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Comptes rendus de l'Académie des Sciences ;T. CXLV ; 2e semestre 1907

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(1)

HAL Id: jpa-00241332

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Submitted on 1 Jan 1908

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Comptes rendus de l’Académie des Sciences ;T. CXLV ; 2e semestre 1907

G. Boizard

To cite this version:

G. Boizard. Comptes rendus de l’Académie des Sciences ;T. CXLV ; 2e semestre 1907. J. Phys. Theor.

Appl., 1908, 7 (1), pp.481-496. �10.1051/jphystap:019080070048101�. �jpa-00241332�

(2)

481

ÂRTHUR-W. EWELL. - Gibbs’s geometrical presentation of the phenomena of

reflection of light (Représentation géométrique, due à Gibbs, des phénomènes

de réflexion en optique).

-

P. 412-418.

Ce mode de représentation, introduit par W. Gibbs dans son ensei-

gnement, mais resté inédit, consiste essentiellement à figurer par des vecteurs les inverses de la vitesse de la lumière dans les deux

milieux, ainsi que leurs composantes parallèles et perpendiculaires

à la ’surface de séparation. Les amplitudes et les phases des di-

verses vibrations, exprimées par les lois de Fresnel, s’obtiennent par des constructions graphiques simples, aussi bien dans le cas où les deux milieux sont parfaitement transparents que dans celui où le second milieu est absorbant (réflexion métallique). L’auteur applique

la méthode à la détermination graphique de l’indice de réfraction,

du coefficient d’absorption, du pouvoir réflecteur, etc.

Henri BÉNARD.

COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES ;

T. CXLV ; 2e semestre 1907.

J. BOUSSINESQ. - Théorie approchée de l’écoulement sur un déversoir, soit

vertical en mince paroi, sans contraction latérale, soit avec armature (ou analogue à l’ajutage rentrant de Borda) et à nappe noyée en dessous. - P. 10 et 102.

/

Théorie mathématique, pouvant conduire à des résultats compa- rables à ceux obtenus expérimentalement par M. Bazin.

L. BLOCH. - Sur l’ionisation de l’air par barbotage. - P. 54.

DE BROGLIE. - P. 17i.

L’air qui a traversé l’eau ordinaire ou distillée acquiert une charge négative, décelable au cylindre de Faraday, et qui est la ’

°

différence de deux charges inégales, positive et négative, ce qui

montre que l’air est ionisé, et cela d’autant plus que la pression de barbotage est plus forte.

J. de Phys., 4e série, t. VII. (Juin 1908.) 32

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019080070048101

(3)

482

La mobilité de ces ions est de l’ordre de i à 2 millimètres.

Dans le barbotage dans l’acide sulfurique ou chlorhydrique à

1 molécule par litre, on constate que l’air acquiert une charge totale positive, différence aussi de deux charges de signe contraire. Les mobilités des ions sont alors comparables à celles des gros ions

(3O de millimètre ) ; ces mobilités varient d’ailleurs d’une façon

/

continue de l’acide binormal jusqu’à l’eau pure l’effet négatif se

retrouve.

Un abaissement de température, pour l’eau pure, diminue l’ioni- sation et accroît légèrement la mobilité moyenne.

M. de Broglie retrouve l’inversion observée par M. Bloch pour les solutions de NaCI, KCI, KI, BaCl, d’acide acétique, de soude, etc.

Il montre de plus que l’intensité de l’ionisation dépend du diamètre

de l’orifice ; faible pour les tubes capillaires, elle passe par un maximum et redevient très faible pour de gros diamètres.

Par l’action du radium ou des rayons X, la conductibilité des gaz ionisés par barbotage est réduite jusqu’au .-.; J q 10 par contre, les gaz non conducteurs qui sortent de barboteurs à benzine, etc., deviennent con- ducteurs. Enfin la présence de centres neutres dans le gaz qui barbote

augmente très sensiblement l’ionisation.

