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y- 4',0^ o..\-t>ta IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) l.l o /

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(1)

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y- 4' ,0^

o..\-t>TA

IMAGE EVALUATION

TEST TARGET (MT-3)

%

1.0

l.l

1.25

12.8 2.5

2.2

2.0

1.8

U

II 1.6

V]

<^

o /

(2)

CIHM/ICMH

Microfiche

CIHM/ICMH

Collection de

microfiches.

CanadianInstitute for HistoricalMicroreproductions institutcanadiende microreproductionshistoriques

1980

(3)

Technical Notes/Notes techniques

TheInstitutehasattemptedto obtainthe best originalcopyavailable for filming. Physical features ofthiscopywhich

may

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D

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(4)

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^-(meaningCONTINUED"),

orthesymbol

V

(r^eaning"END"),whichever

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lesymbole

signifie"A SUIVRE", lesymbole

V

signifie"FIN".

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National Library ofCanada

L'exemplairefilmé fut reproduitgrâceàla

générositéde l'établissement prêteur suivant :

BibliothèquenationaleduCanada

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inoneexposurearefilmed beginninginthe upperInfthandcorner, leftto rightandtopto bottom,asmanyframesas required. The followingdiagramsillustrateth^ method:

Les cartesou lesplanchestropgrandes pourêtre reproduitesenun seul clichésontfilmées à partirdel'anglesupérieuregauche,de gaucheà droiteetdehauten bas,en prenantle nombre d'images nécessaire. Lediagrammesuivant illustrela méthode:

1

2 3

1

2 3

4 5 6

(5)
(6)

Pré CI S- DE

Médecine Vétérinaire

(7)
(8)

T

PRÉCIS

MÉDECINE VÉTÉBINAIRE

A

l'usage

DES CULTIVATEURS

PAR

J.-A. COUTURE

Médecin-Vétérinaire

'^^^-

QUÉBEC

LÉGER BROUSSEAU, IMPRIMEUR

189B

(9)

y^é

Eurogistréooufonuéinont àl'Acto dn/Parloiiicut du Canada, eul'auuéo mil huit cent quatre- viugt-oBttaw, parJ.-A. Coutuke, Médéciu-Vétériuaire, au bureauduMinistère d'Agriculture.

(10)

NOTE DE L'AUTEUR

Cet opuscule

a

été écrit à la

demande

expresse

de V Honorable Commissaire

de

V

Agriculture:

VHou. Commissaire

désire mettre

à

la disposition des Cercles agricoles

nn

traité très élémentaire des

maladies

qui affligent les

animaux

domestiques.

J'ai fait

mon

possible

pour

écrire les

pages qui

sui^

vent en style simple,

sans mots

techniques, afin

que

tout cultivateur qui sait lire

pât

le

comprendre.

J'ai

V

espoir

que

ce petit livre

rendra

service, surtout

dans

les endroits oit il n'y

a pas de

vétérinaire 2)ratiquant.

J.-A.

Couture.

(11)
(12)

R É C

I

S-

DE

Médecine Vétérinaire

CHAPITRE

I

DES BOITERIES

I.

rl*equence. —

Lesboiteriessonttrès

eommunes,

surtout chez les chevaux, mais on lesrencontre assez fré-

quemment

aussichez lebétailet le mouton.

2. Siège des boiteries.—

chez lechevalonren- ontreles boiteries leplussouventdans les rayons inférieurs (lesmembi-eti,c'est-à-diredepuislegenouetlejarretausabot, inclusivement.

Le

fait est

que

90 pour cent des cas de boiterie de cet animal résident là. Les boiteries de l'épaule et de la

hanche

sont

extrêmement

rares, et elles sont tellement bien caractérisées,

quand

elles sont

un

peu intenses,qu'il est faciledelesreconnaîtreau premier

examen.

(13)

8 PRÉCIS

DE

MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

3. Examen d'un cheval boiteux.—

cherchoz d'abordîlreconnaîtrele

membre

boiteux.

Quand

laboiterie est intense, celan'ottreaucuneditticulti' pour quelqu'unqui a l'habitude des chevaux, mais peut ôtrcdiftioilepour

un

novice, surtout

quand

la boiterie est Idgère. Faites passer l'animal boiteux, autrot demanière à le voirvenir vers vouset s'éloignerde vous. S'i' boite d'une

jambe

de devant, disonsladroite,vousleverrezsaluerdu côtégauche;

si c'est la

jambe

gauche qui boite, il salueradu côté droit-

Ce

salut serasurtoutvisible

quand

lechevalvient vers vous.

Sil'animal boited'une

jambe

dederrière,disonsladroite, la croupe gauche s'abaisse à. chaque pas ; c'est la croupe droite qui est abaissée si c'estle

membre

gauchequi boite.

Cela est surtoutvisible

quand

l'animal s'éloigne decelui qui l'examine.

4. Trouver le siège de la boiterie. — Quand

on areconnule

membre

boiteux, ilfauttrouver l'endroitoù siège la boiterie. Les partiesle plus souventaflectées sont :

En

premier lieu,lesabot ;en

deuxième

lien,lebouletetles

tendons postérieurs, (partie comprise entre le genou et le boulet de la

jambe

dedevant, et le jarret et le boulet do la

jambe

dederrière) ; en troisièmelieu,legenou oulejarret.

Le

sabot devra d'abord êtreexaminé.

