HAL Id: jpa-00237608
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Submitted on 1 Jan 1880
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D.-J. KORTEWEG. - Ueber die
Fortpflanzungsgeschwindigkeit des Schalles in elastischen Röhren (Sur la transmission du son par les fluides renfermés dans les tubes à parois élastiques); Ann. der
Physik und Chemie, t. V, p. 525; 1878
A. Terquem
To cite this version:
A. Terquem. D.-J. KORTEWEG. - Ueber die Fortpflanzungsgeschwindigkeit des Schalles in elastischen Röhren (Sur la transmission du son par les fluides renfermés dans les tubes à parois élastiques); Ann.
der Physik und Chemie, t. V, p. 525; 1878. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.127-134.
�10.1051/jphystap:018800090012701�. �jpa-00237608�
Pour une déviation
quelconque,
on aLa valeur d’une des divisions de l’échelle est, pour de
petites
dé-viations,
L’échclle de
l’appareil
de M. Edelmann est divisée en doublescentimètres,
dont les dixièmes tracés sur larègle
sont écartésde
o"l,002.
D.-J. KORTEWEG. 2014 Ueber die Fortpflanzungsgeschwindigkeit des Schalles in elas- tischen Röhren (Sur la transmission du son par les fluides renfermés dans les tubes à parois élastiques); Ann. der Physik und Chemie, t. V, p. 525; I878.
La théorie démontre que la vitesse du son dans un fluide indé- fini est la même que dans une colonne
cylindrique,
renferméedans un tube à
parois
inébranlables et infinimentrigides;
ménledans ce cas
l’expérience
a montréqu’il
n’en était pas ainsi et que diverses causes tendent à diminuer la vitesse depropagation
desondes.
Mais,
si lesparois
sont flexibles etélastiques,
cette vitessesubit, par cette
cause, une nouvellediminution ;
si le fluide est ungaz, et que
les parois
soientépaisses
et assezrigides,
la diminutionest
faible ;
elle estdéjà
notable si lesparois
sont minces etflexibles,
et enfin devient très considérable si le fluide est un
liquide.
Aussi la vitesse du son dans une colonne
cylindrique
d’eau a-t-elle été trouvée notablement inférieure àla vitesse
théorique 1437m,
par MM.
Wertheim,
Kundt et Lehmann et Dvorak(1).
M.lVlarey
ayant
cherché la vitesse depropagation
des ondes dans lesliquides
renfermés dans des tubes de
caoutchouc,
aupoint
de vue de la cir-etilauion du sang et du
phénomène
dupouls,
M. Resal a traité cecas particulier.
M.Korteweg, professeur
àBreda,
arepris
la ques- tion et a cherché à la résoudre dans le cas leplus général.
(1) Journal de Physique, t. V, p. 159 et 195.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090012701
I28
En
quoi peut
consisterl’influence
de l’élasticité desparois
surla vitesse de
propagation
du son par le fluide renfermé dans letuyau ?
10 Les
parois
étantflexibles etextensibles,
lescompressions
et lesdilatations du fluide intérieur
développeront
des forcesélastiques
moindres que si le tube était infiniment
rigide ;
on devra donc tenircompte
deschangements
de section du tubequand
on voudracalculer la force
élastique développée
en se fondant sur les chan-gements
de distance des tranches fluides.2° Le fluide
communique
ses vibrations au tubelui-même,
cequi
occasionne uneperte d’énergie
et une diminu tion de la vitesse depropagation.
