• Aucun résultat trouvé

Comptes rendus de l'Académie des Sciences; T. CXLIV; 1er semestre 1907

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Comptes rendus de l'Académie des Sciences; T. CXLIV; 1er semestre 1907"

Copied!
26
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00241278

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241278

Submitted on 1 Jan 1907

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Comptes rendus de l’Académie des Sciences; T. CXLIV;

1er semestre 1907

G. Boizard

To cite this version:

G. Boizard. Comptes rendus de l’Académie des Sciences; T. CXLIV; 1er semestre 1907. J. Phys.

Theor. Appl., 1907, 6 (1), pp.991-1015. �10.1051/jphystap:019070060099101�. �jpa-00241278�

(2)

991 L’auteur conclut à la possibilité de vérifier la théorie au moyen du

bolomètre, en employant une source rayonnante très intense et prolongeant suffisamment la radiation, le fil étant placé dans le vide.

P. LUGOL.

COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES ;

T. CXLIV ; 1er semestre 1907.

H. MOISSAN et TOSIO WATAN ABE. - Sur la distillation des alliages Ag-Cu, Ag-Sn, Ag-Pb. - P. I6.

La distillation au four électrique d’alliages Ag-Cu, A g-Sn, Ag-Pb permet de classer ces métaux, d’après leur point d’ébullition crois- sant, dans l’ordre suivant : plomb, argent, cuivre et étain.

JEAN MERLIN. - Résultats des mesures micrométriques faites lors de l’éclipse

du 30 août 90~ à Roquetas et à Saint-Denis-Javal.

-

P. 20.

L’auteur montre qu’il y a lieu de corriger les positions relatives

du Soleil et de la Lune données dans la Connaissance des te1nps. La correction ne modifie pas la trajectoire apparente de la Lune par rapport au Soleil ; elle ne fait qu’avancer la position de la Lune sur

cette trajectoire et elle correspond à une avance de sur les instants calculés des contacts.

PIERRE Sur la théorie des propriétés magnétiques du fer

au delà de la température de transformation . - P. 25.

La théorie cinétique du magnétisme, complétée par l’hypothèse

d’un champ intérieur NI proportionnel à l’intensité 1 d’aimantation et dirigé comme elle (’), rend compte des propriétés complexes du

fer aux températures élevées. On peut retrouver la constante de Curie

à la condition d’admettre que la molécule de fer, soit oc, soit p, soit y, est formée de deux atomes, tandis que celle de fer 8 en contient trois.

(1) Voir C. R., t. CYLIII ; 1906.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060099101

(3)

992

J. BERGONIÉ. - Mesure du degré radiochronométrique par le voltmètre

électrostatique dans l’utilisation en médecine des rayons de Rôntgen, P. 28.

L’emploi de voltmètres électrostatiques, gradués jusqu’à

60000 volts, permet de savoir le degré radiochronométrique des

rayons émis par un tube de Crookes, ce degré dépendant du voltage

et non de l’intensité du courant qui traverse le tube.

G. URBAIN et C. SCAL. - Sur le spectre de phosphorescence ultra-violet des fluorines. Variations du spectre de phosphorescence d’un même élément dans

un même diluant.

-

P. 30.

Il y a de grandes différences d’intensité entre les bandes de même

longueur d’onde du gadolinium dans les fluorines naturelles et dans celles de synthèse ; ce phénomène tient à la dilution plus ou moins grande de la gadoline dans le fluorure de calcium, et avait déjà été

observé pour l’europium. De plus, le spectre de phosphorescence

dans le même diluant dépend absolument des circonstances de

l’excitation.

Ttï. MOUREAUX. - Sur la valeur des éléments n1agnétiques à l’Observatoire du Val-Joyeux au 1"’’ janvier 190~.

-

P. 51.

G. GaBET. - Nouvel appareil de télémécanique sans fil.

-

P. 74.

~

L. TORRES. - P. 973.

L’appareil se compose d’une roue mobile autour d’un axe hori-

zontal portant des palettes correspondant chacune à une commande

spéciale ; chaque palette porte un tube sinueux en verre, où on a fait

le vide après y avoir introduit une goutte de mercure. Cette goutte

(4)

993

se place à la partie périphérique au moment la palette vient de

franchir la partie horizontale et ferme alors le circuit.

-

Grâce à l’émission de trains d’ondes supplémentaires, l’opérateur peut tou- jours amener dans le plan horizontal la palette correspondant à la

commande à enregistrer ; de même il peut annuler toute commande étrangère perturbatrice, en envoyant un train d’ondes qui fait pro- gresser la roue d’une palette avant que le mercure ait eu le temps d’atteindre la périphérie, par suite de fermer le circuit,.

Les solutions indiquées par M. Gabet sont les mêmes que celles

déjà appliquées par M. ’Torres dans le télék-ine.

D. BERTHELOT.- Sur le calcul exact des poids moléculaires des gaz.

P. 76, 19;), 269.

L’auteur rappelle comment il faut utiliser les méthodes qu’il a indiquées pour le calcul du poids moléculaire des gaz par les densi- tés limites, densités qui peuvent s’obtenir soit directement par l’étude de la compressibilité, soit indirectement d’après les cons-

tantes critiques.

LKO YIGNON. - Teinture et ionisation.

-

P. 81.

Les textiles d’origine animale (soie et laine), plongés dans des

solutions aqueuses d’acides ou de bases, fixent une proportion rela-

tive d’électrolyte d’autant plus grande que la solution est plus éten-

due et que la température est plus élevée, c’est-à-dire que l’ionisation de l’électrolyte est plus forte.

_

E.-P. FOR’rIN. - Une précaution à prendre lors de l’observation des couleurs.

P. i03.

ADRIEN GUEBHARD. 2013 P. 223.

