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m. Soins à donner aux femelles plei-

plei-^^S. — La jument

peut travaillerà toute espècedetravaux durant Irs .sept ou huit prcmiern moi^ de la gestation, et

aux

travaux lentsdurant Its trois derniers mois; on aura seulement le soin qu'elle n'enbourbe pas.

La

nourriture seraproportionn«?eà l'ouvrage qu'ellefera. Lafemellebovine

et labrebis n'exigent

aucun

soin particulier.

A

l'approche

du

vêlsigc, si la vache est grasse, on la nourrira au foinexclusivement ; si elle est maigre, ilsera utilede luidonner

un

peu deson ou degrain

moulu

durant

les deuxdernieis mois. Il en sera de

même

de la brebis.

La

mise-bas alieu sans difFicultc dans la grande majorité des cas; ellenedevient diflicile ([ue sila position

du

fœtus est mauvaise ou si U\passage est tropétroit.

De

sorteque

silefactus n'arrivepas après deux ou trois heures d'efforts il faudra voir (|uel est robstnclc <iui en retarde la sortie.

Le

bras bien huilé est intioduit dans le passage

124 PRÉCIS

DE

MÉDECINE VÉTÉKINAIHE

;;i'

m

';

'

etpousseju•-quedanslebassin. Chez

k

s grandes femelles lebras doitpénétrer aisément, s'il est

eomprimé

le moin-drement,lepassageest tropétroit.

Dans

lescasnormaux,

laposition

du

fœtus est

comme

suit : les jambes de devant sont avancées dans le passage et la tête repose sur ces jambes. Toute autre position est anormale et l'on devra remettre lefœtus dans laposition ci-dessus avant d'essayer de l'extraire. Cependant si c'était la queue, au lieu delàtête, (pii se présentât dansle passage, on ne tentera pas d'y

ramener

latête ; il suffira de repousser lefœtus et

delui mettrelesjambes deeUn-rièredanslepassage. Alors,

mais

alorsseulement, on pourra user de force pour opérer lasortie

du

fœtus.

Le

petitétant né onleplacedevant la

mère

qui le lèelie, le nettoieetl'assèche.

Durant

les troisjours qui suivent la mise bas la femelle devra être préservée des courants d'air. Cette précaution B'applique surtout ii celle^s qui sont grasses etexcellentes laitières.

Lesfemelles maigres etpeu laitières pourront être bien nourries, celles qui sont pléthoriques et bonnes laitières seront nourries au foin seulement. Il est toujours plus prudent de no pas donner d'eau froide dvrant ces trois

premiersjours.

Le

pisdoit être vidé aFe)NDau

moins

deux

fois par jour,

mais

les excellentes laitières seront traites trois ouquatre fois si l'on veut prévenir tout accident au

pis.

112.

Rétention du placenta.—

(Non-déli-Vkance).

La jument

et labrebis délivrent aussitôt après la naissanceehipetit, lavache dans les 24luaires ejui suivent.

Siledélivrene

tombe

pas trois ou (quatre heures après la

^lAtiADIES QUI SE EAPPORTENT A LA PARTÙRITION 125

iiîHHsaïK'o (lu poulin et vingt-quatre heures après celle<Ui

veau ilfaut detouteuéccssité l'enlever. Cette opérationne peut pas êtrepratiquée par le premier venu, surtout chez la jument, et s'il y avait

un

vétérinaire pas trop loin

on

ferait

mieux

«le le faire venir. Cependant voici

comment

elle se pratic^ue:

Chez

la jument.

La partie

du

délivrequi

pend

endehors est saisieavec la

main

gauclie; la

main

droiteestintroduite dans le passage en glissant le long

du

délivrejusqu'à ce (qu'elle arrive a

un

endroit

celui-ci est encore collé A l'utérus ; lebout desdoigts est alors glisséavec précaution entreledélivreet l'utérus atin deles séparer, avançant de plus en plus à

mesure que

ledécollcnient s'opère.

En même

temps la

main

gauche exerce une tractiondouceet ferme surla

membrane

qu'elle détient.

Au

bout d'untempsplus ou moins longledélivretombe.

Chez

la vache.

L'opération est

moins

délicate,

mais

beauccup plus difficile €t

beaucoup

plus longue.

