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Revue des travaux français; Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, 2e semestre 1899

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(1)

HAL Id: jpa-00240494

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Submitted on 1 Jan 1901

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Revue des travaux français; Comptes Rendus de l’Académie des Sciences, 2e semestre 1899

R. Dongier

To cite this version:

R. Dongier. Revue des travaux français; Comptes Rendus de l’Académie des Sciences, 2e semestre

1899. J. Phys. Theor. Appl., 1901, 10 (1), pp.139-148. �10.1051/jphystap:0190100100013901�. �jpa-

00240494�

(2)

139

ou

La valeur de H changée de signe n’est autre chose que le second membre de la relation qui donne 2E1 - 3A. On a donc enfin :

Il est possible d’établir cette relation sans avoir besoin d’élever au

,

l,

..

d ~V

Il’ h d carré l’expression qui donne dh ; Clh

1

mais

cette nouvelle méthode a

l’inconvénient de ne pas s’appuyer sur les travaux que j’ai fait paraître dans ce recueil.

REVUE DES TRAVAUX FRANÇAIS ;

Comptes Rendus de l’Académie des Sciences, 2e semestre 1899.

L. DUMAS. - Sur la position des points de transformation magnétique

des aciers au nickel.

-

P. 42.

Les recherches entreprises, sous la direction de M. L. Dumas,

par la Société de Commentry-Fourchambault, ont été effectuées avec

des aciers au nickel de compositions différentes, aux températures

de + 15’, - 780 (neige carbonique) et

-

188° (air liquide). Elles ont

conduit aux conclusions suivantes :

1° La position du point de transformation magnétique ne dépend

pas exclusivement de la teneur en nickel ; pour une même teneur en

nickel, les points de transformation changent avec la teneur en carbone, silicium et manganèse, et sont répartis dans l’échelle des

températures entre des limites éloig nées de plusieurs centaines de

degrés. De faibles additions de carbone et de manganèse abaissent

la température du point de transformation ;

2° Certains aciers de teneur en nickel supérieure à 24 0/0 acquièrent

par le refroidissement un magnétisme non permanent, c’est-à-dire

qui ne subsiste pas à la température ordinaire (réversibles de M. Guil-

laume) ; d’autres, faisant partie des mêmes groupes, acquièrent par le refroidissement le magnétisme permanent (irréversibles) . L’un des

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0190100100013901

(3)

140

échantillons possède même cetie propriété remarquable d’être suc-

cessivement non magnétique à + 7;)°, magnétique non permanent à

-

i8°, magnétique permanent à

-

1881.

A. PONSOT. - Remarques sur l’emploi des cryohydrates.

-

P. 98.

L’auteur rappelle la propriété des mélanges cryohydratiques de se

solidifier progressivement par refroidissement à température cons-

tante et l’application qu’il en a faite dans sa méthode cryoscopique.

GEO-h. BURGNESS. - Méthode pour déterminer la constante newtonienne.

-

P. 129.

La méthode employée est celle de Cavendish ; au lieu de sus- pendre le fléau armé de boules au fil dont la torsion mesure l’action

newtonienne, on augmente la sensibilité, en supportant le fléau à

l’aide d’un flotteur sur mercure ; l’excès de poids du fléau est com- pensé par un fil de petit diamètre.

On diminue ainsi le couple de torsion, tout en augmentant la sensi-

bilité de l’appareil. Les masses de 2 kilogrammes fixées aux extré-

mités d’un levier de 12 centimètres soumises à l’action de masses de 10 kilogrammes à des distances convenables ont fourni une déviation voisine de 12°. C’est un effet considérable relativement à ceux obtenus

jusqu’à ce jour.

W. DE N1KOLAIEVE. - Sur le champ magnétique à l’intérieur d’un cylindre

creux parcouru par un courant. - P. 202.

A l’intérieur d’un cylindre creux indéfini, parcouru par un cou- rant suivant les génératrices du cylindre, le champ magnétique

est nul.

-

L’auteur a toutefois pu constater qu’un électro-aimant dont l’un dea pôles se trouve à l’intérieur du cylindre tourne autour de son axe. Il règne un couple magnétique à l’intérieur d’un courant tubu- laire.