L’éclairage d’un objet ne variant pas, la coloration de cet objet

sera perçue différemment suivant que l’oeil est ou n’est pas exposé à

la lumière. Si l’oeil a été exposé à la lumière quelques minutes, ou

s’il s’est trouvé dans le voisinage de surfaces blanches la réfléchis-

sant, il ajoute en quelque sorte du bleu vert à toutes les couleurs

qu’il perçoit. M. Guébhard fait remarquer que le mécanisme physio-

(5)

994

logique est l’inverse, c’est-à-dire que fait soustraction de rouge, parce que, inondé de rouge à travers ses enveloppes vascu-

laires opaques pour le reste du spectre, il est mis en état de fatigue

par rapport à cette couleur.

A. JÀCQUEROD et L. PERROT. - Sur la préparation de l’hélium pur par filtration des gaz de la clévéite à travers une paroi de silice

-

P. 135.

I,a diffusion de l’hélium à travers la silice à haute température

donne un moyen relativement aisé de préparer ce gaz à l’état pu r ; les expériences confirment, de plus, ce fait que la silice est imper-

méable aux autres gaz jusqu’à 1 ~00°.

H.’DESLÀNDRES et L. Recherches sur l’atmosphère solaire.

Vapeurs à raies noires et amas de particules.

-

P. 229 et 5141.

Essai de dispositions nouvelles des appareils pour la reconnaissance

complète de toutes les vapeurs solaires et de leurs couches succes-

sives.

Avec les raies = 404,3 et 438,5, les plages brillantes des facules

apparaissent nettement au centre du disque solaire, quand on isole

les parties dégradées; elles sont invisibles sur les images formées

seulement avec la petite raie noire centrale qui représente vraisem-

blablement la couche supérieure de la vapeur de fer.

G. BIGOURDÀN. - Sur la relation entre les chutes de la pression barométrique

.

et les dégagements de grisou dans les mines. - P. 247.

L’auteur signale à nouveau (1) la concordance remarquable entre

les explosions simultanées de grisou du 28 janvier 1907, dans les

bassins de Lens et Saarbriick, et la chute de pression baromé trique importante qui s’est produite du 27 au 29 janvier.

L’accroissement dans l’émission du gaz précède donc en général

la chute du baromètre.

(1) C. R., t. Il, p. 323 et 509; 1836.

(6)

995

JuLES BAILLAUD. - Étoiles variables nouvelles à variations 1L1I111I1ellse S très rapides.

-

P. 251.

Dans les clichés de la carte du ciel obtenus à l’aide de trois poses successives de trente minutes, la plaque photographique étant légère-

ment déplacée chaque fois, ce qui donne trois images contiguës

d’une même étoile, on remarque que les intensités des composantes de quelques images triples sont dans des rapports très différents de

ceux des intensités des composantes des autres images du cliché.

L’auteur en conclut l’existence d’étoiles à variations d’éclat très

rapides.

J. Sur la réfraction dans les gaz composés. - P. 260 et 482.

Si l’on appelle réfraction l’indice diminué d’une unité, et réfrac-

tion atomique le quotient de la réfraction d’un corps simple par son

atomicité, on peut forn>uler la règle suivante : « La réfraction d’un gaz composé est la somme des réfractions des atomes qui entrent

dans la molécule. »

La formule établie par l’auteur permet de démontrer que la den- sité d’un corps et sa réfraction sont fonction continue l’une de l’autre; elle conduit comme cas particulier à la loi de Gladstone

’T - I = Oe, et peut donner l’ordre de grandeur des constantes dié-

lectriques.

L. 1BIALCLÈS. - Recherches expérimentales sur les diélectriques solides.

-

P. 264.

On sait que, lorsqu’un diélectrique solide est introduit entre les

armatures d’un condensateur, la capacité de celui-ci prend une va-

leur plus grande qui, d’ailleurs, continue à croitre avec le temps

jusqu’à une certaine limite.

M. Malclës a montré que cette propriété n’est pas générale et que la paraffine anglaise, fusible vers 72°, en est totalement dépourvue.

Il a utilisé ce fait nouveau pour étudier au sein de la paraffine an- glaise divers diélectriques : ébonite, verre, etc. Il a observé ainsi,

°

dans d’excellentes conditions, les effets de surcharge et de résidu et

(7)

996

a trouvé, pour représenter ces phénomènes, des courbes d’allure

exponentielle.

G. DE KOiVALSRI. - Essai d’une théorie de la phosphorescence

et de la fluorescence.

-

P. 266.

J. DE KOWALSKI et C. GARNIER. - Sur la phosphorescence

des terres rares.

-

P. 266.

Dans les corps phosphorescents et fluorescents, il y aurait coexis- tence de deux genres de systèmes corpusculaires : systèmes élec- tronogènes, expulsant des électrons sous l’influence d’une énergie

extérieure (ex. : lumière), et systèmes luminophores, dont l’énergie

intérieure est très proche de l’énergie critique (valeur minima de l’énergie à partir de laquelle un groupement corpusculaire faisant partie d’un atome produit de la lumière, d’après J.-J . Thomson). La lumière, agissant sur les corps phosphorescents ou fluorescents, produit une expulsion d’électrons des groupes électronogènes ; ces

électrons pénètrent dans les systèmes luminophores, augmentent

leur énergie, d’où émission de lumière. S’ils sont absorbés, l’émis-

sion est durable (phosphorescence) ; s’ils ne font que traverser, il y

a alors fluorescence.

Les terres rares doivent être d’excellents luminophores ; en les di-

luant dans des substances électronogènes, on doit s’attendre à une

phosphorescence intense et durable. C’est ce qui a été vérifié sur les

sulfures au praséodyme, néodyme, samarium et erbium, additionnés d’un fondant qui augmente en général la luminosité du corps phos- phorescent.

G. BLU’iVI. - Appareil simple reproduisant toutes les particularités

de l’expérience de Foucault sur la rotation de la Terre.

