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23WEST MAINSTREET WEBSTER,N.Y.14580
(716) 872-4503
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—
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I
L.
n/
26X 30X
1
12X 16X 20X 24X 28X ::2x
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other originalcopiée ara filmed beginning onthe first page witha printedor illustratedimprea- sion, and anding onthelaatpagawith aprinted orillustratedimpression.
Thelastrecorded frame on each microfiche shaticontain the synnbol
—
^»<meaning"CON- TINUED"), or thesymbolV
(maaning "END"), whicheverapplies.Maps, plates, charte, etc., maybe filmedat différent réduction ratios.Those toolarge tobe entirely includedin oneuxposurea^e filmed beginning Inthe upperlefthandcorner, leftto
rightand toptobottom,as many framesas required.Thefollowingdiagramsillustratethe method:
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— ^
signifie"A SUIVRE", le symboleV
signifie "FIN".Lescartes, planches, tableaux,etc., peuventêtre filmésè destauxde réduction différents.
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THE MONTREAL BOARD OF TRADE.
M-
LE
SYSTEME
•TORRENS
DE
\mmm d'i
RESOLUTION et RAPPORT
DE LA
Chambre de Commerce
DE MONTREAL.
MONTREAL
DE L'IMPIUMRRIE DE "1,'Kri-.NDAUlJ"; 37, RUE SAINT JACQUES
1890
lit n
(MONTREAL BOARD OF TRADE.)
SYSTÈME TORRENS
DE
TRANSMISSION D'IMMEUBLES
Le
Conseilde
laChambre de Commerce
a étéamenée
à étudierles avantages qui découleraientde
l'introductiondans
la provincede Québec du Système Torrens de
transmission d'immeubles, par la résolution suivante
adoptée
à l'assembléegénéraletrimestrielledelàChambre,
tenue le 5 avril 1887 :RÉSOLUTION.
Attendu que
les transactions immobilières en cette pro- vince sontaccompagnées de beaucoup de
délai et néces-sitent
beaucoup de
dépenses, sion compare
notresystème
avecceluiqui existedans
l'ileVancouver, dans
laColombie
Andaise, dans
le Manitoba,dans
lesTerritoiresdu Nord-
Ouest,dans une
partie d'Ontario etdans
les colonies australiennes;Et
attenduque ceux
quipossèdent
des propriétés im- mobilières en cette province ercourentde
^rrands risques par suitede
la garantie insuffisanteque donnent
les titres;
II est en
conséquence
résoluque
le Conseilde
cetteChambre
soitpriéde
prendreen
considération lesdisposi- tionsde
ceque
l'onnomme
le "Système Torrens de
trans- mission d'immeubles" (Torrens'System
ofLand
Transfer).et d'adopter les
moyens
qui,dans
l'opiniondu
Conseil, seront les plus efficaces, soitpar
requête à la Législatureou
autrement,pour amener
l'adoptionde
cesystème dans
cette province, afind'abrégerles délais et
de
dimi- nuer ladépense dargent
actuellement inévitables, et afinde donner aux
propriétairesd'immeubles un
titre garanti parlegouvernement,
et celade
iamême
manière, avec aussipeu de
frais etavec une
garantie aussi certaineque dans
les autres provinces et colonies ci-dessus mention- nées.Conformément
à cette résolution, le Conseil référa laquestion à
un
comité(MM.
J. P. Cleghorn,Thos.
Dar-Img
et Chas. P. Hébert), à qui ildonna
instruction d'étu- dier cesystème
etde
faireun
rapportcomplet
sur lesujet.
Après
quelquessemaines de
travail, le comité fitson rapport,
que
le Conseiladopta
à saséancedu
14 juinet qui fut
imprimé pour
être distribué au public.En novembre
1889,une
délégationde
ce Conseil eut l'honneur d'une entrevue avec l'honorable
M.