A. LEDUC et LABROUSTE. - Electrolyse de solutions très étendues d’azotate et d’oxyde d’argent ; l’argent métal alcalin.

-

P. 55.

L’électrolyse de solutions étendues d’oxyde ou d’azotate d’argent

ou du mélange soit d’oxyde et d’azotate, soit d’oxyde et de sulfate,

montre que l’argent libéré par électrolyse, sous un voltage suffisant,

se conduit comme un métal alcalin, c’est-à-dire réagit sur l’eau pour donner naissance à un oxyde qui se dissout, en totalité ou en partie

suivant les cas, à l’état d’oxyde basique de formule probable AgOH.

G.=D. HINRICHS. - Sur le poids atoniique absolu du chlore.

-

P. 58.

Discutant les résultats des synthèses du chlorure d’argent faites

de 1820 à 1907, en particulier de celle toute récente de Th.-W.

(4)

483 Richards (1), l’auteur montre que les poids atomiques du chlore et

de l’argent doivent être exactement 35,5 et 108,

D. BERTHELOT. - Sur le poids atomique de l’azote.

-

P. 65.

,

PH.-A. GUYE. - P. H64 et 1330.

La méthode des densités limites, appliquée aux gazAz20, AzO, AZ2,

donne pour poids atomique de l’Az (dans le système O ---- 16) les va-

leurs 13,999, 14,006, 14,008, dont la moyenne est voisine de ~~,00~ ~

nombre déjà indiqué par l’auteur en 1898 (a~, et différent du nombre de

Stas 14,044. M. Guye montre qu’on doit s’en tenir au nombre 14,010 donné par les analyses chimiques les plus précises.

M. GUINCHANT. - Iodure mercurique; calorimnétrie et cryoscopie. - P. 68.

La chaleur latente de fusion à 250° est L ~ 9,79.

La chaleur spécifique est pour :

Ce corps, employé comme dissolvant, a une constante de Raoult

(expérimentale) qui concorde avec celle donnée par la formules de van t’Hoff :

Les anomalies cryoscopiques observées dans l’eau ’s’observent

aussi dans les dissolutions d’oxyde, de chlorure mercurique et de

chlorure mercureux dans l’iodure mercurique.

G. LIPPMANN. - Endosmose entre deux liquides de même composition chimique et de températures différentes.

-

Therinoendosmose des gaz. - P. 104,

Si deux masses d’eau pure, l’une chaude, l’autre froide, sont sépa-

rées par une membrane poreuse (baudruche, gélatine), il y a endos-

mose de l’eau froide vers l’eau chaude.

(1) Carnegie Institution, 1907.

(2) C. R., t. cxxvi.

(5)

484

De même, si deux masses d’air à des températures différentes sont

séparées par une membrane poreuse, il ,y a endosmose (plus rapide

que pour l’eau) de l’air froid vers l’air chaud.

L’appareil utilisé se compose de deux disques de laiton entre les- quels se trouve la membrane poreuse ; un anneau de caoutchouc en assure l’étanchéité. L’un des disques est chauffé par la vapeur d’eau et, par un canal de petit diamètre qui y est percé, communique avec

un tube horizontal divisé. L’autre disque est refroidi par l’eau de la ville et communique avec un réservoir d’eau froide. L’épaisseur des

deux couches d’eau est de quelques dixièmes de millimètre; le débit peut atteindre 50 milligrammes par minute.

W. DE FONVIELLE. - Sur l’incendie spontané de ballons en pleine

~

atmosphère. - P. 108.

L’inflammation d’un ballon qui s’est prodnite le 2 juin en Italie est

due à l’électricité de la terre, qui, emportée dans les airs, s’est com-

binée avec celle des nuages. Dans d’autres cas, c’est l’électricité

positive de l’atmosphère accumulée dans le métal de la soupape qui produit l’explosion.

Il est donc extrêmement dangereux de métalliser les ballons ; cependant, pour les dirigeables, le danger n’est pas très grand s’il n’y a de métallique que le moteur et le propulseur.

Sir JAMES DEWAR. - Sur l’emploi du radiomètre pour l’observation des basses

pressions dans les gaz ; application à la recherche des produits gazeux émis par les corps radioactifs.

