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Comptes rendus de l'Académie des Sciences; t. CXXXVI; 1er semestre 1903

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(1)

HAL Id: jpa-00240946

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Submitted on 1 Jan 1904

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Comptes rendus de l’Académie des Sciences; t.

CXXXVI; 1er semestre 1903

G. Boizard

To cite this version:

G. Boizard. Comptes rendus de l’Académie des Sciences; t. CXXXVI; 1er semestre 1903. J. Phys.

Theor. Appl., 1904, 3 (1), pp.718-756. �10.1051/jphystap:019040030071800�. �jpa-00240946�

(2)

718

COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES;

T. CXXXVI; 1er semestre 1903.

TH. MOUREAUX. 2013 Sur la valeur absolue des éléments magnétiques

au 1er janvier 1903.

-

P. 44.

Station du Val Joyeu.r:.

PONSOT. - Résistivité et température. - P. 87.

L’auteur, considérant deux sources de chaleur très étendues, reliées

par une multitude de conducteurs identiques traversés par un cou- rant, en déduit les deux résultats suivants :

1° La résistivité est nulle au zéro absolu, pour les corps dans les-

_ quels le passage du courant ne produit aucune modification chi-

mique ;

2° On ne connaît pas la relation entre la résistivité et la tempéra-

ture absolue.

GEORGES CHARPY et L. GRENET. - Sur la dilatation des aciers trempés.

P. 92.

Pour les aciers doux (0,5 de carbone au plus), la trempe dans l’eau

ou l’huile, en partant de températures comprises entre 700° et 1000°,

ne modifie pas d’une façon appréciable le coefficient de dilatation.

11 en est de même pour les aciers contenant de 0,60 à 1 0/0 et plus

de carbone. Mais, si on trempe à l’eau froide de petits barreaux de

ces derniers après chauffage à plus de 900°, on observe que leur courbe de dilatation présente une variation brusque correspondant

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030071800

(3)

à une contraction à une température voisine de 300° pour ceux con-, tenant moins de 1 0/0 de carbone, et pour les autres deux variations

brusques vers 150° et 3001. Les effets de la trempe sur les phéno-

mènes de dilatation sont sans corrélation, soit avec les variations des

propriétés mécaniques, soit avec les points de transformation indiqués par les différentes méthodes physiques.

TOMMASINA. 2013 Constatation d’un champ tournant électromagnétique produit

par une modification hélicoïdale des stratifications dans un tube à air raréfié.

-

P. 153.

L’auteur se sert d’un tube cylindrique, à air sec raréfié, muni de

deox électrodes entre lesquelles se produit la décharge d’une bobine d’induction. Un aimant en fer à cheval se déplace parallèlement à sa ligne polaire et à l’axe du tube, d’un mouvement de va-et-vient, près

de l’une des électrodes ; à l’autre, on observe que les stratifications

lumineuses, suivant le sens du déplacement, semblent sortir ou

entrer dans un étui invisible dont l’ouverture serait à 7 millimètres environ de l’électrode.

Une rotation intérieure y est aussi parfaitement visible. On cons-

tate de plus que la cathode est frappée continuellement de tous les côtés par un certain nombre de petites particules brillantes, accom- pagnées quelquefois d’un petit jet de luminosité en forme d’auréole.

Jamais ce phénomène ne se manifeste pour une anode ; cette projec-

tion est donc d’origine cathodique.

BOUSSINESQ. - Théorie de l’absorption de la lumière par les cristaux

symétriques.

-

P. 193, 272, 530, 581.

L’auteur considère le cas d’un système d’ondes planes, dont les

vibrations sont pendulaires, et qui sont assez étendues latéralement pour se comporter comme des ondes indéfinies. Il trouve pour le coefficient d’absorption la relation :

en désignant par:

w, la vitesse de propagation suivant la normale aux ondes;

a, b, c, des constantes positives très petites, variant avec la période ;

l, m, n, les cosinus directeurs de la vibration ;

(4)

720

V, V’, les angles de la vibration avec les deux normales aux ondes

et aux plans d’égale amplitude ;

U, l’angle dièdre des plans des angles V et V’.

Il fait remarquer le rôle prépondérant de la direction (l, m, n) de

la vibration, et indique l’existence d’un ellipsoïde d’absorption.

La formule s’applique dans certains cas aux corps dissymétriques,

où les vibrations ne sont plus en général rectilignes, tels que les corps naturellement isotropes, solides ou fluides, sensibles au magné-

tisme et qu’on soumet à son action. Il rappelle à ce sujet les observa-

tions de M. Majorana (1) sur les dissolutions de sels de fer et donne enfin une théorie générale de la translucidité.

H. BECQUEREL. - Sur la déviabilité magnétique et la nature de certains rayons émis par le radium et le polonium. - P. 199, 431, 9’H, 1173

L’auteur vérifie les résultats obtenus par Rutherford sur la dévia- tion des rayons x du radium. Il les étend au polonium.

La disposition employée utilise l’impression photographique, la

matière active agissant sur la plaque par le passage des rayons à travers une fente très fine, disposée parallèlement au champ d’un

électro-aimant Weiss.

Par production et renversement du champ, on obtient deux traces

dont l’écartement permet de calculer le rayon de la trajectoire circu-

laire des radiations. Le rayon de courbure varie avec la longueur de

cette trajectoire, perturbation qui semble due à la présence de l’air.

