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iu
18
1.6
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(716) 872-4503
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CIHM
Microfiche Séries
(l\/lonographs)
ICIVIH
Collection de microfiches (monographies)
Canadian Institute for Historical Microreproductions/ Institutcanadiende microreproductionshistoriques
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12X
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Un
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signifie"A SUIVRE
" lesymbole
V
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22X
1 2 3
4 5 6
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No. (65
M0NSEIGN3Ur. L'EVEaUE DES TEOIS-HIVIERES
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J.A i.i:i'ri;K kN( vcli^ik dk sa sainti;!!'; i.kus xiii
SIULi;s l'KIX IPAl\ UKVCMHS l)KS CIIKKTIKNS,
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'Sai'iknti.k
Christian.
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Fli.WCOlS
I.AI'LKCliK.l'\ii i..\ AlisKiiicoiuiK iiic l)ii;i- |.;t i.\ (Jhack di Sii-;(,k Ai-os TOI.IMIK, I-AkoII-: IiI>riiillS-lîlVIKHKS. KT<..
Au Clnujrsrritlirrcl injulirr.mis Coininiiiumtrsllr/i'^iniscs il a Ionshs l-'ii/rlrs (If \itlri'i/iiirrsi\ Sa/a/ il. Iliin-ilir.
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la vu.' (les \n:i\\\ foujour.^ graiulissautsd.- la.société chréliiMiiK' de notre temps, Notre TrèsSniiit- l'ère le Tape, Jvéoii Xlll, u ja^•é iiéees.saire d'eleviT
NATIONM. I.IBHAnY
CANADA
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NATMÉiLE
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(ft)
^
108—
de
nouveau
la voix, et de sio-naloraux
enfants de l'Eglise la gravité de cesmaux
et les causes d'oùils découlent, en leur indiquant le
remède
qu'il est urgent de leur appliquerpour
assurerle bien de la(société et le salutdes âmes. C'est ce
que Sa
Sainte-té, en sa qualité de Docteuret de Pasteur
Suprême
de tous les chrétiens, vientde
fairedans
sa Lettre Encyclique " îîainentine Chris/ianne,'' en datedu
H»janvier dernier, adressée
aux
Patriarches, Primats, Archevêques, Evê(iues et autres Ordinaires eu paix etcommunion
avec le Siège Apostolique,dans
la- quelle Elle traite des principauxdevoirs des chré- tiens en général,mais
en particulier de leurs de- voirs envers la sociétéreli<iiei4se et civile.En
adressant ainsidu haut
de la Chaire Apos- toliqueaux
premiers Pasteurs de l'Eglise lesensei-gnements
et lesdirectionsdont
le peuple chrétien a besoin, leSouverain
Pontife faitcomme Celfi
dont II est le Vicaire ici-bas ; Il leur
donne
le /joitiqui fortifie lecœur, éclaire l'esprit et dirigela vo- lonté. Les premiers Pasteurs
en rompant
ce pain etle distribuant à leurs ouailles fout
comme
les i\nô- tresdout
ils sont les successeurs. Les Fidèlesdans
Je
monde,
tel qu'il est aujourd'hui, sontcomme
lesJuifs qui suivirent le
Sauveur
au désert de la Ju- dée, ilsy souffrent de la faimde
ce pain de l'àmedescendu du
Cielpour donner
la vieaux
individuset
aux
sociétés. 'Or, N. T. C.F., c'est ce pain de la parole
de
Dieu, nécessaireau
soutien de la vie chrétienne,.,.^..**«««k .*.»j**.»«-'j»«'
,tV.
.* .'