-

P. f 10.

Si le gaz résiduel d’un radiomètre est de l’hélium, la diminution

de pression suffisante pour que les ailettes cessent de tourner quand

on concentre sur leur face noircie le rayonnement d’un arc électrique

ne peut être obtenue par absorption avec un condenseur à charbon,

même plongé dans l’hydrogène solide au-dessus duquel est fait le

vide (T

.-

’1~° absolus). Si, au contraire, le gaz résiduel est de

l’hydrogène, le mouvement des ailettes cesse dans ces conditions.

Dans la vapeur de mercure, le mouvement cesse à partir de -- 23° C.,

température pour P laquelle q la tension de vapeur est d’environ 1 510 at-

(6)

485

mosphère. Si on scelle au radiomètre un tube contenant du bromure de radium ou de l’oxyde de thorium, mais de telle façon que l’éma- nation passe d’abord à travers le condenseur à charbon placé dans l’hydrogène liquide, le mouvement des ailettes se produit toujours.

Le gaz actif doit être de l’hélium, peut-être avec des particules «.

Le radiomètre peut donc être employé pour rechercher les gaz

sous de faibles pressions ou étudier les matières radioactives ; des

mesures quantitatives pourraient même être faites avec une balance

de torsion ou une suspension bifilaire.

CH. FABRY. - Sur la polarisation par réfraction et la propagation de la lumière dans un milieu non homogène. - P. 112.

HENRY BOURGET. 2013 P. 30~..

Le passage de la lumière à travers un milieu dont l’indice varie d’une manière progressive ne donne lieu à aucune réflexion appré- ciable, par suite à aucune polarisation. Des observations sur l’état de polarisation de la lumière qui nous vient d’un astre ne peuvent donc pas nous renseigner sur les réfractions qui pourraient s’être produites à travers des masses gazeuses.

M. Bourget rappelle que les conclusions de M. Fabry pouvaient

se prévoir d’après les résultats obtenus par M. Boussinesq sur les petits ébranlements de l’éther dans le cas d’une vitesse de propa-

gation variant d’une manière lente et continue avec le milieu.

DE CHARDONNET. - Remarques sur l’analyse optique des pyroxyles. - P. 115.

Il y a concordance parfaite entre l’action polariscopique et la com- position chimique des pyroxyles, au moins depuis la cellulose penta- nitrique jusqu’à la cellulose décanitrique, seule portion de la série

intéressante au point de vue pratique.

L’auteur indique que, pour cette étude polariscopique, le mieux

-

est de prendre une petite quantité de pyroxyle, de le laver à grande

eau, puis de le déshydrater dans l’alcool absolu et de l’observer

dans ce liquide. Si l’alcool attaque le pyroxyle, on le remplacera par

la glycérine.

(7)

486

ROUSSY. - Pelliplanimétrie photographique ou nouvelle méthode pour mesurer rapidement la surface du corps humain vivant.

--f

P. 139.

La surface totale du corps humain, relevée au moyen de mousseline à patron parfaitement appliquée, s’éloigne très peu de la somme des

surfaces des images photographiques des faces antérieure, posté-

rieure et des deux profils généraux, augmentée de celles des deux

profils spéciaux des membres supérieurs et de celles de la plante

des pieds, multipliées par le carré du quotient de leur réduction

linéaire.

LÉON TEISSERENC DE BORT. - Sur la distribution de la tenlpérature dans l’atmosphère sous le cercle polaire Nord et à Trappes. - P. 149 La zone isotherme, à partir de laquelle la température cesse de descendre, se retrouve sous le cercle polaire, avec, aussi, après

l’arrêt de décroissance, une légère hausse du thermomètre.

La hauteur à partir de laquelle commence cette zone y varie de même de plusieurs milliers de mètres, suivant la situation météoro-

logique. En Laponie, comme sur l’Europe moyer.ne, les cyclones ainsi

que les tourbillons anticycloniques, toujours accompagnés de mouve-

ments verticaux, ne s’élèvent donc pas au-dessus de 8 à 12000 mètres.

