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Comptes rendus de l'Académie des Sciences

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HAL Id: jpa-00240592

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240592

Submitted on 1 Jan 1902

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Comptes rendus de l’Académie des Sciences

R. Dongier

To cite this version:

R. Dongier. Comptes rendus de l’Académie des Sciences. J. Phys. Theor. Appl., 1902, 1 (1), pp.178- 200. �10.1051/jphystap:019020010017801�. �jpa-00240592�

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178

IV. - I~a méthode de calibrage emplo~~-ée a lté décrite dans lat Com11tunication et elle a (-té appliquée ici à température cons- tante, au moyen du dispositif dont il est question dans le ~ III; le volume total des piézomètres parait obtenu à ~. 1 ~ ~0. UUU et le calibragen

des tiges 1

es ~~l’~~ ~ 17.000 pres. °

E. MATHIAS.

COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES ;

T. CXXX: 1900.

J. BORGVIAN. -- Luminescence des gaz raréfiés autour d’un fil métallique com- muniquant à l’un des pôles d’une bobine de ftuhmkorFf. ~- P. 1179 ; et t. CXXXI, p. 1196.

1B1. Borgman décrit les apparences qu’il a observées sur les fils métalliqnes parcourus par la décharge d’une bobine de Ruhmkorff et tendus dans l’axe de tubes de verre de différents diamètres, dans lesquels on fait varier la pression du gaz. Il indique les modifi- cations que subissent ces apparences sous l’action d’un aimant.

J. BOÈSSINESQ. - Réduction de certains problèmes d’échauffen>ent ou de refroidissement par rayonnement nu cas plus simple de réchauffement ou du refroidissement des mêmes corps par contacts; échauffement d’un mur d’épais-

seur indéfinie. - P. i~70 et 1652. - Problème du refroidissement d’un mur par rayonnement, ramené au cas plus simple où le refroidissement aurait lieu pair contact. - P. ~1’T31. - Échauffement permanent mais inégal, par rayonnement, d’un mur d’épaisseur indéfinie, ramené au cas d’un échauffement analogue

par contact. - T. CY’_~~1, p. 9.

Ces problèmes sont traités par l’auteur, et quatre exemples sont

fournis dont deux se rapportent à des états variables avec le temps

et deux à des états permanents. Cette question est une des plus

intéressantes de la théorie analytique de la chaleur ; elle s’applique

en effet au refroidissement séculaire de la croûte terrestre, et elle

concerne les températures invariables que tendent à prendre les

divers points de cette croûte sous l’influence de températures exté-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019020010017801

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179

rienres bien déterminées, quoique inégales, existant au-dessus des

différents éléments de la surface.

~ ~

~f 1

Eues. DEMARÇ~Y. 2013 Sur le Samarmm. - P. ’l i $~.

Le samarium a été obtenu pur par M. Demarçay, en passant par l’intermédiaire des azotates doubles magnésiens. Les sels de sama- rium, en solution azotique très acide à ~0 0/0 d’oxyde, ont fourni,

sous l’épaisseur de 13 millimètres environ, le spectre de bandes que voici : -.

A. Dl£BIERNE. - Sur un nouvel élément radioactif, l’actinium. - P. 906.

La substance radioactive, extraite de la pechblende par M. De-

bierne (1), a pu être séparée du titane ; mais elle contient en majeure partie du thorium, ainsi que le denlolltre l’examen spectroscopique.

Si on la traite par un sel de baryum ou de bismuth, et si on élimine

ces derniers réactifs par l’action de l’ammoniaque ou de l’hydrogène sulfuré, la matière éliminée ne possède pas la propriété radioactive.

La radioactivité n’est donc pas due au radium ou au polonium ; elle

serait due à la présence d’un nouvel élément que M. Debierne appelle

l’acliniun1. Les rayons émis par l’actinium produisent les mêmes phénomènes (fluorescence du platinocyanure de baryum, impression photographique, ionisation des gaz) que ceux émis par le radium ;

(1) J. de Phys., série, t. X, p. 146 ; 1901 ; - et C. R., 16 octobre 1899.

