HAL Id: jpa-00237261
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Submitted on 1 Jan 1877
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solaire au moyen des effets de phosphorescence
Edmond Becquerel
To cite this version:
Edmond Becquerel. Sur l’observation de la partie infra-rouge du spectre solaire au moyen des effets de phosphorescence. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.137-144.
�10.1051/jphystap:018770060013700�. �jpa-00237261�
I37
SUR L’OBSERVATION DE LA PARTIE INFRA-ROUGE DU SPECTRE SOLAIRE AU MOYEN DES EFFETS DE PHOSPHORESCENCE (1);
PAR M. EDMOND BECQUEREL.
On sait que les limites visibles du
spectre
formé par un faisceau lumineux ne comprennent pas tous les rayons de cefaisceau,
et que si au delà duviolet,
dans lapartie qui
a reçu le nomd’ultra-violet"
se trouvent des rayons dont la
longueur
d’onde estplus petite
que celle des rayons visibles lesplus réfrangibles,
endeçà
du rouge ilen existe d’autres dont la
longueur
d’onde augmenterapidement,
à mesure que la
réfrangibilité
diminue.On a pu étudier la
partie
ultra-violette du spectre, ainsi que les raies et bandesqui s’y
trouvent, au moyen des actions chimi- ques,comme je
l’ai montré d’abord en1842 1’), puis
comme onl’a fait ensuite à l’aide de diverses méthodes
très-précises ;
maisjusqu’ici
les recherches très-intéressantesentreprises
sur lapartie infra-rouge
n’ontpermis
de reconnaître quequelques particularités
de cette
région,
les observationsexigeant
une intensité assezgrande
des rayons actifs et par suite une certaine
largeur
du faisceau lu-mineux,
ainsi que des dimensionstrès-appréciables
desappareils, piles thermo-électriques
ou réservoirsthermométriques. Cepen-
dant MM. Fizeau et Foucault
(3),
en faisant usage de thermomètres dont lacapacité
avait untrès-petit volume,
ontindiqué
dans unspectre, obtenu au moyen d’un
prisme
enflint,
unelarge
bandeobscure dans la
partie infra-rouge
et à peuprès
à la même distancede A que la
ligne D ;
M. Fizeau a même donné lalongueur
d’ondecorrespondant
à cette bande(I445);
d’un autrecôté,
on aobservé,
à l’aide d’une
pile thermo-électrique linéaire,
l’existence deplu-
sieurs maxima et minima d’intensité dans cette
région spectrale (4).
Lorsqu’on
augmente l’intensité des rayonslumineux,
l’effet pro- duit sur la rétine peutdépasser
un peu laligne A,
au delà du rouge,(1) Mémoire lu à l’Académie des Sciences, dans sa séance du 2j juillet 1876.
(2) Bibliotlrèque univ. de Genève, t. XL, I842.
(3) Comptes rendus, t . XXV, p. 417, I847.
Foir un Mémoire de D2. Lamanski, Journal de Physique, t. I, p. 335 ; I872.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060013700
ainsi que l’ont
n’étend pas
beaucoup
le spectre par ce moyen, et àpeine peut-on
indiquer quelques lignes
noires moinsréfrangibles
que A.Les actions
chimiques,
dans certains cas, peuvent s’étendreaussi en dehors du rouge
prismatique,
comme cela a lieu avec lescomposés d’argent préalablement impressionnés (1); cependant
onne
s’éloigne
pas encorebeaucoup
de l’extrême rouge visible.Les effets de
phosphorescence,
sans aller aussi loin que les effetscalorifiques,
peuvent néanmoins permettre d’obtenir des indica- tions assez curieuses sur la constitution de cettepartie
del’image spectrale.