GONNESSIAT et FAYET. -- Sur la méthode de M. Loewy pour l’étude des cercles divisés.

-

P. 157.

Description de la méthode et application à l’étude d’un cercle d’un instrument méridien. L’expérience a prouvé qu’elle était tout à

fait pratique, rapide et précise.

C.-E. GUYE et L. ZÉBRIKOFF. - Sur la différence de potentiel de l’arc

à courant continu entre électrodes métalliques. - P. i69.

Mule Ayrton a montré que la puissance consommée dans l’arc à courant constant entre charbons est de la forme :

P _-_. A + Bi si la longueur de l’arc est maintenue constante,

P .- C + Dl si l’intensité est maintenue constante,

(8)

487

d’où la formule générale pour la différence de potentiel :

cc, b, c, d étant des constantes dépendant surtout de la nature des

électrodes et de l’atmosphère gazeuse.

Une semblable relation existe aussi dans l’are jaillissant entre élec-

trodes métalliques ; c’est ce que les auteurs ont vérifié pour l’or, Pt, Ag, Pd, (leu, Co, Ni, Fe.

E. DUCRETET. ® Dispositif de réglage et d’accord pour les récepteurs des postes de télégraphie sans fil.

-

P. 17i .

Description et dessin de l’appareil; il est composé de deux spirales plates, superposées à une distance variable, la primaire placée dans

le circuit antenne-terre, la secondaire combinée avec le circuit du radioconducteur ou du détecteur. Des manettes placées sur les plots

de fractionnement des spirales permettent d’introduire dans les cir- cuits respectifs le nombre de spires qui convient au réglage et à

l’accord le plus convenable. Ces réglages, combinés avec celui de

l’éc,artement des spirales et de la capacité variable d’un condensateur, permettent d’obtenir rapidement l’accord le plus parfait assurant la réception des radiotélégrammes aux très grandes distances.

A. DUFOUR. - Influence de la pression sur les spectres d’absorption

des vapeurs. - P. ~.~73 et 757.

On sait, d’après les recherches de Humphreys et Mohler (1), qu’un

accroissement de pression produit, dans certains cas, une très faible

augmentation de longueur d’onde des lignes émises par une vapeur incandescente.

Les expériences faites sur l’hypoazotide Azo2 et la vapeur de brome pour deux pressions différentes : la pression atmosphérique

et une pression maxima de 16 atmosphères produite par injection d’air, de C02 ou d’hydrogène, conduisent aux résultats suivants :

10 L’accroissement de pression rend floues toutes les raies, l’ab-

(1) Astrophysical Journal, 1896-î.

(9)

488

sorption étant beaucoup plus grande pour que pour l’air ou l’hy- drogène ;

2° Certaines raies conservent une même Iongueurd’onde ; d’autres

subissent un accroissement de lon gueur d’onde proportionnel à l’excès

de pression ;

3° Quand la température de AzO’-> croît de 20 à 1001, l’absorption

croît beaucoup, sans que le spectre change d’une façon appréciable.

Il y a entre Azo2 et le brome une différence nette : seul le spectre

d’absorption du brome rappelle le spectre de bandes ; de plus, les raies

de Az02 sensibles à la pression et même quelques autres présentent

le phénomène de Zeeman ; pour celles de la vapeur de brome, l’effet

Zeeman n’a pu être constaté.

~

H. ABRAHAM. - Synchronoscope à réflexions multiples.

-

P. ~1’7~.

L’organe mobile est un petit prisme équilatéral en verre, utilisant

la réflexion totale ; il tourne autour de son axe à l’aide d’un moteur

synchrone, simple roue dentée en fer dont les dents défilent devant

un électro-aimant. Pour avoir une image persistante, on emploie le prisme avec réflexion totale en arrière et on fait réfléchir ensuite la lumière sur un certain nombre de miroirs fixes, orientés de manière

à renvoyer successivement les images à la même place sur l’écran.

Avec quatre miroirs fixes, on obtient douze apparitions par tour et les images sont suffisamment persistantes. Une lame opaque arrête la lumière qui a subi la réflexion totale en avant.