De ses recherches sur les corps radioactifs, il conclut :

11 L’uranium n’émet avec une intensité appréciable que des radia- tions chargées d’électricité négative et très pénétrantes (rayons 03B2) ;

2° Le polonium émet des rayons « chargés positivement très absor- bables et des rayons très pénétrants non déviables (rayons y) ;

3° Le thorium et le radium émettent les deux espèces de radia-

tions (03B2 et «) ; ce dernier émet encore des rayons y.

En outre, M. Becquerel a étudié la conductibilité que prend la paraffine solide sous l’influence du radium; elle est analogue à celle

que J .-J. Thomson a trouvée sous l’action des rayons X. Elle diminue

rapidement quand l’influence cesse, tout en restant encore appré-

ciable pendant environ une demi-heure.

(1) Q. MAJORANA, C. R., t. CXXXV, p. 23i.

(5)

LIPPMANN. 2013 Sur l’emploi d’un fil télégraphique pour l’inscription des tremble- ments de terre et la inesure de leur vitesse de propagation.

-

P. 203.

L’auteur propose de faire usage de trois stations, distantes de

quelques kilomètres, reliées par un fil électrique.

-

A l’une, se

trouvera un avertisseur mobile à contact électrique fonctionnant au

premier choc sismique. La fermeture du contact envoie dans le fil un

courant déclenchant aux deux autres stations les appareils inscrip-

teurs qui fonctionnent alors quand le séisme y arrive. Même méthode pour la mesure de la vitesse de propagation du tremblement de terre

en se servant d’un chronomètre électrique, aussi par le courant,

et qui permet d’inscrire la seconde sur les appareils enregistreurs.

P. CURIE (1). - Sur la radioactivité induite et sur l’émanation du radium.

P. 223, 364, 1314.

La radioactivité induite par le radium dans une enceinte que l’on soustrait ensuite à son action s’affaiblit graduellement suivant une

fonction exponentielle du temps, indépendante de la température du

corps activé, de la nature des parois de l’enceinte, de la nature et de

la pression du gaz, etc. Elle diminue de moitié en 4 jours, si le

corps est en enceinte fermée ; en 28 minutes, si le corps est exposé à

l’air libre. Les corps activés ont acquis pendant quelque temps la

propriété d’en activer d’autres.

Pour expliquer ces phénomènes, Rutherford suppose que le tho- . rium et le radium émettent un gaz. L’émanation en effet se diffuse,

se partage entre deux réservoirs comme le ferait un gaz, se condense à la température de l’air liquide.

DEBlERNE. - Sur la radioactivité induite provoquée par les sels d’actinium.

P. 446 et 611.

Les sels d’actinium produisent une activation très intense à leur

voisinage immédiat. Le gaz qui les entoure est fortement radioactif.

Quand leur action cesse, l’activation produite diminue de moitié en

quelques secondes.

L’air absorbe très fortement l’émanation de l’actinium ; le champ magnétique et le champ électrique la font dévier.

(1) Voir SAGNAC, J. de Phys., 48 série, t. Il, p. 553 ; 1903.

(6)

722

Cii.-ED. GUILLAUNIE. - Aciers-Nickel.

-

P. 303, 356, 498, 1638.

Les aciers-nickel possèdent des propriétés irréversibles ou réver-

sibles, c’est-à-dire douées ou non d’hystérèse thermique, suivant la

teneur. Par le refroidissement gradué, on constate :

Aciers irréversibles Aciers réversibles

Apparition du magnétisme avec forte Apparition du magnétisme fonction hystérèse thermique. bien définie de la température.

Augmentation irréversible du vo- Diminution réversible de la contrac-

lume. tion normale.

Diminution irréversible du module Diminution réversible du module d’élasticité contraire au phéno- d’élasticité contraire au phéno-

mène normal, mène normal.

Dégagement irréversible de chaleur. Phénomènes thermiques réversibles

probables.

La dilatation des aciers-nickel dépend des corps étrangers. Dans

les circonstances les plus favorables, on a :

Il y a aussi variation de longueur avec le temps dans un sens ou

dans l’autre, suivant la teneur et les états antérieurs de l’alliage.

On peut admettre que, dans les alliages irréversibles, tout se passe

comme si, à cause du nickel, le fer pouvait être amené jusqu’au seuil de

la transformation faisant apparaître le magnétisme en conservant les

propriétés de l’état y, l’état ce étant alors atteint par une transforma- tion de faux équilibre.

Les alliages réversibles seraient constitués par des solutions réci- proques du nickel avec le fer, tendant à se mettre dans l’état d’équi-

libre défini par des proportions de fer 03B1 et y correspondant à chaque

température.

,

ALEX EGNELL. 2013 Sur la vitesse moyenne du vent dans la verticale. - P. 358.

La quantité d’air déplacée dans le vent est constante à toutes les

hauteurs depuis 300 mètres jusqu’à 12000 mètres.

(7)

La vitesse moyenne du vent varie en raison inverse de la densité de l’air.

BERTIIFLOT’. - Une loi relative aux forces électromotrices des piles fondées sur

l’action réciproque des dissolutions salines et électrolytes solubles.