-

P. 365.

L’appareil se compose d’une sphère ~R ~ il centimètres) qui

tourne autour d’un axe vertical et porte le long d’un de ses demi-

méridiens une fente de 6 centimètres de largeur dans laquelle se déplace un équipage mobile supportant le pendule. Cet équipage comprend une planchette rectangulaire pouvant s’appliquer sur la

fente à toute latitude et soutenant la potence du pendule; celui-ci est

une petite boule de bois attachée par un fil à la potence et main-

(8)

997 tenue dans une direction normale à la sphère par un ressort à bou- din. Il peut osciller dans une ouverture circulaire pratiquée dans la planchette et être écarté de sa position d’équilibre par un crochet d’acier qu’un système particulier permet de déclencher, que la

sphère soit en repos ou en rotation.

G. BAUME et D.-E. TSAKALATOS. - Sur la variation des tensions de vapeur

en fonction de la température et la détermination des constantes ébulliosco-

piques. - P. 373.

Des formules de Clausius et d’Arrhénius, relatives à la chaleur

latente de vaporisation et à l’élévation moléculaire des points d’ébul-

lition des dissolvants ébullioscopiques, on déduit :

E étant l’élévation moléculaire relative au dissolvant étudié et M le poids moléculaire de sa vapeur.

,

Cette formule permet d’étudier soit la polymérisation de la va-

peur du dissolvant, soit son élévation moléculaire, suivant que E

ou M sont connus. Application à des exemples.

JOUGUET et CRUSSARD.- Etudes sur les ondes de choc et de combustion.

P. 415, 417, 560, 632.

Théorie mathématique. - Démonstration de la stabilité de l’onde

explosive.

ADOLPHE NIINET. - Les poids atomiques, fonction du rang qu’ils occupent dans la série de leur valeur croissante.

-

P. 428.

On peut représenter les poids atomiques, celui de l’hydrogène

étant pris pour unité, avec une erreur en général inférieure à 3 0,~0,

en portant en abscisses la suite des nombres entiers de 1 à 79, repré-

sentant les rangs occupés par les éléments dans la série croissante de leur poids atomique, et en ordonnées les poids atomiques corres- pondants. On obtient ainsi une droite pour les éléments du rang 2

au rang 20, et ensuite une courbe de forme parabolique.

(9)

998

H. BECQtEREL. - Phosphorescence des sels d’uranyle dans l’air liquide.

P. 459 et 671.

On sait que le spectre d’absorption des sels d’uranyle se modifie

sous l’influence d’une très basse température ; il en est de même du spectre d’émission. Ainsi, dans l’air, à la température ordinaire, la

lumière émise par certains de ces sels éclairés par des rayons violets donne un spectre de bandes plus ou moins larges et diffuses, for-

mant des groupements qui se succèdent régulièrement ; dans l’air liquide, les mêmes bandes se subdivisent en bandes multiples qui

deviennent parfois très fines, modifications observées aussi sur les b andes d’absorption. Les vibrations lumineuses de diverses bandes

sont polarisées dans des directions différentes, et les intensités des mouvements lumineux considérablement modifiées.

D e même l’abaissement de température permet de distinguer les

bandes du spectre de phosphorescence dues à la formation ou à la

destruction de composés chimiques existant à l’état de traces dans la matière étudiée qui agit comme dissolvant solide.

H. PELLAT. - Sur la constitution de l’atome.

-

P. 481, 744, 902, 968.

TOMMASINA. 2013 Remarque. - P. 746.

Pour concilier, avec les radiations émises réellement, la théorie d’après laquelle l’atome, en général électrisé et constitué par une nuée de corpuscules gravitant autour d’un centre sous l’influence d’une force électrique, émettrait des radiations lumineuses ayant pour périodes les périodes mêmes de révolution des corpuscules, il

faut supposer, soit que l’atome n’a pas une forme sphérique, soit que la loi de Coulomb n’est pas applicable aux distances intra-atomiques.

M. Pellat montre que la forme stable de l’atome est voisine d’une for me sphérique et que, aux distances intra-atomiques, la force attrac-

tive doit augmenter moins rapidement que l’inverse du carré de la dis- tance ou la force répulsive plus rapidement. En prenant pour la

charge de l’atome monovalent 1,~.. ~0-~° C. G. S. magnétique, son

rayon serait 7,8. 10-9 centimètres ; quant à l’atome plurivalent, il

serait constitué par la juxtaposition d’autant d’atomes monovalents

sphériques y a d’unités dans la valence.

(10)

999

A. SENOUQUE. - Sur la diminution de l’intensité du champ magnétique ter-

restre en fonction de l’altitude dans le massif du mont Blanc. - P. 535.

Les variations des éléments magnétiques observées dans le massif

du mont Blanc ont une régularité telle qu’elles semblent dues à la diminution réelle du champ terrestre et non à des anomalies loca!es.

M. DE B RO GLIE. - Conditions de formation des centres électrisés

de faible mobilité dans les gaz.

-

P. 563.

La production des centres de faible mobilité dans les gaz issus des flammes paraît liée à la production dans la flamme de produits so-

lides ou liquid es ou à la présence des centres existant antérieure- ment à l’état normal dans l’air atmosphérique.

DEMOLE. - Contribution à l’étude de l’image latente photographiques.

P. 565.

Etude de l’action des oxydants faibles sur l’image latente, non pour la détruire,comme le font les oxydants énergiques, mais pour chercher à l’engager dans une combinaison nouvelle qui permette d’en déduire

la constitution. L’oxydant faible joue le rôle d’un régulateur du temps

de pose; de plus, si la plaque impressionnée soumise à son action est développée à la lumière d’une bougie, le cliché obtenu est positif au

lieu d’être négatif.