Enlevezle fer, frappezde petits coups de marteau sur la soleet

même

surlamurailledu sabot, afinde voirs'il n'y a pas desensibilité quelque part. Amincissez la sole et la fourchette:ilpourrait y avoirunclou,unepierre,

un morceau

debois ; voyezsi lacorneestrougie (cor oufoulure), ou si lefer est tropcourt

ou mal

posé ; s'il n'y a pas de fissure (fente) dans la muraille, ou

une

plaie

immédiatement

(14)

DES B0ITERIE8

9

au-dessusdu sabot ; si lo ferest posé depuistrop longtemps.

fSi cet

examen

est fait attentivement, iX) fois sur 1(K) on trouveradanslesabotla cau8e,en

même

temps quelesiège dela boiterio.

Si rien n'indique que le

mal

soit au sabot, il faudra examiner le boulet, la couronne (espace compris entre le sabot et lepaturon,) et l'espacecompris entre leboulet et le genou on le jarret. Si c'est àl'undeces endroits quesit'ge la boiterie,il y aura de la chaleur, peut-être del'enflure,

môme

de ladouleur ettoujours lebouletseraporté ena,vant de la ligne d'aplomb (bouleté), soit beaucoup, soit peu, suivant lagravité du cas.

On

passera ensuite au genou, si c'est d'un

membre

de devant «lu'il s'agit, ou au jarret, si c'est d'un

membie

de

derrière.

Silejarret est malade,le patient tient la

jambe un peu

pliée;lesabot repose surlapinceetassezsouventle

membre

est porté en dehors; si c'est legenou, cettejointure ne plie pas ou ijresqucpas

quand

on fait

marcher

lepatient.

Enlhi,

on

examinera l'épaule ou la

hanche

et larotule (muftie).

Dans

les cas deboiterie de ces parties le cheval fauche,c'est-à-direenvoielajambe^endehors

quand

iltrotte.

Mais, je ne saurais trop le répéter, dans le plus grand nom'^re de cas ondevra trouver lacausede la boiteriedans

le rayon inférieur du

membre,

surtout dans lo sabot et le voisinage

du

sabot, ou tout au moins au boulet ouaux tendonspostérieurs.

5. Division des boiteries. —

Lesboiteriessont

diviséesenpassagèresou decourte durée, etchroniques ou do longue durée.

(15)

10 PRÉCIS DE MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

Les premières sont les plus fréquentes,et si elles sont traitées convenablement audébut,elle3durentrarementplus de quelquesjours outout auplus trois ou quatre semaines.

Cependant,ilarrivesouventque, fautedesoins,ellespassent dans laseconde catégorie et peuvent devenir permanentes.

On

nesauraitdonctrop sehâter dedonnerlessoinsvoulusaux plus légèresboiteries, danslacrainte qu'elles ne deviennent chroniques.

6. Entorses diverses. — On

appelleen/or^^s des tiraillementsqui ontlieusurlesjointures,ousurlestendons, oulesmuscles danslevoisinagedes jointures.

Elles sont causées pardes chutes, des glissades,des eflbrts considérables de traction, des sauts d'unegrande étendue en liauteur ou en longueur. Les entorses peuvent être légères ; alors elles

ne

durent que quelques jours, elles

peuventêtretrèsgraves etdurer dessemainesou

mêî'e

des mois,si elles nesontpas soignées.

Lespartiesleplussouventaffectées d'entorses sont, cliez le cheval,les tendons postérieurs, le boulet, le jarret, le

paturon ; quelquefois,maistrès rarement,l'épaule ; chez le

bœuf,ce sont surtout lestendons postérieurs.

Symtômes.

Il y aboiterie, chaleur de la partie, et, au bout d'une journée ou deux, enflure.

Dans

les entorses légères,la boiterie diminue avec l'exercice; ainsi on verra assez souvent

un

cheval se mettre àboiter subitement en route; au bout de 10 à 15 minutes, la boiterie'dispaniît.

L'animals'estdonné

une

légère entorse.

Dans

les entorses graves, au contraire, la boiterie

augmente

avecl'exercice.

Traitement.

Le repo3 est nécessaire ; appliquez fré-

quenment

del'eau froide ou de l'eau

chaude

surlapartie soiten compresses, soitenlotionssoit endouches.

(16)

DES BOITERIES 11

Nous recommandons

d'unemanière touteparticulièreles

compresses d'eau chaude oules compressesd'eauglacée.

Prenez

une

bandede coton (pourcompressesfroide8),longue de 30pieds,largede3pouces ; trempez-ladansl'eauglacéeet

roulez autourdelapartie.

Si l'on préfère lescompresses cliaudes onse servirad'une bandedeflanelle dela

même

dimension.

La

glace seraavantageusement remplacée parlamixture suivante

Mixture

réfrigérante

Prenez: Selde cuisine 4 onces

Salpêtre 2onces

Chlorure

d'ammoniaque

1once

Eau

froide 3 chopincs

Laissez dissoudrelessels dansl'eau.

Ce

mélange.abaisse latempératuredelapartiesurlaquelle elle est appliquée,tout aussibienet aussi rapidement

que

la glace.

Quel quesoitletraitementadopté,ilfaudraversersouvent surlescompresses de l'eau en abondance, (soitchaude,soit

^roide, suivant le cas),demanièreà garderlapartiemédica-

m

entée toujours il la

même

température.

Un

autre

bon moyen

consiste à appliquer des compresses glacée,etde recouvrircescompressesavec

une

bandesèche de flanelle.

La

réaction s'opère graduellement, l'eau s'échauffeetremplitl'indication des compresseschaudes.