3°
Enfin,
si le tube était trèsflexible,
le fluidepourrait prendre
un mouvement vibratoire transversal assez
intense,
d’où une dimi-nution de la vitesse de
propagation
des ondeslongitudinales, puisque
l’élasticité du milieu donne naissance à deuxespèces d’énergies
différentes.Le
premier
casseul,
danslequel
on considère commenégli- geables
les vibrations transversales du tube et duliquide, peut
être traité d’une manière élémentaire. Je me propose de donner la marche suivie dans ce cas par M.Korteweg,
en éclaircissantquelques points exposés
par luitrop
succinctement.I. Considérons un tube de rayon r, et soient e
l’épaisseur
desparois,
E le coefficient d’élasticité de traction de la matièrequi
forme ces
parois
si elles sont très minces ou unequantité qui
endépend
si elles sont trèsépaisses,
e le coefficient d’élasticité du fluide renfermé dans letube,
Q la densité de ce fluide.Puisqu’on néglige
les vibrations transversales du tube et dufluide,
onpeut
fairel’hypothèse
duparallélisme
destranches ;
onadmet en outre que la
longueur
d’onde du son transmis est trèsgrande
parrapport
auxdéplacements moléculaires,
de telle sorteque les déf ormations du tube varien t
progressivement
et très len-tement. Dans ces
conditions,
onpeut
considérer le tube commeformé sensiblement d’anneaux successifs
indépendants,
dilatés oucontractés suivant l’état
d’expansion
ou de dilatation du fluide in- térieur.Soit ABCD une tranche du fluide à l’état de repos, la
pression
intérieure initiale est Po par unité de surface. Soien t x la distan ce de AB à une
origine quelconque,
x + d.x celle de CD.Fig. I. Fig. 2.
Le volume
primitif
ABCD = v = rr2 dx.Pendant le mouvement
ABCD
devientA’B’C’D’,
Par suite,
d’où
Si e
est le coefficient d’élasticité du fluide renfermé dans letube,
on a par
définition, quelle qu’en
soit la nature,I30
d’où
En remplaçant dv v
par sa valeur dans(1),
on aPar le raisonnement
employéhabituellement,
on trouve,pour la
différence des
pressions auxquelles
est soumis l’élément A’B’C’D’ surses deux
faces, -d2p dx2dx rr2, quantité qui
doit êtreégale
à laforce d’inertie de cet
élément,
cequi
conduit àl’équation
connueIl faut enfin trouver une relation entre
dp
etdi,
en tenantcompte
de l’élasticité de laparoi.
Pour
cela,
prenons une trancheégale
à l’unité delongueur,
etsupposons le tube ainsi que le fluide
décomposés
en deuxparties
Met N par un
plan
diamétral. Lapartie
M est enéquilibre
sous l’in-fluence des actions
extérieures, qui
sonu, d’uncôté,
lespressions
normales sur
A’B’,
et, del’autre,
les tractions exercées en AA’ et BB’dans
l’épaisseur
du tube. Le tubedéveloppé
a unelongueur égale
à 2rr,
devenue 2 7! (r + dr).
Si E est le coefficient d’élasticité de la matière du tube ou unequantité qui
endépend,
on aura, pour cestrac ti ons,
X étant la force
développée
sur la surface touale. Les forces 2X fontéquilibre
auxpressions 2idp qui
s’exercent sur leplan A’B;
on aura donc la relation
L’équation (5)
donne doncl’augmentation
de rayon dutube,
àl’état
statidue, provenant
duchangement
depression
du fluide in- térieur.L’équation (3) devient
enremplaçant dr dx2
par savaleur,
la
différenuianti
et substituantdx2
dans(4),
on arrive àl equa-
tion définitive
II. Si dans
l’équation (7)
on fait E ou e= oc , on al’équation
de la
propagation
des ondeslongitudinales
dans un tubecylindrique
à
parois
inébranlables( en négligeant
toutefois les autres causesqui
tendent à diminuer la vitesse depropagation).
