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Comptes rendus de l'Académie des Sciences; 1er semestre 1910 (suite)

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HAL Id: jpa-00241605

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241605

Submitted on 1 Jan 1910

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Comptes rendus de l’Académie des Sciences; 1er semestre 1910 (suite)

G. Boizard

To cite this version:

G. Boizard. Comptes rendus de l’Académie des Sciences; 1er semestre 1910 (suite). J. Phys. Theor.

Appl., 1910, 9 (1), pp.964-998. �10.1051/jphystap:019100090096400�. �jpa-00241605�

(2)

964

COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES;

1er semestre 1910 (suite).

A. ANGOT. - Sur la variation annuelle des éléments magnétiques

dans la région de Paris. - P. 569.

Le tableau des valeurs de ces éléments, de 1901 à 1909, montre que tous décroissent d’année en année, sauf : la composante nord qui augmente en s’approchant d’un maximum vers l 90.9 ; la com- posante horizontale qui a passé par un maximum en 190G-1907.

MAURICE H~~~1Y. - L’organisation de la spectroscopie stellaire à l’Observatoire de Paris. - P. 572.

Dessin et description du spectrographe et de ses accessoires.

CH. GALLISSOT. 2013 Sur le phénomène de Purkinje. - P. 594.

Le sens du phénomène de Purkinje ne paraît avoir d’influence sensible qu’à partir de la grandeur 6 pour les étoiles. La différence entre l’éclat observé et calculé augmente au fur et à mesure que l’éclat diminue pour atteindre près d’une grandeur stellaire vers la grandeur 11, et si on diminue dans le même rapport les éclats de deux points lumineux rouge et bleu estimés de même éclat, le roug e

paraît plus brillant (l’inverse a lieu pour les plages).

IIriDANIARD. - Sur les ondes liquides. - P. 609 et ’~72.

Théorie mathématique.

E. CAUDRELIER. - Décharge des inducteurs, capacité des électrodes. - P. 615.

Nouvelle expérience montrant que la présence des traits lumineux dans l’étincelle de décharge des inducteurs est bien due à la capa- cité formée par les électrodes et la partie attenante du circuit.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019100090096400

(3)

965

B. GALITZINE. - Sur la détermination de l’épicentre d’un tremblement de terre

d’après les données d’une seule station sismique. - P. 642 et 816.

On sait déterminer la distance de l’épicentre d’un tremblement de terre au moyen de la différence des moments d’arrivée des premiers

et des seconds avant-coureurs des ondes sismiques, correspondant respectivement aux vibrations longitudinales et transversales. Deux

pendules, à une même station, l’un enregistrant la composante ~VT.-S.,

l’autre la composante E.-~~T., permettront en plus d’avoir l’azimut d’où viennent les ondes sismiques ; d’oû le lieu approximatif de l’épicentre.

Théorie et applications.

HExii et JE~1N BECQUEREL et I1. KAMERLINGH ONNES. - Phosphorescence

des sels d’uranyle aux très basses températures. - P. 64’?.

Lorsque la température s’abaisse j usclu’au point de solidification de l’hydrogène, les bandes de phosphorescence des sels d’uranyle

deviennent de plus en plus lines ; l’abaissement de température déplace les maxima d’émission vers les petites longueurs d’onde, et

il semble que la position des bandes s’approche asymptotiquement

d’une position limite quand la température s’abaisse. Si on appelle

bandes homologues celles qui, dans les divers groupes, occupent les

mêmes positions relatives, l’expérience prouve : 11 que les diffé-

rences d’aspect entre les groupes proviennent seulement de change-

ments progressifs dans les intensités relatives des bandes de ces

groupes; 2° qu’entre deux bandes homologues consécutives, la diffé-

rence des fréquences est sensiblement constante, non seulement pour une même série, mais pour toutes les séries de bandes homo-

logues d’un même sel. De plus, la constante qui exprime la diffé-

rence des fréquences entre deux bandes homologues consécutives est peu différente d’un sel à l’autre. Le caractère des spectres de phos- phorescence des sels d’uranyle est celui des spectres de bandes de

gaz, car leurs bandes ne sont pas sensibles aux champs magné- tiques ; enfin ces spectres sont caractéristiques des traces de matière

en dilution et sont dus à l’uranium lui-même.