Mercier, premier ministre, et quelques autresmembres du
conseil exécutifet leurfitpartdu
désirdu
Conseilde
voiradopterle
système
Torrens.On
lui réponditque
la chose serait prise en sérieuse considération ; mais le premier ministrerecommanda que
desmoyens
fussentprispour donner au
5
public
de
plusamples
informations sur les avantagesde
ce système. ,
En conséquence
le Conseil a faitimprimer
en français,pour
le faire circulerdans
la province, le rapportde son
comité. (Voir
page
6 hpage
14.)Si la législature adoptait le
système
Torrens,on
pour-rait en fairel'expérience d'abord
dans un
seul district qui l'auraitdemandé
et. ensuite, lorsque l'on comprendraitmieux
la naturede
ses opérations,on
pourrait en fairel'application à d'autres districts qui en témoigneraient le désir• mais il doitêtre bien
entendu
que.malgré
1adoptiondu système Torrens dans un
district quelconque,aucun
autreimmeuble
ne sera régi par cesystème que ceux que
les propriétaires
demanderont
volontairementd
y sou- mettre;de
sorteque
tout propriétaire foncierqui n'approu- vera pas cenouveau régime
pourra laisser ses propru.-tes sous l'opération des lois généralesde
la province.GEO. HADRILL,
Secrétaire.
>-
6—
RAPPORT
Du comité nommé par
leConseil de
laCliambrc de Commerce pour s'enquérir dos
dispositions etdu fonctionneiLCMt du Système Torrens de transmission d'immeubles.
Le Système Torrens
a été mis en pratiquepour
la première foisdans
l'Australie-Méridionale en 1856, et il a été ad<-.ptépeu
après par les autres orouvernementsde
l'Australie.
L'ile
Vancouver
a mis cesystème
en vigueur en 1861et la
Colombie
Anglaise en 1870.Dans
Ontario, l'acte concernant les titresd'immeubles (Land Tides
Act) est entré en vigueurle lerjuillet 1885.Au
Manitoba, l'actede
1885 concernant la propriété im- mobilière (Real Property Act) estdevenu
loi à lamême
date.
Dans
les Territoires, l'acte concernantlapropriété foncière (Territories Real Property Act) ayant été mis en opération le ler janvier 1887, et les districts éloignés d'Ontario ayant été placés sous lamême
loique
le restede
la province, il en est résultéque
lesystème Torrens
s'esttrouvé
adopté
par toute la partiedu Dominion
quise trouve à l'ouest
de
la provincede Québec.
L'acte d'Ontario est basé surl'acte concernant les ven- tes
d'immeubles (Land
Transfer Act) passé en Angleterreen
1875 ; I^s autres actes canadiens sont basés sur les actes australiens et sontmoins compliqués dans
leurs dispositionsque
celui d'Ontario, bienque
le principe ensoitlcmtime.
Les
trp.its saillantsdu système 1
orrens.sont: I-. simplicité et trarantie
du
titre, et 2' facilite etéconomie
dans les ventes et les transactions Immobilières.La
pratique actuelle d'enregistrerUs
actes se trouveabolic^t remplacée
pr.r l'enregistrementdu
ticre.Pour
a-river à cela, le propriétaire
démontre
d'abord, par de,sdocuments,
la validitéde
son titre, cesdocuments
sont</ard.'s par le
Gardien
des Titres (Master of Titles, qui émet,pour en
tenir lieu,un
^itîcacde
titre,ou
titr-certifié,garanti par legouvernt^^. ..^.t ;
chaque
propriétairesubséquent
recevantun
semblable certificat, il en resuiteque
lapreuve du
titre ne .quiert jamais plusquun document
, ^ •
Dans
lebut d'arriverà bien connaître lefonctionnementde
l'acte,nous avons
visité lebureau du
Gardien des Titres à Toronto, et nousnous sommes
enquis auprès des propriétaires ayant des affairesavec
lebureau
;nous avons
ainsi acquis la convictionque
lesystème
a peine-ment répondu
à l'attente.Les
transactions immobilières ont subi, par suitede
l'adoptionde
ce système,un
ch. -gement
radical, augrand
avantagede
tousceux
qui sy
trouvent concernés.La dépense
requisepour
placer desimmeubles
sous l'opérationde
cetacte est très modérée,ainsique
1on
peut le constaterau
rapportdu Gardien
des Titresen
datedu
6mars
i886,dans
lequel il dit : ''A Toronto
etdans
levoisinage, les propriétés ont passé, règle générale en tant
de mains que
s'il fallait exiger des copies certifiéesdes
bordereaux
{memorials)de
tousles actes dont i nest pas possiblede
se procurer les originaux, ilen
résulteraitune
dépense
telle qu'elle affecterait sérieusementle fonction- nem^^ntde
l'act. ; et j'ai pris, en conséquence, lhabitude—
8—
d'examinerces
bordereaux
au bureau d'enregistrement,au
lieu d'en exiger des copies certifiées."