Entin,on pourra, en outre des compresses,employer en frictions, 3ou 4fois parjour, lalotionsuivante :

Prenez : Teinture d'arnica1

Alcool

camphré

| parties égales

Eau

J

(17)

12 PRÉCIS

DE

MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

Si au boutde 5 ou 6 jours de ce traitement la boiterie persiste,il faudra appliquer

un

vésicatoire (mouches).Rasez la partie, frottez vivement durant 10minutes

un

ou

deux

onces de l'onguent qui suit :

7. Vésicatoire ou mouche de cantha-

rides.

Prenez: Cautharides en poudre 1partie

Saindoux Sparties

Mêlez.

Attrehez l'animal de manière qu'il ne puisse pas se lécher. Lavez lapartieàl'eau chaude et au savon au bout de 24 heures; asséchezet appliquez un>>

bonne

couchede saindoux.

Enfin, si la boiterie persiste, consultez

un

vétérinaire expérimenté.

8. Clous de rue. —

II n'est pas rare qu'un clou

pénètredans lasoledu sabot. Cescassont quelquefois sans gravité; d'autresfois ilssont desplus sérieux, causant

une

boiterie longue et quelquefois permanente.

Si le clou pénètre dans le corps de la fourchette, c'est ordinairementpeugrave,

même

s'il y entreprofondément.

S'ilpénètreau bout de lafourchette,dans la sole ou dans l'espècedefosse qu'il y a chaque côté de lafourchette,le cas estgénéralement trêa grave,

même

si le trou eût peu profond.

Quand un

cheval se

met

à boiter subitement, il faut toujours examiner attentivement le sabot, dansla crainte qu'il n'aitramassé

un

clou ou

un

autre corps pointu.

Traitement.

Enlevezleclou,creusez letrouenentonnoir

jusqu'au sensible, sans faire saigner. Mettezlepied dans

(18)

DESBOITERIES 13

un

gros cataplasme de son et d'eaii glacée ou,si laglace

manque,

de mixture réfrigérante (voir article6); continuez ce traitementjusqu'il ce

que

la douleur ait disparu.

S', cetraitement n'a pas l'effet désiré, c'est que leclou a blessé l'os

du

pied,ou l'articulation, ou toute autrepartie délicate; ils'y forme peut-être

du

pus, etc.,et l'on setrouve en présence d'un cas généralement trèsgrave.

Discontinuez les cataplasmes prescrits plus haut et

employez;

Acidecarbolique

pur

2 cuillerées à soupe.

Eau

chaude 8 pintes.

Faites un cataplasme avec cette solution et

du

son.

Continuez-enl'usage durant S jI 10joura,et,s'iln'y a pasde mieux,il sera peut-être nécessaire de faire

une

opération chirugicale,que,seul

un

vétérinaire, peut entreprendre.

Q. Piqûre du maréchal. — En

ferrant

un

cheval

soitparaccident, (lamuraille

du

sabotétanttropmince),soit par maladresse,lemaréchal piquelesparties sensibles. S'il s'en aperçoit de suite, il retire le clou et il n'en résulte aucunesuitegrave.

Si,au contraire,lechevalquittela forgeainsi, iltrépigne, l>oite

môme,

plus'ou moins ; quelquefoiscependant ce n'est qu'auboutde 12à21heuresqu'ilmanifestedelasensibilité.

Kôglegénérale,

quand un

cheval se

met

à boiter,

un

ou

deux

joursaprès ({u'ila été f.^rr.', c'est qu'il a été piqué.

ïiuiTKMENT.

Enlevez le fer, et traitez

comme

clouderue.

lo. Foulure de la sole, de la fourchette ou des talons. —

-Toute rougeur de lacorne, soitdela

sole, soit de la fourchette, soit des talons, indique

une

contusion,unefouluredeces parties.

(19)

14 PRÉCIS

DE

MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

Cet accident estcausé parunepierre qui s'introduit entre lefer et la fourchette,

un

fer quipresse trop sur les talons, ou chez les chevaux à pieds plats, simplement, par la

marche

sur les chemins nouvellement macadamisés,avant

que

les pierres aient étérecouvertes desable.

Symptômes.—

Ily aboiterie,surtout en partant etsur les terrains durs ; lacensibilité est moindre sur les terrains mous.

Le

piedest tenu allongé en avant {pointage); chaleur

du

sabot, rougeurde lapartiecontusionnée

quelquefoisils'est

formé

du

pu,:,alors la boiterie est intense

; si l'on ne

pratique pas bientôt

une

ouverture par laquelle co pus puisses'écouler,il sefaitjouràlacouronne, etpeut

amener

ledécollementdu sal)ot.

Traitement.

Enlevez toute la corne rougie

mettez le pied dansdes (îataplnsmcs de son chauds durant quelques jours

, et faites ferrer avec une semelle en cuir,afin de

protégerlepied.

S'ils'estformédupus,faites

une

ouverture

etmettezdescataplasmes àl'acidecarbolique(voirarticle8).

II.

BlcimeS

(cors).

Lesbleimes,oulescors,

comme on

les appelle dans co pays, sont des contusions plus ou moinsgravesde la sole,près des talons.

Ce

sontleschevaux àpieds platsquiensouffrentleplussouvent..

On

les rencontre aussi chez ceux dontles talons-sonthauts etserrés ; mais, danscecas,ilssontdusau serrementdecorne(encastcilure.) Symptômes.

Assez souvent il y a boiterie, surtout en partant etsurletei'ruiudur.

La

sole,dansle coin destalons, est rougeplus ou

moins

foncée, et l'étendue de larougeur

est plusou moins grande; si l'on frappe la partie avec

un

marteau, l'animal manifeste de la douleur. Quelquefois

(20)

DES BOIDERIES 15

le sabot est chaud. Si le pied reste trop longtemps l'erré, ilseforme delamatière quipeutse fairejouràlacouronne.

