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Ex.2Étuded’uncompresseur Ex.1Étuded’undétendeurcalorifugé TDn 5:Thermodynamiqueindustrielle Thermodynamiqueetmécaniquedesfluidesappliquéesauxmachinesthermiques

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Texte intégral

(1)

Lycée Newton - PT TMF - TD5 - Thermodynamique industrielle

Thermodynamique et mécanique des fluides appliquées aux machines thermiques

TD n

o

5 : Thermodynamique industrielle

Ex. 1 Étude d’un détendeur calorifugé

Un fluide s’écoule dans une conduite où un détendeur calorifugé provoque une chute de pression importante.

On néglige les variations d’énergie cinétique et potentielle et on étudie l’évolution de divers fluides à travers la vanne :

1.

Quelles hypothèses courantes peut-on faire ici pour étudier ce détendeur ?

2.

En déduire une expression simplifiée du premier principe de la thermodynamique en système ouvert.

3.

Le fluide est un gaz parfait et entre dans le détendeur à

Te

=

−20

C. Établir sa température de sortie.

4.

Le fluide est du R134a, entre dans le détendeur sous forme de liquide saturant à

Pe

= 4,0 bar et en sort à

Ps

= 1,0 bar. En déduire sa température de sortie, son état physique, et la fraction massique en vapeur.

Ex. 2 Étude d’un compresseur

Un compresseur de turboréacteur admet un débit massique de

Dm

= 1,5 kg

·

s

−1

d’air. Les données ther- modynamiques du fluide sont :

Pression (bar) Énergie interne (kJ

·

kg

−1

) Volume massique (m

3·

kg

−1

)

Entrée 1, 00 289, 6 0, 242

Sortie 10 359, 2 5,26

×

10

−2

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Lycée Newton - PT TMF - TD5 - Thermodynamique industrielle

1.

Quelles hypothèses courantes peut-on faire ici pour étudier ce compresseur ?

2.

En déduire une expression simplifiée du premier principe de la thermodynamique en système ouvert.

3.

Calculer l’enthalpie massique en entrée et sortie du compresseur.

4.

On suppose que le compresseur est également calorifugé, quelle est sa puissance ? Commenter le signe obtenu.

5.

Le rendement isentropique du compresseur est :

ηisen

= [h

isen

]

se

[h

réel

]

se

= 0, 811

En déduire l’enthalpie et le volume massique en sortie du compresseur réversible.

Ex. 3 Étude d’une turbine

Une turbine à vapeur calorifugée (parfois appelée « turbine à gaz ») équipe une petite centrale électrique.

Elle est alimentée en gaz par la combustion de déchets organiques. Les propriétés de la vapeur employée sont :

Pression (bar) Température (

C) Énergie interne (kJ

·

kg

−1

) Volume massique (m

3·

kg

−1

)

Entrée 45 400 2914, 2 0, 0648

Sortie 0, 75 91, 6 2316, 3 2, 122

1.

Quelles hypothèses courantes peut-on faire ici pour étudier cette turbine ?

2.

En déduire une expression simplifiée du premier principe de la thermodynamique en système ouvert.

3.

Quel est le travail indiqué massique délivré par cette turbine ? Commenter le signe obtenu.

4.

Quel débit de vapeur doit-on faire circuler pour obtenir une puissance indiquée de

Pi

= 4,0 MW ?

Ex. 4 Étude d’une tuyère

On s’intéresse à la tuyère d’un turboréacteur, dans laquelle l’écoulement d’air est compressible ce qui a pour conséquence que la pression de l’air chute tandis que sa vitesse augmente. Le débit massique d’air à travers la tuyère est de

Dm

= 26 kg

·

s

−1

. Les données thermodynamiques sont les suivantes :

Vitesse (m

·

s

−1

) Pression (bar) Température (K) Volume massique (m

3·

kg

−1

)

Entrée 10 2, 28 950 1, 36

Sortie 1, 00 780 2, 55

On admettra que les propriétés thermodynamiques de l’air, notamment sa capacité thermique massique

cv

= 0,823 kJ

·

kg

−1·

K

−1

restent inchangées.

1.

Quelles hypothèses courantes peut-on faire ici pour étudier cette tuyère ?

2.

En déduire une expression simplifiée du premier principe de la thermodynamique en système ouvert.

3.

Calculer alors la vitesse des gaz en sortie de tuyère.

4.

Le débit volumique est-il inchangé ? Commenter.

Ex. 5 Echangeur air-eau

Lorsque l’on souhaite réaliser une forte compression d’un gaz, il est nécessaire d’étager la compression afin que la température atteinte en fin de compression ne dépasse pas la valeur limite tolérée par le constructeur.

Etager la compression consiste à réaliser la compression en deux fois et à refroidir l’écoulement entre les deux compressions. Le refroidissement de l’écoulement a lieu dans un échangeur thermique air-eau :

T1

Dair T0

Te Deau

Ts

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Le gaz sort du compresseur à

T1

= 519 K avec le débit

Dair

= 6,80 g

·

s

−1

. On souhaite qu’il sorte de l’échangeur à la température

T0

= 300 K. L’air est caractérisé par sa capacité thermique molaire à volume constant

CV m

=

52R, où R

= 8,21 J

·

mol

−1·

K

−1

est la constante des gaz parfais. On note

CP m

sa capacité thermique molaire à pression constante et

cP

sa capacité thermique massique. La masse molaire moyenne de l’air est

Mair

= 28,9 g

·

mol

−1

.

L’eau entre dans l’échangeur à

Te

= 12

C avec le débit

Deau

= 100 g

·

s

−1

. On souhaite connaître la température imposée en sortie, notée

Ts

. La capacité thermique massique de l’eau est

ceau

= 4,18 kJ

·

K

−1·

kg

−1

.