La main

droite de l'opérateur étant arrivée

au

point d'union

du

<lélivre tt de l'utérus elle chercho

une

protubérance

du vohnne

d'unenoix ; les doigts sont alors glissés entre le délivreet le

sommet

decetteprotubérance et ledécollement

estopéré ; ellepasse à

une

autreprotubérance etagit dela

même

façon; ainsi desuitejusqu'àce

que

ledélivre

tombe

parterre. Il y a de 00 à 120 protubérances desorte<pi'il fautquelquefois

une

couple d'heures pour bien pratiquer cette opération.

Avant

de

commencer

cetravail l'opérateur devra roglier ses ongh's et (ulcver ses bagues, afin de ne pas blesser l'utérus.

126 VBÉCIS

DE

MÉDECINE VÉTÉRINAIKE

Le

oiiltivateiir int^rep.sé ne laissera jamais

une

vnclio j)luH de24 lieiiroB

non

délivrée.

113.

Renversement de rutérus.—

(.ii;ti:k

liA portièke). Cet accident est très rare chez la jument,

mais quand

il survient il est ordinairement

accompagné

d'hémorrhagiegrave etsuivi dola

mort

avant qu'on puisse y porter remède.

Le

renversement del'utérus estassez fréquent,mais beau-coup moins grave, chez la vache, fiuoique la bête puisse en mourirsi letraitement tardetrop.

TitAiThMENT.

Replacez l'utérus en procédant de la

manière

suivante: faites

un

épais lit de paille afin

que

l'opérateur puisse s'y coucher si cola devient nécessaire;

prenez

un

grand plat â laver la vaisselle, remplissez-le à moitié d'eau froide, placoz-y l'utérus <i^uo vous lavez à

grandeeau et rapidomor.t ; renouvelez l'eau aussi souvent

que

c'est nécessaire, mais laissez

constamment

l'utérus dans le plat, autromont il so salirait. L'utérus étant parfaitement net, l'opérateur le soulève par le fond avec ses deux mains, et doux aidis,

un

do chaque coté, le saisissent par les l)ords. Tous trois travaillent on

même

temps àlefaire rentrer, (;oqui notardepas àarrivers'ily :i

un

peu d'ententeet si l'on parvient à fairo l(>ver la béto.

L'utérus

une

fois rentré, l'opérateurcontinue àlerepousser avec son poing fermé,appliqué sur le fond di' l'organe, jusqu'à ce qu'il soit complotomont retourné. Il passe sa

main

à plusieurs reprises sur totito sa surface afin de le déplisser, et il le tient on ])laco avec son poing aussi longtemps quel'animalfait dos efforts.

Il est souvent obligé detenir ainsilebras danslepassage durant

une

heure

ou

deuxafind'erapéclier l'utérusd*sortir.

MALADIES QUI SE KAri'ORTEXT A I.A l'AlJTURITION 127

Enfin,

Un

crtorts('('.«isentconiplè-tcinont,l'utiTiissecontracte et l'opérsiteurpeut n>tirernon l>ras.

T<mt< les ajjpureils, liarnai.s, cordes, etc., c^u'on a prescrit dans lebut d'empêcher la sortie del'utérus ne valent rien

du

tout. Il fautbien replacerl'organe, savoir attendre(pie les eft'ortsces.sent et iln'y a plus lieu, alors, dese servir ac quoi

que

cesoit pour en

empêcher

la sortie.

114.

Inflammation du

pis.

L'inflammation

du

pis (st causé pcr les refroidissements de cet f)rgane «t parles courantsd'airfroid qui lefrappent durant les troisun

<piatre premiers jours qui suivent le vêlage; elle peut êtri causée aussi parles coups violents portés sur la mamelle. Mais lacause principalechtzles bonneslaitières c'est

que

le pis n'est pas vidé assez souvent. Chez ces vaches, la

mamelle

doit être traite à fond au

moins

trois ff)is par jourdans lespremiers temps qui suiventlevêlage.

Symttômks.

L'un des quartiersou plusieurs ([uartiers

du

pis sontenrtês, chauds,doulouroux ; lasécrétion

du

lait est

diminuée

ou supprimée complètement.

L'inHammation

cèdefacilement à

un

traitementrationnel; cetteterminaison favorablen'est pas constante et la maladie peutseterminer par l'infianunation chronique, ou la suppuration, ou la gangrène.

TuAiTKMKNT.

Empêchcz

le veau do téter ; trayez àfond toutes lesdeux heures ; si l'inllanmiation est très intense lavezle pissouvent avec de l'eau chaude,frictionnez dans l'espacede 48 heures :

Onguent

gris double 2 onces Priseau début et traitéedecette façon, la maladieguérit en2 ou3jours.