Si cette matièreest brune, il n'y a

aucun

danger; si elle estjaune,c'est plusdangereux ;sielle est rougeâtre, le cas est graveetlecbevalpeut boiter durant

une

année

ou

plus

s'iln'est pas soignéconvenablement.

TiuiTEiMENT.

Enlevez le fer et toute la corne rougie;

donnez

une

issue au pus et traitez

comme

leclou deru<-' (voirarticle8). S'il n'y a pas de pus,lecheval peut être ferréau boutde 3ou 4jours ; on luimettra

un

fera planche

(fer barré,ferrond), et l'on verraà ce qu'ilneporte pas sur

lesabot, vis-à-vis le cor.

S'iln'y a que

du

pus brun

le cheval pourra être ferré

au bout de 4 ou 5 jours ; si le pus est jaune ou rouge, il vaudr.'i

mieux

appeler

un

vétérinaire.

Le

cheval qui a des cors devra être ferrérégulièrement toutesIçs 3semaines.

Une

cause fré(iuentode cors, c'est delaissertrop allonger lesabot des poulins ; letalon s'abaisse, l'extrémitédes ailes de l'os dupied

comprime

les parties sensibles du sabot et produitle cor.

Ilestdoncnécessairede raccourir,de temps en temps,le sabotdecesjeunes chevaux.

12. Fourbure. —

(Coupd'eau,coupd'avoine). C'est l'inflannnationdes parties sensiblesrenferméesdansle sa})ot.

Causes.

Préhension d'eau froide

ou

d'avoine

quand

l'animal est échauffé; (de les

noms

decour d'eauetde COUP d'avoine) ; la station trop prolongée, ce qui arrive lorsquelecheval, souffrant d'un pied, ne se porte

que

sur l'autredurantdessemaines; alors le pieddu

membre

sain peutdevenirfourbu.

(21)

16 PllÉCIb

DE

MÉDECINEVilrrÉElNAIKE

fciii!

;il^

Cette maladie est beaucoup plus fréquente durant les grandes chaleurs.

SvMPTÔMES.

Les quatre pieds peuvent être fourbus, mais généralementce sontlesdeuxpieds de devant,rarement

lespieds dederrière.

Quand

l'animalestfourbu

du

devant,lesjambesdederrière sont portées sous le corps ; les

membres

antérieurs sont allongés enavant;

quand

le cheval recule,iltraînelespieds maladessurle pavé, retirant la litière; en

môme

temps, il rejettela tèteen arrière.

Lespieds sont chaudsetdouloureux; l'animal trépigne; il

marche

avecbeaucoup de difficultés et se tient couché le plus souvent.

S'il estfourbudu derrière, lecheval estimmobile,

comme

planté enterre; on

ne

le fait ranger qu'avec beaucoup de

difficulté ; granderaideurdans la marche.

Durée.—

Prise dès le débutet traitée judicieusen>ent, la fourburenedoit pas durer plus que7ou8 jours.

La

guérisou est complète. Laissée à elle-môuie ou soignée trop tard, elledevientchronique etpresqu'incurable.

Traitement.

Enlevez les fer^, limez la muraille et

amincissez lasole jusqu'à ce que toutes deux cèdent àla pression du pouce. Mettez les pieds dans de bons, gros cataplasmes de son et d'eau chaude, de manière que le sabotsoitentièrement ensevelidans leremède. Si l'animal restecouché, tant

mieux

; encouragez-le àyrester.

Tenez les cataplasmes chauds en y versant toutes les heures

un

gallon d'eau chaude.

Donnez comme

nourriture

du

foin et

du

son délayé.

'I^î'! Administreztoutes les

deux

heures ;

Teintured'aconit

de

Fleming, 10 goutte*,

(22)

DESB01TERIE6 17

que VOUS versez dansla bouche

du

patient. Ilne faudrapas endonnerplusde5doses.

En

outre,administrez en 24 heures: Sulfate de soude, G onces,mélangé àson breuvage.

Si ce traitementestsuivi àla lettre et

commencé

au début de lamaladie, on devra pouvoir faire ferrer le cheval

au

bout de5 ouG jours.

Le

ferrequis dans ces casest le ferà planche (ferbarré,fer rond),plus épais à la"pince qu'aux talons ; onajoutera

une

semelle engaudricr. Ainsi ferré, le cheval peut travailler doucement,, et graduellement reprendresontravailhabituel.

13. Fourbure chronique. —

si la fourbure ré-

centen'est passoignée à temps, (c'est-il-dire tout desuite), elle passe àl'état chronique et constituel'unedes maladies, les plusennuyeuses du cheval.

Elle est caractérisée par

une

sole comble, dépassantles bordsde la muraille;celle-ci est déformée en avant ence sens qu'au lieu d'être régulièrement inclinée d'avant en

arrière, elle est déprimée au centre, formant

un

angle ouvert.Souventilya

un

espacevide, àlapince entreîebout delasoleet lamuraille et lacorney estdo

mauvaise

nature.

Ily agrandeboiteric, le fait est

que

lechevaln'estpresque pas utilisable.

Traitement.—Le

traitement est

peu

eflicace ; on peut toutau plusrendre lecheval capable de travailler au pas, au

moyen

d'uneferrure spéciale.

Le

ferseraàplanche(fer barré, fer rond), très évidé à sa face supérieure, de manière que tout en protégeant la sole, iln'y touchepas. Cependant la face inférieure

du

fersera bien

plane—

ceci est

important—

car si elle estplus

(23)

1£ PRÉCISDE MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

basseî\sapartieinternequ'A, sa partie externe, l'animalse trouvera à

marcher

sur la sole, ce qu'il faut absolument

éviter.