—
104—
qut>
Nous venons
aujourd'huivous
distribuer, on])ortiint àvotre connaissance ce
document
impor- tant,conformément
à l'ordre formel quiNous en
est
donné
par le PasteurSuprême
chargédu
soin de paitre lesauneaux
et les brebis.Pour
l'acquit de Notre devoir envers le peuple conlié à Notre sollicitude pastorale,Nous nous
efforçonsdans
No-tre présente Lettre de le mettre à la portéede tous, en l'accompagnant des explications qui
Nous
ont l>aru les plus propresà vous en fairebiencompren-
dre le hautenseignement
et les sages directions.Vous
recevrezdonc
avec le respect et lasou- mission qui conviimnent aux véritables enfantsde
rivglise, ces
enseignements
précieux et ces règles de conduitesi nécessairesdans
lestemps
detroubb?et d'agitation
que nous
traversons,puisque
c'est leSauveur du monde lui-même
quivous
lesdonne
parleministère des premiers Pasteurs dontil adit :"
Qui vous
écoute, m'écoute. " (Luc c. 10, v. Ki.)Et :
" Voici
que
je suis avec vous tous les jours,"jusqu'à
latin des siècles. " (Matt. c. 28, v. 20 )Pour
plus de clarté dans les explications qtioNous
allonsvous donner
surcetaugustedocument, Nous
lesavons divisées en divers paragraphes, in-diquant
les parties de cetteEncyclique
qu'il im- porte le plus de signaler à votre attention.II
C'inse de$
maux
dontso/iffrei// /essociétés modernes.Le
Souverain Pontifecommence
parconstat(?r lesmaux
auxquels les sociétésmodernes
sonten
—
lOÔ—
])roit\ otdont la u'ravité toujours croissanli' airiMt(3 vi (loulonreusoiruMit h^s houiiiu's capahlcs (lt> rélli'-- cliir, et leur l'ait rtMlouter avec raisondes
épreuvs
encore plus terribles pour Tavenir, Il en trouve lacause
dans
le mépris et l'abandon des iirincipes chrétitMis ; 11 en indupie leremède dans
b^ retour«les peuples à la [)ratique do ces
mêmes
priiicipes dan»leur vie, leursnupurs
et leurs institutions.On
peiit avec raison adresseraux
sociétésmo-
dernesle reprocheque
le Sei£Tn<u\r Faisait àsonpeu-])le parle prophète.Térémie, charijé de lui annonce)' les châtiments
que
la justice divine allait bientôt lui inflif^eren punition de ses prévaricationset de son infidélité: " <) cieui 1vous
avez frémidans
vo-" tre stupeur, et vousêtes inconsolables : c;ir
mon
" peuplea l'ait
deux
(hosesmauvaises
; ilm'a
aban-'• donné,
moi
qui suis lasource d'eau vive ; et il" s'estcreusé desciternes entr'ouvertes qui ne peu-
'• vent retenir l'eau. " (.Térémie, c. 2, v. 12-13.) C'est là véritablementcequ'ont fait lesnations chrétiennes de l'iîlurope. Elles ont
abandonné
leseaux
vives de lavérité catholique,pour
aller s'ii-breuver
dans
leseaux
malsaines et souillées de l'erreur etdu mensonge,
de l'hérésie et de l'inlidé-lité.
Leurs
ancêtres barbares, enouvrant
lesyeux
à la lumièrede l'Evangile, ont compris
que
lesage architecte bâtit samaison
sur le roc inébranlable de la paroledeDieu
; et ilsont établi sur ce solidefondement une
société nouvelle de laquelle est sor-—
"ion --f
lio cp'iiv l^cllo civilisation clirôtitMino, si supciiiMVïc^
à tout reqni sVtiiir vu,jusqm' là dans lo
monde
' Les peupK^s niodovnes. an ronlrnîrc, ont l'aitroinmt' I iirchi((M't(» inscnsv', ils onl voulu bâtir sut
1(^ sal)l('înonvant des <^pinionshninainos ; aux lu- mières dt! l'Evanaili', ils ont prèri'ré les scphism.-v d'uno iihilo.sophit' nientenso et impio: ils ont
m
vnnstVjWcncert'.'jotv î'ordro soriai chivticn, sur \i>K\\U'[
leurs pères s'étaient élevés à
un
si haut désXTé de civilisation etde
stipériorité sur tontes les autres nations, oVin'avait pas jvnétréleilambeav/dela loi,Kn
face des droits de ï)ieu, ils ontpmelamé
les droits del'homme,
et ils ontvoulu
fonder des ïîtats sansDieu
et sansrelig-ion ^ Entreprise impie vt si absurdequ'un
philosophe païen avair «fmi- pris et proclamé qui! serait plus iacile debâtirune
ville
dans
les airs,que
de fonderun
état s!>ns veli- ji'ion. Aussi Voit-nn,depuisplusd'un siècle,cespeu- plesrecueillirlesfruitsamers
d'unetelleaijerration sesouleverlesuns
cr.ntre les autresdans
desguerre»;ïiiîïantesques et des massacres épouvantables, se déchir»»v etse ruiner de leurs propres
maùis
daii*des révolutions sanglantes et des guerres civiles atroces, qui les font de?;cendre
rapidement
vers labarbarie d'où l'Kg-lise avait tiré leurs pères ' ("es«
ce
que
le Seigiieur faisait annoiu^ev à son peujde inlidèle par son prophète : " Votre éloignement de*'
moi
s'élèvera contrevous,Sachez
etcomprenez
quelmal
c'est,etcombien
il vous i^stamer
d'avoir*'
abandonné
le.Seigneur, vi^tre Dieu, et de n'avoir—
107—
" pins
ma
(>riiiiitodevant
]oh youx, dit lo S'ci^nonr•• 1». \Vw\\ di}^ aiuuH's. " (.It'Mvm <• 2. v. 1!».)
m.