-

P. 413, 481, 1109, 1358, 1497, 1601.

L’auteur énonce et donne des exemples de vérification de la loi suivante :

« Lorsqu’on fait agir une base sur un acide, la force électromotrice

développée est la somme des forces électromotrices développées par l’action du sel correspondant sur l’acide, d’une part, et sur la base, d’autre part. Les dissolutions réagissantes sont supposées étendues,

’de titre équivalent, et ne donnant lieu à aucune séparation de pro- duits gazeux ou insolubles ni à aucun changement progressif, autre

que la neutralisation, dans leur constitution intérieure. »

Cette loi, vraie quelle que soit la température, n’est qu’un cas particulier de la loi plus générale:

Soient le liquide A et le liquide B constituant l’élément de pile

A -f- B, de force électromotrice E ; le liquide A et le liquide AB (mélange de A et B), de force électromotrice 03B5 ; enfin B et AB, de

force électromotrice s’. On a :

La disposition expérimentale consiste à opposer les forces électro-

motrices, en utilisant autant que possible des électrodes impolari-

sables.

Les recherches faites sur les piles à un et deux liquides donnent

aussi une relation simple entre les forces éleclroll1otl’ices de trois

piles, ayant pour électrodes trois métaux différents associés deux à deux.

Enfin, des considérations théoriques, basées sur la thermocliirnie viennent confirmer les résultats expérimentaux.

BELLOC. - Décarburation spontanée des aciers. - P. 500 et 1321.

La décarburation de l’acier se produit au delà de 8000, quel que

soit le milieu dans lequel il cst plongé. Le chauffage brusque d’une

spirale d’acier dur, dans un vide d’un centième de millimètre, donne

(8)

724

encore une décarburation, avec production sur les parois froides du

ballon d’un métal gris, terne, mou et insensible à la trempe. (La production de métal sur les parois a lieu aussi avec le nickel, l’ar- gent, le cuivre.)

Si, au contraire, on porte préalablement l’acier vers 550", on chasse

les gaz occlus dont le rôle est d’amorcer la décarburation qui exige

ensuite l’intervention d’une énergie électrique ou chimique. Il n’y a plus alors décarburation, méme si on opère à une température supé-

rieure à 8001. En outre, par suite de la volatilisation du fer, le car-

bone résiduel se combine à l’acier restant et une surcarburation se

produit.

MARIE et MARQUIS. - Sur un thermostat à chauffage et régulation électrique.

P. 614.

Le chauffage de ce thermostat est réalisé par le passage d’un courant électrique dans un fil de platine. Le thermorégulateur est

constitué par un cylindre rempli d’acétone ; ce liquide, en se dilatant,

fait varier le niveau d’une colonne de mercure. Une pointe de pla- tine, qu’on écarte plus ou moins de cette colonne suivant la tempé-

rature à réaliser, ferme ou interrompt le circuit de chauffage. La température de l’appareil, protégé contre le rayonnement par de la sciure de bois, reste cons tante à 2 ou 3 centièmes de degré près.

GOUY. - Effet de la température sur les phénomènes électrocapillaires.

P. 653.

L’auteur, opérant entre 12 et 520, trouve que, pour l’eau et les corps peu actifs, le maximum de tension capillaire diminue, quand

la température s’élève, et cela d’une quantité sensiblement la même.

Pour les corps actifs, le maximum diminue beaucoup moins et il peut même augmenter pour certains composés organiques très

actifs.

H. PELLAT. - De la température absolue déduite du thermomètre normal.

P. 809.

En appliquant à l’hydrogène les relations de la thermodynamique

et en se servant de l’équation caractéristique de ce gaz [formule de

(9)

Van der Waals ou d’Amagat (1)] oit les constantes sont déterminées

au moyen des résultats de Regnault sur sa compressibilité, M. POllat

obtient la relation :

La valeur de la température absolue ainsi déterminée est supé-

rieure de -t de degré à celle adoptée’Ûrdinairement et qui est représen-

tée par l’expression T = 1 03B1 + t, oc

=

p100 - p0 100 p0

et, où t est la tem-

pérature donnée par le thermomètre normal à hydrogène.

H. MOULIN. 2013 Sur une fournie de la relation ~ (p, v, 1)

=

o relative aux fluides.

P. 881.

L’auteur modifie la formule de Van der Waals et l’écrit :

où 03C93 représente le rapport du covolume (u

-

u.) au volume v1 b1 est

un nombre, a,

-

R’T, R’ étant aussi un nombre.

Cette formule, quand v est suffisamment petit, s’applique bien aux explosifs. Elle conduit aussi à la loi des états correspondants.

BERGET. 2013 Sur un nouvel appareils permettant de rendre horizontal l’axe optique

d’une lunette.

-

P. 883.

On réalise un plan vertical réfléchissant, sur lequel on fait l’auto-

collimation de la lunette, à l’aide d’un miroir argenté à faces bien

parallèles. Ce miroir est suspendu à un cadre perpendiculairement auquel se trouve fixée une tige filetée peuvent se mouvoir des

masses pesantes. On fait l’autocollimation sur une face, on retourne

le support; le réticule et son image donnée par l’autre face ne coïn- cident plus en général. En agissant sur les masses pesantes, on

amené le déplacement de l’image à être moitié moindre, on refait

(1) J. cle Phys., 3° série, t. 1l1, p. 307.

(10)

726

l’autocollimation, on retourne, etc. Si les faces du miroir ne sont pas parallèles, on détermine leur angle et on en tient compte.

LE CADET. 2013 Étude de l’électricité atmosphérique au sommet du mont Blanc par beau temps. - P. 886.