Ce synchronoscope, qui donne d’excellents résultats, sert dans l’appareil imaginé par. H. Abraham pour la projection des courbes de courants alternatifs.

C. CHENEVEAU. - Sur la valence de la molécule saline dissoute déduite des

propriétés dispersives de la solution et de la théorie des électrons.

-

P. 176.

S’appuyant sur la théorie des électrons et les théories de disper- sion, l’auteur trouve que la valeur limite du nombre d’électrons pouvant influer sur la dispersion de la molécule saline dissoute est

toujours de l’ordre de grandeur du nombre exprimant la valence to-

tale de la molécule (ou du double du nombre exprimant la valence

(10)

489

qui unit les deux ions dans une molécule ionisable). On est donc

amené à penser que, dans une molécule, les atomes n’interviennent pas toujours individuellement dans la réfraction ou la dispersion,

mais que souvent ce sont les groupements atomiques qui peuvent

ajouter leurs actions optiques.

W. RITZ. - Sur l’origine des spectres en séries.

-

P. 178.

Étude d’un système émettant les mêmes vibrations que l’hydrogène

en partant de l’hypothèse d’un électron soumis uniquement à l’action

d’un champ magnétique produit par un aimant rectiligne dans le prolongement duquel serait placé l’électron.

D. BERTHELOT. - Sur l’échelle des poids moléculaires des gaz.

-

P. 180.

Le poids moléculaire d’un gaz est égal à 32 fois le rapport de sa

densité limite à celle de l’oxygène. Par suite, la densité et la com-

pressibilité de l’oxygène doivent nécessairement intervenir dans les

calculs ; la précision du résultat final est d’ailleurs accrue par ce fait

qu’on considère des rapports et non des valeurs absolues.

G. à>IALFITANO et L. MICHEL. - Sur l’hydrolyse du perchlorure de fer.

-

P. 185.

L’étude de la conductibilité des solutions aqueuses de FeCl3 montre que ce sel subit dans l’eau une hydrolyse immédiate qui

atteint un état d’équilibre défini et réversible et qui se maintient pendant un temps variable avec la température et la concentration.

Cet équilibre rompu, l’hydrolyse tend à progresser d’une manière continue et passe par des états instables et irréversibles.

Il doit exister en solution stable Fe C12 (OH) et FeCP (OH)2, tandis

que, en solution instable, Fe (OH)3 doit former avec H on Fe des ions

complexes. Fe est alors à l’abri de l’action de HCI s l’hydrolyse peut

progresser et la réversibilité est de moins en moins possible.

(11)

490

C. CHABRIÉ. - Sur l’obtention des températures élevées dàns les recherches de laboratoire.

-

P. 188.

L. GUILLET. - P. 334.

Pour chauffer rapidement un corps à une température supérieure

à celle de fusion du platine, on l’enferme dans un creuset ou un tube

en magnésie placé dans un autre creuset ordinaire, l’intervalle étant

garni par un mélange d’oxyde de fer et d’aluminium auquel on met

le feu par les procédés connus. Cette même méthode a déjà été em- ployée en 1901-1902 par M. Guillet.

G. LIPPMANN. - Sur un phénomène analogue à la caléfaction.

-

P. 217.

Une lame de plâtre coulée sur une lame de verre ou de laiton plane

et ayant fait prise adhère au verre. Si on porte le tout à une tempé-

rature notablement supérieure à ï00°, le plâtre se détache, puis glisse

à la surface avec une facilité extrême. Quand la température baisse,

le frottement reparaît, de plus en plus grand. Il doit probablement

se former une couche de vapeur, mais le glissement du bloc poreux

se produit à une température trop basse pour qu’il y ait caléfaction d’une couche d’eau. En outre, l’expérience avec le bloc poreux peut

durer des heures, car l’évaporation de l’eau restant dans le plâtre

n’est pas très rapide.

E. BOUTY. - Sur la cohésion diélectrique de l’hélium.

-

P. 225.

Suite des remarquables recherches de l’auteur sur la cohésion

diélectrique des gaz. La cohésion diélectrique de l’hélium, prove-

nant, soit de l’uraninite, soit des eaux minérales, et ne contenant que des traces de néon, est égale à 18,3. L’addition d’un gaz polyato- mique augmente beaucoup cette cohésion diélectrique, et sa présence

A A .