Si la pose est prolongée au delà d’une certaine limite, l’image

subit un second renversement en sens inverse du premier. L’auteur

essaye d’expliquer ces faits par l’hypothèse de la formation d’un oxybromure d’argent Ag-O-Br.

A. ETÉVÉ. - Sur les aéroplanes. - P. 630.

Contribution à la théorie mathématique de ces appareils.

W. RITZ. - Sur l’origine des spectres en série.

-

P. 634.

L’auteur montre comment on peut concevoir physiquement un sys-

(11)

1000

donnant un ensemble de vibrations dont les fréquences soient

celles du spectre ordinaire de l’hydrogène et du spectre’nouveau dé-

couvert par Pikering dans certaines étoiles. Théorie.

E. ODDONE. - Sur quelques constantes sismiques déduites du tremblement de terre du 4 avril 1904.

-

P. 662 et 722.

L’auteur a pu déduire des indications des sismographes que les ondes sismiques longitudinales mettent, pour parcourir le rayon terrestre, le même temps (huit minutes) qu’emploie la lumière à

nous venir du Soleil.

J. BOUSSINESQ. - Théorie approchée de l’écoulement sur un déversoir vertical

en mince paroi, sans contraction latérale et à nappe libre.

-

P. 668.

Théorie mathématique, conduisant à des résultats concordant

avec ceux obtenus expérimentalement par Bazin.

F. FERBER. - Sur le coefficient de la résistance de l’air à adopter clans un projet d’aéroplane.

-

P. 680.

Discussion montrant que les valeurs admises pour le coefficient de la résistance de l’air ne sont pas très exactes, et d’après laquelle un

est tenté de conclure que la résistance opposée par l’air à une surface

se mouvant orthogonalement ou presque tangentiellement à sa tra- jectoire est la même.

Théorie du rayonnement des manchons à incandescence. - P. 685.

Des traces d’oxyde de cérium (0,008), intimement mélangées à l’oxyde de thorium incandescent, augmentent considérablement son

rayonnement lumineux sans modifier son rayonnement infra-rouge.

L’auteur donne la théorie de ce phénomène et montre que l’oxyde de

thorium, théoriquement inutile, est indispensable pour servir de

corps à l’oxyde de cérium dont le squelette, à l’état pur et sous une

faible épaisseur, serait trop fragile.

(12)

1001

F. LAPORTE et II. JOUAL1ST. - Influence de la température ambiante

sur l’intensité lumineuse d’une lampe à incandescence électrique.

-

P. 688.

Malgré une variation de 100" de la température ambiante, l’inten- sité lumineuse de la lampe a été trouvée constante. Ce résultat est

en désaccord avec la variation de 1000 1 par p degré g trouvée par certains p

expérimentateurs, mais peut concorder avec la variation

4

pour 100°) déduite des lois du rayonnement, variation qui n’était pas observable dans les conditions expérimentales se trouvaient les auteurs.

G.-A. HEMSALECH. - Sur le rôle et la nature de la décharge initiale (trait de feu) dans l’étincelle électrique.

-

P. 692.

On sait que, dans la décharge d’un condensateur, le trait de feu est très lumineux par rapport aux oscillations qui suivent si le cir-

cuit de décharge a une self nulle ou très petite, tandis qu’il devient

très faible quand la self dépasse une certaine valeur critique. Dans

ce cas, la décharge initiale est constituéP par une étincelle produite

par la décharge des électrodes, de la capacité desquelles elle dépend,

et elle sert uniquement à préparer le passage des oscillations de la

décharge du condensateur.

G. MILLOCHAU. - Sur Ja photographie du spectre solaire infra-rouge. - P. 725.

Photographies du spectre solaire, de O~’,75 à 0’il,95, avec des plaques à gélatino-bromure teintées avec du vert malachite, puis

insolées derrière un écran violet avant leur utilisation.

A. BLANC. - Action du champ magnétique sur l’air ionisé en mouvement.

P. 739.

On peut mesurer facilement l’action du champ magnétique sur les

ions des deux signes en la comparant à celle d’un champ électrique

(13)

1002

de valeur connue, car les mobilités des ions ne sont pas modifiées par le champ magnétique.

G.-A. HEMSALECH. 2013 Sur les oscillations d’ordre supérieur (harmoniques)

dans l’étincelle électrique.

-

P. 741.

La méthode consiste à projeter l’image de l’étincelle sur la fente d’un collimateur parallèle à la direction de cette étincelle et à proje-

ter aussi l’image de cette fente sur une pellicule photographique

mobîle. L’examen des photographies révèle la présence de stries équidistantes dans chacune des oscillations d’une même décharge,

stries dont les intervalles correspondent à des fréquences multiples

de celles de l’oscillation fondamentale. Les harmoniques sont surtout marqués dans la première oscillation, très riche en vapeur métal-

lique, et sont en grande partie la cause de la luminosité de la vapeur

métallique dans l’étincelle, vapeur qui ne reste lumineuse que pen- dant le passage du courant dû à l’harmonique.

,

Appareil pour la mesure de l’écoulement des liquides.

-

P. 747 et 906.

L’appareil, qui permet, par simple lecture, de connaître le débit, se

compose d’un réservoir à niveau maintenu constant qui alimente la conduite par s’écoule le liquide. Dans cette conduite est disposé

un premier robinet portant un orifice percé en mince paroi; immé-

diatement après se trouve un tube vertical en verre, et à la suite, sur

la conduite, un deuxième robinet est destiné à régler l’écoulement du

liquide. Le deuxième robinet étant fermé, et le premier ouvert, le liquide s’élève dans le tube de verre à la même hauteur que dans le

réservoir; mais, si le deuxième robinet est ouvert, le liquide baisse

dans le tube et les débits sont à chaque instant proportionnels aux

racines carrées des dénivellations constatées. On gradue au préa-

lable l’appareil, dont le principe se trouve aussi exposé dans les tra-

vaux de M. Parenty.