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180

ils provoquent aussi, mais très faiblement, la radioactivité induite permanente des corps situés dans le voisinage. Sous l’influence d’un

champ magnétique, une partie de ces rayons étant déviée dans le méme sens que les rayons du radium ou les rayons cathodiques, on peut conclure qu’ils correspondent a une charge négative. Afin de compléter ses recherches, M. Debierne se propose de rechercher la substance étrangère qui rendrait radioactifs les sels de thorium.

C. TISSOT. - Sur l’emploi de nouveaux radio-conducteurs pour la télégraphie

sans fil. - P. 902. - Communications par la télégraphie sans fil à l’aide de radioconducteurs à électrodes polarisées. - P. 1386.

La limaille d’un corps magnétique (aciers de différentes variétés, nickel, cobalt) est utilisée dans le radioconducteur que l’on soumet à l’action d’un champ magnétique parallèle à l’axe du tube. Le champ magnétique est obtenu soit avec des électrodes d’acier

légèrement aimanté à l’avance, soit à l’aide d’une bobine agissant

sur des électrodes en fer, soit à l’aide d’un aimant en fer à cheval.

Des précautions particulières sont prises pour éviter l’oxydation

des limailles et des électrodes. Le radioconducteur ainsi préparé

est parfaitement réglable ; il possède la propriété importante de pré-

senter une tension critique de cohérence variable à volonté par

simple variation du champ mag nétique (’ ) . On peut, en effet, sans gêner la facilité de communication des signaux, régler un même tube

pour des forces électromotrices variant successivement entre OVOlt,~

et 4 volts. Les expériences effectuées entre le phare du Portzic et un

cuirassé distant de 61 kilomètres ont parfaitement réussi, avec des

antennes ayant 30 mètres de hauteur.

A. BLONDEL et G. DOBKÉVITCH. 2013 Sur la sensibilité maxima des cohérences

employées pratiquement dans la télégraphie sans fil. - P. 1123.

M. Blondel, qui a décrit antérieurement des modèles de cohé-

reur (2), obtient les mêmes résultats qne M. Tissot (2) sans employer

--

(1) jB1. Blondel appelle tension critique de cohérence, du tube la plus petite

force électromotrice qui, appliquée continuellement, empêche le tube de se

décohérer nettement par le choc.

(2) BLONDEL, Sur les cohéreu)’s (,Note présentée au Congrès de l’Association fran-

çaise pour l’avancemeni des sciences tenu à Nantes en 1898).

(5)

181 le secours d’un champ magnétique. Il augmente la hauteur de la limaille contenue dans l’intervalle des électrodes, ce qui change la pression entre limailles et entre limailles et électrodes.

Les conditions que doit remplir un cohéreur sont les suivantes : i~ 0 Pour qu’un tube puisse enregistrer convenablement des signaux,

il faut que la force électromotrice de la pile sur laquelle il travaille soit nettement inférieure à la valeur de sa tension critique de cohé- rence (~ ). La sensibilité du tube exige que la force électromotrice

produite par les ondes dépasse cette valeur ;

Le courant établi au moment de la cohérence doit rester au-

dessous d’un maximum (1 milliampère en général), et cela afin que le cohéreur ne se détériore pas. L’action des ondes doit, de plus, pro- duire la plus grande variation relative de résistance.

A. BLONDEL. - Sur la syntonie dans la télégraphie sans fil. - P. 1383.

Au lieu d’accorder ensemble les f réquences des oscillations élec-

triques propres au transmetteur et au récepteur, il est plus facile

d’obtenir la synchronisation de deux fréquences artificielles beaucoup plus basses, tout à fait arbitraires et indépendantes des antennes, à

savoir la fréquence des charges de l’antenne et celle des vibrations

d’un téléphone sélectif, semblable, par exemple, au monotéléphone

de lfl. l~Zercadier. Chaque groupe d’ondes de haute fréquence agit

comme une simple percussion sur le téléphone à vibration lente, à

cause de l’amortissement énorme auquel les vibrations sont sou-

mises. On place en série avec le téléphone un tube à vide (type Geiss- ler) et une batterie de piles insuffisante pour rompre seule la résis- tance du tube à vide, mais suffisante pour produire un courant à chaque passage d’un courant oscillatoire dans le tube.