J’aidéjà
montré(2)
comment des rayonsqui
n’ontaucune action sur la rétine peuvent
agir
sur les matièresphos- phorescentes
pour détruire l’excitationproduite
sur elles par les rayons bleus ouviolets,
et permettent d’étudier le spectre, danscette
région,
autrement que par les effetscalorifiques qui s’y produi-
sent. Il
suffit,
eneffet,
de fixer avec un peu de gomme sur une sur-face,
carton ou verre, une substancetrès-phosphorescente
commeun sulfure alcalino-terreux
impressionnable,
pourmanifester, après l’impression préalable
de la surface à la lumièrediffuse,
l’extinc-tion que la
partie infra-rouge
duspectre
peutproduire
enagissant pendant quelques
instants.Quand
onopère
avec un spectre con- venablementépuré
etétalé,
on reconnaît que cette extinction faitapparaître
desparties inégalement actives,
c’est-à-dire des espacescorrespondant
à des bandes ou raies noires du spectresolaire;
mais cette observation est
difficile,
même en élevant latempéra-
ture de la surface
après
l’action du spectre, et l’on n’a que des indi- cations assez vagues sur lespositions
des bandes lesplus
fortes.Cependant,
avec laplupart
des substancesimpressionnables,
on ales mêmes
effets,
avec une mêmeimage prismatique,
si le tempsd’exposition
à la lumière est suffisant.J’ai pu rendre visible d’une manière continue une
partie
decette
région infra-rouge qui
aéchappé jusqu’ici
à toute observa-(t) EDM. BECQUEREL, la Lumière, ses causes et ses effets, t. II, p. 9I ; Comptes rendus,
t. LXXVII, p. 302.
(’) Annales de Chimie et de Physique, 3e série, t. XXII, p. 344 ; Comptes rendus,
t. LXXVII, p. 302, 1873. EDM. BECQUEREL, la Lumière, ses causes et ses effet, t. 1, p. I4I. e
I39 tion oculaire
immédiate,
enopérant
comme il suit: dans le volet d’une chambrenoire, percé
de deux fentesverticales,
on faitpé-
nétrer à l’aide d’un héliostat deux faisceaux de rayons solaires
parallèles.
L’un desfaisceaux,
lepremier, donne,
au moyen d’unprisme
à arêtes verticales et d’unelentille, l’image spectrale
que l’on veutétudier; je
me suis servi depréférence
d’unprisme
ensulfure de carbone d’un
angle
de60° ;
cepremier
spectre tombesur la surface enduite de matière
phosphorescente.
Le secondfaisceau est reçu sur un
prisme
en flintblanc,
dont l’arête estéga-
lement verticale et
qui
estplacé près
dupremier ;
on peut faire varier laposition
de ceprisme
defaçon
à superposer lapartie
ultra-violette du spectre
qu’il
donne sur lapartie infra-rouge
dupremier
spectre, et à promener les diversesparties très-réfrangi-
bles de cette seconde
image prismatique
sur lapartie infra-rouge
de la
première image.