On

mettra une semelle eu tôle entre le fer et lu sole.

14. CrampOnnure. —

Cost

une

blessure

que

le

chevalsefaitàlacouronned'un pieddedevant aveclecram-

pon du

ferdel'autrepied; alorsellearrivee1tounîant,quand

lescramponssontpointus.

Ou

bienc'est

une

blessure faite,par lapince

du

ferdederrière,aux talonsdedevant;cettedernière arriveleplus souvent

quand

lecheval est embourbé, ou (lue les cheminsdéfoncent enhiver.

Traitement.

Si la

cramponnure

exi&teàla partieanté-

\4f, ricuredelacouronne, près dusabot, amincissez autant que possiblelacorne,sur

une

étendued'un pouce ou deux autour de la plaie ; appliquez

un tampon

d'ouate

ou

d'étoupe imbibédeteinturecomposéedebenjoin, oud'une solution de sublimé corrosif au 1000e.

Dans

les cas légers, c'esttout ce qu'il

y

aura à faire.

Dans

lescas graves, mettezdescataplasmesdeglace(sonet

eauglacée)durantune couple de jours.

La

glace peut être remplacéep.arla mixtureréfrigérante (voir article6).

Les cramponnures au talons seront traitées dela

même

façon. Il est utile, quelquefois, d'y faire quelques points decouture.

15. Pourriture de la fourchette

(Thrush).—

Causes.

— La

station prolongée dans le fumier, ou dans l'humidité; ferrure avec des

crampons

trop longs, ce qui

empêche

la fourchette de toucher le sol.

Ce

fait seul est suffisant pour causer la pourriture en cesens quela four- chettenetravaillantpas, (ne portant pas surle sol),s'atrophie

(24)

DES BOITERIES 19

graduellement, s'efteuille, finit par devenirsi petite qu'elle ne forme plus saillie ;

une

matière noirâtre, fétide s'en exhale ; quelquefois il y a boiterie.

La

maladie afTccto indifleremment les pieds de devant ou ceuxdederrit'rç.

Traitement.

Abaissez les talons, mettez

un

fer plat de manière que la fourcl.cttcporte surle sol. Tenez lepav6 sec et propre, versez tous les matins sur la fourcbottc

un

peu de goudron debois. L'animalsera

mieux

iltravailler qu'ànerienfaire.

l6. Piétin. —

c'est

une

maladiedu pied

du

mouton.

Elle estcaractérisée par l'inllammation de l'espace interdi- gité (partiecompriseentreles ergots), parlaformationd'un ulcèreàcet endroit,ledécollement delacorne et quelquefois lachute

du

sabot.

Le

piétin est causé parlastationdans lesterrains

humides

ou dans lefumier.

Symptômes.

Boiterie; le pied est

chaud

; l'espace interdi- gité est rouge,chaud, sensible; lacornes'y décolle, ^i la maladiedure depuis

un

peu detemps, ilya

du

pus dans le

sabot.

Traitement.

^Tenez les malades sur

un

terrain ou

un

pavésec;s'ilya

du

pus, faites

une

issue,mettezlepieddans

un

cataplasmed'acide carbolique, (voir articles),jusqu'à ce quelepus soit tari. Celasuffitgénéralement pour

amener

laguérisondans 7 à8 jours. S'iln'y a pas de pus,trempez

un

pinceau ou

une

petite lavette dans la préparation suivante :

Sulfatedecuivre ...' Jonce

Acide acétique 1 chopine

. Mêlez etbadigeonnezl'espace interdigité

une

foisparjour.

(25)

20 PRÉCIS

DE

MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

17. Fistule de la COUrOiine. —

(Panaris, Ja-

VART

cartilagineux).

On

appelle ainsi une plaie de la couronne,de laquelle s'écoule

du

pus.

Ces plaies ont

une

tendance à devenir de plus enplus profondes, parce«lue lepus n'ayant pas d'issue parlaquelle

il puisse s'dcouler facilement, se frayeentre lesabot et les parti-^: intra-cornées

une

ou plusieurs voies, causant des désordres assez souvent difiiciles à réparer.

Causes.

Les fistules de la couronne peuvent faire suite

aux

cramponnures,

aux

bleimes (cors) qui suppurent,

aux

clous de rue, enfin à tout ce qui peut produire delasup- purationdanslesabot,

quand

on n'apas lesoiiidepratiquer

une

ouverture parlaquellelepus puisses'écouler.

Cesfistules dela couronne s'observent leplus souventen

quartier.!

ou

en talons.

Traitement.

Faites amincir, par le maréchal-ferrant, cettemoitié dela muraille du sf'bot où so trouvela fistule,

jusqu'àce qu'elle cède i\ iapression

du

pouce. Amincissez également lasole. Tenezlepieddurant

deux

heures

chaque

jour dans

un

bain

composé

de

Sulfate de cuivre 4 onces

Eau

2 gallons

ou bien

Sublimé corrosif 3

drachms

Eau

2gallons

Appliquez sur la plaie

un tampon

d'ouate,

ou

d'^toupe imbibéde l'uneoul'autredecespréparations;recouvrez avec

un morceau

detissuimperméable, (caoutchouc,tapis,etc.),et roulez1.16bande detoile

ou

de coton autour

du

sabot, de manière à faireun

pansement

solide.

Ce pansement

nesera pasdéfait avant huitjours.