L’échangeur thermique est parfaitement calorifugé.

Les variations d’énergie cinétique et potentielle sont négligées.

1.

Exprimer la température

Ts

qui doit être imposée à l’eau en sortie de l’échangeur pour que

T0

= 300 K.

Donner le résultat en fonction de

Te

,

T0

,

T1

,

cP

,

ceau

,

Deau

et

Dair

. A.N.

2.

Commenter cette expression.

3.

Calculer le taux de production d’entropie, notée

σc

(entropie créée par seconde dans l’échangeur).

Ex. 6 Compresseurs étagés

Les compresseurs mono-étagés ont essentiellement deux défauts :

Si l’on souhaite travailler avec des gros rapports de compression

β, la température du fluide en fin de

compression est très élevée et peut dépasser la température maximale

Tmax

fixée par le constructeur, au-delà de laquelle certains éléments du compresseurs (les soupapes d’ouverture et de fermeture, par exemple) risquent de se détériorer.

Il y a un manque de rentabilité. Le but de cet exercice est de montrer que le travail de transvasement qui permet de faire fonctionner un compresseur étagé est, pour le même rapport de compression

β,

plus faible que celui d’un compresseur mono-étagé.

On considère une masse d’un kilogramme de fluide gazeux se comportant comme un gaz parfait, dont les capacités thermiques massiques à pression et volume constants sont respectivement

cP

=

γr

γ

1

'

1,0 kJ

·

K

−1·

kg

−1

et

cV

=

r

γ

1

'

0,714 kJ

·

K

−1·

kg

−1

r

=

R/M

,

M

étant la masse molaire du gaz. Le fluide, dans les conditions initiales (P

0

= 1 bar,

T0

= 273 K), est comprimé jusqu’à la pression

P2

= 25 bar. On appelle

β

=

P2/P0

le taux de compression.

On suppose les transformations dans les compresseurs réversibles et sans variations d’énergie cinétique et potentielle du fluide.

Compression monoétagée

1.

Exprimer la température

T2

en sortie du compresseur en fonction du taux de compression et de la température d’entrée

T0

.

2.

Montrer que le travail indiqué reçu par le fluide dans le compresseur simple vaut :

w

=

γr

γ

1

T0 Å

β

γ−1 γ

1

1

ã

La température

T2

est relativement élevée, et peut risquer d’endommager certains éléments du compres- seur, en particulier les soupapes d’ouverture et de fermeture. Pour contourner cette difficulté, on préfère utiliser un compresseur à deux étages, qui permet d’atteindre le même rapport de compression mais avec une température finale plus faible.

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échangeur

BP HP

P0

,

T0

P1

,

T1

P1

,

T0

P2

,

T2

Dans l’étage basse pression (BP), le fluide est comprimé de façon isentropique jus- qu’à la pression

P1

. On note

β1

=

P1/P0

le taux de compression correspondant.

Dans l’étage haute pression (HP), le fluide est comprimé de façon isentropique de

P1

à

P2

. On note

β2

=

P2/P1

le taux de com- pression correspondant.

Entre les deux étages, le fluide subit un re- froidissement isobare dans un échangeur thermique jusqu’à retrouver sa tempéra- ture initiale.

La température maximale de fonctionnement des compresseurs est

Tmax'

473 K.

3.

Montrer que le travail indiqué total

w0

que le fluide reçoit dans le compresseur étagé vaut ;

w0

=

γr

γ

1

T0

Å β

γ−1 γ

1

1 +

β

γ−1 γ

2

2

ã

4.

Montrer que

w0

est minimal si la pression

P1

de l’étage intermédiaire vérifie la relation :

P1

=

p

P0P2

(1)

5.

Comparer alors

β1

et

β2

lorsque la condition est satisfaite.

6.

Calculer

T1

et

T2

dans le cas du compresseur optimisé.

7.

Déduire

w0max

dans ce cas et comparer au travail

w

que l’on dépenserait dans le cas d’un compresseur monoétagé fonctionnant entre les mêmes pressions

P0

et

P2

.

8.

Commenter l’intérêt de construire des compresseurs étagés.

Ex. 7 Cycle réfrigérant au CO2

Le CO2 (R744) est un fluide frigorigène qui est de plus en plus utilisé car il est considéré comme un fluide écologique : son impact sur la couche d’ozone est nul et son impact sur l’effet de serre est faible

1

. Ses caractéristiques thermodynamiques sont excellentes et permettent d’envisager un bel avenir pour ce fluide, malgré les pressions de service beaucoup plus élevées que celles des HFC qui peuvent poser des problèmes de sécurité. Le diagramme des frigoristes du CO2 est représenté figure 1.

On s’intéresse à un cycle réfrigérant, parcouru par du CO2, selon les étapes suivantes :

une compression adiabatique réversible d’un état 1 (P

1

= 35 bar, vapeur saturante sèche) jusqu’à

P2

= 90 bar ;

un refroidissement isobare jusqu’à

T3

= 40

C ;

une détente adiabatique jusqu’à la pression

P4

=

P1

;

une transformation isobare jusqu’à retrouver l’état de départ.

1. Historiquement, les fluides massivement utilisés étaient des chlorofluorocarbures CFC, au très fort potentiel d’effet de serre et à fort impact sur la couche d’ozone. Ils ont été remplacés à partir des années 1980 par les hydrofluorocarbures HFC, sans impact sur la couche d’ozone mais dont le potentiel de réchauffement global à 100 ans (qui quantifie leur impact de long terme sur le réchauffement climatique) est plusieurs centaines voire milliers de fois supérieur à celui du CO2, d’où la nécessité de leur trouver des alternatives..

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Figure 1 –

Diagramme des frigoristes du CO2.

1.

Justifier l’allure des courbes isothermes en utilisant les cas limites.