La variation diurne du potentiel électrique par beau temps au

sommet du mont Blanc présente une oscillation simple avec un

maximum vers trois ou quatre heures du soir et un minimum vers trois heures du matin. Il en est de même pour l’intensité du champ électrique. Enfin la déperdition de l’électricité négative dans l’air

libre au voisinage du sol est environ 10 fois plus grande que la

déperdition positive. Dans les vallées, au contraire, elle est sensible-

ment égale pour les deux signes.

G. MESLIN. 2013 Sur le dichroïsme magnétique et électrique des liquides.

-

1er se- mestre, p. 888, 931, 1305, 1059, 1438, 1641 ; semestre, p. 182.

Les liquides contenant en dissolution une substance cristalline, placée dans un champ magnétique, ont la propriété d’absorber iné-

galement la vibration parallèle au champ et la vibration perpendi-

culaire (dichroïsme). Il faut pour cela que les cristaux obéissent à certaines conditions de forme (lamelles, petites tables), de densité,

d’indice. Il n’y a rien avec les cristaux du système cubique.

Le phénomène est indépendant du sens du champ ; il peut durer parfois quelques secondes après sa suppression, et n’est pas empêché

par l’agitation du liquide. Il est caractérisé par un signe, suivant

que la vibration parallèle au champ est la plus absorbée (dichroïsme positif) ou non (dichroisme négatif). On peut du reste, avec un même

solide, donner naissance à l’un ou à l’autre, suivant la nature du liquide. Ex. : sulfate de cuivre et sulfure de carbone +, sulfate de cuivre et essence de térébenthine - ; cependant, pour certains solides,

le signe reste indépendant du liquide. On peut grouper à la suite les

uns des autres les solides, ainsi que les liquides, dans un ordre tel

que tout groupement d’un solide et d’un liquide donne un dichroïsme

dont le signe est celui du produit des différences des deux numéros d’ordre par la différence des deux indices. Comme la température agit sur les indices, elle peut soit affaiblir le dichroïsme (sulfate de

zinc + benzine), soit changer le signe (sulfate de nickel + benzine).

(11)

Le champ magnétique n’est pas seul à produire le dichroïsme.

Dans certains cas, le champ électrique le produit (hé1iantine et sul-

fure de carbone). Il peut même y avoir dichroïsme spontané, par

orientation des lamelles sous l’influence de la pesanteur ou des forces moléculaires, telles que capillarité, viscosité, etc . ; dans ce cas, le

champ magnétique pourra modifier le dichroïsme en changeant

l’orientation des lamelles.

GUYE et HEftZFELD. --- Sur l’hystérésis magnétique aux fréquences élevées.

P. 957.

La puissance consommée par lystérésis est indépendante de la

vitesse avec laquelle le cycle est parcouru. On le constate expéri-

mentalement jusqu’aux environs de 1200 périodes à la seconde, à la

condition d’employer des fils de fer suffisamment fins et de ne mesu-

rer l’énergie dissipée dans le fil que par une méthode thermique. On

élimine ainsi les courants de Foucault, et il n’y a pas de corrections à faire pour la puissance consommée dans les enroulements 111agné-

tisants.

E. VAN AUBEL. - Action des corps radioactifs sur la conductibilité électrique

du sélénium. Action de l’ozone.

-

P. 929, 1189.

Le peroxyde d’hydrogène agit sur la plaque photographique et produit des phénomènes analogues à ceux que donnent les rayons

cathodiques et ceux de Becquerel. Il en est de même pour l’essence de térébenthine.

L’auteur vérifie que ces deux corps diminuent la résistance élec-

trique du sélénium, comme le font les rayons du radium, la lumière

,et les rayons de Rôntgen; il admet l’existence des rayons émis.

Les corps traités par l’ozone, et susceptibles d’être attaqués par

lui, augmentent au contraire la conductibilité électrique du sélé-

nium.

B. EGINITIS. 2013 Sur les étincelles électriques. - P. 962.

L’apparition des grands échauffements des pôles est accompagnée

de la disparition des phénomènes lumineux présentés par l’étincelle,

quand on dépasse une certaine température critique.

(12)

728

La grandeur des variations dépend de la self-induction. l’our cer-

taines valeurs de celle-ci et si on prend pour pôles des fils fins dont

on élève la température, une très faible élévation suffit pour ame- ner la disparition. Les fils deviennent en même temps incandes-

cents.

NEGREANO. - Séparation électrique des poudres métalliques de la matière inerte et de la partie métallique d’un minerai de sa gangues P. 964.

On place le mélange pulvérulent sur une plaque métallique horizon-

tale isolée, qu’on relie au pôle négatif d’une machine électrosta-

tique. On approche ensuite de la plaque un disque de métal mobile, en

communication avec le pôle positif de la machine.

La poudre métallique, repoussée, se dépose en partie sur la par- tie supérieure du disque. Les parcelles semblent suivre le chemin des

lignes de force.

GAIFFE et GUNTHER. 2013 Dynamomètre de transmission donnant directement, la puissance en kilogrammètres. 2013 P. 1058.

L’instrument est construit de telle sorte que l’effort transmis per- met le passage d’un courant dont un ampèremètre donne l’intensité moyenne. Selon que la source d’électricité utilisée est à potentiel

constant ou à potentiel proportionnel à la vitesse de rotation des con-

tacts mobiles, on a la mesure de l’effort ou de la puissance.

SALLES. - Répulsion de la lumière anodique par les rayons cathodiques.