Soit V cette
vitesse ;
on al’expression
connuee étant défini par la relatioll
1 ° Si le fluide esL un gaz, on
applique
la loi dePoisson,
qui
donned’oÙ
2° Si le fluide est un
Iiquide, a
étant le coefficient de compres-sibili té,
on aurait3° Si même le fluide
élastique
estremplacé
par unsolide,
onI32
peut
substituer àl’équation (g)
puisqu’on néglige
leschangements
de section du corps solide vi-brant; E
est donc le coefficient habituel d’élasticité du corps si sa surface latérale est soumise à unepression
constante, ou l’inverse du coefficient decompressibilité cubique
si le corps estsupposé
renfermé dans un
cylindre
àparois
inextensibles.III. Si les
parois
sont flexibles etélastiques,
le fluide étant sup-posé incompressible,
onpeut
poser E i 00 , et l’on a, pour la vi-tesse de la transmission des
ondes,
,vitesse due
simplement
aux dilatations etcontractions desparois
dutube. C’est cette
équation qu’avait
obtenue M. Resal dans le casd un
liquide
contenu dans un tube de caoutchouc.En introduisant les deux vitesses V et
V, , l’équation (7)
de-vient
ce
qui donne,
pour la vi tessedéfini tive,
ou
ou enfin
On trouve ainsi le coefficient par
lequel
on doitmultiplier
lavitesse
trop
faible trouvée pour la vitesse du son dans un fluide renfermé dans un tube àparois extensibles
pour en déduire la vitesse dans un milieu indéfini.Si e est très
petit,
onpeut prendre
pour E le coefficient d’élas- ticité dutube,
déterminé parexemple
par des vibrationslongitu-
dinales ;
si lesparois
sont trèsépaisses,
l%I.Korteweg emploie
lesformules de
Lamé,
en faisantl’hypothèse
deWertheim,
c’est-à-dire À = 2U, ce
qui
donneE1
étant le coefficiemt d’élasticité de la substance du tube.Enfin,
dans une théoriecomplète,
il faudrait tenircompte
des tensionslongitudinales, développées
par suite de la différence de déformation des anneaux successifs dutube;
ces tensions ne sontpas
négligeable,
surtoutquand
on lance une onde très courte,comme dans les
expériences
de M.JBrlarey,
mais ilfaudrait,
danschaclue
casparticulier,
connaître lesdéplacements longitudinaux
dont est
susceptible
le tube.D’après
M.KoioEteii-egg,
en admettantles
hypothèses
deWertheim,
ilfaudrait,
dans le cas où toute es-pèce
dedéplacement longitudinal
seraitimpossible, remplacer E,
dans la formule
(13)
parE2
devenant le coefficient d’élasticité du tube.En
appliquant
les formules(12)
et(13)
auxexpériences
deMM.Wertheim,
Kundt et Lehmann etDvorak, j’ai
cherché commeinconnue E le coefficient d’élasticité de la
paroi,
en admettantpour V la vitesse
théorique
de transmission du son dans l’eau1437m.
Les
expériences
de Dvorak donnent seules des nombres compa- rables les uns aux autres, cequi
semble démontrerqu’elles
sontles mieux
faites ;
tous ses tubes étaient en verre, maispouvaient
avoir des coefficients d’élasticité notablement
différentes ;
il serai t intéressant dereprendre
cesexpériences,
en déterminant le coef- ficient d’élasticité de laparoi directement,
par les vibrations lon-gitudinales
parexemple,
afin de vérifier dansquelle
limite les formules de M.Korteweg
sont exactes. Lesexpériences
deMM. Kundt et Lehmann donnen t des résultats
qui
varient entre3l
et 150. Pour celles de M.Dvorak,
on obtient les résultats sui-I34
yants:
E son t les valeurs calculées à l’aide de la formule
(12),
etE1 celles (lui’on
a obtenues en tenantcompte
de la relation(13).
Sauf
l’expérience 3,
les résultats donnés par les autres sontassez
concordants,
etpeut-être plus
sans la correction de la for- mule(13).
IV. M.
Kortemeg
acherché
ensuite à introduire les vibrations du tubelui-même ;
il arrive à uneéquation
différentielle du qua- trième ordre en admettant que les vibrations du tube sont syn- chrones de celles du fluide etreprésentées
par un mouvement pen-dulaire ;
cettehypothèse paraît
peuprobable,
car le tube doittransmettre les vibrations
qui
lui sontcommuniquées
avec une vi-tesse propre
dépendant
de sonélasticité,
ainsi que l’ont constatéBiot et
Regnault,
cequi
doitcompliquer
la réaction du tube sur leliquide,
surtout si l’onproduit
des ondes fixes comme dans lesexpé-
riences citées
plus haut;
les noeuds et les ventres du fluide ne coïn-cideront pas évidemment avec ceux du tube.
Dans le cas le
plus général,
en tenantcompte
des vibrations transversales dufluide,
M.Kortevcreg
admetégalement
l’existence d’un mouvementpendulaire synchrone
dumouvemeiiilongitudinal
et
arrive, malgré
cettesimplification,
à des formules trèscompli- duées,
peususceptibles
de vérificationsexpérimentales.
A.
TERQUEM.
K.-R. KOCH. 2014 Ueber die Veränderungen, welche die Oberfläche des Platins und des Pal’a liums durch die Sauerstoffpolarisation erfährt (Sur le changement qu’é-
prouve la surface du platine et du palladium pendant la polarisation par l’oxy- gène); Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VIII, p. 92; I879.