Recherrheerrot/redifbonheurihaif. f>-shini^ (/'lu teri'f-.
Va\ ;iltaiidoniu»nt ain.^i K's principes Mululair.'s
du
( hristiamsiiio cl le?*consolantivs i'npf>ranrt's (li>lareligion, les homini'Bae sont portés avec ardcur
vtM'S lesjouissances de la vie préwente ; ils (?nt de-
mandé
à l'ordre matériel le Ixjiiheur (jue la relicfioiiiseule peut leur donner. Ils ont lorré la nature à
leurouviiT ses trésors, t't à leur
donner
en abon- dance aes richesses, atin de muliiplier par des iu- veutions admirables lescommodités
et les .diarmes de la vie présente, espérant trouver <lans cesjouis- sanies terrestres lebonheur
v*'rs leiiuelTâme
hu-maine
aspire irrésistiblement.Mais comme
Salo"mon,
ils n'ont trouvé en tout celaque
vanité, qu'a-mertume
et déception, car cetteAme
est crééepour des lins plus hautesetplusglorieusesque
lesjouis-!<!inces matérielles et mensonirères de la vie présen-
te. Ainsi le proclamait le ?^auveur des
hommes
endisant : *'
Que
servirait àun homun»
degagner
tout lemonde
et de se perdresoi-même
; et parquel
échange
pourra-t-il se racheter i " (Marc. o. -S,v. 80-nT.)
i.a loi
suprême
de la viedel'homme
ici-bas est de tendre vers i)ieu. son premier principe et salin.Lui seul peut
donner
àson intelligence laconnais- sance pleine et enlière de lu virile ver.slaquelle elle—
108 Mg'nonr,lit It'n'»'.
ilnliiiri'!^
ardcur
(;llt (If- riMin;i<>u laliut' à
i\\ i>I)(>n- r(li\s iii-
chiirmcs
M'sjouis-
âme hu-
ne Sulo"ité, qu";t-
•éée
pour
les joui.>- e présen- lîMues
eu
. gao-iit'i-
; et par
arc. c. -S.
ji-bas est etsa Hu.
rounais-
Lielle elle
;is)Mre naturelleiuent
ennime
l'u'il plonjif»''dans
le«IriH'lires désJn' la lumière
du
jour; car le Verlie de J'ieu est la luiniôre vvritahK» (jui ô<liiire tout hoiii- iiievenant
en cemonde
(Joa. e. 1, v. It)Difu
est aussi lii seulehearite et leseul h-irt»! capable di^ satis- laire pieinem^'ut le besoin d'aimer (ju'éprouve le c(L'urhumain,
et d<'donner
ainsi à la volontt'' la di- rection et lemouvement
vers le rnihtblf hoiiheii)'\Hn\v lequel
l'homme
a ('-té créé." Mais, continue le Si l'ére, ce qi\i est vrai de
"
Ihouime
considéré in<lividuellement, Test aussi" de lu société tant
domestique que
civile Mix ellét*' si la nature
elle-même
ainstitue la société, ("e n'a*' pas été pour (juelle l'ut la lin dernière de
Thom-
"
me
;mais
pour qu'il trouvât eu elle et par elle*' desstH'ours qui 1<> rendissent capable? d'atteindre
" sa perl'e^'tion. l'^^i
donc une
.société ne poursuit" autre chose
que
les avantages extérieurs et les*' biens qui assurent à lu vie plus d'agréments et
" de Jouissances; si elle ï'\\i profession de ne dou-
" nerù
Dieu aucune
plai lansl'administration de" la chose publique, et de ne tenir
aucun compte
" des lois morales, elle s'écarted'unefaçontrèscou-
" pable desa iiu et des prescriptions de la nature.
" C'est
moins une
sociétéqu'un
simulacre et un»t" imitation
mensongère
d'une véritable société et"
communauté humaine.
"—
;oo—
IV.