H. LE CHATELIER. - Sur les changements d’état du fer et de l’acier.

_

- P . 219 et 331.

Les travaux sur la récalescence de l’acier et les transformations

du fer présentent peut-être l’inconvénient d’avoir été effectuées avec

(4)

141

des variations de température trop rapides. Les observations, faites à

des températures, sinon tout à fait stationnaires, au moins ne variant que très lentement, ont conduit 1~I. Le Chatelier à des résultats diffé-

rant des résultats anciens, au moins au point quantitatif.

Au point de récalescence de l’acier, au lieu d’un simple change-

ment de volume, on constate successivement, avant et après ce point,

des changements de dimensions qui sont de sens inverse.

I.e fer électrolytique a présenté les anomalies inexplicables déjà

observées. N’y aurait-il pas lieu de penser que quelques-unes des particularités constatées pourraient s’expliquer par l’existence d’une double fusibilité semblable à celle découverte dans le silicium par Lehmann et Tammann. (:e corps à l’état cristallisé n’est stable qu’entre

60° et 21~.°, tandis qu’en dehors de ces limites la variété amorphe est

seule stable.

GEORGES CLAUDE. - Sur les propriétés magnétiques aux basses températures.

-

P. 409.

Les essais, effectués par la méthode balistique, ont été poussés jusqu’à

-

18Õo, température obtenue par l’évaporation de l’air liquide. L’induction maxima ülnployéc était voisine de 15.000 C. (_§~ S.

La perméabilité et la perte hystérésique du fer présentent simple-

ment une légère tendance à la diminution (de 2 à ~ 0/0) pour les inductions considérables, et lorsque la température s’abaisse. Pour les faibles inductions, au contraire, la perméabilité et l’ly~stérésis

diminuent d’une manière très notable avec la température. Ces résul-

tats sont d’accord avec ceux obtenus par l~Z. 1’hi0550n (1 ~.

JAMES DE~VAR. 2013 Sur la solidification de l’hydrogène.

-

l’. 4:.1.

Un ballon fermé d’environ 1 litre de capacité contient de l’hydro- gène gazeux pur et sec; il porte, soudé sur son col, un petit mano-

mètre à mercure: il porte aussi un long tube de verre dont l’extré- mité recourbée et fermée plonge dans l’lydrogène liquide. Ce dernier

est contenu dans une éprouvette à double paroi, avec vide de

Crookes. On abaissela pression au-dessus de l’hydrogène d’£’ l’éprou-

vette réfrigérante; aussitôt de l’lydrogènc liquide S0 réunit dans le

---- ---- - - - ~---

"

- --- -

,

(1) Plyszcccl Review, février 1899.

(5)

142

tube refroidi. Avec une pression de 30 à 40 millimétres, M. Dewar a

obtenu la solidification de l’hydrogène liquide entourant l’extrémité du tube. En renversant l’appareil sens dessus dessous, aucun liquide

ne s’est écoulé le long du tube. On peut donc considérer le liquide

comme solidifié.

Le point d’ébullition de l’hydrogène est 21° absolus à 760 milli-

mètres ; le point critique est compris entre 30 et 3~° absolus ; le point

de fusion est voisin de 160 absolus. La tension de la vapeur saturée

d’hydrogène est représentée aux basses températures par la relation :

W. DE NIKOLAIEVE. - Sur diverses expériences destinées à confirmer l’hypo-

thèse d’Ampère, relative à la direction de l’action éléimentaire électromagné- tique.

-

P. 475.

Le dispositif expérimental est imaginé de manière à obtenir des actions qui se produisent, comme si les champs magnétiques de tous

les courants linéaires d’un système solénoïdal subsistaient indépen-

damment les uns des autres, malgré l’absence de force magnétique à

l’extérieur du solénoïde.

JEAN et LOUIS LECARNIE. - Expériences de télégraphie sans fil, exécutées entre Chamonix et le sommet du mont Blanc. - P. 589.