1

1 1 d 1

se reconnaît, même si son volume n’est que le 1 30 000 du volume

total. En particulier, la mesure de la cohésion de l’hélium additionné

de traces d’air est aussi sensible que l’analyse spectrale pour les

reconnaître et permettrait même des mesures quantitatives.

(12)

491

A. DE GRAMONT. - Sur la photographie spectrale des minéraux dans les différentes régions du spectre : galène et argyrite,

-

P. 23i.

Description du dispositif adopté pour la photographie dans l’ultra- violet et aussi dans la partie visible jusqu’à ~ 7000. Application à la galène et l’argyrite ; reconnaissance à l’aide des raies ultimes (’ ) des

substances présentes en très faible quantité dans ces deux minéraux.

A. COTTON, H. NIOUTON, P. WEISS. - Nouvelle propriété optique (biréfrin-

gence magnétique) de certains liquides organiques non colloïdaux.

-

P. 229 et 871.

On n’avait constaté jusqu’ici la biréfringence magnétique (phéno-

mène de Majorana) que sur les liquides colloïdaux, et cette biré-

fringence peut s’expliquer par les propriétés des particules ultra- microscopiques qui s’y trouvent en suspension. Cette biréfringence peut aussi se constater sur de nombreux composés liquides non

colloïdaux appartenant à la série aromatique : benzine, nitro- benzine, etc. La biréfringence observée est pour tous positive et,

dans le cas de la nitrobenzine, est proportionnelle au carré du champ. Au contraire, le sulfure de carbone présente une biréfringence négative, tandis que l’eau, d’autres liquides minéraux et de nom-

breux liquides de la série grasse ne donnent aucune trace de biré-

fringence.

G. DREYER et OLAV HANNSEN. - Sur la coagulation des albumines par l’action de la lumière ultra-violette et du radium. - P. 234.

L’albumine la plus coagulable à la lumière, la vitelline, se coagule

aussi à l’éclairement du radium. Les autres albumines ne se coagulent

en général pas sous l’action du radium, et la plupart se coagulent

peu ou faiblement à la lumière.

D. BERTHELOT. - Sur la compressibilité des gaz au voisinage

de la pression atmosphérique. - P. 317.

Pour des pressions inférieures à 1 atmosphère, la variation de

(1) C. R., mai 1907.

(13)

492

pv n’est pas une fonction linéaire, mais une fonction parabolique de

la pression pour les gaz très compressibles (SO2, COI, etc.). Par

contre, pv est -une fonction linéaire de la densité.

GUINCHANT. - Azotate d’argent.

-

Calorimétrie à haute température. - P. 320.

L’auteur a d’abord déterminé les chaleurs spécifiques de l’azotate

d’argent pris sous divers états physiques.

Pour les chaleurs de fusion, il emploie une méthode basée sur le

principe suivant : un appareil, isolé thermiquement par des enve-

loppes à vide (récipient de Dewar), reçoit, par un courant traver- sant un fil de maillechort placé au fond de l’enveloppe, des quantités

de chaleur connues. On détermine la température stationnaire cor-

respondant à une quantité de chaleur donnée par minute et on trace la courbe liant ces deux variables. La quantité de chaleur (de fusion

par exemple) à mesurer égale la différence entre la valeur lue sur la courbe à la température de l’expérience et la quantité de chaleur

apportée par le courant. On trouve ainsi :

E. JUNGFLEISCH. - Sur l’oxydation directe du phosphore. - P. 325.

Dans l’oxygène pur, à la pression atmosphérique, l’oxydation à

froid du phosphore pur et sec donne exclusivement P2Q:i. Dans le même gaz (seul ou mélangé d’un gaz inerte) sous une faible pres- sion (18 à 20 millimètres), on obtient P201 et un composé jaune vif,

P203 pouvant être spontanément inflammable à l’air, à froid.

