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Comptes rendus de l'académie des sciences ; - T. CXXXIII; 2e semestre 1901 (suite)

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(1)

HAL Id: jpa-00240769

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240769

Submitted on 1 Jan 1903

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Comptes rendus de l’académie des sciences ; - T.

CXXXIII; 2e semestre 1901 (suite)

R. Dongier

To cite this version:

R. Dongier. Comptes rendus de l’académie des sciences ; - T. CXXXIII; 2e semestre 1901 (suite). J.

Phys. Theor. Appl., 1903, 2 (1), pp.389-400. �10.1051/jphystap:019030020038901�. �jpa-00240769�

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389

L’auteur a entrepris une série d’expériences pour la mesure de la conductibilité thermique relative des alliages précédents. En géné- ral, l’ordre de la conductibilité thermique est le même que celui de la conductibilité électrique.

Quant à la perméabilité magnétique de ces alliages, l’ordre est très

différent de celui de la conductibilité électrique. Les alliages les plus perméables sont ceux qui renferment de l’aluminium ou du sili- cium.

La perméabilité d’un alliage de fer avec 2,5 0/0 de silicium est

supérieure à celle .du meilleur fer recuit jusqu’à un champ de

10 gauss. Un alliage analogue, formé d’aluminium et de fer, est

encore plus remarquable. Quoiqu’il renferme 2,5 0/0 d’éléments

non magnétiques, sa perméabilité et son induction maximum jus- qu’à un champ de 60 gauss dépassent celles du fer le plus pur.

R. PAILLOT.

COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES ;

T. CXXXIII; 2e semestre 1901 (suite) (1).

L. BAUDIN. - Sur un thermomètre à éther de pétrole.

C. R., t. CXXXIII, p. I20‘~.

L’éther de pétrole, plus léger que celui recommnaidé par Kohlrausch et ayant pour densité 0,647 à -)- 15~~ peut servir de corps thermomé-

trique non congelable dans l’air liquide. Un pareil instrument a pu être utilisé par M. Moissan ; la graduation en a été effectuée au

moyen de la glace fondante ainsi que des points d’ébullition du chlorure de méthyle, de l’oxyde azoteux et de l’oxygène (2).

(l)Voir p. 166 de ce vol.

(1) KOHLRACSCH, lvied. t. LX, p. 463 ; 1897;

-

CHAppuis, du Cor2- YI’ès international de Physique; 1900;

-

KOLBoR.-,,. Ann. 1901.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019030020038901

(3)

390

D’ARSONVAL. - Production et maintien des basses températures.

C. R., t. CXXXIII, p. 980.

"

M. d’Arsonval indique les procédés qu’il emploie pour obtenir les basses températures; parmi les renseignements qu’il fournit, il est important de signaler l’emploi de thermomè~res à éther de pétrole qui ne se congèlent pas même à

-

194". Le même liquide, contenu

dans un vase à double paroi et refroidi par l’évaporation de l’air liquide, peut à son tour constituer un réfrigérant convenable.

H. BECQUEREL. - Surune modification dansl’en1ploidu thermomètre électrique

pour la détermination des températures souterraines au Muséum d’Histoire naturelle.

-

C. R., t. CXXXIII, p. 800.

M. H. Becquerel rappelle le dispositif employé par M. A.-C. Bec- querel en 1826 pour la mesure des températures, à l’aide de la pince thermo-électrique. Il signale une simplification dans la graduation

et la lecture, en utilisant la loi de M. A.-C. Becquerel, connue sous

le nom de loi des températures successives. Le galvanomètre apério- dique ayant été préalablement gradué, il suffit de maintenir cons- tante à to la température d’une des soudures ; on adopte seulement,

pour le zéro en circuit ouvert, le trait indiquant la température to.

II. PELLAT. - Méthjode pern>ettant d’évaluer, en valeur absolue, les très basses

températures,.

-

C. R., t. CXXXIII, p. 92~! .

La relation établie par lord Kelvin, ~r = T dE, interviennent le coefficient 7r de l’effet Peltier, la force électromotrice E du couple thermo-électrique, peut permettre la détermination des très basses

températures, si l’on connaît les relations E ~ f (t), r = F (t). Le couple fer-zinc, qui présente un grand pouvoir thermo-électrique

avec basses températures, peut convenir pour ces mesures. Avec

un dispositif approprié, le calcul montre que l’erreur maximum serait de U°,~ vers la température absolue de 1500, de 1° à 1. 0,5 pour les températures absolues de 75° et ~U°.