L. TEISSERENC nE BORT et L. ROTCH. -Caractères de la circulation

atmosphérique intertropicale.

-

P. 772.

Les vents alizés de nord à est entre les tropiques ne s’étendent

en général en hauteur qu’à une altitude de quelques centaines de

(14)

1003

mètres ; dans cette couche, la température décroît très vite. Vient

ensuite une zone où le vent est moins intense et où la température présente des inversions. Au-dessus, on observe des vents de direc-

tions différentes, mais venant surtout du nord-ouest. Enfin, vers

‘~ 000 mètres, on rencontre le contre-alizé à composante sud.

BOURGEOIS et NOIREL. - Sur la forme du géoïde dans la région

_

du Sahel d’Alger.

-

P. 792.

Résultats obtenus et courbes.

JEAN MEUNIER. - Détermination des limites d’inflammabilité des mélanges explosifs de vapeurs d’éther et d’air.

-

P. 796 et 1107.

/ 0. BOUDOUARD et LE CHATELIER. - P. 910.

-

Méthode et résultats. La limite inférieure d’inflammabilité est de 45 à 90 milligrammes d’éther par litre, souvent vers 58 milli-

grammes. MM. Boudouard et Le Chatelier (1) avaient trouvé 60 mil- ligrammes par litre. La limite supérieure d’inflammabilité est de l’ordre de 200 milligrammes.

L. BRUNINGHAUS. - La phosphorescence des composés calciques mangané-

sifères. Détermination de l’optimum. Influence de la constitution et de la

masse des molécules sur la longueur d’onde des radiations émise-s.

-

P. 839 et 1040.

On sait que les corps phosphorescents sont toujours des mélanges

contenant une petite quantité d’un composé d’un certain métal

(phosphorogène) disséminée dans une masse beaucoup plus grande

du même composé d’un autre métal (diluant). L’auteur montre que

l’optimum de phosphorescence dans les composés calciques manga-

nésifères étudiés, qui sont des sels à radicaux acides différents, s’ob-

serve pour une même valeur correspondant à : -.

De plus, deux facteurs interviennent pour donner à la phospho-

rescence d’un composé sa couleur caractéristique : ce sont la cons-

(1) C. R., t. CYYV1 ; 1897.

(15)

1004

titution chimique et la masse moléculaire de la molécule diluante.

Plus cette masse est élevée, plus la couleur de phosphorescence a

-une longueur d’onde faible.

ADRIEN KARL. 2013 Sur la triboluminescence de substances

contenant du zinc.

-

P. 841.

L’auteur a réussi à préparer une série de corps qui possèdent au plus haut degré la propriété d’émettre de la lumière quand on les

écrase (triboluminescence), et dont la phosphorescence est à peu

près nulle. Ces corps s’obtiennent en chauffant vers 1 200°, pendant

trente minutes, des mélanges de sulfure de zinc et de corps extrême- ments variés, sels de manganèse, acides silicique, stannique, etc.

Il ne paraît pas certain que la triboluminescence soit due à la pré-

sence de composés définis, et il y a lieu de rechercher si cette pro-

priété n’est pas due à des impuretés, comme dans la phosphores-

cence.

G. LIPPNIÀNN. - Collimateur suspendu donnant la position du zénith.

P. 813 et 1137.

L’appareil a pour objet de rendre le zénith visible dans le champ

d’une lunette visuelle ou photographique sous la forme d’un point

lumineux. Il se compose d’un collimateur vertical portant en son plan focal un trou très fin qu’on peut éclairer, et soutenu, soit par

un couteau horizontal, soit par un ressort très flexible, avec, dans ce cas, un amortissement produit par un système de palettes immer- gées dans un vase d’huile annulaire concentrique.

Le réglage s’exécute et se vérifie en faisant tourner de 180° l’axe

de suspension dans le plan vertical qui le contient.

Un appareil fondé sur le même principe avait, du reste, déjà été

construit par M. Schwartzchild ( ~ ) .

LE CADET. - Observation de l’éclipse de Soleil du 14 janvier 1907

à l’observatoire de Phu-Lien (Tonkinl.

-

P. 883.

Résultats.

-

Perturbation corrélative dans la variation baromé-

(1) Astl’onomische Nach1’Íchten, 1904.

(16)

1005

trique diurne et utilité de l’observation précise du baromètre dans les régions tropicales, au cours des éclipses de Soleil.

E. BELOT. - Sur la distance des satellites d’Uranus et de Jupiter.

-

P. 885.

Conséquences intéressantes concernant les distances des satellites de ces planètes tirées de la loi de distribution formulée par l’au- teur (1) -

BERNARD BRUNHES. - Action d’un courant aérien horizontal

sur un tourbillon vertical.

-

P. 900.

L’auteur a vérifié expérimentalement qu’un courant horizontal

exerce, sur un tourbillon vertical mobile, une force horizontale per-

pendiculaire au courant et dirigée vers sa gauche s’il est sinistror-

sum, vers sa droite s’il est dextrorsum.

F. BEAULARD. - Sur la constante diélectrique de la glace et de l’eau

au voisinage de 0°.

-

P. 904.

Mesure de la constante par celle du moment du couple auquel est

soumis dans un champ hertzien un ellipsoïde de la substance à

étudier. Les résultats ont été les suivants : glace-, K _-__ 1,zi55 ; eau

et glace, K compris entre 2 et 2,6 ; Eau (aux environs de 0°), K = 3,072.

.

Remarquons que, pour la glace, K est voisin de n-’ _ , i 1.

H. ABRAHAM. - Rendement acoustique du téléphone.

-

P. 906.

En dehors des cas de résonance, le meilleur téléphone ne transmet

pas à l’oreille la millième partie de l’énergie qu’il reçoit de la ligne.