Le montant
le plus élevé chargéau bureau du Gardien
des Titres a été $35.80pour une
propriété évaluée à$100,000.00, et le
montant
lemoins
élevé a été $12.05pour une
propriété évaluée à $1,650,00.Ces
chiffrescomprennent
les honoraires des évaluateurs et l'enregis- trementdu
certificatdans
l'ancien bureau.Voici, en détail, ce qui a été
payé pour
mettre sous l'opérationde
l'acteune
propriété valant $125,000.00 :Audition des objections
..,..$
i.00Examen de
trente-six actes. 18.00Procédés
: $2.00 et $1.00 3.00Amendement de
l'application, 2 folios.. . 0.40Entrée
i.40Certificat 4.00
i
DEBOURSES.
Pour
grossoyer le certificat et l'écrire surparchemin
(sile requérantledésire).. 4.00Pour
enregistrementdu
premiercertificat. i.00$32.80
Il faut ajouter le coût des avis publics
quand de
tels avissont jugés nécessaires, et lepaiement
d'un quart d'unpour
cent sur la valeur,pour
le fondsde
garantie.Les
propriétaires considèrent cette proportion trop élevée;
on
a constaté par expérience, en Australie, qu'un cinquième,—
9—
et en certains endroits, un dixième d'un
pour
cent consti- tuaientun
fondsbeiucoup
plusque
suffisantpour
faire faceaux
éventualités.Dans
les Territoires,on
chari^^epour
ce fondsde
garantieun
cinquième d'unpour
cent sur les propriétés d'une valeurde moins de
$5,000.00 etun dixième seulement
sur lesimmeubles
d'une plusgrande
valeur.Au Manitoba on
charge,dans
tous les cas,un
dixième d'unpour
cent,avec une
addition d'un quart d'unpour
cent chaciue fois qu'une propriété est transmise parsuccession—
ceci étantpratiquementl'impo- sition d'un droit sur les legs.Les
transactions subsé- quentes sur les propriétés se fontavecune économie
quine
laisse rien à désirer.Un
transportd'immeuble ou une hypothèque pour
quelquemontant que
ce soit coûtent$1.40
pour
enregistrement,30
centinspour
recherchedu
titre et
30
centinspour
recherchede
l'exécutiondu
Shérit, en tout $2.00.Les
actesde
venteémanant du
Shérit sont enregistrés aumôme
prix ; et sion
considère qu'àMontréal
l'acheteur d'une propriété àune
vente faite parle Shérifest obligé
de
payer quelquefois jusqu'à $30.00pour
l'enregistrementde
son titre les avantagesdu
nou-veau système
n'ont pas besoinde
plusde
démonstration.Un
certificat d'h)-pothèque s'obtientmoyennant
le paie-ment
d'un honoraire minime,quand un
tel certificat est requis.On économise
autantde temps
qu'onéconomise
d'ar- gent.Un
transport immobilierou une
obligationhypo-
thécairepeuvent
être rédigés, exécutés et enregistrés enune
heure.On
peut citerun
casoù
trente-deuxhypo-
thèques s'élevant au total à plusde
$120,000.00 ont été transportées àun
acquéreur,où
ces transports ont été enrejj-istrés etoù
le prix de vente a étépayé
enmoins de
-^
10—
deux
heures et demie, avecune dépense de
$70.00 en tout et sansaucun
secours professionnel.Jusqu'à présent les propriélés placées sous l'opération
de
l'acte ont été principalement celles qui devaient être subdivisées enemplacements
(lots à bâtir).Dans
ces cas,un
seulexamen du
titre suffitpour
en établirla vali- dité, etchaque
propriétaire reçoit ensuite, sans autre dépense, la garantiedu gouvernement. Ces
propriétéssont mises en vente
comme
possédantun
" titre Torrens,"ce qui éloigne toute crainte
de
trouble et dispensede
toute recherche; lesacheteurs choisissentleurs lots ; toute personne d'une intelligence et d'une éducation ordinaires peut remplir la formulede
vente; le coût total estde
$2.00,
avec une
additionde
$4.00 si l'acquéreurveut un
certificat, et la transaction est
complétée
sur lechamp.