128 rKÉriS

DE

MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

ii

S'ilse t'ornio

du

pus appliquez des cntaplasuics do son, ou de farinedelin ot lancez aussitôt (juclepus est rendu à la surface. Tenez lapluie propre.

Dans

ces «'as, le quartier malade estperdu.

115.

Inflammation chronique du

pis.

Cette maladiesemanifeste sous la forme dedurillons plus

ou moins

gros dans

un

ou plusieurs quartiers.

La

sécrétion

du

lait est

diminuée

ou tarie dans les quartiers malades.

Elle est remplacée i)ar

un

liquide jaunAtre, ou jaune-rougefttre,

mélangé

<legrunu-aux. Cettemaladie setermine assezsouventparlaportedecette partie du pis.

Traitement,

Malaxez le durillon, et

même

tout le

quar-tier,trois ouquatrefois par jourdurant 10minutescliflipie fois ; trayez e(^ «luartier souvent afin d'en extraire les

grumeaux;

donnez il l'intérieur

mêlé aux

aliments ;

Bicarbonate desoude ] once

matinetsoir.

Si ce traitement est institué à temps, la maladie dispa-raîtra dans l'espace de 10 à 15 jouti?. Elle est incurable

quand

elleexistedepuisplusieurs mois.

116. Crevasses des trayons. —

ces crevasses sonttrès douloureuses et se déclarent quelquefois pu

une

seule journée. Elles seront traitéesavec des lotions d'infu-sion desureaublanc, ou par des applications deglycérine.

117. Paralysie avant

le

vêlage.Deux ou

trois jours avant le vêlage les vaches grasses et bonnes

laitièresdeviennent quelquefois paralysées. L'appétitreste

bon

;

ranimai

ne semble pas malade, seulement il ne peut pas se lever.

La

maladie se termine favorablement prcs qu'aussitôtaprès levolage. Il est inutile d'instituer

aucun

traitement.

maladies"Ql.I SE RAPPORTENT A T-A PARTIRITION 120

ii8. Paralysie après

le

vêlage. —

Cette

maladie se ûCcIrtc quelques heures après le volage; elle affectesurtout letrain de derrière. Elle s'accompagne de perte d'appétit, d'inruniination, detristesse ; insensibilité delapeau il lapiqûre de l'épingle ; suppression du lait les

yeux

sont fermésà,

demi

ou complètement.

Siles

symptômes

nesont pas trop graves,la maladiepeut se terminer par la guérison en quelquesjours. S'ils sont très intenses ellesetermineparlamort.

Traitement.

]'ratiquez

une

saignée àl'encolure ; laites des affusions d'eaufroideou donncE des douches froidessur lacolonnevertébraledepuisla tête à la queue; faites de

frictionsd'essencede térébentine surlesjambes

une

oudeux

foisparjour.

Donnez

àl'intérieur:

Sel ilmédecine 1 livre

Selde cuisine ô onces

Eau

chaude 1 gallon

Sila paralysie ne fait

que commencer

elle cédera à ce traitement; sielle estgravetouttraitementparait ineffectif

119. Fièvre Vitulaire. —

Cestunomaladieparti-culière

aux

vaches qui viennent devêlev. Elle se déclare deux ou trois jours après le vêlage; elle attecte surtout lesvachesgrasses et bonneslaitières.

Symptômes.

— La

vachea bien vêlé, biendélivré, ellejouit d'unetrès bonnesanté ; lorsque, tout à coup, ellene donne presque plus de lait. Les intestins sont constipés.

La

patiente n'urine plus ou n'expulse qu'une petite quantité d'urine couleur decafé ; ellerestecouchée, latêteappuyée surl'épaule ; perte d'appétit etde rumination. Alors,ou la

maladies'aggrave (laparalysieestcomplète, larespiration bruyante,l'œil clos), et la

mort

survient en24 ou48 heures ;

lao rKÉL'IK 1)K MÉDECINK VÉTÉRINAIRE

11

OU elle s'amcndo, les inte^^tin8 foiictionncnt, l'urine est expulsée plus altondaniniont,laparalysiediminue; l'appétit revient et lafïuériaon arrive en peu de tempy. Quelquefois

la maladie est très grave, In paralysie (st complète et

cependant la guérison arrive soudainement ; la patiente»

passant del'état leplus grave âlasantéparfaite.

Traitemekt.