L. GUILLET. - Sur les propriétés et la constitution des aciers

au tantale.

-

P. 327.

Les aciers au tantale, du moins lorsqu’ils sont peu carburés, ne présentent aucune propriété qui mérite d’attirer l’attention, contrai-

rement à ce que l’on a dit jusqu’ici.

(14)

493

G. DREYER et OLAV HANNSEN. - Sur la loi de la vitesse d’hémolyse des héma-

ties sous l’action de la lumière, de la chaleur et de quelques corps hémoly- tiques.-P.371.

Les rayons ultra-violets, retenus par le verre, ont le pouvoir de

dissoudre les hématies. Celles-ci se laissent aussi sensibiliser aux

rayons vert jaune. La destruction a lieu par gonflement des héma-

ties perdant ainsi, peu à peu, leur matière colorante.. La loi de dé-

croissance des hématies sous l’action de la lumière, de la chaleur

ou de quelques corps hémolytiques (HCI par exemple) paraît être exponentielle.

G. GLAUDE. - Sur des accidents constatés pendant la manipulation de l’oxygène comprimé et sur un dispositif permettant de les éviter.

-

P. 387.

On sait que les bouteilles d’oxygène sont munies d’un détendeur,

où un canal de bronze est obturé plus ou moins par une rondelle d’ébonite commandée par le mécanisme du détendeur. Or il arrive

parfois, lors de l’ouverture brusque du robinet de la bouteille, qu’une explosion accompagnée de flammes se produit; cette explo-

sion est due à la compression trop rapide du gaz contenu dans le

canal, du détendeur, compression qui peut se traduire par une très

grande élévation de température juste au contact de l’ébonite.

Le remède proposé consiste à visser, aussi près que possible de

l’extrémité du canal fermé par l’ébonite, un petit appendice creux

dans lequel viendra se produire la fin de la compression de l’air du canal tandis que l’ébonite restera indemne. Cet appendice pourra en

plus recevoir un manomètre destiné à indiquer la pression de l’oxy- gène restant dans la bouteille.

P. VILLARD. - Sur une génératrice destinée à la télégraphie sans fil.

-

P. 389.

Les étincelles oscillantes utilisées dans la télégraphie sans fil s’obtiennent, soit avec une bobine de Ruhmkorfï (mais sa puissance

est très limitée), soit avec un courant alternatif qui charge un con-

densateur réglé en résonance avec la source de façon que l’étincelle n’éclate que toutes les dix alternances par exemple, même moins

souvent encore.

(15)

494

M. Villard construit une génératrice dont la courbe de tension est

analogue à celle d’une bobine Ruhmkorff et qui donne des décharges

de rareté convenable et déterminées mécaniquement L’induit est

fixe et porte seulement deux bobines, de faible étendue angulaire,

diamétralement opposées. L’inducteur, tournant à l’intérieur de

l’induit, présente quatre pôles alternés deux à deux très voisins.

Toute la puissance est alors produite pendant une faible fraction de tour et dépasse beaucoup celle d’un alternateur ordinaire de même

.

puissance moyenne, ce qui rend inutile l’artifice de la résonance.

Les mesures faites à l’oscillographe montrent que le voltage maxi-

mum est égal à trois fois le voltage efficace. On obtient d’ailleurs facilement des surtensions plus élevées ; c’est ainsi qu’en appliquant

50 volts efficaces aux bornes d’un transformateur de rapport de trans- formation 200, on a 5 centimètres d’étincelles entre boules, jusqu’à

12 centimètres si le transformateur est relié à une antenne.

J. De KOWALSKI et C. GAR.NIER. - Sur l’Qptimum

de phosphorescence. - P. 391.

Le mode d’excitation ainsi que le fondant peuvent, dans certains cas, influer sur l’optimum de la phosphorescence durable observée

au moment où l’excitation par rayons ultra-violets a cessé d’agir. Les

sulfures à grande teneur du métal luminophore ont une phosphores-

cence moins durable les autres, et l’intensité relative des bandes et des lignes dans le spectre de photoluminescence semble dépendre

de la concentration.