Des
propriétés ont ainsi trouvé des acquéreurs, alors qu'elles n'en auraient pas trouvés sous l'anciensystème
avec sonaccompagnement de
retards,de dépenses
etde
troubles possibles; et lestransactionsimmobilières se font maintenant avec aussipeu de mystère
et aussipeu de
troubleque
l'achat des autres choses utiles à la vie.I.a valeurdes propriétés placées sous le
système Tor-
rens àToronto
depuis le lerjuillet 1885 jusqu'à ce jour estde
$1.200,000.00.La
contribution forcéede % pour
centau fonds
de
garantie a lemauvais
effetd'empêcher de
placer sous l'opérationde
l'acte lesemplacements de
ville trop petitspour
être subdivisés;une
réductiondans
le chiffrede
cette contribution tendrait sansaucun
doute à hâter l'enregistrementde
ces propriétés chez leGirdien des Tit.'es.
Suivant l'exemple
donné
parl'Australie et par Terre- npuve, il y a plusde
cinquante ans, leManitoba
et les—
11—
Territoires ont aboli les douaires sur immeubles.
La
province d'Ontario n'en a rien fait encore, bien qu'on y
exprime
partout l'opinionque
cette reliquedu système
féodal doive disparaître.Le
faitque
le droitau
douaire existedans
Ontario tant sur les propriétés acquisespendant
le mariageque
sur celles possédées antérieure- ment, rend la loide
cette province sujette à plus d'ob- jections et aussi plus difficile à abolirque
la loide
laprovince
de Québec.
Ici, le douaire ne porteque
sur lesimmeubles
acquis avant le mariage; l'abolitiorde
cedroit rencontredes
objectionsmoins
sérieuses.La tendance de
l'époque est d'enlever toutes les entraves créées sousun
étatde
choses différent, au profit d'une classe particu-lière,
pour empêcher
les transmutationsde
propriétés; et aujourd'huion
pourraitdifficilementsoutenirsérieusementque
les droitsdans
lesimmeubles
ontun
caractère plus sacréque
les droits dans les autrespropriétés. C'estdonc
faire
un
pasdans
labonne
directionque
d'abolir tout ce quitendàentraverlaliberté destransaction^ immobilières.Un
des traits saillantsdu système Torrens
c'est le refusdu gouvernement de
voir à l'exécution d'aucun fidt;i-commis.