2.

Dessiner le cycle sur le diagramme.

3.

On utilise cette machine en fonctionnement frigorifique. Dans quel sens le cycle est-il parcouru ?

4.

Calculer la chaleur échangée avec la source froide.

5.

Calculer l’efficacité du cycle. Comment l’améliorer ?

Ex. 8 Cycle de Hirn d’une centrale thermique

On s’intéresse à l’installation représentée figure 2, qui modélise une centrale thermique à flamme (gaz ou charbon). Le fluide thermodynamique est de l’eau, qui suit un cycle de Hirn avec resurchauffe.

Figure 2 –

Turbine à vapeur étagée.

L’eau liquide est chauffée par une chaudière thermique dans un générateur de vapeur, qui débite de la vapeur d’eau à 550

C et 100 bar (état 1). Cette vapeur subit une détente adiabatique réversible dans une première turbine dite haute pression, d’où elle sort à la pression de 10 bar (état 2). Un surchauffeur isobare,

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lui aussi relié à la chaudière, ramène la vapeur à la température initiale (état 3). La vapeur passe ensuite dans la seconde turbine, dite basse pression, d’où sort de l’eau à la température de 40

C (état 4). Cette eau est envoyée dans un condenseur d’où elle sort à l’état de liquide juste saturant (état 5), puis elle est pompée de manière adiabatique réversible (état 6) et renvoyée en entrée du générateur de vapeur où elle subit un échauffement isobare. Les arbres des deux turbines sont liés entre eux.

Figure 3 –

Diagramme entropique de l’eau.

1.

Tracer le cycle parcouru par l’eau dans le diagramme entropique de la figure 3. Pourquoi le point 6 est-il confondu avec le point 5 ? Commenter son sens de parcours.

2.

En déduire la température de l’eau dans l’état 2 et l’état de l’eau dans l’état 4.

3.

Déterminer les enthalpies massiques de l’eau aux six points du cycle. Comment interpréter physiquement l’égalité

h5

=

h6

?

4.

Déterminer le travail massique disponible sur l’arbre des turbines.

5.

Si on considère que l’alternateur a un rendement électromécanique de 90 %, déterminer le débit d’eau à imposer pour obtenir une puissance électrique de 400 MW.

6.

Quelle est la quantité de chaleur massique dépensée au surchauffeur ?

7.

Calculer le rendement thermodynamique de l’installation.

Ex. 9 Cycle de Rankine d’une centrale nucléaire

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Le circuit secondaire d’une centrale nucléaire est constitué en première approche d’un générateur de vapeur (GV), d’une turbine (T) reliée à un al- ternateur, d’un condenseur (C) et d’une pompe d’alimentation secondaire (P) comme l’illustre la figure ci-contre.

Le fluide secondaire (de l’eau) subit le cycle thermodynamique suivant :

1

2 : détente adiabatique réversible dans la turbine ;

2

3 : liquéfaction isobare totale dans le condenseur ;

3

4 : compression adiabatique réversible dans la pompe d’alimentation secondaire ;

4

2 : échauffement puis vaporisation isobare totale dans le générateur de vapeur.

Le tableau ci-dessous donne l’état thermodynamique de l’eau en certains points du cycle :

Données

: extrait de table thermodynamique de l’eau diphasée.

1.

Tracer l’allure du cycle en diagramme des frigoristes

P

=

f

(h).

2.

Établir le théorème des moments reliant

s2

l’entropie massique au point 2,

x2

le titre en vapeur,

sV2

l’entropie massique de la vapeur saturante de l’isotherme passant par le point 2 et

sL2

l’entropie massique du liquide saturant de la même isotherme.

3.

Calculer le titre massique en vapeur

x2

et l’enthalpie massique

h2

. En déduire le travail massique indiqué

wiT

échangé par le fluide dans la turbine. Calculer sa valeur numérique.

4.

En raisonnant à partir de l’identité thermodynamique, montrer que le travail massique indiqué fourni par la pompe au fluide vaut

wiP

=

v(P4P3

)

avec

v

le volume massique du liquide supposé incompressible. Calculer sa valeur numérique et com- menter.

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5.

Déterminer la température

T3

. Calculer la chaleur massique

qeC

échangée par le fluide avec le conden- seur.

6.

Calculer la chaleur massique

qeGV

échangée par le fluide dans le générateur de vapeur.

7.

En déduire le rendement de ce cycle puis celui du cycle de Carnot de même sources froide et chaude.

Commenter

Ex. 10 Etude d’une machine frigorifique

Une machine frigorifique est utilisée dans un pays chaud pour maintenir à 0

C un local contenant des denrées périssables. Cette machine contient un fluide frigorigène de type Fréon dont le diagramme Température- Entropie massique (t

s) est donné ci-dessous. Le mélange liquide-vapeur est situé dans la zone centrale

sous la courbe de saturation. Sur ce diagramme apparaissent les isobares et les isenthalpes.

Cette machine ditherme qui fonctionne en régime permanent échange de la chaleur avec une source chaude à 40

C (atmosphère extérieure) et une source froide à 0

C (local réfrigéré).

Le schéma général de fonctionnement avec sens de circulation du fluide est défini ci-dessous :

Compte tenu du faible débit de fréon circulant dans les tuyauteries de la machine, les variations d’énergie cinétique seront négligées dans tout le problème.

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Lycée Newton - PT TMF - TD5 - Thermodynamique industrielle

Le cycle décrit par le fréon présente les caractéristiques suivantes :

La compression de 1 à 2 est adiabatique et réversible.

Le passage dans les deux échangeurs (condenseur et évaporateur) est isobare (de 2) à 3) et 4) à 1).

La vanne est considérée comme un tuyau indéformable et ne permettant pas les échanges de chaleur.