Placez la patiente sur

une

épaise litière tournez-la au

moins

toutes les S heures; appliquez des compresses froides sur tonte l'épino dorsale et la nuuiue;

arrosez ces compresses aussi «ouvent qu'il est nécessaire pourlestenir

humides

et froides. Administrez

une

pinte d'huile delin crue avecliOgouttesd'huilede croton, ou hieu

une

chopined'huiledecastor etl'Ogouttesd'huiledecroton.

Videz régulièrement le pis. Les compresses devront être continuéesjusqu'il cequelapatientesoit rétahlieou morte.

On

peut être porté à se décourager parce (^u'il n'y a pas d'amélioration, maison nedevra pas oublierque,danscette maladiesurtout, tantqu'il y ade la vie ily a del'espoir.

120. Avortement. —

chez la

jument

et labrebis

l'avortement esttoujours accidentel. Il est causé par des coups, deschutes, desettbrts trop violents, ou par l'inflam-mation chroniquedel'utérus oucelledu coldel'utérus.

Chezlajumentilseproduitsoit dans lecours

du

premier mois delagestation alors il passe inapperçu, soit dansles

cinquième, sixième ou septièmemois.

Quand

on a rais

m

de craindre l'avortement ehez ces femelles,on

h

s placedans

un

endroitobscur et parfaitement tranquille et l'on

admi-nistre,toutesles ()heures,

un drachm

d'opiumîllajument, 15 grains à labrebis.

Chez la vachel'avortement est quelquefois accidentel et provient des causes ci-dessus.

Le

plus souvent il est

MAI.ADIKS QVl SK lUI'I'OinF.NT A TA l'AirmUTION 131

épizootiquc et cause' j,ar

im

luicroUc qui hnbito le vagin.

Dans

cederniercoh il n'est \>as rnre (jueplusieurs,outoutes lesl'enielle.spleinod'untroupeau, avortentd'jinnif'een année.

C'est pour<iuoi il est toujours i)rudent de eonsidt'^rcr eea avortement!;' de la vaehc!coinnieCtant de natureepizo(»tique,

s\

moins

quel'on soit parlaitcnicnteonvaincud'enconnaître lacauseaccidentelle. Cliez toutesles l'emelles l'avortenicnt peut encorese ])nxluiredans lecours decertaines maladies, ou ù la suite de l'alimentation ave<- des aliments qui contiennent de l'erjittt de seigle, ou d'autres sultstances analogues.

(Juand une vache avorte, et qu'ilestapeupr^simpossible de connaître la cause de l'accident, il est prudent d'avoir recoursaux mesures suivantes :

1. Gratter le pavé et les partitions de la stalleest pla(;ée lapatiente; les laverà fond avec :

Sublimù corrosif 1 once

Selde cuisine 2 onces

Eau

7 chopines

2. Laverciiaque matin avec cette solution, la queue, la vulve, l'anus de toutes les vaches pleines, et decelleejuia avorté.

.3. Délivreraussitôt la vacheavortée, et brûler le veau et le délivre ;

4. Aussitôt que la vache avortée est do nouveau saillie praticiuer les lavages indiquas plus haut, et les continuer durant toutlett^mpsdelagestation.

Nous

savons fort bien (^ue ces mesures sontennuyeuses, mais il n'y a pasd'autre

moyen

de faire disparaître l'avor*

tementépizootique des vaches.

182 PRECIS DE MEDECINE VETERINAIRE

121. Diarrhée

de;»

veaux et des agneaux.

— La

diarrhéedosjeunes

animaux

est presque toujours due

à.ce que le lait de la

mère

e.st trop riche.

Le

traitement doitdonc

commencer

par

empêcher

lejeunepatientdetéter,

et le nourrir avec

du

lait mélan^'.5 à trois parties d'eau.

On

lui administre en

même

temps de 5 à 10 grains de colomel, sic'est

un

veau,de 2 i à ô grains

du même

médi-cament,si c'est

un

agneau. Cesdoses pourront êtrerépétées

deux

ou trois t'ois à 12 heures d'intervalle, (^uand la diarrhée a cessé, on diminue graduellement la

quan-tité d'eau jus<iu'à ce qu'on arrive à

un mélange composé

de :

Lait parties

Eau

1 partie

122. Perte du ronge. —

(Lnrumination).

La

rumination oule ronge,c'est laremasticationdesaliments.