Onn’interpose
pas de lentille sur laroute du second faisceau
lumineux,
et l’on donne à la secondeouverture du volet une
largeur
assezgrande,
afin d’éviter la pro- duction des raies ou bandes de l’ultra-violetqui pourraient gêner
l’observation que l’on doit
faire ;
lepremier
spectre doit seul donner leslignes
et bandes obscures. On peutmême,
en avant dela fente
qui
donne passage au second faisceaulumineux, placer
unverre coloré en bleu par le cobalt
qui
élimine lapartie rouge jaune
et verte, c’est-à-dire la
plus lumineuse,
du second spectre, et rendplus
facile l’observation duphénomène
à étudier.Si l’on
projette
cesystème
de deux spectres àrégions
extrê-mes
superposées
sur une surfacephosphorescente préparée
commeil va être dit
ci-après,
on observe l’effet suivant : dans lapartie infra-rouge
du spectreà bandes,
la matièreimpressionnable,
excitéepar l’ultra-violet du deuxième spectre, a sa
phosphorescence
dé-truite,
maisinégalement ;
et sur une certaine étendue correspond- dant à lapartie infra-rouge,
on al’apparence
departies inégale-
ment
éclairées ;
cet effettrès-curieux , qui
rend visible d’unemanière continue une certaine
portion
de lapartie infra-rouge,
ne se
produit
pas dans toutes les circonstances et avec tous les corpsimpressionnables;
en voici le motif:D’abord cette extinction des corps
phosphorescents,
dontje
me suis souvent
occupé, exige,
ainsi queje
l’ai faitvoir,
un cer-tain temps pour se
produire,
et il faut que la matièrephosphores-
puis s’éteigne, qu’il
tablisse une sorte
d’équilibre
la laissant parplace
dans un certainétat d’obscurité. Cet effet
indique qu’il
y a àrégler
uncquestion
d’intensité entre les
parties
inversement actives des spectres, ce que l’on fait endéplaçant
le deuxièmespectre
et en faisant varier lalargeur
de la seconde fente du volet. D’un autrecôté,
tous les corpsphosphorescents
nepeuvent
manifester immédiatement ceteffet;
si la substance ne conserve quependant
peu de temps l’im-pression lumineuse,
on ne peut rien observer: tel est le cas duspath fluor,
de la chauxcarbonatée,
descomposés d’uranium,
desplatinocyanures
et de certaines substancesorganiques.
Si la ma-tière conserve
pendant très-longtemps
une assezgrande
intensitélumineuse,
c’est-à-dire a unetrès-grande capacité
pour lalumière,
alors la
partie infra-rouge
dupremier
spectre n’arrive pas à rendre suffisamment obscure parplaces
larégion
éclairée par l’ultra-violet du secondspectre,
et cetterégion
restetoujours
sensiblement illu- minée de la même manière. Tel est le cas des sulfures decalcium,
de
baryum
et de strontiul1l.plus
ou moinsphosphorescents ;
cescomposés peuvent
bien manifester deseffe ts,
mais autrement et, ainsiqu’on
l’a ditplus haut,
en rendant l’action des rayons diffé-remment
réfrangibles
successive et non simultanée.Mais il y a un
composé phosphorescent qui
se trouve dans desconditions très-favorables pour
permettre
l’observation duphéno-
mène dont il
s’agit,
c’est la blendehexagonale,
due à M. H. Sainte-Claire Deville et obtenue
phosphorescente,
il y aplusieurs années,
par M. Sidot : substance
qui
est vivementlumineuse,
maisqui pré-
sente un décroissement d’effet
plus rapide
que les sulfures alcalino- terreux, mais moins que la chaux carbonatée. Je dois mêmeajouter
que les différents échantillons
que j’ai essayés
ne sont paségale-
ment propres à bien manifester les bandes de
l’infra-rouge ;
celuiqui
m’a le mieux réussi était un échantillonmoyennement lumineux,
mais dont l’extinction de
phosphorescence
étaitplus rapide
que celleproduite
par d’autresqui
étaientplus
vivementphosphores-
cents.
Voici ce que
j’ai
pu observer au moyen de cet échantillon : lapartie
active del’infra-rouge comprend,
au delà deA,
un espace un peuplus
étendu que celuicompris
entre laligne
A et laligne D,
et au delà
duquel
les effets nepeuvent plus
être observés. Avec leI4I
prisme
en sulfure de carbone et une lentille en crown, on a,après A,
deux bandes ou
lignes qui paraissent
aussi fortes queA,
etque j’ai appelées Ai
etA2 (fig. I);
ensuite on arrive à un groupe de quatreFig. i.
bandes
ou lignes,
queje distingue
sous la dénomination de groupeA! A’1, A2, A’3),
dont les troispremières
sont à peuprès équidi-
stantes et la
quatrième,
la moinsréfrangible, plus éloignée ;
audelà,
en
A",
doit se trouver unelarge
bande assez diffuse et enAf/I, près
de la limite où l’observatiorx est
possible,
se trouve unelarge
bandeà bords
définis,
surtout du côté leplus réfrangible.
