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Submitted on 1 Jan 1901
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La constante capillaire de Laplace
Gerrit Bakker
To cite this version:
Gerrit Bakker. La constante capillaire de Laplace. J. Phys. Theor. Appl., 1901, 10 (1), pp.135-139.
�10.1051/jphystap:0190100100013501�. �jpa-00240493�
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prennent les nouvelles particules en se déposant à leur tour (’).
Cette action n’empêche pas les résultats que j’ai donnés plus haut
d’être parfaitement déterminés, puisque chacun des dépôts compa- rés avait été alors obtenu dans un champ maintenu constant dans
toute la durée de sa formation.
LA CONSTANTE CAPILLAIRE DE LAPLACE;
Par M. GERRIT BAKKER.
Si f (~~) représente la force qui agit entre 2 molécules d’un
liquide et si on pose :
on aura pour l’énergie potentielle du volume ~ :
..
p étant la densité, et D le diamètre d’une molécule (e).
Dans mon second mémoire sur la théorie des liquides à molé-
cules simples(-’), j’ai trouvé que le viriel des forces moléculaires 3 dW
t, l, 1".. Il 1 . t., - 3.
J1 == . ~ 20132013 est égal à l’énergie potentielle multipliée par 9)
on a donc :
ou, si A est le travail qu’il faut dépenser pour mettre toutes les molé- cules en dehors de leurs rayons d’activité respectifs :
Que l’on considère un liquide comme un système de molécules en
mouvement ou comme un agent homogène, on aboutit à la relation (2) ;
(1) C’est-à-dire la composante verticale du champ terrestre. Ces expériences
relatives aux dépôts magnétiques font penser à une action possible d’un champ magnétique sur la formation de cristaux magnétiques ou diarnagnétiques ~ mais
des expériences que j’ai faites à ce sujet ne n>’ont révélé aucune influence sensible.
GERRIT BAh.KER, J. de Pit~,s., 31 sér ie, t. VI, p. 5’~i ; 1891.
GERRIT BAKi~ER, J. de Phz~s., 3e série, t. VII, p. 5I4 ; 1898.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0190100100013501
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mais les considérations se rapportent exclusivement à une phase homogène, de sorte que la relation précédente ne s’applique pas à la couche c-apillaire. Je ~~Ze propose de démontrer que l’expression 3A - ‘~.,~, ~~fi est nulle en toutpoint intérieur d’un liquide, n’est autre, que la tension superficielle dans le cas de la couche capillaire.
Si l’on admet la fonction de force (1")
- -f e -r l’ r
1à laquelle je
suis arrivé dans mon deuxième mémoire sur la théorie de la capil-
larité (~) la force qui s’exerce entre deux éléments de masse devient :
et le viriel s’exprime par :
Or
d’où:
Le dernier terme de (3) peut être considéré comme l’énergie poten- tielle d’un agent homogène dont la fonction de force est fqe- 9". Calcu- lons, dans cette hypothèse, l’énergie potentielle pour des couches
planes parallèles dont la densité varie d’une façon continue d’une
couche à l’autre.
On a, d’après Van der Waals (~), pour le potentiel V en un point de
la couche capillaire : -
où
qy (u) étant la fonction de force.
GBRRIT BAKKER, J. de Phys., 3- série, t. IX, p. 39!~ ; ~.900.
(2) J.-D. VAN DER WAALS, Théorie thermodynamique de la capillarité dans l’hy- pothèse d’une variation continue de densité (Arch..Néel’l., po sé rie, t. XXVII,
p. 136 ; 1.895 J.
137
I~’t~me~;~ic potentielle de la couche cyoill.ti~i~~ par unité de surface e,t :
(Ili, était un élément de ia normale aux couches parallèles, et les
indices 1 est 2 se rapportant respectivement au 1iqllide et à la vapeur saturée.
La fonction de force p (u)
=/~É’" qu donne :
et
Or la fonction r d’T:uler est telle que l’on ait:
a~oL~ :
et
Posons il vient pour la couche capillaire d’après (3) :
Or le yV de l’équation (3), qui se rapporte à la fonction de force
devient, d’après l’équation (5),
138
De cette équation et de l’équation (3) on tire alors :
Or j’ai démontré (1 ) que la tension superficielle H est donnée par :
V désignant le potentiel au point considéré donné par (4) ; de cette
relation (4) on tire :
’
Or, pour la fonction de forcé
D’où :
et
L’intégration par rapport à h donne :
(1) GERRIT BAKKER, Deuxième lnémoÍJ’e sui- la théorie de la capillarité (J. de Phys., 3e série, t. IX, p. 402; 1900).
,(2) J.-D. VAN DER WAALS, loe. cit., p. 59 du mélnoire.
139 ou
La valeur de H changée de signe n’est autre chose que le second membre de la relation qui donne 2E1 - 3A. On a donc enfin :
Il est possible d’établir cette relation sans avoir besoin d’élever au
,