Les expériences ont été faites entre les altitudes de 1.000 mètres

(Chamonix) et de 4.350 mètres (observatoire du mont Blanc), et elles

ont bien réussi en temps serein et en temps nuageux. L’électricité

atmosphérique a provoqué quelques perturbations, sans nuire toute-

fois à la télégraphie pratique. La station électrique de Chamonix (courants tripliasés à 2.ÕOO volts) a empêché toute espèce de commu-

nication.

A. BUGUET et V. CIIABAUD. - Ampoule radiométrique à anticathode froide.

- P. 591.

L’anticathode est formée d’un gros tube de platine soudé directe-

ment au verre de l’ampoule et entourée d’un manchon en verre des-

tiné à éviter l’action sur le tube métallique de l’induit inverse de la

(6)

143 bobine. Le tube est fermé à son extrémité interne par une laine de

platine inclinée. Celle-ci, destinée à être échauffée par l’afflux catho-

dique, est refroidie par le liquide que l’on peut introduire dans le tube de platine.

A. BLONDEL. - Sur les réactions d’induit des alternateurs.

-

P. 586.

A. POTIER. - Observations sur une note de :B1. Blondel relative à la réaction d’induit des alternateurs. - P. 637.

Il résulte de la loi harmonique admise pour la variation de la force électromotrice d’un alternateur, que, pour tout décalage intermé-

diaire ~, la réaction de l’induit peut être considérée comme la résul- tante d’une réaction directe produite par le courant I cos ~ en phase

avec la force électromotrice et d’une réaction transversale due au

courant 1 sin,~ en quadrature. C:e point de départ admis, NI. Blondel

déduit que la réaction d’induit d’un alternateur doit, en général, être

définie par deux coefficients de self-induction, ou par trois si on veut mettre les fuites à part.

M. Potier complète la note de M. Blondel, en résolvant l’équation

du courant :

dans le cas particulier L varie en raison inverse du binôme

(1

-

20e cos c.>t) entre les valeurs maxima et minima X et X, lorsque le

fer est loin de la saturation.

AIGNAN et E. DUGAS. - Sur la détermination du coefficient de solubilité des liquides.

-

P. 643.

Trois cas peuvent se présenter lorsqu’on mélange deux liquides :

1° les liquides ne sont pas miscibles et ne réagissent pas l’un sur

.

l’autre; ~~° les deux liquides étant susceptibles de se combiner, l’un

des liquides se dissout dans la combinaison, et l’excès de ce liquide

lui-même non combiné dissout à saturation la combinaison formée;

3° des phénomènes accessoires ayant lieu et modifiant la composition

de l’un au moins des liquides, le volume « de l’un des liquides qui

se dissout dans l’unité! de volume de l’autre liquide dépend du rap- port des quantités des deux liquides en présence.

On peut, à l’avance, différencier ce dernier cas des deux autres en

(7)

144

utilisant plusieurs éprouvettes graduées dans lesquelles on intro-

duit des proportions différentes de chacun des liquides.

Le calcul des coefficients de solubilité ce et G par l’observation des volumes respectifs des portions non mélangées varie, dans ce der-

nier cas, d’une éprouvette à l’autre.

CH. FABRY, J. MACÉ DE LÉPINAY et A. PÉROT. - Sur la masse du décimètre

cube d’eau.

-

P. ’~09.

Avec la méthode interférentielle déjà décrite(’), les auteurs ont étudié les faces d’un cube de verre au double point de vue de la pla-

néité et de leurs inclinaisons respectives ; ils ont pu déterminer son volume 61~,75136 avec une grande précision. La masse d’eau à 4°

déplacée par le cube ayant été déterminée au Bureau international des Poids et Mesures, on en conclut que :

masse de 1.000ce à 4° : 999~,9786

-

1kg,21mg,4.

Ce résultat est d’accord, à quelques milligrammes près, avec les

mesures provisoires effectuées par M. Chappnis :

1 l~ilogramme - 24 milligrammes.

ALPHONSE BERGET. - Enregistrement microphonique de la marche

des chronomètres. - P. 712.