C’est ce qui résulte de la théorie donnée par l’auteur, théorie qui permet de déterminer la puissance disponible sur la membrane du

téléphone par la mesure : 1° de la flexion produite sur cette mem-

brane par une force connue; 21 de l’eHcrt exercé sur elle par l’élec- tro-aimant pour l’intensité de courant utilisée.

(1) C. R., décembre 1905.

(17)

1006

A. QUIDOR et A. NACHET. - Sur un nouveau microscope et ses applications

à la microphotographie stéréoscopique. - P. 908.

Description, emploi et dessin de l’appareil.

H. DESLANDRES. - Étude des variations du rayonnement solaire.

P.941.

Historique de la question. Description d’un procédé simple

d’étude.

CIRERA et BACCELLI. - Etude des rapports entre l’activité solaire et les varia- tions magnétiques et électriques enregistrées à Tortose (Espagne). - P. 958.

Les auteurs signalent une fois de plus l’analogie entre les divers

phénomènes.

ARGYROPOULOS. 2013 Sur un condensateur parlant.

-

P. 971.

lB1ARCEL DESPBETZ. - Théorie.

-

P.1012.

PIERRE SÈYE. - P. 1211.

H. ABRAHAM. - P. 1154.

Le condensateur parlant diffère du condensateur chantant par l’inter- calation, dans le circuit du fil secondaire du transformateur du micro-

phone, d’une source de force électromotrice produisant entre les deux

armatures du condensateur une différence de potentiel constante de quelques centaines de volts. Cette introduction augmente d’une façon

extraordinaire l’intensité du son émis par le condensateur, et cela d’au-

tant plus que le voltage est plus grand. llI. Marcel Despretz en donne

la théorie. M. Pierre Sève fait remarquer que les actions mécaniques

exercées étant, dans l’expérience du condensateur parlant, analogues

à celles qui s’exercent sur une membrane téléphonique ordinaire,

elles pourront reproduire assez exactement la parole. De même un

condensateur excité par le courant alternatif vibre à l’octave aiguë ;

avec l’introduction analogue d’une source à voltage constant, il.

vibre à l’unisson.

(18)

1007 M. Abraham avait imaginé déjà un téléphone électrostatique ayant pour organe sensible une feuille de métal battu, tendue sur

l’ouverture d’un pavillon acoustique. Un disque métallique fixe et

isolé est amené aussi près que possible de la feuille ; on forme ainsi

un condensateur montable dans un boîtier de téléphone et que l’on

polarise d’abord par une charge de 1 millier de volts. On y envoie ensuite les différences de potentiel alternatives étudiées. L’appareil

est beaucoup moins sensible que le condensateur parlant.

HINRICHS. - Sur le poids atomique absolu du brome et du manganèse,. - P. 9i3 et 1343.

Discussion des déterminations de M. Baxter(~) et de Baxter et

Hines (2) ; elles confirment exactement la valeur 80 du poids atomique

absolu du brome et la valeur 55 du poids atomique du manganèse.

Ph.-A. GUYE. - Application de la méthode des densités limites

aux gaz liquéfiables.

-

P. 916 et 1360.

Discussion. L’auteur propose de revenir pour la constante des gaz parfaits à R -= 22’it,io.

-

DAUTRICHE. - Vitesse de détonation des explosifs.

-

P. 1030.

Lorsqu’on comprime un explosif sous des densités croissantes, la

vitesse de détonation augmente d’abord, passe par un maximum, puis diminue asymptotiquement. Applications.

CANOVETTI. - Sur la résistance de l’air au mouvement des corps. - P. 1031.

Sauf pour les surfaces de 6 mètres carrés, qui éprouvent une résis-

tance un peu moindre, jusqu’à des vitesses de 30 mètres par seconde la loi représentant les résultats obtenus est :

R = 0,0324 V2 +

(1) Revue physico-chinÛque, t. III; 1906, Leîpzig..

(2) Phys. Centralblatt, t. 111; 1906.

(19)

1008

De plus, la loi du sinus donne des résultats notablement supérieurs

à ceux de l’expérience.

J. BECQUEREL. - Sur les changements des bandes d’absorption des cristaux et

la loi de variation de l’amortissement du mouvement des électrons absorbants à diverses températures. - P. 1032.

Résultats expérimentaux conduisant à la loi importante suivante :

« L’amortissement du mouvement vibratoire des électrons absorbant la lumière est sensiblement proportionnel à la racine carrée de la

température absolue. »

G. CLAUDE. - Sur les deux modes de détente employés

dans la liquéfaction de l’air.

-

P. 1037.

Considérations théoriques intéressantes sur les rôles respectifs du

compresseur et de l’air comprimé dans l’énergie fournie dans le

refoulement effectué par le gaz. Il n’y a, dans la détente par simple

écoulement continu et sans vitesse sensible, refroidissement que parce que l’air n’est pas un gaz parfait. Dans la détente avec travail extérieur récupérable, le travail! pdv est, au contraire, tout entier disponible pour la production du froid. Aussi, dans le premier cas (machine de Linde), faut-il partir de pressions très élevées (200 atmo- sphères) et refroidir le gaz, tandis que, dans le second cas, il suffit de faibles pressions (40 atmosphères).

R. BENOIT, CH. FABRY et A. PÉROT. - Nouvelle détermination du mètre en longueurs d’onde. - P. 1082.

La règle choisié fut une règle d’invar, de section en forme d’U,

laissant à l’intérieur un creux dans lequel peut passer un faisceau

lumineux ; aux extrémités sont appliquées des glaces planes argentées

rendues parallèles. Sur les faces supérieures des glaces sont tracées

des divisions telles que la distance entre deux traits convenablement choisis soit très voisine de 1 mètre. Cette longueur a été évaluée en

fonction de celle du mètre international. La distance des glaces a été

réperée en longueurs d’ondes rouges du cadmium par l’intermédiaire

d’étalons de 6cm,25, l~~m,~, 25 et 50 centimètres, d’après les méthode5

(20)

1009

optiques connues de Pérot et Fabry. De même on a repéré en longueurs d’onde la somme des distances séparant les traits choisis des faces planes des glaces.