(26)

DES DOITERIEB 21

Si cetraitement

n'amène

pns la gui'rison, il faiulrn, faire

une

opération chirurgicale que,scvi<,

un

médecin-vétérinaire expérimente peutentreprendre.

l8. Seime. —

(Sand-crack).

On

appelle ainsi

une

fissure,

une

fente qui se produit dans le sabot, au(luarticr internedu pied de devant,à lapince

du

pied de derrière.

Ces fentes

commencent

toujours en haut, près du poil, et s'étendentverslebas

du

sabot.

Elles peuvent traverser toute l'épaisseur de lamuraille etlaisserpoindre,sousforme de boutons de chair,les tissus intra-cornés.

Causes.

Toutesplaies de lacouronne qui envjihissentle bourrelet, (cette bande blanchâtre située

immédiatement

au-dessus du.sabot) ; la sécheresseextrême

du

sabot, etCé

Traitement.

Si la seime n'est pas

accompagnée

de boitorie,il suflitdecautériser avec le fer chauffé à blanc, transversalement et profondément,

immédiatement

au- dessous

du

périopledemanière à former aveclaseime

un

T.

Le

seime est le

montant

du T, la raie faite par lecautère en forme lesbras.

S'ily aboiterie, amincissez on entonnoir les bords dela seime: tenez le pied dans des cataplasmes desonchauds durant deu-i

ou

trois jours ; cautérisez

comme

il est décrit ci-dessus; mettez

un

ferilplanche(ferrond,ferbarré)

;

enroulez

un

fil deferbien serré autour

du

sabot afind'im- mobiliser la seime, et faites travailler au pas. Ilfaudra nettoyerlapartietous lesjours afin d'empêcherlaterrede s'introduiredans la fente, ou encore

mieux

latenirremplie

soit avec du goudron de bois, soit avec

du

caoutchouc.

Répétezlacautérisation

au

bout d'un mois silacorne ne repousse pas intacte.

(27)

22 FRferiS

DE

MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

19. Encasteliure. —

(Serremeîjt

de

corne), chez

le chevaldont le sabot estnormal, les talons sontlarges,

moyennement

hauts,lafourchette estgrosse, largo,saillante ferme.

Dans

l'encastellure les talonssont étroits, serri/s,hauts ;

lafourchettees? toujoursplus ou

moins

petite,atrophire; le pied est chaud, la

marche

tr(5pignante,la sole rougie

aux

talons et

môinc

en gagnantlapointe delafourchette.

CAU8ES.

— La

principalecausec'estlaferruredéfectueuse—

surtoutle portdes

crampons

élevés.

Tout cequi

empoche

la fourcliette de porter sur le sol

amène

le serrement de corne, carilest absolument nécessaire,pourlaconservation du sabot, que la fourchettetravaille.

Siles talons ne sont pas abaissés à chaque ferrure, de manière que la fourchette fasse sa part de travail en toucliantlesol,on peutêtresûr queleserrement de cornese produiratôt ou tard.

L'inactionprolongée,les maladies chroniques des parties intra-cornées,le

manque

d'aplomb dans laferrure peuvent,

il lalongue, produirel'encastellure.

TuAiTEM^.NT.—Ilestpossiblcde redonner

aux

talons leur largeur normale si les causes n'agissent pas depuis trop longtemps et si elles peuvent être enlevées. Abaissez les talons autant(lu'il estprudent dele faire; amincissez avec la r.lpe la partie de lamuraille qui nereçoitpas doclous;

mettezlepied parfaitement d'aplomb, (ceci est absolument nécessaire) ; appliquez

un

ferplat assez long pour

que

les bouts dépassent les talons d'un quart de pouce ; faites travaillerlecheval.

Ceci suffiradans les cas qui ne sont pas trop graves.

Dans

les cas graves et de longue durée,faites déferrer,

(28)

DES BOITKRIE8 28

abais8ezlestalon8,amiiici88ez lamuraille

comme

ci-dessus, tenezles pieds,durant

un

mois,dansdea cataplasmesde son chauds ; ensuite, appliquez

une mouchede

cancharidesàla couronne, (voirarticle7). Enfin, faites ferrer

comme

sus- dit. Renouvelez la ferrure tentes les trois semaines, en prenant lesprécautions

que

nous venonsd'énumérer.

Il va sans dire

que

si l'encastellure dure depuis des annéesce traitement aura

peu

d'effet,et,danstousles cas, la guérison sefait d'autant plus attendrequslamaladieexiste depuis plus longtemps.

19

J.

Chevaux qui battent du fer.

(For- OER).Quand, durantlamarche,lechevalfaitentendre

un

bruit deferqui n'entrechoquent,on ditqu'il bat

du fer

ou cu'iL FORGE. C'estla pince

du

ferdederrière qui frappe le bout

du

ferde devant.

Dans

le forger, les pieds antérieursnesont pas portés assez tôten avant,ou ceuxde derrière sontavancés troptôt,

ou

bien encore, les

membres

de derrière ne sont pas assez portés endehors.

Tous

leschevaux fatigués forgent; il faut tenir

compte

decela.

Traitement.

— Le

ferde derrière seratronqué de manière à ceque la pince soit dépassée de \ de pouce parcelle

du

sabot. Les branches

du

fer de devant seront également tronquées et seront dépassées de J depouce parles talons ;

deplus, le boutdes branches de ceferserataillé en biseau.

Cette ferrure

empêchera

de forger,si le défaut n'estpas exagéré,etn'estpasla conséquenced'un conformation très défectueusedesmembres,

ou

degrandes fatigues.

