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Ex.2Températureducorpshumainenplongée Ex.1Doublevitrage TDn 6:Diffusionthermique Thermodynamiqueetmécaniquedesfluidesappliquéesauxmachinesthermiques

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Texte intégral

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LycéeNewton - PT TMF - TD6 - Diffusion thermique

Thermodynamique et mécanique des fluides appliquées aux machines thermiques

TD no6 : Diffusion thermique

Ex. 1 Double vitrage

Le but est de comparer les efficacités isolantes d’un simple et d’un double vitrage. On considère une surface vitrée S séparant l’intérieur d’une pièce à la température Ti de l’extérieur à la températureTe. On suppose le problème unidimensionnel : le profil de température ne dépend que de x, (Ox) étant un axe perpendiculaire à la fenêtre. On donne les conductivités thermiques du verre (κv ' 1,6 W·m−1·K−1) et de l’air (κa '0,024 W·m−1·k−1). Les échanges thermiques à une interface air-verre sont pris en compte par une loi de transfert convecto-diffusif (loi de Newton) de la forme jq = h(T1T2)n12, où T1 et T2

désignent les températures de part et d’autre de l’interface, n12 est le vecteur unitaire orienté de 1 vers 2, normal à l’interface, et oùjqest le vecteur densité de courant thermique. Le constructeur donne les valeurs suivantes pour le coefficient de transfert thermique :

h=hi'9,1 W·m−2·K−1 pour un contact entre le verre et l’air d’un local fermé ;

h=he'16,6 W·m−2·K−1 pour un contact entre le verre et l’air extérieur.

Seuls les régimes permanents sont considérés dans ce problème.

1.1. Montrer que la loi de transfert convecto-diffusif, exprimée pour une interface d’aire S, peut être mise sous la forme d’une résistance thermiqueRà exprimer en fonction dehetS. Expliquer brièvement la signification deh et pourquoihi< he.

1.2. En déduire la résistance thermique d’un vitrage simple, constitué d’une vitre d’épaisseure= 8 mm et d’aire S= 1,0 m2.

1.3. Donner l’expression de la résistance thermique d’un double vitrage constitué de deux vitres pa- rallèles d’épaisseur e= 4,0 mm, séparés par une couche d’air d’épaisseur e0 = 6 mm. Calculer numéri- quement cette résistance pour S = 1,0 m2.

Ex. 2 Température du corps humain en plongée

Le but est de décrire les processus de transfert thermique entre le corps d’un plongeur sous-marin et l’eau.

On noteTint(t) la température interne du plongeur à l’instantt, supposée uniforme, etText le température de l’eau.

— L’ensemble {périphérie du corps humain + derme } est assimilé à une résistance thermique notée R1.

— Le plongeur est équipé d’une combinaison en néoprène d’épaisseur e = 5 mm. Le contact entre la peau du plongeur et l’intérieur de la combinaison est supposé parfait. Le néoprène est une mousse remplie de bulles de diazote. Une fois la combinaison gorgée d’eau, sa conductivité thermique est K '5,4×10−2W·m−1·K−1. On note Rcomb la résistance thermique associée.

— Les transferts thermiques entre la paroi externe de la combinaison et l’eau sont modélisés par la loi de newtondonnant le courant thermique conducto-convectif sortant :

jcc =h(TparoiText)nsortant

nsortant est la normale unitaire sortante et h'2×102W·m−2·K−1 un paramètre phénoméno- logique. On noteRcc la résistance thermique associée à ce transport.

— Les transferts radiatifs (rayonnement de type infrarouge) de la paroi vers l’extérieur sont modélisés par la loi de Stefan (admise) donnant le flux radiatif global :

Φrad =εσS(Tparoi4Text4 ) (1) où S est l’aire de l’interface, σ '5,7×10−8SI est la constante de Stefan et ε ∈[0,1] le pouvoir d’émissivité traduisant l’efficacité des processus radiatifs.

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2.1. Montrer que, si l’écart entre Tparoi et Text est faible, Φrad est approximativement proportionnel à (TparoiText). Déterminer la constante de proportionnalité (Indication : poser α =TparoiText et utiliser le fait queαest petit devant les températures mises en jeu pour faire un développement limité).

Définir et donner l’expression de Rrad, résistance thermique associée au transport radiatif.

2.2. ExprimerRcc en fonction de het S.

2.3. Proposer le schéma électrique équivalent permettant de déterminer la résistance thermique totale Rtot entre l’intérieur du corps humain et l’eau. En déduire l’expression du flux thermique global Φth en fonction deTint(t),Text etRtot.