Les résultats ont été ramenés à l’air sec, à i5° du thermomètre à

hydrogène, sous la pression normale 760 :

lm ~ i ~53 i6~~,~3,

À i O~a,6~38~69~.

H. ABRAHAàI. - Sensibilité absolue de l’oreille.

-

P. 1099.

Un cylindre d’environ 100 centimètres cubes est fermé à l’une de

ses bases par la membrane d’un téléphone, et son autre base possède

une ouverture munie d*un pavillon que l’on applique contre l’oreille.

Les courants téléphoniques, de période et d’intensité connues, pro- duisent dans le cylindre des variations de pression connues (l’étalon-

nage se fait en courant continu par la mesure du volume d’air balayé

par la membrane dans son déplacement). La sensibilité de l’oreille

se déduit de l’intensité efficace du courant au moment où elle cesse

d’entendre. Il semble résulter des expériences que le seuil des sen-

.

sations de’l’oreille normale correspond à des variations de pression ayant une amplitude d’environ 4 à 10 millionièmes de millimètre de

mercure.

A. DE C.RAMONT. - Sur les raies ultimes ou de grande sensibilité des métaux dans les spectres de dissociation.

-

P. 1101.

On sait que les raies d’un élément dans les spectres d’étincelle des minéraux disparaissent successivement au fur et à mesure de la diminution de la teneur de celui-ci; les dernières lignes persistantes

sont les raies ultimes, ou de grande sensibilité. L’auteur montre que

ces raies sont les mêmes pourl’étincelle condensée, avec ou sans self,

pour l’étincelle non condensée, pour l’arc et pour les flammes très

chaudes ; il donne les raies ultimes d’un grand nombre de métaux.

(21)

1010

D.-E. TSAKAL ATOS. - Application de la loi de Trouton à la détermination des élévations moléculaires des points d’ébullition des dissolutions.

-

P. 1104.

De l’équation de Trouton modifiée par Nernst (’) :

et de la relation

on obtient :

Cette formule permet de déduire les élévations moléculaires, ou peut servir de critérium dans la recherche de l’association molécu- laire d’un corps. Exemples.

P. SALET. - Sur l’absence de polarisation des protubérances.

-

P.

L’absence de polarisation des protubérances semble indiquer qu’il y a contradiction entre la théorie de la polarisation de Fresnel

et les théories solaires de Schmidt ou de Julius.

~

WARCEL BRILLOtIN. - Sur la viscosité des fluides.

-

P. I’1~I.

Dans les Iluides, le transport d’une propriété se fait : par dépla-

cement de la molécule qui la possède; par le saut brusque de cette propriété du centre d’une molécule au centre d’une autre au moment de leur choc. L’essai de théorie fait en partant de ces deux méca- nismes conduit à des résultats comparables aux résultats expéri-

mentaux, et permet de conclure que la viscosité des liquides dépend

de la diffusion des molécules et, en proportion moindre, du trans- port de centre à centre au moment du choc.

(1) Theoretische Cheïîïie, Stuttgart, 1906.

(22)

1011

H. BUISSON et Cs. FABRY. - Mesures de longueurs d’onde dans le spectre du fer - pour l’établissement d’un système de repères spectroscopiques. - P. 1155.

Tableau, à 15° et sous 76 centimètres de mercure, des longueurs

d’onde du fer dans l’ultra-violet rapportées à la raie rouge de cad- mium (a = 0,64384696) ; ce tableau complète la liste des longueurs

d’onde données précédemment (’ ).

HERGESELL. 2013 L’exploration de l’atmosphère libre

au-dessus des régions arctiques.

-

P. i 187.

Résultats des lancers de ballons-sondes et de cerfs-volants.

6

Existence de températures d’inversion, accompagnées de variations

analogues de l’humidité. Le centre du grand tourbillon polaire doit changer souvent de place et parcourir tout le bassin arctique.

Loms BESSON. - Nouvelle théorie de l’anthélie, des paranthélies

et des halos blancs de Bouguer et d’Hévélius.

-

Théorie basée sur les divers assemblages des cristaux de neige.

LOEiVY et PUISEUX. - Sur l’origine des accidents du sol lunaire.

P. 1193 et 1309.

Discussion de la théorie d’après laquelle il aurait existé dans le-

passé des corps détachés de la Terre en même temps que la Lune

ou dans des conditions analogues, corps qui, attirés par la Lune,

seraient venus tomber sur sa surface. Cette théorie est peu vraisem- blable et ne permet pas d’expliquer les traits caractéristiques de la physionomie des mers de la Lune, traits qui sont au contraire

facilement explicables par la théorie de l’affaissement local sous-

l’influence du refroidissement, des dégagements de gaz et de

l’ajustement isostatique.

(1) C. R., t. CXLIII ; 1906.

(23)

1012

En.-EL. COLIN. - Observations magnétiques à Tananarive. - P. 1197.

Tableaux.

H. ABRAHAM et EV.iUX-CHARBONNEL. - Appareil pour l’étude des courants téléphoniques. - P. 1209.

Les auteurs indiquent les dispositions prises pour utiliser le

galvanomètre à cadre mobile pour courants alternatifs de toutes

fréquences, décrit par l’un d’eux (~ ) ; à la détermination non seulement des amplitudes, mais encore des phases et de la puissance des cou-

rants téléphoniques. Ces dispositions consistent, du reste, à obtenir deux forces électromotrices d’amplitudes égales, dont l’une soit en

phase et l’autre en quadrature avec le champ magnétique du galva-

nomètre.

WOLODGINE. - Pyromètre enregistreur à plaque photographique fixe.