(."'lUdclifinPHl (luefn'p/fn lïe(a te.ri'f,cnh-d'uie Jeuiéiiris fhff h/f'tis lin iffl, ff Iv DU'/Jiis (h ta rrliiifon fnfnihte lu
rifim'litfa sodcfé. —ILeiiiiik(i/t/x^rtâ à lesludux.
ia ^'aiiit"ié ('onstsiio ensniU?
qne
ros bions di'' l'àint^dont
Elle vient do p:uK'r sontde]7luHonj)lus jut'-piiîsés etmis
on oubli, ot qu'onquoique
ïx\t;o\i ])luH le î)ion-ètTo j)Jiy!siqU'' es,t e)j progiys, plus îs'iu-fonlue la déoudonoe des biens de l'àme. Les inju- res (jnotidioiines à l'adresse«le la religion,et le mé- pris publie
que
l'on en fait trop souvent, sont, hé- las! la preuve évidentedu yrand
aliaiblissenientdt?)a loi thrétioime et la cause de la perte éternelle d'une multitude d honnnos,
'• Miiis les sociétés elles-mêmes, dit le St Pèro,
" ot 1»s empires ne pourront rester longtiMnps sans
• êtreébranlés ; car la ruine des institutions et dos UKcurs chrétiennesentratiio né<u'ssairement celle ' dos premières bases de la société
humaine, ba
" l'orce
dpmoure
lunicjuo ^-arantie de l'ordre etdo" la tranquillité publiiimv Mais rien n'est fai})le '
comme
la lorco, quaiul elle no s'appuie pas surla• roliy'ion, IMus i)r()pre
dans
et; cas à en<^endrer la" servitude
que
l'obéissaii'-e, elle renferme eu ello-"
même
le jj^orme des gTaiules perturbations."("est ce qut^
prouvent
les i'réquentes révolu- tions et l(\siruorres civiles qui ont désolé les pou-ixuilovorsé Tordre soiial. di
oies e lepuis
un
siéclti>urtour, et qui
nous
Ibnt redouter avecraison celles— 110-^
l'nie 1(1
'idUX.
[)it'iis (!»*
HtMl plus
It! lu(/ou
'lus s'ilf- ,jesiiiju-
?t le nit'- ont, ht!- laentdt^
iteruelK."
St Pùr.v,.
p.s sans
J8 et <h's
lit celle ino.
Lu
re et
de
jt faible ussurl;i iidrer la
eu elle- s."
révolii- les ptMi- u siè(dii )ii celles
K\\w riiVmir
nous
réserve oneore. sil'onn'yappnrVf^le véritable
remède
qui ne .se trouveque dans
leretour sinc.'re et liflèle
aux
principes etaux
iira'i^- tjuesdu
christianisme, aussi m'-eessuires à l'oro-a- nisnni social qu'à la vie privée, "("estTunique
'•
moyen
de nour, délivrer desmaux
<|uinous
a.-
'• câblent et de prévenir les dangers dont
nous
"
sommes
menacés."Voilàle
remède qUe
notisdevons nous
ellbrcer d'appliquer^' ave(t tout le soin et tout le xèle dont'
nous pouvons
être l'apables."Le
l'ape rappelle ensuite qu'il s'est ellorcé de remplircedevoir àchaque
Ibis c|ue l'occasion s'en est présentée; et vous savez,N.T.
(' F. avec quelle iorce et quelle science Ha Sainteté l'a faitdans
sesdeux mémorables
lîlncycliques de lu (oiisfihition rlin'Hpnnflies Etoffa, et de la Uherfi' Hunuihif.Elle estime
néanmoins
utile de revenir encore sur cet important sujet, et d'exposer avec plus de détailsaux
enfants de l'Kglise leurs devoirsen
cet<»idrede choses: parce
que
ra<'compH.ssementfidèle de ce.s devoirs contribuerait d'une manièreadmi-
rableà sauver la soi'iété." Notre devoir, Vénérables Frères, dit le Son-
" verain Pontife
aux
premiers Pasteurs de l'hilo-lise.•' Notre devoir est d'avertir, d'instruire, d'exhort(>r
"
chaque
lidèle d'unemanière conforme aux
exi-" ireuces des temps, alin
que
personnene
désertela ' voie de la vérité. "Telles sont, N. T. C. V., les rIIsous qui ont en-
11i --
t'M^' ].. Soiuviaiii roiitiil. à.-lover de
uonveau
Ih VOIX, o\ A ri.i>prleraux
peuples chiétieiKs leurs de- voirs eiuers 11» ,so.ieté. le retouraux
priucipes et àl:i pratique des eiiseign<>meiit,s de l'Eo-Ji.se
daus
l'ordre Noeial, seuls
remèdes
capables de guérir les3naux dont soutirent l-'s.sociétés uiodenies. "
Car
l'ieu a l'ail les nations i^'uérissables."
(.Sa"vs«<e f 1, V. U.)
el voulues(te Dira.