H. DESLANDRES et P. 1DR~C. - Sur le spectre de la coniète 1910 a. - P. 653.

, Tableau.

(4)

966

CIL NORDMANN. 2013 Sur les atmosphères absorbantes et les éclats intrinsèques-

de quelques étoiles. - P. 669.

Théorie. Tableau des états intrinsèques de quelques étoiles.

J. BOUSSINESQ. - Propagation verticale, aux grandes profondeurs, du moufle-

ment des ondes par émersion dans les cas d’un canal ou d’un bassin horizonta- lement indéfini. - P. 655.

Théorie mathématique.

H. LARUSE. - Sur l’équation des télégraphistes. - P. 680 et 1419.

Théorie mathématique.

P. VAILLANT. - Sur un cas particulier d’évaporation. - P. 689.

Calcul montrant que dans le cas limite d’un vase cylindrique indé- fini, la vitesse d’évaporation est inversement proportionnelle à la

racine carrée du temps. Tableau des essais de vérification avec des tubes très longs par rapport à leur diamètre.

CH. FÉRY. - Sur un nouveau réflectomètre. - P. 691.

Les réflectomètres utilisent tous des surfaces réfringentes planes.

L’auteur donne la théorie d’un réflectomètre à surfaces sphériques,.

sorte de diasporamètre de Boscowitch. Le liquide se placera entre

les deux surfaces sphériques.

L. BLOCH. - Actions chimiques et ionisation par barbotage. - P. 695.

L’ionisation par actions chimiques (voie humide) comme l’ionisa-

tion par barbotage est un phénomène superficiel. Par exemple dans

la préparation de l’hydrogène par le zinc et l’acide chlorhydrique, si

on verse à la surface de l’eau acidulée un liquide étrang°er, l’ionisa-

tion par barbotage de l’hydrogène est supprimée. Les divergences

observées entre les deux cas (actions chimiques et barbotage) peuvent tenir à la différence de grandeur qui existe entre les bulles

formées par voie chimique et les bulles les plus petites formées par

barbotage.

(5)

967

0. BOUDOUARD. - Essai des métaux par l’étude de l’amortissement des mouvements vibratoires. - P. 691.

Résultats d’essais préliminaires.

, A. NODON. - Recherches sur le magnétisme terrestre. - P. ’75~.

A l’aide d’un magnétomètre à très faible moment d’inertie, on

constate facilement qu’il se produit à des époques déterminées des variations brusques et rapides dans la direction et l’intensité du magnétisme terrestre. Ces perturbations paraissent être d’ori-

gine électrique; leur siège se trouve dans les rég ions supérieures

de l’atmosphère terrestre où elles correspondent à des décharges

instantanées et successives dirigées de l’équateur vers les pôles ;

elles paraissent être suivies d’aurores polaires.

A. COTTON et H. MOUTON. 2013 Sur la biréfringence magnétique et électrique

des liquides aromatiques et sur la théorie de l’orientation moléculaire. - P . ’7’i 4 .

On sait que les biréfringences magnétique et électrique varient

suivant la même loi en fonction de la longueur d’onde. De même,

en divisant les valeurs observées pour la biréfringence électrique

par les valeurs de la constante diélectrique relatives aux mêmes températures, on obtient des nombres sensiblement proportionnels

aux biréfringences magnétiques. Tableau.

La considération d’un diamagnétisme anisotrope permet peut-être d’expliquer l’orientation moléculaire dans le cas du champ magné- tique, et cette orientation moléculaire paraît rendre compte des faits observés.

CH. IVIAURAIN. - Variation avec la température des propriétés magnétiques

du fer dans les champs magnétiques faibles. - P. i77.