P. 061.

L’auteur constate que, chaque fois que l’anode est protégée contre

le rayonnement cathodique, elle est la base d’un cône de lumière

bleue très brillante. L’expérience est très nette avec un tube en croix ayant les électrodes dans deux branches perpendiculaires.

Ce cône disparaît ou est très dévié, si le faisceau cathodique passe

près d’une anode.

A. BROCHET. 2013 Sur les diaphragmes métalliques.

-

P. 1062.

Un électrolyte séparé en deux par une lame métallique formant

cloison étanche n’est décomposé que pour une tension aux bornes

(13)

supérieure au double de la tension de décomposition. Si la lame est

,

percée d’un ou plusieurs trous, il se forme des dépôts circulaires

ayant pour centres les trous. Mais, si les cercles empiètent complète-

ment les uns sur les autres, la lame entière agit comme diaphragme,

même si la tension aux bornes est supérieure au double de la tension de décomposition.

E. VAN AUBEL. 2013 Sur les effets thermomagnétiques dans les alliages bisinuth-ploinb. - P. 1131.

Une plaque de bismuth, placée perpendiculairement aux lignes de

force d’un champ magnétique et traversée par un flux calorifique, présente une différence de potentiel, changeant de signe avec le champ, entre deux points situés sur une perpendiculaire au flux (effet thermomagnétique transversal), et une différence, de sens inva- riable, entre deux points dans la direction du flux (effet longitudinal).

Rien de semblable n’a été constaté pour le plomb.

-

Des traces de plomb dans le bismuth augmentent considérable- ment la valeur de l’effet transversal, qui conserve son sens. Ils dimi-

nuent l’effet longitudinal, jusqu’à même changer son signe.

LIPPMANN. 2013 Distribution de la matière à la surface de la terre.

-

P. i î2.

QI. Fraye a démontré que, dans la réduction des observations du

pendule, il n’y avait pas à tenir compte de l’attraction exercée par les rnassifs continentaux; gràce à l’action refroidissante de l’eau de mer, la croûte terrestre aurait sur les océans une plus grande épaisseur

que sur les continents, d’où compensation.

NI. Lippmann explique cette compensationpar le principe d’Archi-

mède. La croûte terrestre est flexible, du moins considérée sur une assez grande surface ; la croûte solide repose sur les masses sous-

jacentes liquides, et il y a égalité entre les matières solides accumu-

lées et le liquide déplacé.

Sur une petite étendue, on ne peut plus considérer la terre comme

flexible. Aussi doit-on faire les petites corrections locales, alors que

les grandes corrections continentales disparaissent.

(14)

730

KORN. - Sur la transmission de photographies à l’aide d’un fil télégraphique.

P. 190.

La photographie à transmettre est placée sur le trajet d’un faisceau

lumineux éclairant une pile de sélénium dont la résistance varie sui- vant les tons. Le courant résultant dévie plus ou moins l’aiguille d’un galvanomètre, qui, au repos, ferme le circuit d’un tube à vide, devant lequel se déplace la pellicule réceptrice, sur la bobine secondaire d’un appareil Tesla. La déviation intercale sur le circuit deux étin- celles plus ou moins longues, d’où une variation correspondante de

l’intensité lumineuse du tube et de l’impression de la pellicnle.

ARiÉS. - Lois du déplacement de l’équilibre thermodynamique. 2013 P. 1242.

L’auteur formule ces lois ainsi :

10 Dans un élément de transformation réversible qui s’exécute à pression ou à volume constant, la température du système augmente

ou diminue suivant que ce système absorbe ou dégage de la cha-

leur ;

2° Dans un élément de transformation réversible qui serait isother-

mique ou adiabatique, le volume du système augmente ou diminue suivant que la pression supportée par le système diminue ou aug- mente.

A. ANGOT. - Sur les variations simultanées des taches solaires et des températures terrestres.

-

P. 1245.

L’auteur fait la discussion et donne des exemples de vérification de la relation :

t étant la température moyenne annuelle ;

r, le nombre des taches solaires ; to et a, deux constantes.

,PERROT. - Conductibilité thermique du bismuth cristallisé.

-

P. 1246.

L’auteur étudie divers parallélipipèdes de bismuth cristallisé

et donne pour chacun le rapport des conductibilités thermiques et

(15)

des forces thermo-électriques entre 11 et 100°. La conductibilité est

toujours la plus forte perpendiculairement à l’axe et dans le sens du clivage le plus facile.

FEREtIÉ. - Sur les ondes hertziennes en télégraphie sans fil.

-

P. 1248.

Pour mesurer la longueur d’onde des oscillations produites

dans une antenne, il suffit de lui relier, en un point compris entre

l’oscillateur et la terre, une extrémité d’un fil horizontal dont l’autre est isolée, et d’intercaler un ampèremètre thermique dans ce fil au voisinage de la connexion..

On constate que la longueur d’onde et la capacité de l’antenne

augmentent avec la longueur, le nombre et l’écartement des fils qui

la constituent; sa self-induction est à peu près indépendante de sa

forme. 4

De plus, quand on l’excite au moyen d’un transformateur Tesla,

les oscillations, tout en conservant même période, ont un maximum d’énergie quand l’ensemble de l’antenne et des spires du secondaire représente un quart d’onde du mouvement vibratoire excitateur.

FERRIÉ. - Sur l’utilisation de l’énergie pour les transmissions de télégraphie

sans fil.