L'objet principal de laprésente
Encyclique
est di^ rappeleraux
.-hrétiens leurs devoirs surtout en- Vers la sociétéreligieuse et civile, etaussienverslu Hociété donie. tique. Il seradonc
utile, N". T. C. ]<'., devous
exposer brièvement lorigine et lanaturedJ
ees sociétésétablies par le Créateur, la iln
pour
la- quelle cliac-une d'elles a été instituée,et lesmoyens
l)ar lesquels il leurest
donné
d'atteindre cette"lin.l'our tout
homme
qui observe les conditions dans lesquelles se trouve l'humanité en cemonde,
il devient évident
que l'homme
appartient à troi.-Isociété.-^distinctes les unes des autres, et
cependant
reliéesentre elles par des rapports m''ce.ssaires qui ne
dépendent
pas de la volontéhumaine,
nuiis qui«ont voulues de Dieu, auteur de ces so,-iétés.
Il est
également
évidentque
ces sociétés d'ins- titution divinene
sauraient av<Hr rien de«-ontradic- toine ui cloppose à leur lin r-'spectivedans
leur;112
Ilveau lu
leurs (If-
istî clans guérir le.s
s. "(/!ir
iquc «'.st
toutt'U-
nverslu r. 0. I-., iiture
de
>our lii-
moyens
tte lin.
iditions
monde,
à troiM )k!ndant res qui
lais qui
sd'iuK- itradic-
s leurs
•rni>î)orts réciproques, teis (jue voulus de î)ieu :
mv
In Sitîvesse (|ui a i)résidé à toute Td-nvre de I I i'l-t«;l-
liou ''atteint d'untM'xtréjnité h Tant
et dispose toutesclioses avec d
1).
V
re avec i'oi'i
ouceur,
'est pour cela (pic le Seio-ueur a
Sa<r. c. s,
voulu le>'
coordonner de manière qu'ell(>spuissents'aider
mu-
tu.dlement àatteindre cluu'une leur lin respective, do sorte que, cependant, ctdle dont la lin est niélevée soit aussi supérieur(^
plus Me dont la lin est
moins
élevée, etque
(diacune ei.même
tprendre li1)rement les
mov
eus qui 1]>res pouratteitidn> lit iln (jui lui est assi<
en être
empêchée
])ar les autres.emps
puis-iii sont pro- :nee sans
Telleest la doctrine exposée par
Léon
Xfll surles rapports de ri-;î.-lise et de l'Etat. Les chrétien,
'• doivent à la fois obéissance
au
pouvoir civil eC" rcJin-iiHix. Ces devoirs s'imposent sonnes,
N
aux
mènu's pei'ous avonsdéjà dit qu'il n'y a entreeux' car les
uns
oui ni contradiction ni confusionrapport à la prospérité de hi patru' terrestre, le:
autres se réfèrent au biengénéral de ri'^iriis,'. ton.
ont pour l)ut de conduire ley h tion.
ommes
à la perléeL'l^]<?lise et D^lat ont
Dieu
jiour au(eur <>tpour
cause première; doii. il suit qu'il ne saurait y avoir entre lesdevoirs qu'ils im[)osenl de repu- g-nanceou de contradiction.'"Cestrois sociétés sont :
il sûciéié refiiri^HHf iHi i/Eiii.isi:;. C'est la lo
L
société qui rattache l'iiomrae h Dieu.
—
1 1M—
l'o Ijii sociétt'' ilonicsliiiiie
on
la Faini/ff. C'ost en qui'lqut' sorte lii société do rhoinnu> iivfclui-mémt'.'•^o l.n société rir/7e ou f/JvrAT. ("osl la société de riioiiiinc avi'c ses Ht'njhla})les.
Dans
tons U^s tonips, chc/ tons les peuples,même
chezlesplus barbares, l'histoirenous
ai)pren(lque
Ton a toujours trouvé ces trois sociétés exis- tantes, et reconnues plus oumoins
parlaites selon le dcirré qu'avaient les peuples de la connaissance de J.)ieu,ou
selon l'état de déirradationdans
lequel ils étai.'nt tombés. Carun
peuple athée,ou une
so- ciétéd'hommes
san.. Dieu ;une
nation ravalée jus-qu'au
rantrde la brute, ou l'on ne retrouve plus l'existence de la l'amille, i)asmême
d'antre lano-a<>-e (pie celui de lu bête, telleque
l'ont imajrinée' h's KO{)histes impiesdu
dernier siècle, etcomme
le disent encorecertains matérialistes de notre temps,l'st
un
étatmonstrueux
de l'humanité quine
s'estjamais rencontré nulle part.