Étude, entre la température ordinaire et la température critique,

de l’aimantation obtenue en réduisant l’hystérésis pour chaque

valeur du champ magnétique et que l’auteur appelle aimantation

anhystérétique, aimantation non entièrement définie pour des champs

faibles (elle dépend de la façon de réduire l’liystérésis), mais définie

(6)

968

pour des champs intenses. L’aimanlafion anhystérétique, très grande dès la température ordinaires, éprouve des variations relatives

beaucoup plus faibles que l’aimantation ordinaire, jusqu’à une tem- pérature peu éloignée de la température critique. Les courbes

dépendent d’ailleurs de la nature de l’échantillon.

ROBIN. - Phënomcne de l’extinction du son par le fer. - P. 780.

Si on suspend une tige en un point situé au quart ou au tiers environ de sa longueur, on obtient, en la frappant, un son musical très

pur, accompagné pour les barres suffisamment longues d’un son

grave, sourd et très faible. A la température ordinaire, la hauteur

du son principal émis par les barres de fer semble varier en sens

inverse de la teneur en carbone. La hauteur et l’intensité de ce son

diminuent avec la température, puis le son reparaît à 150° dans le

fer et les aciers peu carburés pour passer par un maximum et

s’éteindre au rouge naissant. *

Le son grave s’entend encore quand le son principal a disparu.

JEAN MEUNIER. 2013 Sur les lois de la combustion à marche convergente.

P. 181.

Dans la combustion convergente, l’incandescence a un éclat qui dépend de la composition des mélanges gazeux; elle est en rapport

avec leur intensité explosive. Cette combustion dépend de la na-

ture du filament qui devient incandescent; pour la provoquer, le filament doit être porté à une température minima variable avec sa

nature et, de plus, il doit être réfractaire à la température ou le porte la combustion.

CARPENT1ER. 2013 Logomètre de NI. L. Joly. - P. 826.

L’appareil se compose d’un équipage comprenant deux circuits mobiles dans le champ magnétique créé parun aimant entre les pôles duquel est disposé un noyau cylindrique de fer pour répartir conve-

nablement les lignes de force. Il donne des indications qui ne dé- pendent que des intensités des courants traversant les deux circuits.

Application à la mesure des résistances.

(7)

969

CARPENTIER. - Stabilisateur automatique pour aéroplane de 11I. Regnard.

P. 829.

L’organe essentiel du stabilisateur est un gyroscope dont la masse tournante se compose d’un lourd volant et de l’induit annulaire d’une dynamo qui lui est accolé et qui peut lui faire faire plus de

10000 tours par minute. Ce tore, suspendu à la Cardan, effectuera

l’établissement de divers contacts électriques, qui mettront en mou- -

vement les moteurs commandant les palettes du gouvernail de pro- fondeur et les ailerons de redressement.

RENNE ARNOUX. 2013 L’équilibre longitudinal et la courbure des surfaces portantes

des aéroplanes. - P. 854.

Étude montrant que le centre de gravité de l’aéroplane, pour

assurer à l’angle d’attaque de ses surfaces portantes une valeur suffisante, doit être porté d’autant moins en avant que la courbure 1

des surfaces portantes est plus grande. La stabilité de l’aéroplane

sera réalisée si le centre de sustentation se porte en avant de la ver- ticale du centre de gravité, lorsque l’angle d’attaque diminue et en

arrière lorsque cet angle augmente; ceci a lieu pour les surfaces

portantes planes, mais non pour les surfaces concaves.. , A. COTTON et H. MOUTON. 2013 Sur la relation de Havelock entre la biréfringence

et l’indice de réfraction. - P. 851.

De même qu’elle explique les autres résultats sur la biré- fringence magnétique ou électrique des liquides, l’hypothèse de

i’orientation moléculaire est d’accord avec la relation de Havelock :

n étant l’indice du milieu isotrope, C une constanie, n’ et n" les

indices principaux ùu milieu réfringent biaxe.