La

bêtebovineà la(i[uelle ondonne (hi foin,se dépêche de

le

manger

; elle le mastique incomplètement, juste assez pour pouvoir l'avaler. (Juand son repas est tini, elle se coucheet

rumine

(rouge),c'est-à-dire quelefoin est chassé parpelottes dela panse, remonte dans l'œsophage, revient dans labouche où il est mastiqué parfaitement et

mélangé

àla salive.

Quand

cetteseconde masiication est complète

le bol alimentaire est de nouveau dégluti, alors il n'ar-rête pas dans la panse, mais se rend directement élans ftîuillet (la petite panse). L'arrêt de la rumination est toujours

un

signe de maladie, mais ne constitue pas en

lui-même une

maladie.

C'estàtortquel'on croitque l'animal aperduson ronge, en ce sens quelebolalimentaireserait

tombé

dela

bouche-MiI,il,IKs <1U1 SU ltA|.I.OKTKST A LA rAHIUK

mox

133

Il

et

donc inutile de chercher ,1 ,e ]„i remettre sous la

o,me

dnuepelo.te de foin,ouautresubstance, qu'onplace danslefond delahouche.

Dè8 qu'un animal ne run.ine plus, on doit essayer de docouvrirlamaladiedont l'inrunùnation.ou perte

du

ronge

est

un symptôme.

°

APPENDICE.

123. Fumigations. —

Les fumigations se prati*

quent endirigeantdelavapeur d'eau, pure ou mélangée à des médicaments,danslesnaseauxdes patients.

On

prend

un

sceau

que

l'onremplitdefoin; on yversede l'eau très chaude en quantitésuffisantepourcouvrirlefoin; on tient latête

du

patient au-dessus.

Dans

les maladies inflammatoires delagorge et des bronches,

on

ajoute

une

cuilleréeàsoupe detérébentineou de teinturecomposée de benjoin par igallond'eau.

Un

autre

moyen

de fumiger lesvoies respiratoires, c'est de donner au patient des houettes de son très chaudes ; la vapeurquis'endégages'introduitdans l(>s narineset ngitil

lamanièredesfumigations.

124. Fomentations.—

Les fomentations sont pratiquées

m

frappant à petits coups avec

une

éponge imbibéed'eau chaude,lapartiequel'ondésiremédicamenter.

La

duréedes fomentations est de 10 sX20minutes ; on les repète plusieurs fois par jour. Elles sont utiles dans les entorses, lesinflammations locales, etc.

136 PRÉCIS

DE

MÈDKCINE VÉTÉKIXAIRE

5

125. Douches. —

Les (louches consistent à diriger

un

jet d'eau sur

une

partie quelconque

du

corps.

On

sesert d'untube on caoutchouc appliqué au robinet del'aqueduc, oud'une

pompe

aspirante et foulantequ'on placedans

un

sceau,

une

cuve,

un

barilremplis d'eau. Lesdouchesfroides sonttrès utilesdans les enfiiires, les engorgements chroni-ques, la raideur des articulations, les vieilles plaies, etc.

Kien

n'est aussi

recommandable que

ces douches sur lesjambes,et les sabot.s des chevaux qui arrivent d'une longueroute,

ou

d'unefortejournéedetravail.

126. Mouches de moutarde. —

(sixapismes).

Les

mouches

de moutarde sont appliquées de la manière suivante :

Prenez

une

livre de moutarde, ajoutez-y une quantité suffisanted'eau tiède pourfaire une iJÛte,agitez jusqu'àce qu'elle prenne au nez. Frictionnez vigoureusement, et A rebours dupoil, la part.' que vous voulez médicamenter; recouvrez-lad'une

bonne

couchedela

même

préparation,et appliquez sur le tout

un morceau

de papier. Enlevez

la

mouche

aubovit de 80 à 40 minutes.

Les

mouches

de moutardequiagissent bien, développent

une

enllûred'unpouce ou

deux

d'épaisseur et sont accom-pagnées d'unedouleurassezvive. C'est toujours

un

mauvais signe

quand une mouche

de moutarde produit peu d'effet sur

un

animal souffrant d'uue maladie inflammatoire ou infectieuse grave.

127. Purgatifs.

(PuiiGATLF pour LI-: CIIKVAL.) Prenez : Aloës deBarbades pulvérisé.. 7 drachms

Gingembre

2 "

Savon mou

quantitésufiîsan te

pourfaire

un

bol.

APPENDICE 137

Cel»oI convient pour

un

cheval adulte, pesant environ

Cel»oI convient pour

un

cheval adulte, pesant environ