Ici encore, lesimmeubles
sont placés sur lemême
piedque
les meubles, le représentant d'une suc- cession vacante peutdonner un
titre aussi valableque
si le propriétairelui-même
vendait, et l'acheteur est garanti aussicomplètement dans
un casque dans
l'autre. C'est ce qui se pratique danslesventes d'actionsde compagnies ou de
partsde
propriété dansun
navire ; et l'irrévoca- bilitédu
titredonné
en vertude
l'acte exige que,dans
ce cascomme
dans les autreson
se conforme à la pratique depuislongtemps
établie a l'égard des biens meubles.Sous
le systèr^ieTorrens on
regarde la terrecomme un
—
12—
immeuble: mobilisé; dès 1832,
Terreneuve
adoptaitune
loi mobilisant les propriétés froncières,
de
sorteque Qué-
bec ne s'est pas tenu à la hauteurde
la praticjue et des principesmodernes
concernant la propriété foncière.L'adoption
du système Torrens
ne pourrait affecteraucuns
droits existants, puisque le propriétaire aural'op- tionde
mettreou de
ne pas mettre sa propriété sous l'opérationde
l'acte. Il n'y a pas lemoindre doute
qu'on a besoinde
cet actedans
la provincede Québec,
et qu'on devrait l'y introduire.Les
transactions en pro- priétés foncières exigent des papiers volumineux,, sont ennuyeuses, coûteuses et hasardeuses;quiconque
a eula
moindre
expériencede
ces choses l'avouera.La
mul-tiplicité
de documents
verbeux, nécessairespour
consti- tuerun
titre; lecoûtextravagantd'un certificatdu bureau
d'enregistrement ; lemémoire de
l'avocatpour
l'examen des titres ; les honoraires élevés des notaires, en vertude
leur tarifad
valorem ; et, après tout cela, l'incertitude d'avoirobtenu un bon
titre; voilàpar où
le public est obligéde
passer et ce qui n'a plus raison d'être, mainte- nantque nous avons
le choix d'unsystème
bien établi quinous
dispensede
toutes ces misères.Le
succèsdu système Torrens dépend pour beaucoup de
la libertédont
jouissentlespartiesde
faireleurs affairescomme
elles l'entendent ; il s'en suitque
lesdocuments
à être enregistrés ne seront pas des actes notariés ; d'ail- leurs, l'acte, exigeant ledépôt
chez leGardien
des Titres des originauxeux-mêmes, en
exclut les copies certifiées par notaire ; et,de
plus, l'intérêt des parties hune
trans- action est contrrjre à la pratique actuelle ; quelle qu'aitpu
être la nécessité d'exposer les partiesau
risquede
faire enregistrer undocument
sur le simple certificat13
d'un notaire
que
c'er.cune
copiede
l'original en sa pos- session, cette nécessité n'existe plus ; lesystème Torrens donne aux
parties la facultéde
faireeux-mêmes
leurs affaires, en faitde
propriété foncièrecomme
en faitde
biens meubles.La
garantieque comporte
le titre sera parfaitement satisfaisante à celui qui fait le placem'înt, lorsqu'il aura découvertque
la rédactiond'une simple for-mule
n'est pasune
affaire si difficileou
si mystérieusequ'il soit nécessaire
de
payerune somme
proportionnelleà
celleque comporte
la transaction,pour
se procurerl'aide d'un étranger.
L'habileté et la
compétence du Gardien
des Titres sont aussipour beaucoup
dans le fonctionnementdu système
;un de
ces fonctionnaires, dans les Nouvelles Gallesdu
Sud, adû
être destitué à causede
ses dispositions àl'obs- truction :Il
y
aurait avantage, en introduisant lesystème Tor-
rensdans
la province, d'y joindreune
courte formule d'hypothèque, telleque
celle d'Ontario,dans
laquelleon
trouverésumées
en quelquesmots
certaines clauses qu'il faudraitde
longs paragraphespour
entrerau
long.Enfin, la question qui vient d'être traitée intéresse le public tout entier; il est très important, en matière
com-
merciale, qu'il
y
aitun mode de
faire des affaires rapide-ment
etsûrement
sur la propriété foncière et l'adoptionde
cemode
donneraitune grande
impulsion à la prospé-rité et à la satisfaction
de
tous et particulièrementde
la classe industrielle.On émet
enconséquence
levœu que
la
Chambre de Commerce
emploie son influencepour
obtenir la mise en vigueurdu système Torrens
à la pro- chaine sessionde
la législature.Au
début,on
pourrait limiter l'effetde
l'acte à la ville etau
districtde
Montréal,—
14—
comme on
l'a faitdans
Ontario,où
l'actene s'est appliquépour commencer
qu'à la villede Toronto
et aucomté
d'York,avec
faculté d'en étendresubséquemment
l'ap- plication h d'autres territoires.Le
touthumblement
soumis,J. P.
CLEGHORN
THOS. DARLING, CHS.
P.HÉBERT.
Montréal, 19