(1) C. B., t. CXXXI, p. 876; I900;

-

et J. cle 3e série, t. X, p. 451 ; 1900L

(4)

391

B. BRUNHES et P. DAB. VID. - Sur la direction d’aimantation dans des couches

d’argile transformées en brique par dès coulées de lave.

-

C. R., t. CXXXHI, p. 150.

L’observation des éléments ifiagnétiques de cubes d’argile cuite

par les coulées de lave peut renseigner sur l’orientation du champ magnétique à l’époque de l’éruption volcanique. M. Folgheraiter (~) a

en effet remarqué que l’argile, en cuisant dans un four à briques, prend et conserve une aimantation dirigée dans le sens du champ magnétique au moment de la cuisson. Les observations de MlB1. Brunhes et David ont porté sur des échantillons recueillis dans trois carrières situées aux environs du Puy de Dôme.

La différence 5 - il de valeurs de la déclinaison à l’époque volca- nique et à l’époque actuelle a varié entre ’~° et 30’. La valeur de l’inclinaison observée_ à l’aide des briques est comprise entre 56° 30’

et 580 30’.

Tu. MOUREÀUX. - Influence des courants vagabonds sur le champ magnétique terrestre, à l’observatoire du parc Saint-Maur. 2013 C. R., t. CXXXIII, p. 999.

Afin d’amoindrir l’influence perturbatrice des tramways élec- triques à trolley sur les appareils de variations magnétiques instal-

lés au parc Saint-Maur, M. Moureaux les avait munis d’amortis-

seurs. La comparaison des courbes obtenues, dans le courant de l’année, au parc Saint-Maur et à la nouvelle station du Val-Joyeux,

située à 34 kilomètres de distance de la précédente, montre que,

malgré les modifications adoptées, le champ terrestre est perturbé

à l’observatoire du parc Saint-lB1aur par les tramways de l’Est

parisien. Les troubles se manifestent non seulement sur la varia- tion diurne, mais encore sur la valeur absolue des éléments magné- tiques.

TH. TOMMASINA. 2013 Sur l’auscultation des orages lointains et sur l’étude de la variation diurne de l’électricité atmosphérique. - C. R., t. CXXXIH, p.1001.

Avec le dispositif dont il a été déjà parlé (’), l’auteur a pu perce- voir des orages dans une zone de 400 kilomètres de rayon. Certains

tl) J. de Phys., 3e série, t. VIII, p. 600 ; 1898.

(5)

392

éclairs n’agissent pas sur les radioconducteurs et paraissent dus

à des décharges non oscillantes. Le même dispositif a permis

d’observer la variation diurne de l’électricité atmosphérique avec

les deux maxima du matin et du soir.

CH. NORDMANN. - Sur la transmission des ondes hertziennes à travers les liquides conclucteurs. - C. R., t. CXXXIII, p. 339.

M. Bjerktiess a montré, en 1893, que les ondes hertziennes ne

pénètrent pas à l’intérieur des métaux au delà d’une couche super- ficielle de l’ordre du £ de millimètre. M. Nordmann a recherché

100

les épaisseurs maxima que peuvent traverser les ondes hertziennes dans les électrolytes. Le radioconducteur, très sensible, était placé

dans un tube plongé lui-même dans le mercure; l’un de ses pôles

était en communication métallique avec le mercure, tandis que l’autre était en communication avec l’antenne par un fil isolé sur une partie de sa longueur. L’électrolyte à étudier recouvrait le mercure, et l’arrêt de l’isolement du fil de l’antenne avait lieu à l’intérieur de ce liquide, à une distance 7a de la surface. L’onde hertzienne avait donc à traverser cette épaisseur h de l’électrolyte

avant d’atteindre le radioconducteur, et son action était mise en évidence par la variation de résistance de ce radioconducteur

observée au moyen du pont de Wheatstone.

Voici les valeurs des épaisseurs maxima E que peuvent traver-

1

ser les ondes et les valeurs de la conductibilité spécifique - :

On voit que les transparences varient dans le mème sens que les

.

résistances, mais croissent moins vite que celles-ci.