20. Chevaux qui se coupent, qui se taillent. —

Leschevauxsecoupent, seTAiiiLENT,au boulet

ou

au

genou. 2m.v.

(29)

24 PKÉCIS

DE

MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

Causes.

lo

La

faiblesse

Les poulinaetles chevauxâgés qui ontfait

une

maladie

un peu

sérieuse,ou qui sont

mal

nourris se taillent assez souvent.

2o

La

mauvaisedirection des

membres

;

quand

la pince est tournée en dehors, le chevalsecoupeavecletalon

du

fer

quand

elle est tournée

en dedans, ilse coupe avec la pince ou la

mamelle

(partie voisinedelapince).

Traitement.

Bien nourrir les chevaux affaiblis ; c'est

pourquoi on

recommande

de leur frotter les

jambes

avec ce qui reste de leur portiond'avoine.

Chaque

maréchal-ferranta

un moyen

de guérir cedéfaut.

Tous

ces

moyens

sont également bons, carils dérivent tous

du même

principe—détruire les aplombs. Tout ce qui gêneles

mouvements

des articulations du basdes

membres, ou

tout ce qui détruit l'aplomb de ces

membres

force l'animalà écarterlesjambeset l'empêche desetailler.

Tel maréchal guérit ce défaut en déversant le pied en dedans; telautre,enledéversant en dehors ;

un

troisième, en mettantle

crampon

interne à

un

pouce

ou uu

pouce et

demi

del'extrémité de labranche dufer;

un

quatrième, en

ne

mettant qu'unseulcrampon.

Tous cesmoyens, nous le répétons, tendent à

empêcher

le cheval desetailler,

mais

ils sontlacauséde fréquentes entorses, de formes,desuros,

etc.,justement parce

que

les aplombs sontdétruits.

Le moyer

quiréussitencorele

mieux

est lesuivant :

Le

chevalsefrappe avec lapince(il a le pied tournéen dedans); limez la pince et la mamelle, (partievoisine de la pince),autant qu'il sera prudent de lefaire ; mettez le

pi^d absolument d'aplomb,voyez àcequele1er soitrenvoyé en dedans àla pinceetàla

mamelle

interne.

Quand

lechevalse taille avec letalon, (lapince est alors

(30)

DESEOITKRIES 25

tournée endehors), limez lamurailleen talonetenquartier interne afin d'en diminuerlalargeur

renversezlabranche

interneduferde manière que le plus grand diamètre soit de haut en bas, et

non

d'uncôtéà l'autre; renvoyez cette brancheinterne du fer aussi endedans

que

possible; enfin que lepiedsoit bien d'apiomblorsqu'il aété ferré.

Nous

faisons faire des fers spéciaux pour ces chevaux, mais leprix en est trop élevé,(2piastres la paire),et ilssont trop difficiles à préparer pour qu'ils soient utilisés à la campagne.

On

peut,endernierressort,employerlesplastrons,(bottes), pour protéger la partiecoupée,eutoutsimplementattacher, un peu serréautourdespaturons,

une

petitecourroieencuir d'un pouce de largeur. Cela aura pour efTet de gênerles

mouvements

et defaire écarter lesjambes.

21. Soins à donner au sabot. — Lesabotdu

cheval au pâturage ne requiert

aucun

soinparticulier, car l'usure se fait au fur età mesure quelacornepousse; la fourchette portant surle sol, les talons conservent leur largeur.

Quand

lecheval est tenu àl'écurie, l'usuredelacornene se fait plus à

mesure

quecelle-ci pousse,et s'ilreste trop longtemps ferré le sabot s'allonge, le poids du corps est reporté sur les talons,les cors (bleimes) se produisent,les talons seserrent,l'encastellurearrive, lesformes (ringbones) poussent de

même que

les éparvins, les suros, etc. Les inconvénients et lesdangers, de laisser le.s

mêmes

fers 2, 3,4mois

aux

pieds deschevaux, sont

nombreux

et graves.

Ilenestde

même

des poulins qu'on laisse tout l'hiverà

l'écuriesans taillerlesabot.

Nous sommes

convaincus

que

(31)

26 PRÉCIS

DE

MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

c'est la cause la plus fréquente de toutes les tumeurs

ossiiuses desarticulations.

On

devradonc enleverles ferstoutes les quatre semaines au moins, raccourcir la pince, amincir la solo, baisserles talons ; mais on netoucheva pas àla fourchette.

Les pieds des poulins seront également tailléstoutesles quatre semaines.

Si ces simples précautions étaient prises, nou^ aurions beaucoupmoins dechevauxinfirmes que nous en avons.

22, De la ferrure. —

Los principesfondamentaux delaferruresont :

1. Kaccourcirlapinceet baisserlestalonsautantqu'ilest possible delefaire sansdanger ;

2.

Amincir

lasolesuffisamment ;

3.

Nejamais

toucher àla fourchetteet

aux

barres ;

4. Mettre

un

ferd'autant plus épais et plus large que le sabot est moins fort, que la sole et les talons sont plus faibles ;

5.

Quand

lesabotest large, fort, épais ; (Truand les talons et la solesontbons, le ferpeut êtretrès léger ;

f).

La

surface inférieuredu ferdevratoujours être absolu-

ment

de niveau, le bord ii:terne n'étant jamais plus élevé

que

lebord externe. Il n'y apasd'objection,si le pied est bon,detaillercette surface en biseau, (feranglais),pourles

chevaux de promenade.

7.

La

surface supérieure

du

fernedoitpf)rter

que

surle

bordinférieurde lamuniille et lebordexterne dela sole.

8.

Le

ferdoit être assezlong pourdépasserIvstalons de \

depouce.