Un microphone de Hughes à charbon vertical et à support léger, placé sur la boîte d’un chronomètre, est en relation avec un téléphone

sur la plaque vibrante duquel est un transmetteur microphonique à

quatre charbons. Ce transmetteur est en relation avec un récepteur téléphonique dont la membrane vibrante exécute des mouvements

d’amplitude suffisante pour rompre à chaque vibration le contact établi entre une pointe de charbon et une mince lame de platine

fixée à la membrane. On enregistre ainsi les chocs du chronomètre

sur un cylindre recouvert de noir de fumée qui tourne iiniformément.

(1) J. de Phys., 3e série, t. VII, p. 230 ; 1899;

-

Ann. cle Ch. et cle Ph., 7e série,

t. XVI, p. 115.

(8)

145

P. DE HEEN. - Reproduction électrique des figures de Savart. obtenues à l’aide de lames liquides.

-

P. 717.

Les figures dessinées par de la poudre de soufre sur un plateau de

résine électrisée qu’on soumet à l’action d’un ou plusieurs foyers

.

d’ébranlement de l’éther (flammes ou aigrettes électriques) ressemblent

aux figures géométriques que l’on réaliserait en projetant sur un plan des jets liquides, qui, en s’étendant en lames, produisent des figures bien connues. Tout se passe comme si, de ces sources, pro- vient un souffle éthéré qui, rencontrant la lame, entraîne l’énergie électrique, comme le souffle duvent entraîne la poussière. Les

rayons X produisant les mémes actions, il est légitime de les rap-

procher des rayons cathodiques; ceux-ci seraient dus à un entraîne- ment de la matière radiante par l’éther; les rayons X seraient simple-

ment des projections d’éther.

M. et Nlme P. CURIE. - Sur la radio-activité provoquée par les rayons de Becquerel. - P . i1!~.

Des substances inactives soumises au rayonnement du polonium

et du radium prennent une radio-activité qu’elles peuvent conserver pendant un temps assez long. Ce phénomène n’est pas dû à des traces de matière radioactive qui seraient transportées sous forme

de vapeur ou de poussière sur la lame exposée ; il existe, en effet, une

rccdio-activité i~zduiCe, qui disparaît graduellement et régulièrement lorsque le corps impressionné est au repos.

M. et il-, P. CURIE. - Effets chimiques produits par les rayons de Becquerel.

- P. 823.

Les corps radio-actifs transforment l’oxygène en ozone, coloren

en violet le verre des flacons qui les contiennent (effet à la peroxy- dation du manganèse), agissent sur le platinocyanure de baryum.

Celui-ci, sous l’influence du radium, commence par jaunir, puis

devient brun. On peut régénérer le platinocyanure en l’exposant

à la lumière solaire. M. Giesel (1) a réalisé un platinocyanure de

(1) Wied. Ann., t. LXIX, p. 91.

(9)

146

baryum radifère très lumineux au moment de sa préparation, lequel, sous l’influence de ses propres rayons de Becquerel, se trans-

forme en la variété brune moins lumineuse.

La production d’ozone sous l’influence des rayons émis par le radium est une preuve que le rayonnement de ce corps correspond à

une dépense continue d’énergie.

,

A. DEBIERNE. - Sur une nouvelle matière radio-active.

-

P. 5y3.

Les investigations de M. Debierne ont porté sur les corps qui sont

contenus dans la pechblende et qui, en solution acide, ne précipitent

pas par l’hydrogène sulfuré, et précipitent complètement par l’ammo-

niaque ou le sulfhydrate d’ammoniaque. La matière précipitée con-

tient du zinc, du manganèse, du chrome, du vanadium, de l’ura- nium, du titane, du niobium, du tantale, du lanthane, du didyme, du cérium, de l’yttrium. La radio-activité, qui existe à un degré faible

dans la masse brute précipitée, augmente à mesure que l’on effectue les séparations. Une fraction de cette matière possède une radio-

activité cent mille fois plus grande que celle de l’uranium, et les phé-

nomènes présentés sont comparables à ceux observés par Ni. et iVin’e Curie pour le polonium et le radium.

EUG. DEMARÇÀY. - Sur le spectre du radium. - P. 716.