F. CROZE. - Prolongement du spectre de bandes de l’azote dans le rouge extrême, et l’infra-rouge. - P. 860.

L’auteur a obtenu une série de huit bandes en parfaite continuité

avec le premier groupe de Deslandres ; elles forment un cinquième

(8)

970

sous-groupe moins réfrangible qui s’ajoutera aux quatre déjà con-

nus. En prolongeant plusieurs heures le temps de pose, on obtient

encore une nouvelle série de huit bandes, dont les six dernières formeront un sixième sous-groupe.

Tableau.

V. CRÉlVIIEU. - Sur une erreur systématique qui limite la précision de l’ex- périence de Cavendish. Nouvelle méthode pour l’étude de la gravitation. -

P. 863.

La balance de Cavendish est soumise non seulement au couple

de torsion propre du fil, mais encore à un couple supplémentaire (non B connu et de l’ordre du

1

1 000 du

premier),

/ provenant de la

flexion du fil.

La méthode décrite par l’auteur utilise cette flexion.

Entre deux cylindres creux d’axe vertical, on dispose un disque

circulaire (formé de deux disques accolés), suspendu par un fil métallique fin, de telle façon que le centre du disque soit dans le

plan vertical des axes cylindriques, à la hauteur et à égale distance

des milieux de ces axes. Le plan du disque se trouve en outre per-

pendiculaire au plan des axes. La densité de la Terre se mesurera

par la déviation du disque, obtenue quand on fait passer le mercure 4’

remplissant l’un des cylindres dans l’autre.

L’appareil est de plus un microsismographe ; il permet d’appré-

cier des variations de la verticale de l’ordre de de seconde.

1000 Marche de l’expérience.

C. CIIENE"EAU. - Sur les pouvoirs réfringents ou les constantes optiques

des corps dissous dans des dissolutions très étendues. - P. 866.

L’ionisation ne paraît pas avoir d’influence sensible sur le pouvoir réfringent

n’ ds ~

ou la constante optique

c-

d’un corps dissous dans les solutions dont les concentrations sont supérieures à 0gr,5

par litre (n, et tl, désignant l’indice et la densité du corps dissous, C

la concentration en grammes par litre).

,

(9)

971

Louis ~’ERTENSTE1N. - Sur le parcours des projections radioactives. -P. 869.

La projection d’une matière radioactive par sa substance mère est

un phénomène qui accompagne toutes les transformations radioac- tives les particules « sont émises. Ces particules se propagent en ligne droite sensiblement jusqu’au point elles s’arrêtent, en par- - courant un chemin bien déterminé pour chaque espèce de parti-

cules a. L’auteur a vérifié qu’il en était de même dans le cas de la

projection du radium B par le radium A. Les particules du radium B

projeté vont en ligne droite jusqu’au point elles s’arrêtent; leur parcours dépend de la pression ; il était égal à 2 millimètres sous

la pression de 45 millimètres de mercure.

F. D1ENERT. 2013 De la recherche des substances fluorescentes dans quelques eaux minérales. - P. 891.

Tableau des résultats obtenus avec des eaux minérales des ré-

gions de Vichy, Clermont-Ferrand, des monts Dore et de Spa.

Toutes ces eaux contiennent des substances fluorescentes en géné-

ral en quantité très faible, d’autant plus faible que la température

de l’eau, que le résidu fixe sont plus élevés, que la source est mieux

captée, que l’eau est moins goudronneuse.