C. TISSOT. - Sur l’étincelle de l’excitateur de Hertz.

-

C. R., t. CXXXIII, p. 929.

L’emploi du dispositif Blondlot permet d’obtenir des périodes

bien déterminées qu’il est facile de faire varier à volonté. On a

(6)

393

enregistré les oscillations de l’excitateur à l’aide du miroir tour- nant. L’examen micrométrique a, contrairement aux résultats an-

noncés précédemment par l’auteur et par M. Décombe (1), démontré

que les images successives n’étaient pas rigoureusement équidis-

tantes. Le premier intervalle est toujours nettement plus considé-

rable que les autres; il paraît dépendre de la distance explosive

Pt augmenter avec elle; il grandit, si l’on souffle l’étincelle. Les intervalles suivants vont en décroissant légèrement et ne présentent

entre eux que des différences très faibles. Ce résultat est en accord

avec l’idée émise par M. Swyngedauw 12) ; il s’interprète aisément

par la variation de résistance de l’étincelle.

F. LARROQUE. - Les ondes hertziennes dans les orages.

C. B., t. CXXXIII, p. 363.

Un poste récepteur, composé d’un plateau horizontal en zinc, de

40 centimètres de diamètre, exposé à l’air libre et relié à une

prise de terre par un fil en cuivre de 1 millimètre de diamètre, interrompu par un excitateur à micromètre, permet, par l’observa- tion des étincelles, de constater les tempêtes orageuses qui se pro- duisent à des milliers de kilomètres. Cette remarque intéresse la

météorologie.

JCLES SEJIENOW. - Sur la nature des rayons X.

C. R., t. CXXXIII, p. 217.

L’auteur conclut de ses expériences que les rayons X représentent

les directions de transmission des vibrations électriques par l’in- termédiaire de l’éther. Ces vibrations se communiquent à tous les

corps qu’elles rencontrent sur leur passage. Lorsque ces corps sont

chargés d’électricité et qu’ils sont protégés contre la décharge par convection, ils perdent leur charge par rayonnement.

H. BECQUEREL. - Sur quelques observations faites avec 1"uranium à de très basses températures. - C. R., t. CXXXIII, p. 199.

L’intensité du rayonnement de l’uranium à basse température (à la température de l’air liquide par exemple) ne présente pas une diffé-

(’) J. de Plt!is., 4c série, t. I, p. 676 et 677 ; 1901.

(2) .J. de Phys., 3e série, t. VII, p. 351; 189’7.

(7)

394

rence notable avec l’intensité du rayonnement qu’il émet à la tempé-

rature ordinaire. L’ionisation provoquée par l’uranium dans les couches d’air voisines est plus considérable à la température ordi-

naire qu’à la température de l’air liquide ; il y a donc lieu de con-

clure que les rayons les plus actifs pour ioniser l’air sont les plus

absorbables par la couche d’air froid très dense qui avoisine le métal refroidi.

Un cristal de nitrate d’uranium plongé dans l’hydrogène liquide

devient spontanément lumineux ; il en est de même du platinocya-

nure. Cette expérience, réalisée pour la première fois par NI. J. Dewar,,

paraît avoir été expliquée comme la conséquence d’effets électriques

dus à des compressions et à des clivages provoqués par le refroidis- sement.

H. BECQUEREL. - Sur quelques effets chimiques produits par le rayonnement

du radium. - C. R., t. CXXXIII, p. 709.

Le rayonnement du radium, ainsi que l’ont montré rai , et Mme Curie,

altère le platinocyanure de baryum, colore le verre en violet.

M. H. Becquerel a pu obtenir la formation d’un précipité de calomel

par l’action du rayonnement radio-actif à travers une lame mince d’aluminium sur une dissolution de chlorure mercurique mélangé

à de l’acide oxalique. Enfin, des graines de cresson alénois et de moutarde, soumises pendant une semaine à l’action du rayonnement radio-actif, ont perdu la faculté de germer.

H. BECQUEREL. - Sur la radioactivité de l’uraniU111. - C. R., t. CXXXIII, p. 917.

Sir W. Crookes a préparé, par des cristallisations fractionnées, du

nitrate d’uranium inactif ; M. Debierne a pu précipiter du sulfate

de baryum actif d’une solution active. M. Becquerel a trouvé qu’au

bout d’un certain temps le sel d’uranium redevient de loi-même

actif, tandis que le sulfate de baryum perd son activité. Ce résultat est d’accord avec les phénomènes de radioactivité induite étudiés par fiIM. Curie et Debierne, si l’on admet l’existence d’une activité propre à l’uranium.