Une
pareille idée ji'a l)u trouver place (juedans quelques
cerveauxma-
lades, troublés par l'org-neil et l'impiété. C'est ainsi
que
les ont jun-és le Prophète royal et leGrand
Apôtre d<'s nationsdans
leurs écrits inspirés. ].epremier a dit de .-es
hommes
:'• L'insensé a dit
•'
dans
son cn>ar : il n'y a pointde
J)ieu. Ilssesont' corrompus, ils sont
devenus abominables dans
" tontes leurs ail' étions et leurs désirs : il n'y en a
" point (jui lasse le bien, il n'y en a pas
un
seul. "(Ps. :5, V. 1). L-! second s'exprime de
mémo dans
i'épitre
aux
Uonuiius,quand
il dit dos prétendus114
. C'ost en hii-uunm\
la socit'té
i peuples,
s
apprend
létés exis- lites selon inaissanre
iiiH lequel
)U
une
so- valée jns-uve
pluse lang'a<>:(!
yinée les
omme
le retemps,i
ne
s'esty idée n'a
•aux ina-
^est ainsi
le Cxraïul
>irés.
]m
isé a dit
Issefeoiit 'les
dans
n'yen
a\n seul."
me dans
retendusphilosophes dela o-entilité : " Ils sont
devenus
fous'• en s'attribuaul le
nom
de sai>-es ; et ils onttrans-'• lei-él'honneur qui n'est
dû
(pi'auDieu
iiu'onup-•' tible à l'imao-.! de
l'homme
corruptible, à des li- '• g'ures d'oiseaux, de bètesàquatre pieds etderep- ' tiles. C'est pourquoi Dieu les a livrésaux
désirs'• de leur cd'ur,
au
vice de l'inpureté ; en sorte" <)u'ils ont déshonoré
eux-mêmes
leurs propres" corps."
(Uom.
c. 1, v. 2:2-2o).VI
Ori'^iuec//inde ces sociulPA.
Si l'on recherche l'orijïine
de
ces sociétés, lai'oi et la raison
nous apprennent
ég-ilementque
la l)remièredans
l'ordre des tem[)s a été la soriélé reli- ii-iense: ladeuxième,
la socié/e f/nineHtù/ne : et la troi- sième, la soi-H^/é cirih,. La relig-ion et la famille ont reçudu
Créateurimmédiatement
leur institution et leur forme, et la volontéhumaine
n'y peut rien changer.La
société civile au contraire découlede
la naturequ'il a plu à
Dieu
dedonner
àl'homme, en
le créantpour
vivre en société avecses sembla- bles; etdans
sasayesseil alai.sséà l'homme, le droit(le
donner
à cettf société la forme qui lui convien- drait lemieux
selon les exiii'ences des temps.La
société religieuse est tellement nécessaire,que
l'on ne peut pasmême
concevoir l'existence del'homme
sans le lien qui le rattache à son Créa- teur. Le plus anciencomme
le plus vénérable des livresnous apprend
qu'il y eutun temps
ou il—
ur,—
iiVxisiiiit (lars lo niojul»' (ju'un .^w^///o»„>/,.. pt pon- dant lequel il n'y avait par <onsécjuonf ni Fa,„„/f
ni J'J/a/.
La
société religieuse sf/t/r existaitdoue
tH'iulant ce ten]i)s. lyon voit en ellet
qu'Adam,
1«|)reniiev
homme, au
sortir desmains
de son Cr'éa^l*'"r,
eommuniquait
avee Dieu, conversait ave.Lui,
comme
l'eiWantavec son père. C'est alors qu'il lut mi.s en possession de son héritaç^e, et élHl)li roi de toute la nature, qu'il fut élevé à l'état surnatu-rel, et qu'il
connut
par la révélation qui lui en fut faite, sadestinée uubonheur
éternel ainsique
lesmoyens
par lesquels ilpouvait y
arnvr.