B. GALITZINE. - Sur l’ébranlement des édifices. - P. 901 et 10~I.

Les moteurs animés de grandes vitesses de rotation qui ne sont

pas bien équilibrés produisent sur les édifices voisins des ébranle- ments continuels très sensibles et qui peuvent être dangereux. L’au-

teur décrit un appareil propre à étudier ces ébranlements; il se com-

pose essentiellement d’une lame fixée à un socle solidaire d’un

plancher de la maison, lame dont le moment d’inertie peut varier

par déplacement d’un poids (pour l’amener à la résonance), dont

les oscillations sont amorties et qui porte à son extrémité un style qui inscrira sur un cylindre enregistreur. - Théorie. - Les résul-

tats expérimentaux sont les suivants :

Dans le voisinage d’un moteur Diesel, les vibrations verticales

prédominent;

(10)

972

Dans les étages supérieurs, les vibrations sont plus grandes qu’en bas ;

~3° Les vibrations horizontales sont plus grandes dans la direc- tion perpendiculaire à la façade la plus longue de l’édifice que dans - la direction de la façade même;

4~ Pour un édifice éloigné, les mouvements verticaux et horizon-

, taux sont à peu près du même ordre de grandeur, nuls pour une dis-

,

tance de l’ordre de 100 mètres. ,

DUSSAUD. - Sources lumineuses à surfaces réduites employées normalement

ou obliquement. Sources lumineuses en rmouvement. - Applications pra-

tiques. - P. 904.

Ces sources lumineuses en mouvement sont constituées par une

lampe à 100 bougies d’axe horizontal, formée de filaments de 2 cen-

timètres de long, et à qui on imprime un mouvement de rotation ou

de translation. Elles remplacent avantageusement l’arc du poste

cinématographique, car elles dégagent beaucoup moins de chaleur,

par suite présentent moins de dangers.

F. CHARRON. - Rôle lubrifiant de l’air dans le frottement des solides.

Frottement dans le vide. - P. 906.

Le frottement de corps parfaitement polis devient presque nul pour une certaine valeur critique de la vitesse, valeur qui est fonction

de la nature et de l’état du lubréfiant ainsi que de la charge et des

formes géométriques du frotteur. En faisant le vide entre les corps

frottants, le coefficient de frottement a paru très sensiblement indé-

pendant de la vitesse.

L. GREVET. - Sur la cémentation des aciers au silicium. - P. 921.

Ces aciers ne se cémentent pas pratiquement dans le charbon de bois, mais se cémentent au contraire très bien dans les produits cyanures.

Ijiio VIGNON. - Phénomènes de transport électrique dans les solutions de certaines matières colorantes. - P. 923.

Ce transport est le déplacement de certains colloïdes en fausses

solutions dans un liquide, sous l’ influence d’un champ créé par deux

(11)

973 électrodes plongeant dans ce liquide. Ces phénomènes sont très nets

avec toutes les matières colorantes en solution colloïdale, c’est-à-dire

en granules non dissous qui possèdent des charges électriques ; ils ne

se produisent pas dans les solutions vraies de matières colorantes.

V. IIENRI, A. HELBROB1NER et MAX DE RECKLINGHAUsE~ . Stérilisation de grandes quantités d’eau par les rayons ultraviolets. - P. 93:2.

Description d’un appareil (à lampes Cooper-I~ewitt en quartz), permettant de réaliser la stérilisation de grandes quantités d’eau

avec une dépense maxima de 36 watts-heures par mètre cube.

C.-E. GUYE et A. TSCHERNIAVSRL 2013 Mesure des très hauts potentiels

au moyen d’électromètres sous pression. - P. J1 t.

Si on place l’électromètre dans un gaz sous pression, on peut :

supprimer les effluves, les aigrettes, le vent électrique ; 2° rappro- cher les pièces entre lesquelles s’exercent les actions électro-statiques

et augmenter ainsi l’intensité de ces actions ; avoir une constante

de l’appareil à peu près indépendante de la pression du gaz, et Il un amortissement facilement réglable.

G. URBAIN. - Sur l’analyse magnéto-chimique des terres rares. - P. 913.

La méthode repose sur la mesure des coeificients d’aimantation

qui varient d’une terre à l’autre dans des proportions considérables On utilise la balance magnétique de Curie et Chéneveau en opérant

soit sur des solutions, soit sur les oxydes provenant d’une calcina- tion récente des oxalates. La loi suivant laquelle varie le magné-

tisme en fonction de la composition des mélanges ayant été déter-

. ~ ~

l bl A 2

minée au préalable, on peut connaître à - ~ près, par la mesure

100 l’

des coefficients d’aimantation, la composition d’un mélange de

deux terres voisines.