Le téléphone rend un son à chaque émission de signal de la sta-

tion génératrice, et la nature de ce son dépend du nombre de charges

par seconde de l’antenne génératrice.

En montant le tube à vide en série sur une antenne et en réunis-

sant ses bornes à un circuit comprenant le téléphone et la pile con-

venablement shuntée par un condensateur dont la capacité satisfait

(l) Voir l’article qui précède.

(6)

182

à la relation

~ étant la fréquence des charges de l’antenne d’émission} on satis-

( T

fait aax conditions de résonance avec le poste d’émission.

On peut ainsi utiliser le téléphone pour sélectionner les signaux envoyés par ce poste.

°

R. S WYNGEDA1JvY. -- Sur l’étude expérimentale de l’excitateur de Hertz,.

- C. R., t. CXXX, p. 708.

En déterminant, aux différents instants de la durée de la décharge,

l’abaissement du potentiel explosif provoqué par l’étincelle hertzienne 1 sur un autre excitateur E chargé à un potentiel tou- jours le même, on peut être renseigné sur la nature du mouvement

ondulatoire émis par l’excitateur hertzien. Les différents instants

sont répérés à l’aide de la propagation du potentiel le long d’un fil, phénomène étudié par M. Blondlot. On observe ainsi des maxima et des minima nettement accentués, qui ne sont pas équidistants.

Toutefois la discussion complète et précise exige l’étude préalable

de plusieurs faits, en particulier la comparaison de la vitesse de l’onde électrique à la vitesse des radiations électro-actives de l’exci- tateur de Hertz.

MAURICE IIA~11Y. - Sur la détermination de points de repère dans le spectre.

- P. 489-700.

L’auteur a le soin de ne pas employer, comme repères, les radia-

tions complexes, et il s’assure de la simplicité d’une radiation au

moyen de l’appareil déjà décrite). Une raie complexe fournit, avec

cet appareil, plusieurs systèmes de franges. Une raie multiple four-

nit des franges qui présentent des variations périodiques (phéno-

mènes de Fizeaul, quand on fait croître graduellement la différence de marche. Comparée à une raie simple, comme la raie rouge du cad-

mium, par exemple, la longueur d’onde obtenue avec une radiation simple est indépendante de la différence de marche utilisée.

(i) C. R., t. CXYVIII ; 18~9.

(7)

183

Parmi les radiations fournies par la lampe au cadn1ium, trois

sont d’une extrême simplicité ; ce sont la raie rouge du cad- mium R1, ~ = 6lu tL~, qui permet des interférences très visibles

pour une différence de marche de 28 centimètres, la raie

verte lr~, ~ = 515 P-tJ., qui donne des interférences pour une diffé-

rence de marche inférieure à 24 centimètres, la raie indigo À --_ 466 !1-¡.L, qui fournit des interférences pour une différence de marche infé- rieure à 22 centimètres. Les longueurs d’onde de ces radiations sont

comparées à la raie Rj, À = 644 p~p.., et t la précision du rapport est supérieure au 1 . Le même appareil permet l’étude des

~; U . UUO. 000

radiations multiples, pourvu qu’on en isole séparément les différentes composantes.

.JOSEPH 1’ALLOT, JEAN et LouIs LECARME. 2013 Expériences de télégraphie sans fil

en ballon libre. - P. 1305.

Le poste transmetteur était disposé à l’usine à gaz du Landy ;

l’antenne avait 40 mètres de long. Le poste récepteur était dans le

ballon, et le pôle du radioconducteur était mis en communication avec un fil de cuivre isolé, de 50 mètres de long, terminé par une masse

métallique et suspendu verticalement au-dessous de la nacelle. Il semble résulter de cette expérience :

9 Que le fil de terre n’est pas indispensable au récepteur pour

une transmission à grande distance ;

Que, le ballon s’étant élevé d’abord verticalement à une grande hauteur, les signaux ont été nettement perçus, quoique les plans nor-

maux aux extrémités des antennes fussent parallèles et à une grande distance l’un de l’autre. Il y aurait donc émission des ondes

dans toutes les directions ;

La différence de potentiel entre les deux postes ne parait pas influer sensiblement sur les conditions de la transmission.