L’hypothèse suivante permet de rendre compte de la plupart

des faits observés; les deux. sortes de particules admises par

(8)

395 M. J .-3 . Thomson, d’une part les ions porteurs de charges positives,

d’autre part les électrons de masses mille fois plus petites porteurs de charges négatives, sont animés de vitesses très différentes. Les électrons ayant des vitesses considérables traverseraient les corps ; les

ions, au contraire, formeraient un dépôt matériel sur les corps no n électrisés positivement. Ce dépôt de matière serait capable, en se

divisant en ions et électrons, de fournir les rayons déviables et non déviables observés avec les substances induites. On pourrait même invoquer ce phénomène de la mise en liberté des ions d’une partie

des molécules. dans les dissolutions pour expliquer l’augmentation

du pouvoir inducteur de certains corps actifs, quand ils sont

dissous.

M. BERTHELOT. - Études sur le radium. - C. R., t. CXXXIII, p. 659, 973.

Le rayonnement du radium, comme le rayonnement de la lumière, décompose l’anhydride iodique en iode et oxygène, ainsi que l’acide

azotique monohydraté. Le rayonnement du radium n’a pas fourni de

dépôt de soufre insoluble dans le sulfure de carbone. Il est vrai que la quantité de substance radioactive dont a pu disposer 31. Berthelot était extrêmement faible : au plus 5 centigrammes.

P. CURIE et A. DEBIERNE. - Sur la radioactivité des sels de radium.

C. R., t. CXXXIII, p. 2’~~.

Lets sels de radium peuvent communiquer temporairement la

radioactivité à un corps quelconque et à l’eau enparticulier. L’eau, séparée par distillation d’une solution de chlorure de radium, vieille

de quelques jours, est fortement radioactive ; L’eau distillée, conte-

nue dans un cristallisoir et maintenue pendant quelque temps sous une cloche contenant une dissolution d’un sel de radium en vase ouvert, devient radioactive; Enfin, la radioactivité peut être communiquée

par une solution de sels de radium contenue dans une capsule de

celluloïd complètement fermée et plongée dans l’eau à activer ; la paroi de celluloïd joue le rôle d’une cloison semi-perméable, per- méable à l’émanation radioactive et imperméable au sel. L’eau activée perd sa radioactivité avec le temps, plus rapidement en vase

ouvert qu’en vase fermé. La solution d’un sel de radium diminue

(9)

396

cJnsidérablen1ent d’activité en vase ouvert; mais la radioactivité

réapparait en tube scellé au bout d’une dizaine de jours. On arrive à

coordonner ces phénomènes en admettant que chaque atome de

radium fonctionne comme une source continue d’énergie radio- active ; celle-ci se dissipe comme la chaleur, soit par rayonnement (rayons chargés et non chargés d’électricité), soit par conduction,

c’est-à-dire par transmission de-proche en proche par l’intermédiaire des liquides et des gaz. On est amené de même à concevoir une ten- sion de radioactivité analogue à la température, ainsi qu’une capa- cité de radioactivité analogue à la capacité calorifique.

L. CURIE et A. DEBIEIINE. - Sur laradioactivité induite provocluée par les sels de iadium. - C. R., t. GXXXIII, p. 931.

Les divers corps solides (cuivre, platine, plomb, étain, aluminium,

verre, papier, cire, sulfure de zinc, etc...) acquièrent la même radio-

activité induite lorsqu’ils sont placés dans les mêmes conditions ; ils

fournissent alors un rayonnement composé de rayons déviables et

non déviables par l’aimant. Si la substance radioactive est une solu- tion de chlorure de baryum radifère, la limite et la vitesse de l’action radioactive sont indépendantes de la pression du gaz dans l’enceinte ; mais la valeur de cette limite augmente lorsqu’on augmente

la quantité de solution activante. On ne peut pas considérer le pou- voir d’activation d’une solution comme analogue à une tension de

vapeur.

Les substances phosphorescentes placées dans une enceinte

activante permettent de réaliser des expériences d’un bel effet. Ainsi,

par exemple, une solution radifère contenue dans un ballon auquel

est soudé un deuxième ballon contenant du sulfure de zinc, donne à celui-ci une luminosité aussi éclatante que lorsqu’il vient d’être

exposé au soleil. Le verre qui forme la paroi de l’enceinte devient lui-même lumineux par phosphorescence.