La pre- mière loi qui lui futdonnée
à cet effet fut cellede
l'obéissance. "
Ln
tvti^ de votre livre il a été écrit" de
moi que
je devais faire votre volonté. C'est ' aussi, 6mon
J)ieu, ceque
j'ai voulu, et j'ai votre'' loi écrite
dans mon
c(rur. "(Ps. 89, v. 8-!>.)Le
premierhonnne
adonc
été le premier Poii/tYr, olfrant à son Créateur l'hommaire de sesadorationsles plus profondes, le
témoignage
de sonamour
leplus sincère, le sacrifice de sa volonté (>n la sou- mettant à la loi qui lui était
imposée
sous la terri- blesanction de la peine de mort.Le
premierhomme
a été aussi lepremier
Dor- ieur, chargéde
transmettre à ses descendants laconnaissance des véritésnécessaires au salut et
de
îa loi qu'il avait
lui-même
reçue de Dieu. Il estdonc
évidentque
la société religieuse ou la reli- jiion est fondée sur le faitmême
de la création de{'homme;
car ilrépugne
à la raison,comme
il estli lùiniiilr hiit (loue
Adnin, Iw
son ('i('';i-
lorsqu'i^
'tiibli roi surnatu-
11i en fut
i (jnc les
La prc- oelled«>
été écrit é. C'est ai voti'e
)
PoD/t/'f, :)ratioiiN nionr le
la sou-
l;iterri-
ier Dor- ants jji
t et (le
. Il est
la reli- tion
de
? il est
-
116—
«•ontraire h la loi de penser et de dire
que
laCWa-
/ure soit sans relations avee son CnUiteiu, sans de- voirs enA-ers son Dif„, sans obligations ni soumis- sion .-nvers son SHi^-nenr et soji Maître. Voilà pour- (juoi l'on voit apparaître le
mite
divindans
1(îmonde
à l'auro-emême
d.; riiumanité, av.ic ses prin.ipaux a.tes VadoralUm, Vuhéixmnre, Ia/iriihr, 1(>La fin de la soeiété relioieuse es'c
donc
d'unirIhomniH
à Dieu iei bas par le culte qu'il doit lui rendre, et de le conduire aubonheur
éternel par l'observation desa loi.Ce
n'est qu'apiuscette institution divine de la société relin-ieuseque
l'on voit apparaîtresous l'ac- tionimmédiate du
(!réateur la, premièrelemme
et la fondation de la soricf,; donusthine.ou
h\Oiinillr,avec ses
deux
lois fondamentales de Vioiitéet de VhHibsohtbilifP.du
lien matrimonial, ayantpour
fin la conservationdu
gvnrehumain
pur la transmis- sion de la vie naturelle, morale et relioieuse. l'jus lard,après la multiplication suliisante des familles, apparait sous l'actionde la loi naturelle, la .wm'/.'ririle,
ou
VKhil,dans
saimme
primitive, legouver- nement
patriarcal dontAdam
fut le premi,^r Ch-f.Ainsi
Adam,
est devejiu successivementle premier Pontife, le i)remierPhr
et le premier Roi.117
—
VIT
.Drvrlojiprmnit proo-irssi/ (/> lu locirfrir/i^'iritUP.
1o, "^11//s /illof uahirrilr, le iiiinistrro sjiccnldlui
^'oxciri'it ilitn.s lu l'amilie,
dont
K>Ch.-!"«'tiiit lo l'on- til'f, lo Docteur et le l'rrliv.r\-st ainsi qiu» nous
voyons
les preniitMs en- l'antsd'Adam
dovoiiushom
mes, et sans douto cht'l';de l'aniille. drosser des autels et oljrir à Dieu leurs nu'UU»
aux
rpo(iues deNoé
y avait point niors, àproprement
saeriliées, il en l'ut de
i'I de Jol).—il n
jKirler, de culte public, peint de tcnnples, point (l'autorité
divinement
consiit2o. >'()//>' 1(1 /(>/i)i()S(i\
ué(> à c(>t eir»'t.
(///f\
au
contraire, on voit ap-paraître le culte public pnjpreinent dit, la soci«''t«'-
relig-ieuso organisée i)ar ordni de Dieu, avec s(>s Doutiles. et son Sacerdoce, avec, t^on
Temple
cl ses Sacrifues, avec .ses Dot-teurs et s"h Lois ; le tout
divinement
in.Mtitué par le ministère deMoyse
Législateur
dûment
autorisédu
peuple de Di(>u. Illeur déclare
que
cet ordre de choses durera jusqu'à l'arrivéedu Mkssie
promi.s à leurs {)ères, et n'obli- geraque
les descendantsd'Abraham
et de Hara.oo. l',nllu nouM la loi Evi(HiX<''li(iiie promulu-uéc
dans
laplénitude destemps
par Notre Heigneur-Jé- sus-Christ,leFilsUnique
deDieu, le véritable Mes>>icpromis
aux Patriarches,annoncé
par les rro[diètes.f>n voit apparaître lasociété religieuse, VEiilinc pro-
prement
dite,dans
son organisation parfaite, avecHou
ï>ouveraiu Foutile toujours vivantdans
ses..