ÉOOUARD BRANLY. - Accroissements de résistance des radioconducteurs.

- P. 1068.

L’auteur revient sur les études faites par lui, publiées en ~ 891, et

relatives à l’augmentation de résistance des radioconducteurs sous

(8)

184

l’influence des ondes électriques. Cette augmentation dépend, comme

la diminution, d’un état physique des couches isolantes interposées.

Dans le dispositif expérimental, on évite les extra-courants à force électromotrice variable, en substituant dans le circuit du radio-con- ducteur une résistance convenable. Avec des tubes à limaille d’or, la

résistance du radio-conducteur diminue lorsqu’on augmente la force

électromotrice qui presse sur le radioconducteur. La résistance du

_ tube à vis renfermant du peroxyde de plomb augmente la force élec-

tromotrice agissante. Il est ainsi bien démontré que le fait de l’accroissement de résistance n’est pas dû à des ruptures, mais cor- respond à une propriété spécifique des substances employées.

FIR,IIN LARIIOQUE. - Sur le mécanisme de l’audition des sons. - P. 119.

Voici les principaux résultats obtenus par l’auteur : 11 Pour un même son simple, que les phases des ondes soient ou ne soient pas

concordantes, le centre de la perception simultanée par les deux

oreilles, accuse deux impressions transmises qui se juxtaposent. Il n’y a interférence dans aucun cas ; dans le cas de deux sons

simples ou complexes (fondamental et harmonique), le centre de la perception accuse deux impressions, simples ou complexes, trans-

mises et juxtaposées comme, dans les conditions normales de l’audition. Il n’y a ni battements, ni sons résultants, et la faculté d’apprécier- les intervalles des sons paraît être la même que dans les conditions normales de l’audition.

H. PELLAT. - Contribution à l’étude des stratifications. - P. 323.

Les stratifications qui se produisent dans les tubes de Geissler

ne sauraient être dues aux interférences d’ondes électriques directes

et réfléchies. Un tube de Geissler ne présentant qu’une direction de décharge, ainsi qu’on le vérifie par l’existence d’un seul filet lumineux déplacé par l’action d’un champ magnétique, possède des

stratifications.

Un tube de Geissler peut présenter des stratifications lorsque la , décharge a lieu dans les deux sens. Sous l’action d’un champ magnétique, il se forme deux filets lumineux contre les parois du tube ; ces filets lumineux, observés dans un miroir tournant, paraissent

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185

plus écartés ou plus rapprochés, suivant le sens de la rotation, ce qui indique qu’ils ne sont pas simultanés. Des stratifications très nettes se voient dans toutes les parties de chacun de ces faisceaux ainsi séparés.

L’abbé ~IAZE. - Sur le halo solaire du ~1 janvier 1900. - P. 203.

° L’abbé Proton, curé-doyen de 1BIazière-cn-(;atine (Deux-Sèvres), a

observé le halo qui a été vu dans l’ouest de la France et même en

Angleterre dans le Sussex et le Surrey. En plus des cercles de 22°

et 45" de rayon surmontés d’un arc tangent, cet observateur a cons-

taté deux arcs adossés, dont l’un paraît être un arc circumzénithal et l’autre un fragment d’un troisième halo placé à J8° du soleil. C’est

peut-être le premier exemple d’une telle apparence. Le même observateur a constaté l’existence de deux parhélies, situées, comme d’ordinaire, à l’intersection du halo de 22° et du cercle parhélique.

Il y a d’intéressant et d’extraordinaire, dans cette observation, le fait

que de chacun de ces parhélies partait une bande verticale formant

avec le fragment adjacent du cercle parhélique comme un T couché.

