ouverture à laquelle viendra

aboutir un câble sous plomb mettant en relation chaque dispositif

avec l’antenne.

(23)

P. BOLEY. - Sur les différences de potentiel au contact.

-

P. 454.

On peut constituer une classe de piles susceptibles de fournir la

valeur du potentiel au contact de deux métaux, en associant les amal- games saturés des deux métaux, considérés avec deux électrolytes

convenablement choisis. Dans la chaîne

amalg. M | liq. L liq. L’ | amalg. M’

ainsi constituée, on a, en circuit ouvert :

d’ où :

si L L’ est négligeable, on a :

Pour avoir un contact L | L’ négligeable, on forme les liquides L

et L’ avec deux solutions identiques du même acide, et chacune de

ces solutions est additionnée d’une trace du sel de même anion du métal adjacent.

Les mesures faites sur le contact argent-mercure ont donné :

ce qui indique que le contact des métaux est de l’ordre du milli- volt.

E. VAN AUBEL. - Sur la résistance électrique des corps peu conducteurs

aux très basses températures. - P. 456.

L’auteur s’est proposé d’examiner comment varie, aux très basses

températures, la résistance électrique des corps peu conducteurs,

tels que certains sulfures et oxydes. L’étude a porté sur un échan-

tillon de pyrite FeS2 très homogène. Ce sulfure avait été taillé sous

la forme d’un prisme fixé dans des pinces en laiton. La résistance

électrique était mesurée à l’aide du pont de Wheatstone. La tempé-

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