Cette bande A"’se trouve à peu
près
à la même distance de A que cellequi sépare
A de
D,
etparaît
être la même que celle observée par Mu. Fizeau et Foucault enI847,
au moyen des effetscalorifiques produits
surdes thermomètres à
très-petite capacité,
et citéeplus
haut. Au delàde A"’ il y a apparence d’une ou doux autres bandes
quand
le spectreest
très-intense,
maisqui
sont très-difficiles àdistinguer.
Il faut remarquer que
l’expérience
donne des effets lumineux contraires à ceuxque je décris,
car lesparties qui correspondent
àdes raies ou bandes
d’absorption,
étant éclairées par les rayons ultra-violets du second spectre, sont desparties
lumineuses pen-dant l’observation,
tandis que là où iln’y
a pasd’absorption,
l’ac-tion de ces rayons étant
détruite,
il y aobscurité;
on a donc uneimage négative
de ladisposition
des bandesd’absorption, qu’il
fautrestituer dans son véritable sens pour
l’interpréter comme je
l’aifait ci-dessus et comme cela est
représenté
dans lafigure.
plus caractéristiques
la vivacité de la
partie
active del’infra-rouge comprise
entre A" etA"’,
etqui
estplus grande qu’avant
etaprès
ces limites. Cet effetse
traduit, d’après
cequi
vient d’êtredit,
par un espace relativementplus
obscur que lesparties
voisines au moment de l’action simultanée des spectres àparties
extrêmessuperposées. L’appari-
tion sur le corps
phosphorescent
de cette bandeobscure,
corres-pondant
à unepartie
très-active del’infra-rouge,
se remarque im- médiatement avec laplupart
des substancesétudiées,
etapparaît
même
quand
les autres maxima et minima d’action ne sont pasappréciables.
On la retrouveégalement
avec les sulfures alcalino- terreux, mais enopérant
autrement et, commeje
le faisais anté-rieurement,
en faisantagir l’infra-rouge
seul sur lasurface, après
l’action excitatrice de la lumière diffuse.
J’ai fait usage d’un
prisme
et d’une lentille en sel gemme, ainsi que d’unprisme
et d’une lentille enspath-fluor, et j’ai
observé cettemême
partie
très-activeA"A"’; mais,
lapureté
de ces substancesétant moindre que celle du verre et du sulfure de
carbone, je
n’aipu reconnaître les autres maxima et minima d’action.
L’apparition
de cette même bande active montre que le
phénomène
nedépend
pas de la nature de la matière
impressionnable
ni de celle duprisme,
mais bien de la constitution del’agent lumineux;
avec cesdifférents
prismes,
les limites del’espace
actif ont paru être les mêmes. Une remarque assezcurieuse,
c’est que la lumière Drum-mond,
étudiée de la mêmemanière,
aprésenté
unepartie
très-ac-tive dans
l’infra-rouge, correspondant
à cetterégion A"A"’,
et demême que la lumière solaire.
Le bord le
plus réfrangible
de la bande obscure A"’ est assezbien limité pour permettre d’en déduire
approximativement
sa po- sitionangulaire
par rapport à celle des raies du spectre lumineuxB,
D etF,
et, parconséquent,
l’indice de réfractioncorrespondant
de la matière du
prisme. Quant
aux autreslignes,
sauf cellesqui
sont
près
deA,
même dans les spectrestrès-étalés,
elles ont desbords assez mal définis.