La détente y est isenthalpique.

La température du Fréon lors de l’évaporation dans l’évaporateur est

−10

C.

La pression de fin de compression en 2) est 15 bars.

Le point 3) est du liquide saturé.

La quantité de chaleur échangée dans l’évaporateur avec le local permet une évaporation complète du Fréon venant de 4) et conduit la vapeur de façon isobare jusqu’à la température de

−10

C (point 1), état saturé).

1.

Placer les 4 points du cycle (1), 2), 3), 4)) sur le diagramme, y représenter le cycle et déterminer, par lecture et interpolation linéaire sur ce même diagramme, les valeurs de

P,t,h,s

en ces différents points.

Regrouper les résultats dans un tableau.

2.

Comment peut-on trouver, de deux façons différentes, sur le diagramme la valeur de la chaleur latente massique

lV

de vaporisation du Fréon à une température

t0

donnée ? Application numérique : Si

P0

= 3 bar, quelles sont les valeurs de

lV

et de

t0

?

3.

Après avoir démontré le théorème des moments en diagramme (t, s), calculer le titre

x

en vapeur du point 4) de la machine frigorifique. Peut-on définir un titre y en liquide ? Quelle est sa valeur en 3) ?

4.

Calculer la quantité de chaleur massique

qF

échangée par le fréon avec le local. Calculer de même

l’énergie électrique fournie lors de la compression.

5.

Calculer l’efficacité de la machine frigorifique.

Annales Banque PT

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1

Réfrigérateur  domestique    

Les  applications  numériques  seront  réalisées  avec  deux  chiffres  significatifs  

A. Modélisation  d’une  machine  réfrigérante  ditherme  

Poids  approximatif  dans  le  barème  8%  

On  représente  schématiquement  une  machine  ditherme  comme  ci-­‐après.    

  On  note  :  

Σ    :  le  fluide  thermodynamique  «  caloporteur  »  ou  «  frigorigène  »  

!!  :  le  transfert  thermique  échangé  par  Σ  avec  la  source  chaude  (température  !!)  au  cours  d’un  cycle  

!!  :  le  transfert  thermique  échangé  par  Σ  avec  la  source  froide  (température  !!)  au  cours  d’un  cycle  

!  :  le  travail  échangé  par  Σ  avec  l’extérieur  au  cours  d’un  cycle  

Ces  grandeurs  sont  algébriques  et  leur  signe  est  positif  lorsque  le  système  thermodynamique  Σ  les  reçoit  effectivement.  

1. Indiquer  le  signe  de  !!,  !!  et  !  lorsque  la  machine  fonctionne  en  réfrigérateur.  Justifier.  

2. Définir   l’efficacité  !!(aussi   appelé   coefficient   de   performance)   d’une   telle   machine   et   montrer   qu’elle   est   majorée   par   une   efficacité  maximale  !!!"#  dont  on  établira  l’expression  en  fonction  de  !!  et  !!.  

B. Étude  d’un  cycle  réfrigérant  à  compression  de  vapeur  

Poids  approximatif  dans  le  barème  40%  

Nous   nous   proposons   d’étudier   un   cycle   à   compression   de   vapeur   utilisé   dans   un   réfrigérateur.   La   source   chaude   est   la   cuisine,   de   température  !!,  la  source  froide  est  {l’armoire  du  réfrigérateur  et  son  contenu}  de  température  homogène  !!.  

Un  fluide  frigorigène  décrit  le  cycle  schématisé  ci-­‐dessous.  

  Il  y  subit  les  transformations  suivantes  :  

 

De  l’état  4  à  l’état  1  :   évaporation  à  !!"#$= 0°!  puis  surchauffe  isobare  jusqu’à  10°C.  

De  l’état  1  à  l’état  2  :   compression  adiabatique  dans  le  compresseur.    

De  l’état  2  à  l’état  3  :   refroidissement  isobare,  liquéfaction  isobare  à  !!"#$= 40°!      

puis  sous-­‐refroidissement  du  liquide  jusqu’à  30°C   De  l’état  3  à  l’état  4  :   détente  isenthalpique  du  fluide.  

 

On  note  ℎ!, !!  et  !!  respectivement  l’enthalpie,  l’entropie  et  le  volume  massiques  du  fluide  dans  l’état  i.  

On  note  !!  et  !!  respectivement  la  pression  et  la  température  du  fluide  dans  l’état  i.  

Entre  les  états  i  et  j,  on  note  :  

Δ!"ℎ  la  variation  d’enthalpie  massique  du  fluide,  (les  notations  utilisées  pour  d’autres  variations  de  grandeurs  d’état  s’en  déduisent)  

!!"  le  transfert  thermique  massique  reçu  par  le  fluide  

!!"  le  travail  massique  utile  (ou  indiqué)  reçu  par  le  fluide.  

Source  chaude

!"

Source  froide

!#

Σ

%" %#

&

Détendeur Compresseur

Condenseur

Evaporateur

(11)

2 3. Annoter  la  figure  1  du  document  annexe  à  rendre  en  plaçant  les  différents  points  correspondant  aux  états  1  à  4.    

Positionner  la  source  chaude  et  la  source  froide.  

Indiquer  par  une  flèche  le  sens  du  transfert  thermique  entre  les  sources  et  le  fluide  dans  l’évaporateur  et  dans  le  condenseur.  

Cycle  avec  compression  réversible    

Dans  un  premier  temps  on  suppose  que  la  compression  est  adiabatique  et  réversible.  Elle  conduit  alors  le  fluide  de  l’état  1  à  un  état   noté  2s.  

4. Placer  les  points  correspondant  aux  états  1,  2s,  3  et  4  dans  les  diagrammes  !(ℎ)  et  !(!)  du  fluide  R134a  en  annexe  (figures  2a   et  2b).  