’l’H. TOMMA81NA.

-

Sur l’existence des rayons qui subissent la réflexions, dans le rayonnement émis par un mélange de chlorures de radium et de baryum. -

C. R., t. CXXXIII, p. 1299.

En observant, avec un électroscope Curie, l’effet produit par le

rayonnement des chlorures de baryum et de radium, on constate une

(10)

397 action plus considérable lorsque la matière radioactive est placée

au foyer d’un miroir métallique concave. L’auteur ayant pu élimi-

ner le rayonnement direct du tube, ainsi que les rayons secondaires émis par la surface du miroir, en disposant un cylindre de fer dans la direction axiale du miroir, la zone efficace de ce dernier était ré- duite à une bande annulaire. I.e bord du miroir était courbé en dehors de telle façon que les points qui pouvaient envoyer des rayons secon- daires dans la direction de 1"électroscope n’étaient pas exposés au rayonnement direct de la substance radioactive. Il semble résulter de ces expériences que quelques-uns des rayons émis par la subs- tance subissent la réflexion.

Y. TARCHANOFF. - Lumière des bacilles phosphorescents de la mer Baltique.

C. R., t. CXXXIII, p. 246.

L’émission de la lumière fournie par ces bacilles est intimement liée avec la consommation d’oxygène ; si le bouillon est au repos, la lumière apparaît seulement dans la couche superficielle ; l’agitation

illumine la masse entière du liquide. La température la plus favo-

rable est 7 à 8° centigrades ; mais le bacille luit encore vers- 6° ou

-

i °, températures auxquelles le bouillon est congelé. Vers 34 et 35",

les bouillons s’éteignent, mais ils se rallument après le refroidisse- ment. L’échauffement jusqu’à 50° fait disparaître à jamais la lumière

des bacilles. Le bouillon injecté dans un animal à sang froid, une grenouille par exemple, rend celui-ci lumineux. ; la luminosité dure

jusqu’à destruction des bacilles par les éléments de défense de l’animal.

Aux DE HENIPTINNE. - Influence ries substances radioactives

sur la luminescence des gaz.

-

C. R., t. CXXXIII, p. 934.

En 1897 (1), l’auteur a démontré que la présence des rayons X facilite le passage de la décharge électrique dans les gaz. Il en est de même des substances radioactives. Ainsi un tube de 1 mètre de

long, de Om,03 de diamètre, contenant de l’air à la pression de

10 millimètres, soumis à l’action d’une plaque en communication

avec l’un des pôles de l’excitateur d’un appareil Tesla, apparaît

--- -- -

(1) C. R ., t. CXXY, p. 428.

(11)

398

lumineux. En l’éloignant de la plaque, les lueurs s’affaiblissent et finalement s’éteignent. Si, après cela, on approche de la substance

radioactive, on voit apparaître, dans son voisinage, une lueur jaunâtre qui se déplace avec elle.

W. DE NICOLAIEYE. - Sur une nouvelle réaction entre les tubes électrostatiques

et les isolateurs.

-

C. R., t. CXXXIII, p. 1293.

Description de quatre expériences qui mettent en évidence une

réaction spéciale existant dans le sein des électrolytes pendant le

passage du courant. Les tubes du champ électrostatique créé par le courant coïncident avec les lignes du courant; par suite, les matières isolantes, qui sont diélectriques pour les tubes du champ ordinaire,

se comportent dans les électrolytes comme des substances diélec-

triques dépourvues de perméabilité électrique.

A. DE LA BA UlBlE-PLUVINEL. - Sur l’observation de l’éclipse annulaire de soleil du 11 novembre 1901.

-

C. 1~., t. CXXX11I, p. 1180.

Parmi les observations de 1B1. de La Baume-Pluvinel, la photo- graphie du spectre de la lumière solaire rasant le bord de la lune

ne décèle aucun phénomène d’absorption attribuable à la présence

d’une atmosphère lunaire; s’il existe autour de la lune une couche gazeuse, elle doit ètre d’une rareté extrême.

BIRhELAND. - Les taches du soleil et les planètes. - C. R., t. CXXXIII, p. 12~.