L’observation spectroscopique de divers échantillons de chlorure de

baryum contenant du radium en proportions croissantes a fourni la liste des raies nouvelles comprises entre X

=

5000,0 et a = 3~00,0 :

Toutes ces raies nouvelles dues au radium sont nettes et étroites

et rappellent par leur aspect celles du baryum.

(10)

147

P. VILLÀRD. - Sur l’action chiii3ique des rayons X. - P. 882.

On intercepte entre l’anticathode d’un tube de Crookes et sa paroi

une feuille mince d’aluminium qui arrête les rayons cathodiques et

selaisse traverser par les rayons X. Laparoi du tube prend une colo-

ration violette due probablement à la peroxydation du magnésium

contenu dans le verre. Ce résultat établit une analogie de plus

entre les rayons X et les radiations émises par les substances radio- actives.

J. BOUSSINESQ. - Ce que devient un système d’ondes planes latéralement indéfinies, dans un milieu transparent isotrope, mais hétérogène formées de

couches planes et parallèles.

-

P. 794 et 859.

L’auteur étudie le problème de la transmission des oi-ides lumi-

neuses dans un milieu transparent et isotrope en admettant, dans le

cas de la réfraction atmosphérique, que la vitesse w de propagation de

la lumière varie d’une manière continue d’un point à l’autre.

DUSSAUD. 2013 Sur le rendement de la transmission du son par l’électricité.

--

P. 880.

- ,

On améliore le rendement de la transmission du son par l’élec- tricité : 1° en augmentant le nombre des membranes microphoniques

que l’on enferme dans une caisse de résonance où vient vibrer l’air mis en mouvement par la voix ; en faisant agir l’air vibrant sur

chacune des faces des membranes microphoniques ; 31 en augmen-

tant le nombre de facettes de l’électro-aimant (poste récepteur)

en regard desquelles se trouve une plaque vibrante ; en recueillant l’air ébranlé des deux côtés de chacune des plaques vibrantes au

moyen de conduits qui aboutissent au même orifice.

PERREAU. - Influence des rayons X sur la résistance électrique du sélénium.

-

P. 9~6.

La résistance du sélénium diminue lorsqu’on le soumet à l’action

des rayons X. La résistance revient à sa valeur primitive assez len-

tement lorsque les rayons X sont supprimés. Les circonstances du

(11)

148

phénomène sont les mêmes que dans le cas de la lumière. La varia- tion de résistance due aux ondes hertziennes est nulle.

THOMAS TOàIàIASINA. - Sur la constatation de la fluorescence de l’aluminium et du magnésium dans l’eau et dans l’alcool, sous l’action des courants de la bobine d’induction.

-

P. 957.

Les expériences faites avec un tube de Crokes ou un voltamètre

traversés par la décharge d’une bobine démontrent une fluorescence

anodique avec les électrodes d’aluminium et demagnésium. Il paraîtne

rien se produire avec le platine, l’argent, le cuivre, le laiton, le zinc et

l’étain. Pour expliquer ces apparences, l’auteur est disposé à admettre

l’existence d’une couche d’oxyde entre le liquide et l’électrode,

couche qui deviendrait fluorescente sous l’influence de la décharge.

AL. GERSCHUN. - Méthode pour déterminer la densité moyenne de la Terre et la constante gravitationnelle.

-

P. 1013.

La surface libre d’un liquide soumis à l’action simultanée de la terre et d’une masse pesante (sphère par exemple) prend la forme

d’une surface d’égal potentiel newtonien. On peut calculer le rayon de

courbure p de cette surface en fonction de la distance h du centre de la sphère agissante à la surface libre (supposée très étendue) du liquide et en fonction du rayon R, ainsi que de la masse M de la terre. La formule

permet le calcul de la densité moyenne d de la Terre, si l’on peut expérimentalement mesurer le rayon o. On peut y arriver en utili- sant le procédé que Foucault a donné pour vérifier la planéité

des surfaces optiques. On détermine le déplacement nécessaire pour passer de la mise au point de deux lignes focales fournies par la sur- face réfléchissante.

R. DONGIER.

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