L’évaluation de la
longueur
d’onde des rayons de cetterégion
est assez délicate à
faire;
lesspectres
des réseauxn’ayant
pas offertune intensité assez
grande, je
me suis servi de laposition
desbandes d’interférence obtenues en faisant réfléchir le faisceau so-
I43
laire,
avant son passage au travers de l’ouverturerectiligne
duvolet,
sur un
appareil
donnant les anneaux colorés des lames mincesd’air,
et par un
procédé analogue
à celui de MM. Fizeau et Foucault.Quand
la lumière est très-vive et le spectre peuétalé,
on a unesérie de bandes de G à A"’
qui,
pour êtreobservées,
peuvent êtreau nombre de dix ou
douze,
et dont lespositions
sont alors faciles à fixer. En admettant que dans lapartie infra-rouge
elles se conti-nuent
d’après
la même loi que dans lapartie lumineuse,
là où leslongueurs
d’onde sont connues, on a eu,d’après plusieurs expé-
riences et avec un
prisme
en sulfure de carbone :La bande A"’ serait
comprise
entre leslongueurs
d’onde 1200et l300.
Si l’on calcule les
longueurs
d’onde de A’ et deA"’, d’après
laformule de
Cauchy,
danslaquelle
l’indice n est donné par uneexpression
de la forme 03B1 +b 03BB2 +c 03BB4, 03BB
étant lalongueur
d’onde eta,
b,
c des constantes déduites des observationscorrespondant
à
A,
B etD,
on arrive à des nombresplus
élevés que les valeursprécédentes.
Du reste, ces déterminationsexpérimentales
ne sontqu’approximatives
et sont àreprendre,
etje
n’ai donné ici que lespremières
observations faites au moyen de cette méthode.On voit donc que l’on peut
suivre,
par visiondirecte, quelques-
uns des eiets
produits
dans larégion infra-rouge
du spectre. Onne peut observer ainsi que
quelques
bandesd’absorption
un peu(’ ) Ou bord le moins réfrangible de la partie active très-caractéristique A" A"’.
larges qui région,
d’avoir une
très-grande
intensité lumineuse pour cela. Il est pro- bable quebeaucoup
de bandes et delignes plus
étroiteséchappent
à ce moyen
d’observation ;
car les bords desimages
ne sont pas bienarrêtés,
sauf ceux de lapartie A"A"’,
et cet effet doit êtreattribué à une illumination latérale par
diffusion, laquelle
peut,sur les surfaces
phosphorescentes, impressionner
lesparties
voisinesdes
points
directement influencéspar les
rayons du spectre.D’un autre
côté,
les observations ne s’étendentguère beaucoup
au delà de
A"’,
et necomprennent
pas toute l’étendue del’espace
où les
phénomènes calorifiques peuvent
êtreobservés ;
cela peutdépendre
des limites entrelesquelles
les effets dephosphorescence
sont
appréciables
etqui
peuvent ne pas être les mêmes que celles du spectrecalorifique.
Néanmoins ce nouveau mode d’observation permet de fairequelques
remarques intéressantes :ainsi,
parexemple,
le verre etplusieurs
corps solides ne font subir que peu dechangement à l’image
que l’onobserve;
mais un écran d’eaudistillée, qui change
àpeine
l’action de lapartie AA’,
diminuebeaucoup
l’intensité de larégions
très-activequi
touche à A"’.J’ai essayé de former un oculaire de
spectroscope qui permît
d’observer’la
partie infra-rouge
del’image spectrale,
comme onpeut
le faire pour lapartie
ultra-violette au moyen du sulfate dequinine;
mais lagrande
intensité nécessaire à l’observation des effets dont ils’agit
et le peu de netteté des bords des bandes d’ab-sorption
ne m’ont donnéjusqu’ici
aucun résultat bien satisfaisant:c’est une
question que j’étudie
actuellement.DÉTERMINATION DE LA DISTANCE POLAIRE DANS LES AIMANTS PAR M. BENOIT.
Pouillet a eu l’idée de faire servir
Inéquation
de conditiond’équi-
libre d’ nn barreau
aimanté, placé
dans des circonstances déter-minées, équation
danslaquelle
entre la distancepolaire,
à ladétermination du