2.4. On cherche à simplifier l’expression deRtot :

2.4.a. Montrer que le processus de transfert radiatif est négligeable dans le schéma précédent (il sera négligé dans la suite).

2.4.b. Estimer la valeur de Rcomb et montrer queRcc peut être négligée.

2.5. Le corps humain dégage de l’énergie thermique grâce aux molécules d’ATP. On note PAT P la puissance associée à cette production interne, cla capacité thermique massique du corps humain, et M la masse du plongeur.

2.5.a. Etablir une équation différentielle permettant de déterminer la températureTint du plon- geur en fonction du temps.

2.5.b. En supposant PAT P constante dans le temps, déterminer l’expression de la température Tint en fonction de Rtot,Text,PAT P,c,M etTint(0).

2.5.c. L’état d’hypothermie est atteint lorsque la température du plongeur passe en dessous de 35C. Sachant queText= 15C, PAT P '1,5×102W,Tint(0) = 37C, c'4×103J·kg−1·K−1, M ' 70 kg et R1 ' 8×10−2K·W−1, déterminer le temps th au bout duquel l’hypothermie est atteinte. Commenter le résultat et le modèle.

Ex. 3 Gel d’un lac

Un lac de surface S gèle lorsque l’air au dessus de celui-ci est à une tempéture Ta <0C. Une couche de glace d’épaisseur e(t) apparaît. L’eau liquide du lac est, elle, àTe = 0C. L’interface air-glace se situe en x= 0 et l’interface eau-glace enx=e(t), l’axe des xest donc selon la verticale descendante.

Données : chaleur latente de fusion de la glacelF '330 kJ·kg−1 à TF '273 K ; capacité calorifique de la glace cg '4,06 kJ·kg−1·K−1; conductivité thermique λg ' 5×10−2W·K−1·m−1 et masse volumique µg ' 990 kg·m−3; capacité calorifique de l’eau liquide cl ' 4,18 kJ·kg−1·K−1 et sa masse volumique µl'1000 kg·m−3.

3.1. Dans une première partie, on suppose que l’air impose sa températureTaà la surface de la glace : T(x= 0, t) =Ta.

3.1.a. En régime permanent, établir l’expression deT(x) dans la glace et exprimer le flux ther- miqueφ traversant la glace.

3.1.b. En faisant un bilan thermodynamique sur l’épaisseur ded’eau qui gèle pendant l’intervalle de temps dt, montrer que

ede

dt =α(TFTa)

avec α un coefficient à déterminer en fonction des données de l’énoncé.

3.1.c. Etablir la loi d’évolution de croissance de la glacee(t).

3.1.d. En déduire alors un temps caractéristique des variations dee(t).

3.1.e. Discuter la validité de l’ARQS dans la glace.

3.2. Dans cette partie, on souhaite adopter un modèle plus réaliste : l’air au dessus de la glace ne parvient pas à imposer sa température et cet air est rarement au repos. Il convient donc de prendre en compte le flux conducto-convectif, modélisé par la loi de Newton:

φcc =hS(TsTa)

h est un coefficient (dépendant de la vitesse du vent),Ts la tempéerature de surface de la glace et Ta la température de l’air.

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3.2.a. Justifier par une phrase la continuité du flux thermique enx= 0.

3.2.b. En déduire que :

Ts = Ta+ehλTF 1 +ehλ 3.2.c. Commenter alors le modèle de la première partie.

3.2.d. Etablir la nouvelle équation donte(t) est solution.

Ex. 4 Fusible

Un fusible électrique est fil électrique (cylindrique) de longueur L et de rayon a L, de conductivité électriqueσ, de conductivité thermiqueλ, de masse volumiqueµ. Le fil doit fondre si la densité de courant j=jez uniforme dépasse une certaine valeur.

On souhaite donc étudier la température dans le fil en fonction du courant qui le traverse. La répartition de température est supposée en régime stationnaire mais radiale de telle sorte queT =T(r).

4.1. En faisant un bilan énergétique sur la couronne comprise entrer etr+ dr, montrer que : λ

r

∂r Å

r∂T

∂r ã

+j2 σ = 0 4.2. En déduireT(r) à deux constantes multiplicatives près.

4.3. Par un argument physique, éliminer une de ces deux constantes.

4.4. En supposant que l’atmosphère imposeT(r=a) =T0, déterminer complètement T(r).

4.5. Sachant que la température de fusion du métal estTF, déterminer le rayona0du fusible permettant de faire fondre le fusible si I > I0.