(Remarque  :  le  point  2’  déjà  placé  sur  le  diagramme  sert  à  la  partie  C,  ne  pas  s’en  préoccuper  ici)   5. Remplir  les  colonnes  représentant  les  états  1,  2s,  3  et  4  du  tableau  3  du  document  annexe  à  rendre.  

6. Justifier  que  l’on  ait  choisi  !!"#$≤ !!  et  !!"#$≥ !!.  

7. Quelle  hypothèse  concernant  le  fluide  sous-­‐tend  la  modélisation  des  transformations  4  →1  et  2s  →  3  comme  des  isobares  ?   8. En  analysant  les  abaques  de  la  figure  2a  ou  de  la  figure  2b,  indiquer  si  la  vapeur  sèche  de  R134a  peut  être  assimilée  à  un  gaz  

parfait  entre  les  états  1  et  2s.  Justifier.  

Cycle  avec  compression  non  réversible    

La  compression  n’est  en  réalité  pas  réversible.  Le  compresseur  est  caractérisé  par  son  rendement  isentropique  défini  par  :  

! =!!− ℎ!

!− ℎ!   Le  rendement  isentropique  du  compresseur  est  de  75%.    

Le  cycle  étudié  est  désormais  1→2→3→4→1  

9. Déduire  des  valeurs  de  ℎ!  et  ℎ!!  celle  de  ℎ!− ℎ!  et  placer  le  point  correspondant  à  l’état  2  sur  la  figure  2a.  Tracer  le  cycle  sur   la  figure  2a  en  utilisant  un  stylo  de  couleur.  

10. Compléter  la  colonne  2  du  tableau  3  du  document  annexe.  

11. Placer  le  point  correspondant  à  l’état  2  sur  le  diagramme  !(!)  (figure  2b).  Tracer  le  cycle  sur  la  figure  2b  en  utilisant  un  stylo   de  couleur.  

12. On  observe  graphiquement  que  !!>   !!!.  Justifier  physiquement.    

Détermination  de  l’efficacité  de  la  machine.  

 

13. Rappeler   l’expression   du   premier   principe   de   la   thermodynamique   lorsqu’il   est   appliqué   à   un   système   ouvert   en   régime   stationnaire.  

14. Justifier   que   l’on   puisse   négliger   les  variations   d’énergie   potentielle   de   pesanteur   devant   les   variations   d’enthalpie   dans   un   réfrigérateur  domestique.  (Un  calcul  d’ordre  de  grandeur  est  attendu).  

On  cherche  à  évaluer  l’ordre  de  grandeur  de  l’énergie  cinétique  massique  maximale  au  cours  du  cycle  

15. En  supposant  que  le  champ  de  vitesse  est  uniforme  sur  une  section  droite  !  d’une  canalisation  dans  laquelle  le  fluide  circule,   exprimer  le  débit  massique  du  fluide  !  en  fonction  de  !,  de  la  vitesse  !  et  du  volume  massique  !  du  fluide.  

16. En   quel   point   du   cycle   le   volume   massique   est-­‐il   maximal  ?   Justifier.   On   notera  !!"#   sa   valeur   et   on   prendra  

!!"#≈ 7.10!!!!. !!!!.  

17. En   supposant   que  !   garde   la   même   valeur   approximativement   égale   à  1!!!   sur   toute   l’installation,   déterminer   la   vitesse   maximale  du  fluide  au  cours  de  l’écoulement.  On  prendra  ! = 1.10!!!". !!!.  

18. Justifier   alors   qu’on   puisse   négliger   les   variations   d’énergie   cinétique   massique   du   fluide   au   cours   du   cycle   devant   ses   variations  d’enthalpie  massique.  

   

19. Montrer  que  l’on  peut  exprimer  l’efficacité  du  réfrigérateur  en  fonction  des  enthalpies  massiques  de  différents  points  du  cycle   12341.  

20. Déterminer,  à  l’aide  de  données  évaluées  sur  le  graphique,  l’efficacité  du  cycle  réfrigérateur  décrit  par  le  fluide.  

21. Déterminer  la  puissance  thermique  !!!!  extraite  de  la  source  froide  et  la  puissance  !  du  compresseur.  

22. Pour  quelle  raison  la  vapeur  est-­‐elle  surchauffée  après  son  évaporation  ?  

23. Quel  est  l’intérêt  de  sous  refroidir  le  liquide  après  la  liquéfaction  ?  Pourquoi  ce  sous-­‐refroidissement  n’est-­‐il  pas  réalisé  jusqu’à   une  température  plus  basse  (20°C  par  exemple  ?).  

   

Tournez la page S.V.P.

(12)

3

C. Association  réfrigérateur–congélateur.  

Poids  approximatif  dans  le  barème  10%  

La   plupart   des   réfrigérateurs   domestiques   sont   associés   à   un   congélateur.   Pour   réaliser   ce   dispositif   on   peut   modifier   le   cycle   à   compression  précédent  (décrit  dans  la  partie  B)  en  faisant  passer  le  fluide  dans  deux  évaporateurs  successifs.  

Le  cycle  modifié  est  décrit  ci-­‐dessous.  L’état  4  est  celui  décrit  dans  la  partie  B.  

 

De  l’état  4  à  l’état  4’  :   vaporisation   isobare   partielle   dans   le   premier   évaporateur   (étape   4→4’)   au   contact   de   l’intérieur   du   réfrigérateur  

De  l’état  4’  à  l’état  4’’  :  détente  isenthalpique  jusqu’à  –20°C    

De  l’état  4’’  à  l’état  1’  :  évaporation  à  –20°C  dans  le  second  évaporateur  puis  surchauffe  isobare  jusqu’à  0°C.  Ces  étapes  se  font   au  contact  de  l’intérieur  du  congélateur.  