P. ~.21‘~.

Le rayon lumineux réfléchi par le galvanomètre d’un pyromètre

Le Chatelier tombe sur un miroir oscillant autour d’un axe hori- zontal et est renvoyé sur une plaque photographique fixe. Les déplacements verticaux de l’image permettront ainsi la mesure du temps, mesure qui était réalisée auparavant avec beaucoup de diffi-

culté par un déplacement de la plaque photographique proportionnel

au temps.

A. LEDUC. - Application des formules relatives aux volumes moléculaires au

calcul de la variation de la force élastique maxima de la vapeur d’eau avec la

température. - P. 1259.

L’auteur montre que la valeur numérique de dp tirée de la formule

dt

de Clapeyron, en prenant pour L et J les valeurs les plus sûres et

(1) H. ABRAHAM, C. ~., t. CXLIJ; 1906.

(24)

1013

pour u’ la valeur calculée d’après ses formules 1’), concorde avec la

valeur de 2013" () t tirée des expériences de Chappuis (2). p

P. VILLARD. - Sur la décharge électrique dans les gaz.

-

P. 1261.

Pour de faibles intensités et à des pressions telles que la lumière

négative ne remplisse pas l’ampoule, la décharge se compose de trois parties :

1° La lumière positive, véritable conducteur dont l’extrémité

cathodique est désagrégée par le choc des corpuscules négatifs et

dans lequel toute cause d’ionisation intense produirait un espace

sombre ;

2° L’espace obscur de Faraday, aux rayons cathodiques;

dans cet espace, l’électricité est transportée uniquement par

convection ;

3° L’émission cathodique.

Pour une certaine intensité, la lumière positive peut surmonter

l’ionisation cathodique ; l’espace de Faraday, la chute cathodique,

l’émission de corpuscules n’existent plus ; les électrodes sont reliées par la lumière positive comme par un conducteur ; il peut y avoir oscillation. (L’arc et l’étincelle condensée sont des décharges

réduites à la lumière positive.)

Dans.l’ampoule de Crookes, au contraire, la lumière positive a disparu et la décharge se réduit à l’émission cathodique.

A. ROSENST1EHL. - Hydrolyse des sels.

-

P. 1284.

Les corps qui résultent de l’action d’un acide sur un alcool ou une

base, avec élimination d’une molécule d’eau, subissent en se dissol-

vant tôt ou tard la réaction inverse. Une partie du dissolvant inter- vient chimiquement, l’autre sert de diluant. Leur molécule se dé-

double, et ce dédoublement, purement chimique, rend inutile, pour les éthers et les sels, l’hypothèse de l’ionisation.

(1) Ann. de Phys. et Ciaimie; 1899.

(2) Séances du Comité inteîmational des Poids et jJlesu1’es; 1900.

(25)

1014

~

G. BIGOLeRDAN. --- Sur le mode habituel de publication

des observations équatoriales et sur un moyen de l’améliorer.

-

P. 1315.

Théorie des erreurs inhérentes à l’ancien procédé et description

nouveau.

JEAN BECQLEREL. - Sur les déplacements des bandes d’absorption des cristaux

sous l’action des variations de température. -P. 1336.

Les bandes d’absorption des cristaux se déplacent en général

vers les petites longueurs d’onde quand la température s’abaisse,

Ces déplacements ne présentent aucune relation avec ceux que l’on observe sous l’action d’un champ magnétique ou avec la lon-

gueur des bandes ; mais ils sont identiques pour les bandes qui se , correspondent dans des groupes de cristaux contenant une même

substance.

G.-A. HEMSALECH et C. DE W ATTEVILLE. - Sur une nouvelle méthode de production des spectres de flamme des corps métalliques.

-

P. 1238.

~

Un ballon, contenant les électrodes du métal à étudier, est inter-

m calé sur le trajet du courant d’air qui produit dans un brûleur la

combustion. complète du gaz. On fait éclater, entre ces électrodes, pendant toute la durée de l’expérience, des étincelles (10 par seconde

environ) fournies par un condensateur de forte capacité. Dans ces conditions, la flamme présente un spectre du métal le plus riche en

raies que l’on connaisse, tout en ne nécessitant l’emploi que d’une très petite quantité de matière.

.

CH.-A.-FRANÇois FRANCK. - La microphotographie en couleur

avec les plaques autochromes de MM. A. et L. Lumière. - P. 1340.

Excellents résultats obtenus avec ces plaques dans les cas exami-

nés (a grandissements faibles ou importantes de pièces polychromes,

.

polarisation., stéréoscopie, etc.) .

- ..

Références

Documents relatifs

La différence entre l’éclat observé et calculé augmente au fur et à mesure que l’éclat diminue pour atteindre près d’une grandeur stellaire vers la grandeur

phosphore, elle doit être plus vive dans l’oxygène quc dans l’air.. Or dans l’oxygène pur, le phosphore

Dans tes phénomènes de phosphorescence chez lt’, animaux, la lumière émise parait légèrement verdatre :. on comprend que des analyses spectrales soient

Ces aciers qitasi-li-eînpés (seZf-ha~’c~er2i~2~~ sont intéressants pour la fabrication des aimants, parce que la trempe peut être évitée et parce que les propriétés

au moyen des gaz ionisés. La quantité d’électricité est fournie par l’ionisation de l’air situé entre les deux armatures d’un condensateur dont l’une est reliée

risée; mais les couleurs sont beaucoup plus brillantes si la lumière est polarisée dans le plan d’incidence, tout à fait ternes si c’est dans le plan perpendiculaire;

Dans ces deux cristaux, ainsi que dans d’autres précédemment étudiés, les vibrations circulaires absorbées de même sens ne sont pas toutes déplacées du même

Deux fils de platine de même résistance, parcourus par un même courant, sont plongés l’un dans le grisou, l’autre dans l’air pur ; ils.. présentent une