CH. DIIÉRÉ et GORGOLE~~sKI. - Sur la préparation et sur quelques propriétés physico-chimiques de la gélatine déminéralisée. 2013 P. 934.

La gélatine déminéralisée (par dialyse ou congélation) a une con-

ductibilité spécifique plus faible, et devient nettement électro-néga-

(12)

974

tive ; elle se gélifie, mais moins bien qu’en présence d’électrolytes.

Ses solutions sont opalescentes entre certaines limites de concen-

tration.

J. THOULET. - Sédiments marins d’origine éolienne. - P. 947.

L’examen d’un nombre considérable d’échantillons marins profonds

très éloignés des côtes prouve que les résidus minéraux, après

dissolution du carbonate de chaux, offrent une complète identité avec

la poussière des clochers, et sont par suite d’origine éolienne.

Mème origine pour une partie des argiles sous-marines.

ARTHUR R. HINKS. - La parallaxe solaire déduite

des observations micrométriques ci’Eros, faites en ’1900-t901. - P. 951.

°

A. PETOT. - Sur le mode d’action des roues motrices. - P. 960.

Théorie.

’*

C.-E. GUYE et H. SCHAPPER. - Sur le frottement intérieur des métaux

aux basses températures. - P. 962.

Tableau pour le Cu, Zn, Au, Ni, Pd, Pt.

Le cuivre et le zinc ont des coefficients d’amortissement franche- ment décroissants avec la température, comme l’Ag, Al, Fe. L’or a

un coefficient d’amortissement qui se relève à la température de l’air liquide. Quant aux Ni, Pd, Pt, les coefficients sont trop petits pour qu’on observe une loi de variation nette. l)u reste, la valeur du coeffi- cient d’amortissement est fonction des cycles de température ou des

actions mécaniques auxquels le métal a été soumis.

MONNERET. - Mouvement d’un liquide dans un tube. - P. 964.

La période des oscillations d’une colonne liquide dans un tube en

U est égale à

(13)

975

l, longueur de la colonne liquide; A, amortissement ou rapport de deux amplitudes consécutives d’un même côté de la position d’équi-

libre.

Le coefficient de frottement ui est égal à

_ ~.~2 log A régime);

~ - 41’’ log e e PremIer régime);

~- u~°2 log Ao 4T’ (Deuxième régime, T’ se rapporte aux amplitudes très faibles) ; i Og e eUXlelne reglme, se rappor eaux alnp l u es tres al es;

~., masse spécifique du liquide; r, rayon du tube.

Amortissement critique Ac :

Deux régimes aussi pour l’écoulement uniforme d’un liquide dans

un tube rectiligne : 1

ou, si D’ n’est pas très petit :

H = 8 ~lD + D2 (Premier régime, dit de P..11)

H ==

2013~2013 -2 -) 2!. (Premier régime, dit de Poiseuille).

, ~ ~ ,/2

,

H, charge ; D, débit ; cc varie de

V22

pour r = 0 à 0,06 quand r aug-

mente.

Le deuxième régime est caractérisé par l’équation :

V, vitesse moyenne ; Vc, vitesse critique; ‘~rV c ..-- 1..000 (Reynolds) ;

1

7tr4gH°p.. ,

t~ - ~‘r~~’Ho~’

((-1°’ charge absorbée par les frottements).

8-r~ D o g

L. BLOCH. - Ionisation par pulvérisation des liquides. - P. 967.

Les liquides actifs par barbotage sont seuls actifs par pulvérisa-

tion. Les courants d’ionisation qu’ils fournissent sont en général du

même ordre pour les ions des deux signes, et, lors qu’on augmente

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