De  l’état  1’  à  l’état  2’  :   compression  

De  l’état  2’  à  l’état  3  :     refroidissement,  liquéfaction  et  sous-­‐refroidissement  isobares.  

De  l’état  3  à  l’état  4  :   détente  isenthalpique    

On  souhaite  que  la  puissance  thermique  extraite  au  cours  de  l’étape  44’  soit  la  même  que  celle  extraite  au  cours  de  l’étape  4’’1’.  

24. Sur  le  diagramme  !(ℎ)  du  fluide  R134a  (figure  2a),  placer  le  point  correspondant  à  l’état  1’  puis  les  points  correspondant  aux   états  4’  et  4’’  en  justifiant  le  positionnement  de  ces  deux  derniers.  

25. Le  point  caractéristique  de  l’état  2’  est  déjà  placé  sur  le  diagramme.  Représenter  le  cycle  344’4’’1’2’3)  avec  une   couleur  différente  de  celles  utilisées  pour  les  cycles  précédemment  tracés).  

 

26. Comment   évolue   la   proportion   de   vapeur   dans   le   fluide   au   cours   de   l’étape   4’→4’’  ?   Préciser   en   justifiant.   Le   calcul   des   proportions  de  vapeur  n’est  pas  demandé,  seule  l’évolution  doit  être  justifiée.  

27. Que  vaut  l’efficacité  globale  de  l’ensemble  réfrigérateur-­‐congélateur  ?  

D. Utilisation  d’un  réfrigérateur  

Poids  approximatif  dans  le  barème  26%  

On  s’intéresse  dans  cette  partie  à  l’évolution  de  la  température  à  l’intérieur  d’un  réfrigérateur.  Cette  température  est  supposée  uniforme   à  l’intérieur  du  réfrigérateur.  Elle  est  susceptible  de  varier  dans  le  temps  et  sera  notée    !.    

La  source  chaude  est  la  cuisine  dans  laquelle  est  installé  le  réfrigérateur.  Sa  température  !!  est  constante.  

La  capacité  thermique  isobare  de  l’intérieur  du  réfrigérateur  est  ! = 3.10!  !. !!!.  

Le  rapport  !  entre  l’  efficacité  réelle  du  réfrigérateur  et  son  efficacité  maximale  sera  supposé  constant  au  cours  du  temps  et  pris  égal  à   0,25.    

En  revanche,  l’efficacité  maximale  dépend  du  temps  :  son  expression  est  celle  obtenue  à  la  question  A.2  en  remplaçant  !!  par  !(!).  

Évaluation  des  fuites  thermiques  

Pour  évaluer  les  fuites  thermiques  du  réfrigérateur,  on  le  débranche  à  l’instant  ! = 0  alors  que  l’intérieur  du  réfrigérateur  est  à  une   température  initiale  !!.    

La  puissance  thermique  reçue  par  l’intérieur  du  réfrigérateur  à  travers  les  parois  du  réfrigérateur  est  modélisée  par  :  !!!= ! ∙ (!!− !)   où  !  est  une  constante.  

28. Quel  est  le  signe  de  !  ?  Justifier.  

29. Établir  l’équation  différentielle  vérifiée  par  la  température  !.  

30. En  déduire  l’expression  de  !  en  fonction  du  temps.  

31. Ci-­‐dessous   figure   le   graphe   représentatif   de    !   en   fonction   du   temps.   En   déduire   la   valeurs   numériques   de  !!   et  !!   en   expliquant  la  démarche.  

(13)

4  

32. Ci-­‐dessous   figure   le   graphe   représentatif   de   la   grandeur  ln !!!!!

!!!!   en   fonction   du   temps   t.   Exploiter   le   graphique   pour   déterminer  numériquement  !.  Préciser  l’unité  retenue  pour  !.  

   

  Fonctionnement  en  régime  stationnaire  

Lorsque  le  réfrigérateur  est  branché  depuis  longtemps,  la  température  à  l’intérieur  du  réfrigérateur  est  régulée  à  !!.   33. Calculer  l’efficacité  du  réfrigérateur.  

34. Calculer  la  puissance  !!!  des  fuites.  

35. Calculer  la  puissance  !!  nécessaire  du  compresseur  pour  compenser  les  fuites.  

Mise  en  route  du  réfrigérateur  

A  ! = 0,  la  température  à  l’intérieur  du  réfrigérateur  est  !!.  La  puissance  !!  du  compresseur  est  supposée  constante.  

36. La  température  !  de  l’intérieur  du  réfrigérateur  vérifie  l’équation  différentielle  :  

!"

!"= − !"

!!− !+ !   !!− !   Déterminer  littéralement  l’expression  des  constantes  A  et  B.  

37. Résoudre  littéralement  l’équation  en  absence  de  fuites pour  en  déduire,  en  fonction  de  A,  B,  Tc  et  Tf,  la  durée  nécessaire  !!   pour  que  l’intérieur  du  réfrigérateur  atteigne  la  température  !!.  

38. Avec  la  valeur  de  !!  calculée  précédemment  on  trouve,  en  absence  de  fuite  !!= 5ℎ.    

Le  graphe  ci-­‐dessous  donne  l’évolution  de  la  température  en  fonction  du  temps  en  tenant  compte  des  fuites.  Commenter.  

270   275   280   285   290   295   300  

0   10   20   30   40   50   60  

température  T  en  K  

temps  (h)  

-­‐5   -­‐4   -­‐3   -­‐2   -­‐1   0   1  

0   10   20   30   40   50   60  

temps  (h)  

!" !! − !!

!!− !!!

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(14)

5    

E. Comparaison  de  fluides  frigorigènes  

Poids  approximatif  dans  le  barème  16%  

Pour  aborder  cette  partie  il  est  nécessaire  d’avoir  pris  connaissance  des  documents  1  et  2  en  annexe.  