\).

Avant

derecevoirlefer le sabot doit être absolument

'i'aplomb.

(32)

DES BOITERIES 27

Ces règles s'appliquent

aux

sabots normaux.

Quant

à ceux qui sont défectueuxoumalades,ilsexigent

une

ferrure spécialequi varieaveccliaque cas.

23» Crevasses.' — On

iippelleainsi lacongestionou

l'inilanimation delapeau enariièredu paturon.

Causes.

Lavage des jambe^jà l'eau chaude, savonnage trop fréquent deces parties, irritation causéeparlavase des chemins

macadamisés

avec de la pierreà chaux. Certains chevaux y sont prédisposés.

Le

lavage des jambes àl'eau froide necause pas de cre- vasses,pourvu que les poils du boulet ne soient pas trop longs ettrop épais.

SYiMTTÔMES.

Boiterie en partant ; la peau est chaude, fendillée en arrière du paturon, et si les crevasses sont négligées, elless'aggravent, se creusent,suppurentetcausent

beaucoup deboiterie.

Traitement.

Pas de lavage des

membres

crevassés. Si le chevaltravailleàlapluie,dans la vase, on attendra que

liesjambessoientsèches et onles nettoiera avec

une

brosse.

[Dans les cas graves, mettez des cataplasmes durant

un

ou [deuxjours ;ensuite appliquez,

une

foisparjour,

un

peu d'Oi- jguent d'iode,(iode 1partie, saindoux 8parties), ou d'oxide dezinc, (zinc1partie,saindoux4parties),oud'acide salici- lique (acide saliciliquo 1 partie,saindoux Gparties). Plus

le cheval travaille,moins les crevasses guérissentvite,car les plaies sont rouvertes àchaque

mouvement

delà jambe.

Sil'on désire qu'elles guérissent rapidement,on laissera le cheval à l'écurie et on adoptera le traitementsuivant :

jRasez les poils, frictionnez durant 10minutes, 2 ou3 onces l'onguent d'acide saiicilique, (voir plus haut), couvrez ia

(33)

28 PRÉCIS DE MÉDECINEV.^"'*RINAIRE

partie d'un

tampon

d'ouate, achevez le

pansement

en enroulant autour

du

paturon une bande decotonde10a 12 piedsdelongueur. Défaites lepansement au boutdeJ jours etles crevasses serontguéries.

24. Eaux aux jambes. —

^(Grease,peignes).

Ce

sont descrevassesquienvahissentlecanon,ont

une

tendance à devenir chroniques, àsecompliquerdeplaiesqui guérissent tiès lentement et qui saignent facilement, d'enflure

du membre

malade, d'épaissement delapeau. Elles setermi- nentassezsouvent par

une

augmentation considérable de

volume du membre malade

(grosse patte). Cette maladie

estcausée par

un

champignon. Les chevaux mous,âgrosse crinière, dont les jambes sont garnies de poils longs et épais, y sontprédisposés.

Symptômes.

Cesont ceux des crevasses quisedéclarent

enarrièredu paturon,au bouletet au-dessusdu boulet.

La jambe

est toujoi rs plusou

moins

enflée, par conséquentily

aboiterie.

La

peau est couverte de petits boutons qui deviennent vésicules (ampoules);celles-cisèchent etformentdescroûtes.

La

peau devient sèche, se fend, saigne

au

moindre

mouve-

ment. L'enflure

diminue

avecl'exerciceetreparaît aurepos.

Iln'estpas rare que la maladie devienne chronique et incurable; alorstombentlespoilsqui recouvrent lesparties crevassées;ceuxquirestentsontgros,dursetdroits;l'enflure, de plusenplus considérable,ne

diminue

plusavecl'exercice; flnalement,le

membre

restegros (élephantiasis).Quelquefois

ilseformedelacorne surles partiesaftectées.

Traitement.

^Donnez

un

purgatif d'aloès de 7 drachms (voir purgatifs). Lavez la

jambe

avec de l'eau chaude durant les3ou4 premiers jours,ou mettez des cataplasmes

I

(34)

DES B0ITERIE8 29

de son chauds- Ensuite appliquez, 2

ou

3fois parjour,

un

peu del'une despréparations snivantes :

1. Sucrede

plomb

1once

Sulfatede zinc 1once

Eau

1pinte

oubien :

2. Sulfatede cuivre 1once

Eau

1pot

oubien:

3.

Oxyde

dezinc 1onco

Saindoux , 3 onces

Mêlez.

Quand

lapeau devieni raide,appliquez de lavaselineou delaglycérine,où toutsimplement de l'huile d'olive

ou

de pieds de bœuf. Mélangezaux aliments,

matin

et soir :

Salpêtre J once

Cettemaladie trèstenace, est quelquefois associéeA, des causes internes etdanslecas ou le traitementci-dessus ne réussirait pas, on devraconsulter

un

vétérinaire.

25. Chevaux dont les membres enflent a l'écurie. — -(Œdème

des membres).

Un

cheval bien constitué, jouissant d'une santé véritablement bonne, ne souffre pas de cet inconvénient, car la circulation est active et le retourdu sang, des extrémités

au

cœvir, sefait sans entrave.

Chez les svijetsfaibles on observe cetteenflure des

mem

.

bres, (surtout ceux de derrière), et du fourreau,

quand

le chevalresteàl'écurie,lasuitede maladies débilitantes) ;

^ou l'observe aussi chez les chevaux

mous

(chevauxî\

peau

épaisseetà gros crins). Elle estdue à ce

que

lacirculation veineuse se faitavec difficulté.

On

l'observe aussichezceux

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