-

P. 1310.

On utilise un transformateur industriel et on divise toutes les

capacités qu’il peut charger en plusieurs groupes placés dans des

circuits oscillants différents, mais montés sur un même oscillateur.

Tous ces circuits, donnant des oscillations de même période, agiront

sur l’antenne par l’intermédiaire d’un nombre égal de transformateurs Tesla.

LAFAY. 2013 Sur la polarisation de la lumière diffusée par réfraction.

P. 1251.

La lumière est diffusée par la face dépolie d’un prisme dônt l’autre face, non dépolie, reçoit normalement un faisceau luminenx pola-

risé.

Pour des régions assez étendues, il y a polarisation elliptique, et,

en un point, la proportion de lumière polarisée est d’autant plus

forte que le polissage est poussé plus loin.

(16)

732

Si l’incidence est suffisante, il existe deux directions focales de

réfraction, polarisées circulairement en sens inverse. Elles sont situées de part et d autre d’un plan mené par le rayon incident per-

pendiculairement au plan de polarisation de ce rayon.

LAFAY. 2013 Sur la conductibilité calorifiques du fer dans le champ Inagnétique.

P. 1308.

inlaggi (1) avait annoncé que la conductibilité calorifique du fer

.

était modifiée par l’action du magnétisme. L’auteur trouve que l’effet observé par Maggi est dû à un phénomène de convexion produit

par un courant d’air chaud qui se déplace perpendiculairement à la

direction du cliamp magnétique.

La conductibilité subit probablement une diminution appréciable

dans un champ intense, mais sa valeur est à peu près la même quelles

que soit l’orientation mutuelle des flux magnétique et calorifique.

KORN et STRAUSS. 2013 Sur les rayons émis par le plomb radioactif.

P. 1312.

Les auteurs concluent de leurs expériences que le plomb radioactif

doit avoir :

1° Un rayonnement, dont les rayons cathodiques augmentent l’in- tensité, qui traverse les plaques de verre, d’aluminium, impressionne

la plaque photographique et décharge très peu les corps électrisés

(pouvoir électroactif);

2° Un effet d’un très grand pouvoir électroactif, probablement

au dégagement d’une matière active, mais qui est moins pénétrant.

ROGOVSKY. 2013 Sur la conductibilité extérieure des fils d’argent plongés

dans l’eau.

-

1er semestre, p. 1391; et 21 semestre, p. 1244.

On sait qu’on appelle conductibilité extérieure d’un corps la quan- tité de chaleur passant à travers 1 centimètre carré de sa surface

pendant une seconde, quand la température de cette surface diffère de la température ambiante de 11. Cette conductibilité a été déterminée pour les fils d’argent traversés par un courant électrique

(1) A1’chives de Genève, t. XIV, p. 132 ; 1850.

(17)

et placés dans des tubes de verre parcourus par un courant d’eau froide. Elle est de la forme H = a b03B8, H étant la conductibilité étudiée, 0 la différence des températures supposée supérieure à 3°,5,

a et b deux constantes dépendant de la température et de la vitesse de l’eau ambiante.

L’auteur a cherché de même s’il n’y avait pas de diflérence de tem-

pérature au contact des fils d’argent et de l’eau. Il trouve que la dif- férence de température ne peut se réduire à plus de 5 0/0, à cause

de la formation d’une couche d’eau adliérente. Elle atteint jusqu’à 2’to

dans certaines expériences.

F. RÉ. - Hypothèse sur la nature des corps radioactifs.

-

P. 1393.

L’auteur fait l’hypothèse suivante, qui permet d’expliquer les faits expérimentaux.

Les particules constitutives des atomes ont été auparavant libres

et elles ont constitué une nébuleuse de ténuité extrême; dans la suite, elles se sont réunies autour des centres de condensation, don-

nant naissance à des soleils infiniment petits qui, par un procédé de

contraction ultérieur, ont pris des formes stables et définitives qui

sont les atomes. Les soleils plus grands non éteints constitueraient les atomes des corps radioactifs.

G. GUILBERT. - Sur la prévision des variations barométriques.

P. 1443.

L’auteur montre que l’étude des vents peut permettre de prévoir

les variations barométriques.

MAILLARD. 2013 Sur la constitution physique de l’atmosphère.

--

P. 1546.

La densité de l’air, grâce au refroidissement, n’est nullement

négligeable jusque 80 kilomètres ; elle doit même, après avoir dimi- nué jusqu’à 30-50 kilomètres, augmenter jusque vers 75. Les durées

du crépuscule, la présence du krypton à plus de 100 kilomètres,

l’incandescence des étoiles filantes, la couleur de l’air semblent con-

firmer cette hypothèse.

(18)

734

DE TAVERNIER. - L’électrotypographe et le télétypographe. 2013 P. 1637.

L’électrotypographe est une machine qui fabrique la composition typographique en caractères mobiles, fondus au fur et à mesure et disposés en lignes.

Le télétypographe permet de composer le même texte en même

temps dans plusieurs villes.

BROCA et TURCHINI. - Sur les phénomènes de l’antenne de la télégraphie

sans fil.

-

P. 1644.

L.’appareil utilisé est un électrodynamomètre pour courants de haute fréquence, composé d’une lame d’aluminium placée entre deux

lames fixes réunies par une de leurs extrémités. Le courant passe dans les deux lames fixes en sens inverse, puis dans la lame mobile qui est déviée, déviation lue au microscope. On étalonne en cou-

rant continu, en faisant une inversion de courant pour tenir compte du champ terrestre.

