la vrliuion.
Aucoulrair.
tous l.s partis doivont^
«eiue,.d,v
pour
entourer la religiondu mè.ne
res-pect et la garantir contre toute atteinte.
-'n.^ plus,
dans
la politique, inséparable deslois de la morale et des devoirs religieux,
loi
^
clou toujours et en premierehef, se préoccuper de
«.rvir le plus elHcacement les intérêts
du
catholi-'KsmeDes
qu'on le« voit menaces,tout
dissenti-ment
doit cesser entre catholiques, alinque, unis^
dans
lesmêmes
pensées et lesmêmes
conseils, ils«e portent
au
secours de la religion, bien généralet
suprême
auqueltoutlerestedoitêtrerapporté '
les
sont en résumé, N. T. C. K., lesenseigne-"Hmts du
.Souverain Pontife,dans
la présenteKn-•yclique, sur la question si dillicile, si
peu
compri-••'et
cependant
si importante des rapports deIF-glise et del'Etat.
XV.
Dernùs
^ksparenfsdan^rédiuafion des mfnnis.Nous avons vu
plus hautque Dieu lui-même
londalasocidedomestique
aussitôtaprèslacréation
' e la première
femme
en luidonnant pour
lois fon-aamentalesC,,.ité.in,,lU.ol,.hmié
du
lienmatrimo-nal. et pourlui la propagation
du
genrehumain
par ia transmission de laviephysique
et intellectuelle religieuse et morale.Nous
avonsvu
aussique
laFa-mUe
est le berceau dela SoriélécAvHe, etque
c'estau
loyerdomestique
surtoutque
seprépare ia destiné.'ies htats, par l'éducation qu'y reçoiventles enfants
—
M!»—
drsiilu's à
rhv
plus fard les ritoycns. Carniomjn-•>t «r ,juer.'ducaticH Ta lait.
La
civili.saliou la plu,-paiiaitc et labaibari.' la plus n'voltante }u> son! pas l'a-uvre dv la iiatuiv ; cVst rcpuvro de l'cducatioM.].a J'amilh' a don.- pn'crd,'. n':iat
dans
l'ordn-du temps
; et coinine le Cirateur lui a
donné
en la lon-(lant lesmoyens
d'atteiiulre sa fin. et spéeiaienieiit«*neequi regardi; lesoin et rc-ducation des entants
il s'onrfuit
que
les parents unt reçude
Dieu lui-niè-luel'autorité et leamoyens
nécessaires d'atteindre«ette lin.et
que
l'enfantsoumis
à cette autorité des ])areuts parla loi naturelle et par la loi divine po-sitive est leur sujet.Ce que nous
disons des devoirs etdes droitsdes parents selon lanaturedans
l'éducation àdonner
a l'eniancu, s'apidiquo ég-alement à la paternité dans l'ordre de la lirâce. L'enfant régénéra a re-ruau
jourde
sonbaptême une
nouvelle vie ;n
estdevenu
ré-ellement, parl'etfetdecesacrement, l'enfantdeJ)ieu*'t de l'Eglise.
Le
prêtre qui est le ministre et lereprésentant decette paternité supérieure, doit au i-si concourir, eu vertu
du même
droitdivin, à l'édu-cationde l'enfant,dans
tout ce qui se rattache, de présou
de loin à la vie spirituelle ot à sondévelop-pement.
11 suit
donc
de ces vérités évidentesque
le,^l)rétentious de l'Etat
moderne
à se charg\»r de lé-ducation de l'enfance, sans tenircompte
des droits et des devoirs des parents etde
l'Eii-lise, estune
prétention contre nature, et
une
violationdu
droit-- 150
—
liaiUrol l't divin qui a coiiliô cetto iùrho si
impov
tanteà lii l''amilh'ctà l'Kirlise dont iV-ufint osl ex*
t'iiisiveulent le si\jet.
I.i^ Souverain Tontile dinionceci-ttc i'rrt'ur
dans
json lincyclique, on raisant voir
que
le plan des fauteurs de cetteerreur en «'emparant de IVMnca' (ion de renl'ance, est de détruire le «"hiistianisnjr :«ar il>s 8'avent et
comprennent que
lavenir d.' la.société appartient à celui qui
donnera
l'éducatic.n n reniant. Voicicomment
s'exprime Su Sainteté«ur ce si\jet important : " Aussi bien
ceux
qui veu-lenten
li.iir avec les institutions chrétiennes," s'ellorcent-ils
de
s'attaqueraux
raiinesmême
de" lalamille, et de la corrompre
prématurément
dans" ses plus tendres rejetons.
Us
ue se laissent pas" détourner de cet attentat par la pensée
quune
" telle entreprise ne saurait s'ac.conn)lir sans
inlli-" jfer
aux
parent.s le plus cruel outraue ; car c'est a" euxqu"ilappartient,en vertu
du
droit naturel, d'é-' leverceux
auxquels ils ontdonné
lejour, avec'• l'oblig-ation d'adopter l'éducation et la Ibrmatioii
" de leurs entauts à la iin
pour
laquelleDieu
leur" a
donné
deleurtransmettre ledon
delavie. C'est" donc,
une
étroiteobligation pourles parentsd'em-" ployer leurs soins et
de
ue néû'lio\'raucun
elfort" pour repousser
énergiquemeut
toutes lesinjustes" violences qu'on veut leur faire,
en
cette matière," et pourréussir à garder exclusivement l'autorité
*' sur l'éducation de leurs enfants. Ils doivent.