-

NIATHA. - Résultats des observations d’intensité de la pesanteur effectuées à l’île Booth-Wandel (terre de Graham) par l’expédition antarctique du Dr Char- cot.

-

P. 398.

On trouve

au point

Ce résultat est supérieur à celui donné par la formule de

Deflorges :

(16)

495 et semble déceler, soit un aplatissement plus grand que celui admis par le colonel Defforges, soit une plus forte densité des couches pro- fondes interposées entre cette région et le centre de la Terre.

JEAN BECQUEREL. - Sur les variations des bandes d’absorption des cristaux de

parisite et de tynosite dans un champ magnétique à la température de l’air iiquide. - P. 413,

Dans ces deux cristaux, ainsi que dans d’autres précédemment étudiés, les vibrations circulaires absorbées de même sens ne sont pas toutes déplacées du même côté sous l’action d’un champ magné- tique, ce qui conduit à admettre l’existence simultanée d’électrons

positifs et négatifs. Les déplacements de certaines bandes sont consi-

dérables et font conclure à des corpuscules de masse 6 fois plus faible

que celle des corpuscules cathodiques.

Enfin les bandes sensibles de la parisite et de la tynosite se trou-

vent dans des groupes analogues ; ces deux cristaux présentent cependant, dans le détail des phénomènes, des différences mar-

quées.

T. LEVI-CIVITA. - Sur le mouvement de l’électricité sans liaisons ni forces extérieures.

-

P. 417.

Théorie mathématique.

ED. SARASIN et TH. TOMMASINA. - De Fenét des écrans métalliques sur

le rayonnement secondaire de radioactivité induite.

-

P. 420 et 482.

Résultats de l’étude de l’action dispersive produite sur l’électros- cope par un corps radioactivé. Un corps radioactivé sans charge négative ne donne qu’une seule courbe de désactivation par les dis-

persions des deux signes. Un conducteur nu radioactivé sans charge négative ne donne aussi qu’une seule courbe.

Un conducteur, recouvert d’une couche isolante activée avec

charge négative, donne au commencement deux courbes dont la

positive, d’abord très basse, monte rapidement jusqu’à rejoindre la négative et la suivre ensuite dans sa chute régulière, montrant la pénétration des rayons 3 dans la couche isolante,

L’interposition d’écrans en toile métallique sur le passage de

(17)

496

l’action dispersive produit le dédoublement de la courbe de désacti-

vation, la positive se plaçant au-dessus pour un fil nu radioactivé

avec ou sans charge, ou pour un fil recouvert d’une couche isolante radioactivé sans charge ; cette courbe positive se place au con-

traire au-dessous pour un fil recouvert d’un isolant et radioactivé

sous l’action d’une charge négative.

L’action due à l’interposition des écrans semble indiquer que les décharges de l’électroscope sont dues à une action directe des rayons secondaires et non à l’ionisation de l’air.

Mme CURIE. - Sur le poids atomique du radium. - P. 422.

Etude sur 4 décigrammes de chlorure de radium pur. La méthode consiste à doser à l’état de chlorure d’argent le chlore contenu dans

le chlorure de radium anhydre. Si l’on adopte :

on trouve :

avec une erreur probable inférieure à une demi-unité.

L. KOLOWRAT. - Sur le dégagement de l’émanation par les sels de radium à diverses températures. - P. 425.

La quantité d’émanation dégagée dans un temps donné par un sel de radium, faible et constante depuis la température ordinaire jusqu’à 350°, augmente ensuite rapidement, passe par un maximum

vers 830°, diminue jusqu’à 920° et remonte brusquement jusqu’à 945 (température de fusion). Cette quantité dégagée x peut se représen-

ter en fonction du temps par :

si x - o pour i

=

o, C étant une constante qui ne dépend que de la

température.

Ce n’est qu’à la température de fusion que l’on peut extraire

toute l’émanation accumulée dans la masse d*un sel de radium ; aussi,

pour le dosage du radium dans les substances solides, est-il toujours

,

indispensable d’opérer à la fusion.

BOIZARD.

BolZARD.

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