L’appareil permet de vérifier la loi suivante : malgré la variation considérable du courant le long d’une antenne, la différence de

potentiel est sensiblement constante tout le long de cette antenne ;

la répartition des potentiels y est donc linéaire, et c’est l’énergie correspondante qui est certainement l’origine du rayonnement.

PELLAT et LEDUC. - Détermination de l’équivalent électrolytique de l’argent.

P. 1649.

La masse d’argen’t déposée par 1 coulomb est comprise entre

1mgr,119 et 1mgr,120. L’intensité du courant était telle que la dif- férence de potentiel produite aux bornes d’une résistance éta- lonnée équilibrait celle d’un Latimer Clarll. Celui-ci fut de même

opposé à la différence de potentiel produite dans une autre résistance

connue par un courant traversant l’électrodynamomètre absolu qui en

mesurait l’intensité.

(19)

A. CHARPENTIER. 2013 Sur le transport électrique de certains ions

dans la gélatine.

-

P. 1652.

L’ion chromique se déplace sur la gélatine avec une vitesses de

beaucoup supérieure à celle qu’il a dans les solutions aqueuses.

C’est qu’au phénomène de conduction électrolytique s’ajoute une

osmose électrique de même sens. Une solution faible d’acide chro-

mique est en effet transportée, en sens inverse du courant, à travers

une cloison de gélatine. Il est à remarquer qu’elle est transportée

dans le sens du courant à travers une cloison argileuse (filtre Cham- berland).

G UILLEMINOT. 2013 Production de l’ozone par les spirales à haute tension et haute fréquence.

-

P. 1653.

L’appareil se compose de deux spirales, placées face à face paral- lèlelnent, constituées chacune par un fil de cuivre enroulé en spirale

dans un seul plan.

On fait passer le courant dans une seule des deux. Il y a une

influence énorme produite sur l’autre, une grande surface d’efflu- vation sombre et une production abondante d’ozone.

VAUGEOIS. 2013 Plaquespositives d’accumulateur, genre Planté, à grande capacité.

P. 1655.

L’auteur signale les résultats obtenus, sans indiquer la méthode de formation des plaques.

A. COTTONet A. MOUTON. 2013 Nouveau procédé pour mettre en évidence les objets ultra-microscopiques.

-

P. 165î.

On sait qu’on ne peut étudier au microscope des objets de dimen-,

sion inférieure à un quart de longueur d’onde, mais qu’on peut

constater l’existence d’objets plus petits, s’ils émettent par eux-mêmes

assez de lumière. Pour cela, Siedentopf et Zsigmondy (’) ont montré qu’il faut éclairer très vivement le milieu à étudier par un faisceau qui

est diffracté par les pellicules que ce milieu renferme, mais aucun

(1) D,’ude’s Annalen, t. X; 2013 1903 ; et J. de Phys., 4e série, t. Il, p, G92 ; 1903.

(20)

736

rayon du faisceau ne doit pénétrer dans le microscope. Les pellicules

doivent en outre être peu nombreuses.

Pour examiner une préparation d’un liquide de dilution et d’épais-

seur convenables, les auteurs placent la lame sur un bloc de verre de

forme convenable avec interposition d’un liquide de même indice. Un

faisceau lumineux, traversant le bloc, vient converger dans le liquide

.au-dessous de l’objectif sous une incidence telle qu’il subit la

réflexion totale sur la surface supérieure du couvre-objet. La source

’lumineuse employée est en général le filament d’une lampe Nernst.

G. CLAUDE. - Sur la liquéfaction anticipée de l’oxygène de l’air.

P. 1659.

Les essais de l’auteur l’ont conduit à conclure que le phénomène

due la condensation du mélange gazeux constituant l’air était l’inverse -de celui de la vaporisation, contrairement à ce qu’on avait cru quel- quefois. En effet, sidel’air est liquéfiéprogressivement, les premières parties liquides sont les plus riches en oxygène.

T. CXXXVII ; 2e semestre 1903.

EiFFEI,. - Expériences sur la résistance de l’air.

-

P. 30.

L’appareil très lourd tombe en chute libre., guidé seulement par

in câblevertical, etporte : 1° un galet roulant sur le câble et entraînant

un tambour enregistreur ; un diapason ; 30 la plaque d’essai portée

par des ressorts tarés et reliés à me plume qui inscrit sur un tam-

bour la pression due à la résistance de l’air.

En admettant que la pression soit proportionnelle à la surface, au

carré de la vitesse, de sorte qu’elle puisse s’exprimer par KSV2,

K désignant la pression par mètre carré à la vitesse d’un mètre par

seconde, l’auteur trouve que :

1° lue coefficient K croît avec la surface ;

2° A surface égale, le coefficient augmente avec le périmètre p, et

en peut écrire :

(21)

MALTÉZOS (1). - Sur une espèce d’oscillation de la perception chromatique.

P. 43.

Si on examine au spectroscope une bande colorée rouge d’intensité

assez faible, on constate qu’elle oscille et s’efface complètement après

avoir subi une faible diffusion par le contour, puis la perception de

la couleur revient, la lumière s’efface de nouveau, etc., sans qne cette bande paraisse incolore. Mais les autres bandes, surtout la violette,

deviennent très vite incolores.

Une flamme de gaz, observée à travers des verres colorés, de cou-

.

leur pure, devient lavée en passant par diverses dégradations de la

même couleur et s’efface, sans devenir incolore avant l’effacement.