" d'ailleurs, pénétrer celle»ci de.s principes de
k
l'.l
' iiiornli' linrtik'iiiii'. ft s'oiipuscr aljsoluincnf à <(
' ijiii' leurs iMifalits l'iv()u«'iit('iit les ('toIcs, ou ils
" sont exposés à boir** h' luni-slo poison de
l'iinpié-" té. (^uand il saisit de la
bonne
éduoution de la ' jjuue.sse, on n"a jamais le droit de fixer deliini-" tes à iii peine et au la})eur fjui eu résultent, si
'• 'grands qu'ils puissent être.
Aussi ces eulholiques de toutes nations qui,
• en dépensant
beaucoup
d'argent et plus encore'• de zèle, ont créé des écoles
pour
l'éducation de' leurs eiil'aiits, sont dii^nes d'être proposés à
l'ad-" mirât ion île tous. Il convient (jue ce bel
exemple
' soit imité partout
ou
les circanstauces l'exigtMit." Toutel'ois, et pardessus tout, qu'on tienne compli»
' di' l'inlluence considérable exercée sur U's
âmes
' des entants par l'éducation de i'amille. Si la jeu-' nesse trou\'e
au
loyerdomestique
les règlesd'une" vie vertueusi', et
comme
l'école pratique des ver-lus chrétieuiu's, le >alut de la société sera, en"
grande
j^artic, garanti pour l'avenir."\'ous voyez, N. T. ('. V., avec quelle énergie le
Souverain Pontife
dénonce
et il'''trit les desseins ])ervers des ciiiiemis deDieu
qui veulent arraclier desmains
des parents le droitque
leur adonné
lanature d'élever leursenfants : et quelle importance
il attache à l'éducation de l'enfance,de laquelle
dé-pendent
l'avenir de lapatrie e/ leur salut éternel. Ilya donc, ])0ur
vous
etpour
vosl'asteurs,une
obliga-tion rigoureusede
mainteniretde défendrecedroit sucré, lundé sur la loi naturelleet divine.Manquer
uMit à ce
a cedevoir et laisserenvahir ce droit, serait a la lois violer les lois lo8 plus sacrées de la nature et,
<le la rtdiyion.
(.'ettt^ erreurcapitale de rKtat éducateur de
renliUice, n'a pas encore t'ait de irrands ravaifes dans notre pays,
on
n(* peut cependant se cacher(ju'il y a des courants d'idées en ce sens, et (|u'elle
<ou\pte des adeptes
même Jusque dans
lesraniis de<)uelques catholiriues.
V^ous continuerez donc, N. T. (', 1\, à vous
te-nir soig-neuseuieut sur vos g-ardescontre
une
»>rreur aussi funeste, et à soutenirde toutes vos l'orces vos Pasteurs toutes les Ibis qu'il s'agira de défendre ce droit sacré de rédn<\\tion de vos enfants qui vous estcommun
avec eux.( iilIfllISUHU
Kulhi, N. T.
(
!•'. le Souverain Vontife con-clut en rappelaniaux Evéques
l'oblis-alion qu'il \a
pour eux
de faire connaitre au peuple chrétienles enseigui ineuts et les avertissements qu'il a ju-gé nécessaire de
donner dans
ces présentes Lettres, et defairecomprendre
à touscombien
il leur imi)or-tede lesmettreen
pratique. Voici encorecomment
s'exprime le rast(,'urSuprême
sur ce point:'•
Nous
croyons avoir indiquéaux
catholiqut^s" de notre
temps
la conduite qu'ils doivent tenir"et les périls qu'ils doivent éviter.
—
Il reste mai)i." teuaut. etc'est àVous, Vénérables l'^rères,
que
cet-—
1Ô8—
" te o])ligation
incombe, que vous
preniez soin do'• répandre partout Notre parole,et
que
vousfassiez coniprendre àtouscombien
il importe de mettre"
en
pratique les enseig-nements contenusdans
ces" Lettres
Accomplir
ces devoirs nesaurait êtreune
" obligation gênante et pénible, car le jouirde
.Té-" sus-Christest
doux
etson fardeauléger. (Math.H.
" V. 3(1.) Si toute fois quelques
uns
deNos
conseils" paraissaient d'une pratique dillicile, c'est à
vous
"
duser
de votre autorité et d'agir par votreexem-' pie, alin de décider les fidèles à faire de plus
"' énergiques eUbrls, et à ne pas se laisser vaincre
par les difficultés.
Nous
avons souvent,Nous
mé-"
me donné
cet avertissementau
peuple chrétien.'• Rappelez-le lui ; les bienisde l'ordre le plus élevé
" et les plus dignes d'estime sonten péril
;
pour
•• les .onserver il n'y a pas
de
fatigues qu'ilne
"' failleendurer : ces labeurs auront droit à la plus
'•
grande récompense
dont puisse être couronnée la" vie chrétieuue.
" Par contre, refuser de combattre
pour.Tésus-" Christ, c'est
combattre
contre Lui. Il l'anette-''
ment
proclamé ; il renieraaux
cieuxdevant
sou Père,ceux
qui auront refuséde le confesser sur• la terre. (Luc.c. 0.v. 20.)
" <i>uaut à
Nous
et àvous
tous, jamaisassuré-' m«nt, tant
que
lavieNous
sera conservée,Nous
ne"
Nous
exposerons à ce que,dans
ce combat, Notrrj" autorité,
Nos
conseilsNos
soins puissent enquoi-"
que
ce soit faire défaut au peuple chrétien, et il3t il
—
154—
" n'pst pas
douteux
que,pendant
la daré<^ do oette" lutte,
Dieu
n'assiste d'un secours particulieret le ' troupeau et les Pasteurs. "('est ce devoir si