Bravais cite une observation de ce genre, les parhélies seules,

ainsi que les bandes verticales, étaient visibles, tandis que les cercles de 22° et de le6l n’existaient pas.

PAULSEN. - Sur le spectre des aurores polaires. - P. 6~5.

De fin décembre 1899 au 25 janvier i900, M. Paulsen a obtenu les

photographies de vingt-deux lignes spectrales dont seize sont nouvelles.

Les lignes semblent appartenir à des spectres différents de l’aurore. Les quatre fortes lignes sont obtenues en observant une

lumière aurale faible ; elles apparaissent même en observant la lueur

diffuse du ciel, qui est propre aux nuits arctiques. Les lignes

faibles s’obtiennent en pointant les parties lumineuses de l’aurore.

(10)

186

A. DESCHAMPS. 2013 Microscope solaire simplifié et perfectionné. - P. 91’7~;

Télescope. - P. 1176.

L’auteur décrit les avantages de ces deux instruments, qui per-

mettent l’observation des insectes vivants.

A. I,Ah’A~’. - Sur deux applications de la chambre close de Govi. - P. 1122.

, Un cube de verre, coupé en deux par un plan passant par deux -côtés opposés, représente une chambre claire de Govi qui permet de

donner une direction commune à deux faisceaux lumineux qui se

croisent sous un certain angle. On atténue les défauts optiques de

cette section en recouvrant l’une des surfaces avec une couche

métallique (argent, or, platine) demi-transparente. Un tel appareil peut être employé avec succès dans la lunette alltocol11111att’lce de NI. Devé (1) et permet de réaliser des dispositifs rél’ractométriques permettant des expériences d’une extrême délicatesse.

GEORGES MESHX. 2013 Sur une méthode pour la mise au point d’une lunette

photographique. - P. 495.

La méthode indiquée par M. Lippn>ann(2) pour la mise au point

d’un collimateur peut être étendue à la mise au point d’une lunette

ou d’une plaque photographique. Il suffit de viser, dans le plan dont

on veut obtenir l’image, soit une fente fine vivement éclairée, soit le

filament d’une lame à incandescence, puis d’interposer, sur l’objectif

de la lunette, un écran formé par une lame opaque dont les côtés sont à peu près parallèles à la ligne de visée. Si le verre dépoli n’est

pas au point conjugué du plan observé, l’image de la fente est

dédoublée en deux autres, séparées par une bande noire dont la

largeur dépend des dimensions de l’écran interposé, de l’objectif et

tu défaut de mise au point.

(1) C. R., t. CXXYt, p. 636.

(1) J. de l’h?~s., 31 série, t. VIl!, p. 594; ~1899.

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187

-DELÉZENIER. - Sur un phénomène particulier à l’emploi des courants triphasés

en radiographie. -- P. 169.

Le dispositif employé par l’auteur colnporte une self-induction et

un interrupteur électrolyti(luie. Avec du courant triphasé, les ampoules radiographiques ont toujours fonctionne dans le sens convenable, de quelque manière que les fils de la bobine induite aient été réunis aux

pôles de l’ampoule.

T. C~ZY11 ; 1900.

J. COLLET. - Sur la correction topographique des observateurs pendulaires.

- P. 654, 712.

_

Pour connaître la distribution de la pesanteur à la surface du

globe, il faut corriger chaque résultat d’observations particulières

de l’action résultant des irrégularités du sol environnant. Cette cor-

rection serait facile si le relief du sol avait une forme géométrique ;

il n’en est pas ainsi. On opère par approximation, en utilisant une

carte topographique, et on considère les troncs de cône compris

entre deux plans horizontaux ; on additionne les corrections relatives à chacun d’eux. L’auteur fait le calcul complet des réductions se

rapportant aux stations de la Bérarde et du Lautar et. Celle relative

au Lautaret est le tiers de celle de la Bérarde, et les résultats con- portent des erreurs inférieures à 0,00001, ce qui est la limite de

précision qu’on puisse espérer aujourd’hui dans les observations

pendulaires.