 

On  souhaite  comparer  3  fluides  frigorigènes  :  R717  (ammoniac),  R134a  (tétrafluoroétane)  et  R600a  (isobutane).  

Pour  ce  faire  on  envisage  de  leur  faire  subir  un  cycle  analogue  à  celui  décrit  par  R134a  dans  la  partie  C  que  l’on  simplifie  avec  un  seul   évaporateur  à  –20°C.  

Les  caractéristiques  du  cycle  sont  donc,  pour  les  3  fluides  :  

!!"#$= 40°!,  !!"#$= −20°!,  sous  refroidissement  de  10°C  et  surchauffe  de  20°C,  rendement  isentropique  du  compresseur  de  75%.  

 

Le  tableau  ci-­‐dessous  rassemble  plusieurs  des  données  calculées  pour  chaque  fluide  au  cours  du  cycle  :    

  R600a   R134a   R717  

ammoniac  

Efficacité  (ou  COP)   2,7   2,6   2,4  

Température  maximale  au  cours  du  cycle  (°!)   70   80   210  

Volume  massique  à  l’entrée  du  compresseur  (!!. !!!!  )   0,52   0,16   0,68  

Volume  massique  à  la  sortie  du  compresseur  (!!. !!!!)   0,083   0,025   0,148  

Pression  à  l’entrée  du  compresseur  (!"#)   0,728   1,33   1,90  

Pression  en  sortie  du  compresseur  (!"#)   5,36   10,2   15,5  

Taux  de  compression   7,3   7,6   8,2  

Production  frigorifique  volumique  (!". !!!)   557   1,0.103   1,7.103  

 

39. Expliquer  pourquoi  choisir  !!"#$>!!"  garantit  une  surpression  du  fluide  dans  la  machine  par  rapport  à  l’air  extérieur.    

40. Exprimer  littéralement  la  relation  entre  la  production  frigorifique  volumique,  l’enthalpie  massique  de  certains  points  du  cycle   et  une  donnée  figurant  dans  le  tableau.  

Les  fluides  frigorigènes  les  plus  répandus  dans  les  réfrigérateurs  domestiques  sont  le  R600a  et  le  R134a.    

41. Pourquoi  les  préfère-­‐t-­‐on  à  l’ammoniac  R717  ?  (Donner  3  arguments).  

42. En  Europe  le  R600a  est  très  majoritairement  utilisé  alors  qu’aux  États-­‐Unis  le  R134a  est  préféré.  Proposer  une  explication  à   cette  différence.  

 

Fin  de  l'énoncé.  

 

275   280   285   290   295   300  

0   5   10   15   20   25   30  

température  T  en  K  

temps  (h)  

(15)

6

DOCUMENTS  ANNEXES  

 

Document  1  :  Les  qualités  d’un  fluide  frigorigène  

D’après  Techniques  de  l’Ingénieur  TI-­‐b9730   Théorie  des  machines  frigorifiques,  machine  à  compression  mécanique   Maxime  Duminil   Pour  bien  choisir  un  frigorigène  en  vue  d’une  application  déterminée,  on  doit  considérer  :  

Ses  critères  thermodynamiques:  puisque  les  systèmes  frigorifiques  relèvent  précisément  des  lois  de  la  thermodynamique  ;  

Ses   critères   de   sécurité:   sécurité   des   personnes   et   des   biens   en   cas   de   dégagement   intempestif   du   frigorigène   dans   l’atmosphère;  

Ses   critères   d’action   sur   l’environnement:   actuellement   très   importants   puisqu’ils   ont   imposé   l’abandon   de   certains   frigorigènes  ;  

Ses   critères   techniques:   ils   influent   sur   la   faisabilité   et   la   fiabilité   du   système   frigorifique   et   sur   les   interactions   entre   le   frigorigène  et  les  composants  de  ce  système  ;  

Ses  critères  économiques:  toujours  présents  au  cœur  des  problèmes  techniques.  

 

(Ne  sont  conservés  ci-­‐après  que  quelques-­‐uns  des  critères  décrits  dans  l’article)    

Ø Critères  thermodynamiques  

1) On  s’arrangera  pour  que,  dans  la  mesure  du  possible,  la  température  d’évaporation  !!"#$  soit  supérieure  à  la  température   d’ébullition   du   fluide   à   la   pression   atmosphérique  !!".   De   cette   façon,   la   totalité   des   circuits   de   la   machine   est   en   surpression  vis-­‐à-­‐vis  de  l’extérieur  et  l’on  ne  risque  pas  l’introduction  d’air  atmosphérique  et  d’eau.  

2) Dans  l’état  actuel  de  la  technique  des  composants  du  système,  la  pression  de  condensation  !!"#$ne  doit  pas  dépasser  20  à  25   bar.  Inversement,  la  pression  d’évaporation  !!"#$  ne  doit  pas  être  trop  basse.  Le  domaine  d’emploi  du  compresseur  frigorifique   est  ainsi  biendéfini  par  le  constructeur  et  on  doit  impérativement  rester  dans  ces  limites.  Pour  garder  une  bonne  efficacité   au  compresseur,  le  taux  de  compression  ! =!!!"#$

!"#$  doit  aussi  rester  limité.  Les  taux  de  compression  importants,  outre  qu’ils  sont  

généralement   la   cause   d’échauffements   excessifs   du   fluide,   entraînent   la   diminution   des   rendements   volumétriques   et   une   augmentation  de  la  consommation  énergétique  du  compresseur.    