Et, quand la perception de la lumière revient, elle parait de couleur

pure ; après quoi elle se mélange avec du blanc.

L’auteur, qui a eu à mesurer la faible intensité d’une flamme,

propose de se servir d’une petite sphère à surface catoptrique placée très près de la flamme et très loin d’une bougie allumée.

On voit ainsi deux petites taches lumineuses qu’on amène à avoir le

même éclat.

Cfi.-En. GUILLAUME. 2013 Conséquences de la théorie des aciers au nickel.

P. 44.

Pour le fer isolé ou en dissolution dans du nickel, l’état actuel

dépend non seulement de la température et de la pression, mais aussi

du champ magnétique. Le fer très dilué dans le nickel sera magné- tique ou non en même temps que son support, c’est-à-dire qu’il prendra la température de transformation du nickel. Celle-ci est essentielle dans les phénomènes observés et entraîne celle du fer, qui seule engendre les anomalies de dilatation, d’élasticité, ainsi qui la presque totalité du dégagement de chaleur.

ARIÈS. - Sur la diminution du potentiel pour tout changement spontané

dans un milieu de température et’de pression constantes. - P. 46.

L’auteur démontre d’une façon simple et rigoureuse, par les rela- tions de la thermodynamique, la proposition suivante : « Si un sys-

(1) Voir J. de Pitys., 4e série, t. 1, p. 228 ; 1902.

(22)

738

tème, placé dans un milieu à la température et à la pression duquel

il est constamment soumis, vient à subir un changement spontané, gràce à la suppression de certaines liaisons qui empêchaient ce changement, quand un nouvel état d’équilibre sera établi le poten-

tiel de ce système sera diminué. »

CHARBONNIER. 2013 Sur la théorie du champ acoustiqu¿. - P. 171, 3 î8.

Quand un corps solide se meut dans l’atlnosphère d’une manière continue, son mouvement se communique à l’air environnant ; à

l’instant une certaine portion de l’espace, dite champ acoustique, se

trouve ébranlée. L’onde neutre est le lieu des points de l’espace

ne parvient aucun ébranlement. C’est un cône circulaire droit pour

un mouvement rectiligne uniforme; pour un mouvement circulaire

uniforme, la trace de l’onde neutre sur le plan du mouvement est

une spirale d’Archimède. L’onde neutre limite à l’arrière le champ acoustique avant et à l’avant le champ acoustique arrière. Le champ, acoustique est limité à l’avant par une demi-sphère, à l’arrière par l’onde neutre, et le champ arrière présente une disposition inverse quand la vitesse du mobile est inférieure à celle-du son. Si non (c’est

le cas des coups de tonnerre produits par un éclair), en chaque point

de la trajectoire il existe un cône circulaire dit cône sonore, le long

des génératrices duquel le son se transmet avec une vi tesse a. Ces

cônes ont une enveloppe. L’onde de tête qui limite à l’avant le

champ acoustique ne pénètre jamais à l’intérieur de l’enveloppe

sonore. Au contact, elle présente un point de rebroussement se

déplaçant sur l’enveloppe avec la vitesse du son.

Les bruits perçus par un observateur sont en nombre égal à celui

des tangentes qu’on peut mener de lui à l’enveloppe et qui rencontrent la trajectoire. Leur direction est celle des tangentes ; leur intervalle est égal à la différence des longueurs de ces tangentes divisée par

,

la vitesse du son.

La théorie précédente rendparfaitement compte des photographies

de projectiles obtenues par le Dr Mach (’ ). Elle permet aussi une

explication simple du frottement intérieur ou viscosité des gaz.

(1) voir J. de Phys., 1"* série, t. VI, p. 71, 1877.

(23)

Général SÉBERT. - Sur l’aérodynamique et la théorie du champ acoustique.

P. 331.

A propos des communications de M. Charbonnier, l’auteur donne

l’historique complet des études faites sur les phénomènes sonores qui se produisent dans l’atmosphère au passage des mobiles animés de mouvements très rapides.

A. PETOT. - Contribution à l’étude de la s-uirchauffe.

-

P. 173.

L’auteur, partant de l’équation de Clausius, donne une nouvelle expression de l’énergie interne d’nne vapeur surchauffée et montre l’utilité d’une nouvelle mesure de la chaleur spécifique c de la vapeur d’eau surchauffée, commencée seulement par Regnault.

P. LANGEVIN. 2013 Sur la loi de recombinaison des ions.

-

P. 177.

L’expression E = 03B1 403C0 (k1 + k2), « est le coefficient de recombi- naison des ions, Il et fi 2 les mobilités des ions des deux signes, repré-

sente le rapport du nombre des recombinaisons au nombre des collisions entre deux ions de signe contraire.

Cette expression peut prendre une autre forme, en admettant que les ions se recombinent lorsque, dans leur mouvement relatif, leurs

centres au moment du périhélie se trouvent à une distance inférieure à une quantité donnée 7 ; on a alors :

m étant voisin de 1 2, e étant la charge d’un ion, w son énergie ciné-

tique moyenne, r0 la distance moyenne de deux ions de signe contraire

au moment du dernier choc avec une molécule neutre. Or r0, seule

quantité variable avec la pression, lui est inversement proportion- nelle, quand celle-ci est faible. s est donc proportionnel au carré de

la pression. C’est à ce résultat que conduisent les données relatives

aux grandeurs moléculaires et les expériences de l’auteur. De plus,

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