Il résulte des recherches de Birkeland qu’il n’existe aucune

relation entre la période undécennale des taches solaires et celle du mouvement des planètes.

J. DE KOWALSKÏ et JEAN DE MODZELEWSKL 2013 Sur les indices de réfraction des mélanges des liquides.

-

C. R., t. CXXXIII, p. 33.

Les recherches de James-C. Philip (1), de Cuolidge (2) ont dé-

montré qu’il n’existe pas de relation simple entre la constante dié-

(1) ZeitschJ’i(t Chemie, vol. :XXIV.

e) vol. LXIX, p, 149.

(12)

399

lectrique d’un mélange et les constantes diélectriques de chaque

corps pris séparément. Les relations où on remplace k par n2 et qui ont les formes :

se vérifient au contraire dans les cas de mélanges d’alcool éthylique

et de benzine, ou d’alcool éthylique et de toluol, ou de chloroforme et d’éther. Les auteurs expliquent les différences présentées par les constantes diélectriques et par les indices en admettant que l’ab-

sorption dans l’infra-rouge change dans le mélange d’une manière irrégulière avec la longueur d’onde. Cette ,hypothèse est d’accord

avec les faits mis en évidence par les études cryoscopiques.

A. Sur une application de la chambre claire de Govi i à la réalisation d’un appareil vérificateur des règles et des plans. - C. R., t. CXXXIII, p. 920.

Si on regarde un point lumineux à travers un prisme de Govi, l’expérience et une construction géométrique simple montrent qu’on

observe quatre images, excepté dans le cas le point lumineux

est contenu dans le plan diagonal suivant lequel le cube est séparé

en deux. Cette propriété permet de fixer un plan défini optiquement

par un collimateur et une lunette et, en se servant d’un prisme

de Govi pour parcourir ce plan, de contrôler des règles et des plans

à l’aide d’un appareil palpeur invariablement lié au prisme de Govi.

On peut être assuré que le prisme de Govi ne s’écarte pas de plus

de 1 100 de millimètre de la direction suivant laquelle sa face diago-

nale doit se mouvoir.

A. LAFAY. - Sur l’application de la chambre claire de Govi à la construction d’un comparateur pour règles-étalons à bouts.

-

C. R., t. CXXXIII, p. 861.

Avec la chambre claire de Govi éclairée sur l’une de ses faces, on peut faire interférer les faisceaux de lumière qui sont réfléchis sur

le plan diagonal du cube et qui sont ramenés dans une direction

commune après réflexion sur des surfaces polies. Si l’une de ces

(13)

400

surfaces est un plan, l’autre une surface convexe, on perçoit des

anneaux dans le champ du microscope de visée.-L’anneau central est

réduit à une tache noire, lorsqu’il y a contact entre le miroir plan et l’image virtuelle de la surface convexe fournie par la réflexion sur le plan diagonal du cube. Cette position représente un repaire auquel on peut toujours ramener l’extrémité convexe d’une broche.

Deux cubes de Govi peuvent ainsi servir à repérer les deux extré-

mités d’une broche et constituer les accessoires essentiels d’un

comparateur.

L. DECONIBE. - Sur la continuité des spectres dus aux solides et aux liquides incandescents. - C. R., t. CXXXII1, p. 282.

On peut imaginer que chaque molécule matérielle est constituée par l’assemblage de particules dont chacune émet une seule radia- tion de période bien déterminée; dans le cas des liquides et des solides, toutes les molécules enfermées dans la masse sont influen- cées de la même façon par les molécules du voisinage, et elles

émettent les mêmes radiations. Les molécules de la surface, au contraire, sont influencées différemment par les molécules voisines,

et elles émettent des radiations très différentes, qui suffisent à assu-

rer la continuité du spectre. Cette manière de voir n’est pas en désaccord avec l’existence d’une discontinuité dans le spectre gazeux, à cause de l’absence d’une couche superficielle. Avec de

telles considérations, on peut même obtenir, pour la valeur de l’in- tervalle moléculaire, une limite inférieure de l’ordre de grandeur

de celle obtenue par M. Lippmann (’ ) ou par sir NV. Thomson (2).

R. DONGIER.

(1) C. R., 1882; - J. de I’hys., 2e série t. If, p. 113; ~1883.

(‘’) Con{éJ>ences scientifiques, p. 141 . Paris, Gauthier-Villars.

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