3) La  production  frigorifique  volumique  est  une  grandeur  importante  définie  par  la  quantité  de  froid  produite  par  unité  de   volume   de   fluide   aspiré   par   le   compresseur.   Plus   cette   quantité   est   élevée,   plus   petit   est   le   débit-­‐volume   aspiré   parle   compresseur   pour   produire   une   puissance   frigorifique   donnée.   Plus   réduite,   et   moins   chère,   est   alors   la   machine   de   compression.  

 

Ø Sécurité  

L’inflammabilité  est  évidemment  un  point  d’une  extrême  importance.  Des  substances  susceptibles  de  faire  d’excellents  frigorigènes,   comme  certains  hydrocarbures,  ont  été  rejetés  en  raison  de  leur  caractère  combustible.  

 

Ø Action  sur  l’environnement   1) Ozone  stratosphérique  

On   sait   que   l’ozone   stratosphérique   est   détruit   par   le   chlore   transporté   à   ces   altitudes   par   les   composés   halogénés   des   hydrocarbures  qui  ont  une  longue  durée  de  vie  dans  l’atmosphère,  essentiellement  par  les  CFC  mais  aussi,  dans  une  bien   moindre   mesure,   par   les   HCFC.   On   sait   aussi   que   c’est   ce   critère   qui   a   décidé   la   communauté   internationale   à   bannir   ces   composés   chlorés.   L’action   de   chaque   composé   sur   l’ozone   stratosphérique   est   caractérisée   par   ce   que   les   Anglo-­‐saxons   dénomment  l’ODP  (ozone  depletion  potential),  seuls  les  frigorigènes  ayant  un  ODP  nul  devraient  perdurer.  

2) Effet  de  serre  

Les  gaz  à  effet  de  serre  sont  indispensables  à  notre  planète  qui,  en  leur  absence,  aurait  une  température  beaucoup  trop  basse   pour  être  habitable  (–  18°C).  Cependant,  l’excès  de  ces  gaz,  en  gênant  la  sortie  (vers  le  cosmos)  du  rayonnement  terrestre  de   grande  longueur  d’onde,  peut,  à  la  longue,  provoquer  un  lent  réchauffement  de  notre  monde.  À  côté  des  gaz  à  effet  de  serre   bien  connus  (vapeur  d’eau,  CO2,  méthane,  oxydes  d’azote,  etc.),  les  frigorigènes  halocarbonés  ont  une  action  non  négligeable.  

Bien  qu’encore  peu  répandus  dans  l’atmosphère,  leur  influence  est  beaucoup  plus  grande  que,  par  exemple,  celle  du  CO2  dont   l’effet  de  serre  est  le  plus  connu.  

On  caractérise  l’action  d’effet  de  serre  d’un  composé  par  le  terme  anglais  GWP  (global  warming  potential),  les  valeurs  sont   rapportées  au  CO2  ;  dont  le  GWP  est  égal  à  1.  

   

Tournez la page S.V.P.

(16)

7 Document  2  :  Quelques  données  relatives  à  3  réfrigérants  usuels  

 

  R600a   R134a   R717  

Pression  de  vapeur  saturante  à  –20°C  (bar)   0,728   1,33   1,90  

Température  d’ébullition  sous  1  bar  (en  °C)   –11,7   –26,1   –33,4  

Température  d’auto-­‐inflammation  (en  °C)   460   Non  combustible   630  

Pictogrammes  de  sécurité  

     

ODP   0   0   0  

GWP   3   1300   0  

 

   

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Lycée Newton - PT TMF - TD5 - Thermodynamique industrielle

2021/2022 17/??

(18)

(le numéro est celui qui figure sur la convocation ou la liste d’appel) (en majuscules, suivi, s’il y a lieu, du nom d’épouse)

NE RIEN ÉCRIREDANS CE CADRE

Académie : Session :

Examen ou Concours : Série* :

Spécialité/option : Repère de l’épreuve :

Épreuve/sous-épreuve : NOM :

Prénoms : N° du candidat

Né(e) le

Modèle EN.

Il est interdit aux candidats de signer leur composition ou d'y mettre un signe quelconque pouvant indiquer sa provenance.

B 101

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8

ANNEXES  à  RENDRE  avec  la  COPIE    

Figure  1  

 

   

Tableau  3  

 

point   1   2s   2   3   4   1’   2’  

!(!"#)            

  10  

!(°!)            

  80  

État  du  

fluide            

  Vapeur  

sèche  

ℎ(!". !!!!)            

  465  

 

Détendeur Compresseur

Condenseur

Evaporateur

8

ANNEXES  à  RENDRE  avec  la  COPIE    

Figure  1  

 

   

Tableau  3  

 

point   1   2s   2   3   4   1’   2’  

!(!"#)            

  10  

!(°!)            

  80  

État  du  

fluide            

  Vapeur  

sèche  

ℎ(!". !!!!)            

  465  

 

Détendeur Compresseur

Condenseur

Evaporateur

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Lycée Newton - PT TMF - TD5 - Thermodynamique industrielle

2021/2022 19/??

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NE RIEN ÉCRIREDANS CE CADRE

9

Figure  2a  :    

La  figure  complète  doit  montrer  3  couleurs  :  une  pour  le  cycle  1,  2s,  3,  4  ;  une  pour  la  portion  1,  2  ;  une  pour  le  cycle  3,  4,  4’,  4’’,  1’,  2’  

 

10

  2’

11

Figure  2b

12  

10

  2’

(21)

NE RIEN ÉCRIREDANS CE CADRE 9

Figure  2a  :    

La  figure  complète  doit  montrer  3  couleurs  :  une  pour  le  cycle  1,  2s,  3,  4  ;  une  pour  la  portion  1,  2  ;  une  pour  le  cycle  3,  4,  4’,  4’’,  1’,  2’  

 

10

  2’

11

Figure  2b

12  

10

  2’

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Lycée Newton - PT TMF - TD5 - Thermodynamique industrielle

2021/2022 22/??

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