4.6. En réalité, l’atmosphère ne peut imposer sa température au fusible mais il faut prendre en compte le flux conducto-convectif, modélisé par la loi deNewton :

φcc =h2πaL(T(a)−T0)

(ahλ). Calculer le nouveau rayon a0 du fusible permettant de faire fondre le fusible siI > I0.

Ex. 5 Température dans la Terre

Dans cet exercice, on fait les hypothèses suivantes :

— La Terre est assimilée à une sphère homogène de rayon RT = 6380 km et de masse volumique uniforme ρ.

— La température de la Terre est une fonction de r (symétrie sphérique) notée T(r). La température à la surface de la Terre est Ts= 290 K.

— Le régime est permanent.

— La conductivité thermique de la Terre, notéeλ, est supposée uniforme.

5.1. Expliquer qualitativement pourquoi la température de la Terre est une fonction décroissante de r.

Dans la modélisation (extrêmement simplifiée) adoptée, on définit deux zones :

— Du centre de la Terre jusqu’à la lithosphère d’épaisseur RTRL = 100 km, soit pour r ∈[0, RL], on suppose qu’il n’y a aucune production d’énergie.

— Pour l’ensemble de la lithosphère, soit pour r ∈ [RL, RT], on tient compte de la source d’énergie thermique que constitue la radioactivité d’élements, essentiellement l’uranium.

5.2. A l’aide d’un bilan d’énergie portant sur un élément mésoscopique bien choisi, montrer que la température satisfait, pourr ∈[0, RL], l’équation différentielle

d dr

ñ

r2dT(r) dr

ô

= 0

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5.3. Intégrer cette relation afin d’obtenir l’évolution de la température en fonction der. Cela fait appa- raître deux constantes d’intégration notéesA etB. Quelle condition aux limites permet de déterminer facilement la valeur d’une de ces deux constantes ? Conclure sur la pertinence du modèle.

La source radioactive apporte, dans la lithosphère, une puissance thermique par unité de masse, α= 5×10−10W·kg−1, que l’on supposera constante.

5.4. En procédant comme à la question 5.2, établir l’équation différentielle vérifiée par T pour r ∈ [RL, RT].

5.5. En déduire l’évolution de la température dans la lithosphère en fonction der, de différents para- mètres et de deux constantes d’intégration C etD.

5.6. Quelles conditions aux limites doit-on appliquer à la lithosphère ? En déduireC etDen fonction de Ts, RL, RT, ρ, α et λ. Donner l’expression complète de la température en fonction de r dans la lithosphère.

5.7. Déduire de ce qui précède la températureTc au centre de la Terre et faire l’application numérique avec ρ= 2,8×103kg·m−3 etλ= 4,0 W·m−1·K−1.

Ex. 6 Ondes thermiques dans le sol

Cet exercice est destiné à comprendre comment les variations périodiques (journalières ou saisonnières) de température à la surface de la Terre diffusent dans le sous-sol. Les variations de température au niveau du sol se font autour d’une valeur moyenne T0, ont une amplitude θO et une pulsation temporelle ω. La température au sol est alors modélisée par la forme T0 +θ0cos(ωt). Il s’agit de la modélisation la plus simple d’un phénomène périodique : ce sont les deux premier thermes d’une série de Fourier. Le sous-sol est modélisé comme un milieu semi-infini homogène dont le coefficient de diffusion thermique, uniforme, est noté D. En prenant un axex vertical vers le bas, ayant pour origine la surface, on cherche la température du sous-sol sous la forme T(x, t) =T0+θ(x, t),θétant à déterminer.

6.1. Donner l’équation aux dérivées partielles vérifiées parθ.

6.2. A la grandeurθ réelle, on associe la grandeur complexeθ(x, t) =f(x) exp(jωt), telle que θ=<θ, où<désigne la partie réelle. Donner l’équation différentielle vérifiée parf ainsi que sa solution générale.

6.3. Déterminer les deux constantes d’intégration de la solution à l’aide des conditions aux limites.

6.4. Déterminer la solution complète au problème de départ. Interpréter physiquement cette solution.

6.5. Tracer θ en fonction de x pour un instant fixé. Sachant que le coefficient de diffusion est D ' 6×10−7m2·s−1, calculer les valeurs pertinentes pourT = 1 jour et T = 1 an.

6.6. Calculer à partir de quelle profondeur les variations annuelles de température, dont l’amplitude au sol est θ0= 20C, provoquent des variations de température dont l’amplitude est inférieure à 2C.

Donner un exemple d’application des valeurs numériques trouvées.

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