Ils
-
ciccrdoful
it h' l'on-
micrs t'ii-
)Ulo chcls
'S (le
Nor
t's, point
't.
voit îip' a s()ci»''l«''
nvcc s(>s
TtHUplc Lois ; le lO
Moyso
Dieu. Il i jnsquTt
t n'obli- Hara.
ninlgiu'f
•lU'ur-Jô- le 3I('ss/c
ophètos,
;//.sy' pro-
ie,
avoc
lans sesMic.'('ss(Mirs, ri vêiilal)l(! Vicain' dr .1,
a\
ce
Son l'.'pis.opaf, o\ son Siiceiwl'sns-r'lirisl oi'i', iivcc SCS Icni-
•Ics r soncnsci-riK.niciil inlaiHihlc, av SCS anIcl.M
"ond.Ucur l'u, cl s(.n sacrilicc j)ci-|)c(uc|. Son divin
dcsi<r,i,ic claivcmeiit en disant an premier l'ai)
<nr Cl
Tn
es l'icrri/>\'/fsr. " (Matth. e. K;. V. 1S), et |,.s A ippelec Ati Siifnfr /^n/isf ('iHliitUijuc.,
tie l'ierre, je halirai ni'ut
|i<ilres Tonl
lin«i-nerde toutes |(
])reiidraicnt le
nom
d'iv.]pour la djs-
M»
e (lesmires sociétés r<di:;-ienses rpii ise, niais (|tii ne Ncraieni insdtnfions purt^nent inun.
unes
cl san:aucun
earacléie divin, .lésus-Chiist a promis acetl.inve des siéidcs et lui a donn.
pour
liérilau'i' loules lel'^arnle Ivjflise la d
s nations, et |)our
domain rétendue
niT'medu monde,
jus(pi'aux extrémités I.l)lufséloig-nées de la terre. (Act. Ap, e. 1, v S) VIII
Tell
saJi/i.
e est, X.
T
V.V
h r)Uelliiji^r..sv/:}iiss/<nt.
isocicte velli^ieuse à la
(
«' nous
avons
lebonheur
d'appartenir. L onciledu
Vatican l'a désieSaint ijnée sous le
même nom
<|ue les Ajiôtres dans leur synilxde : " La Saint,
l'égliseCatholiciue, " en y ajoutantles
mots
: " Apos- toliqueRomaine,
" pourexprimer
(ju'elle <'st iden- tiqupmejit lamême
Lglis.;que
eolle l'ondée par 1Aputres, et
dont
le Chef, St-Pies erre, a fixé le Siège ,'\
h'ome, alorsla capitale
du
moiule civilisé. Sa mi-.- sioH da)is lemonde
est d'établir partout le regn.t1, l'I s;i liil
IIx'
(II' hicu CM y <li lri!is:iiit
rcmpirc
d.' >;il;ii l'sl tic t'oiuluii'.' riiMiiinii' ;m honhiMirrti'i-iii'l 1'(l.ins sDii si'iis 1,' plusI;ir!4'>' fllrest vriitiiMcuicnt l;i.
société (\y' riioliiluc ;i\('c iMcii.
("est la ,'»' (|'ic rappelle je Souverain l'oiililc
eu (lisant (|uc :
•• ,\pr,~'s avuir opère le salut
du
' u'cnic liuniain, .l<sus-('lirisl, en coiuniandanl à
A
petl'cs (le preclicr l'j\antjrilc à joule creatun imposa, en nu''nie temps, à tous les honiiues l'ohliuation d"(''couler et de ( rui enseiLi'ne.
A
l'aceomy^' ce (jui leur serait ipiissenicnt de ce di \i>iri',-t
riu'oureusciueni attachela con(|uete
du
salut t''ler-iii'l- " <'elui (|ui t roira et (jui sera haptise. sera
sauve ; celui (jui no < loira i)oiiit sera coiidannu',"
Man
II>. VM
lis Iliomme
(jui a,comme
il le doit, eml)rass('> la loi idir(''tieniie, est par c(.'
l'ait
même, soumis
n D'^nlise su Mèi-e, el deviiMlt,m"ml)n>
de la s().m\'I('> la plus liante el la plus sainte, (jue, sous .lesus-Christ son (lie!' invisible.ont) e .'louiain avec
une
,.leine autoriti" amission de ufoiivernev. "
Ainsi r]']iili>e n'est pas niu> association l'or-
initement ('tahlii» eiitrt' eluvtiens,
mais une
socié- té divinement constiiui^H' ot or"-anisée d'une ma-" nière admirable, ayant i)our but direct et i)ro- chaiii de mettre les
âmes
en posses.sion de hi j^aix et de la saintet(''. l']tcomme
seule tdle a re(;u dela i;-râce de l)ieu It's
moyens
nécessaires pour" réaliser cv\{e lin, i'ile a St>s lois lix(»s. ses altribu-
" tions propres, et