MARCEL BRILLOUIB’. - Constante de la gravitation universelle. - Sur une cause

de dissymétrie dans l’emploi de la balance de Cavendish. - P. 1293.

M. EütvTôs a montré 1’ ) qu’un levier horizontal rectiligne (balance

de Cavendish), mobile autour d’un axe vertical passant par son centre, portant à ses extrémités et au même niveau des masses égales

subit de la part du champ de la pesanteur un couple qui le ramène

vers la direction dé la ligne de courbure dm plus grand rayon. Cette

_ (1) llnzzutejz cle7° l’h~sil~ und Clze1nie, 1896.

(12)

188

direction dépend de la forme des corps disposés autour de la balance ; aussi des masses attirantes, placées successivement dans des positions sjrniôtiiqiies par rapport à l’orientation d’équilibre peuvent-elles provoquer des déviations qui ne sont pas symétriques.

De plus, comrne le coefficient de torsion du fil dépend de la tempé-

rature et comme les actions mesurées, par exemple, dans la cave

d’un établissement irrégulier, sont cent ou mille fois plus grandes qu’en rase campagne, toute cause de dissymétrie peut devenir appré-

ciable dans le premier cas, sans avoir de l’influence dans le second

cas.

A. BERGET. - Démonstration de la rotation de la terre par l’expérience

de Foucault réalisée avec un pendule de 1 mètre. - P. 106.

Il

La rotation de la terre par rapport au plan invariable d’oscillation d’un pendule peut être mise en évidence en observant avec un

microscope fixe l’extrémité d’un pendule de 1 mètre, lorsque célui-ci

passe par sa position de plus grande élongation.

A. BERGET. - Nouveau dispositif d’appareils servant à la mesure

des bases géodésiques. - P. 407.

Afin d’éviter la flexion des règles employée s en géodésie, afin

d’assurer leur horizontalité au moment de leur utilisation, afin d’égaliser leur température, afin d’obtenir la coïncidence des axes

de deux règles consécutives, l’auteur propose de les faire flotter sur

des bains de mercure, et il décrit un dispositif qui permet l’emploi

d’une petite quantité de ce liquide.

A. I~AFAY. - Sur les déformations de contact des corps élastiques. - P. 525.

Afin de connaître la précision que comporte la comparaison des

étalons à bouts, il est important de déterminer l’ordre de grandeur

des déformations dues aux pressions inévitables que l’on exerce sur

les extrémités arrondies de ces étalons, lorsqu’on veut les utiliser.

Les expériences dans lesquelles M. Lafay emploie un dispositif ana- logue à celui de Fizeau se rapportent à des bouts sphériques, de

rayons variant entre 5 millimètres et 250 millimètres, soumis à des

(13)

189

pressions comprise5 entre quelques grammes et 3’9,700. L’étude mathématique des déformations de contact a été faite par H. Ilertz (1 ~.

Les résultats théoriques sont conformes à l’expérience tant que le

rapporté du rapprochement ex des sphères en contact sous l’action

de la force p, au rayon R de la sphère, est supérieur à 16.000 envi-

ron. En dessous de ce nombre, il est probable que l’influence d’une

cause inconnue, dont ne tiennent pas compte les calculs de Hertz,

devient sensible et explique les écarts observés.

L.-C. DE CC1PPET. - Sur la température du maximum de densité des solutions aqueuses du chlorure d’ammonium et des bromure et iodure de lithium. - P. Il 8.

Les températures sont celles fournies par le thermomètre à hydro- gène, et les résultats sont consignés dans le tableau suivant :

’))1.

PAUL CIIROUSTCIIOFF. - Recherches cryoscop~ques. 2013 P. 883.

Différents résultats contradictoires obtenus par divers expérimen-

tateurs (Raoult, Ponsot) ont provoqué les nouvelles recherches de

*

M. Chroustchoff qui, en collaboration avec M. Pitnikoff, a employé

le therrnomètre électrique de Callendar et Griffiths convenablement modifié.

(1) fou~°ncel titI’ die J’eine und angewandte Jnathelnatik, t. XCII, p. 156.

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