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Procédé pour mesurer l'indice de réfraction des liquides

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00237278

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237278

Submitted on 1 Jan 1877

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Procédé pour mesurer l’indice de réfraction des liquides

M. de Waha

To cite this version:

M. de Waha. Procédé pour mesurer l’indice de réfraction des liquides. J. Phys. Theor. Appl., 1877,

6 (1), pp.186-188. �10.1051/jphystap:018770060018601�. �jpa-00237278�

(2)

I86

une

portion

du gaz

physiquement plus légère

que le reste de la masse, et sous l’action de la

gravité

cette

portion

montera à la

partie supérieure

de la

colonne ;

mais si l’on abandonne les choses à elles-

mêmes,

la

gravité

n’aura aucune influence pour maintenir une iné-

galité

de

température

contraire à

l’équilihre thermique.

Ces conclu-

sions ne sont nullement

applicables

à notre

atmosphère.

Laissant de côté l’action directe énorme de la radiation

solaire, qui dérange

sans cesse

l’équilibre thermique,

nous avons encore ici l’effet des

courants

aériens, qui

tend à amener une distribution des

tempéra-

tures

complétement

différente. L’extrême lenteur de la conduction de la chaleur dans

l’air, comparée

à la

rapidité

du

déplacement

sous

l’action

des vents, rapproche beaucoup plus

la distribution des tem-

pératures

dans

l’atmosphère

de

l’équilibre, appelé

par M. William Thomson

équilibre convectif,

que de

l’équilibre thermique.

Et en-

core cet état

d’équilibre,

dans

lequel

l’abaissement de

température

des couches élevées de

l’atmosphère

est

supposé

uniquement

à

la raréfaction

qu’elles

ont

éprouvée

en

s’élevant,

sans

perte

ni

gain

de

chaleur, depuis

le niveau du sol

jusqu’à

la hauteur

actuelle,

ne

représente-t-il

que

grossièrement

la

réalité,

comme l’a montré der-

nièrement M.

Mendeleef (1).

PROCÉDÉ

POUR MESURER L’INDICE DE

RÉFRACTION

DES

LIQUIDES ;

PAR M. DE

WAHA,

Professeur à Luxembourg.

Supposons

que la face AC d’un

prisme

ait été

étamée,

et que l’on

reçoive

un rayon SI sur son autre face

AB ;

en faisant varier

l’angle d’incidence,

on

peut toujours

arriver à donner au

prisme

une

position

telle que le rayon réfracte IN soit normal à A.C. Dans

ce cas le rayon direct et le rayon de retour

coïncident,

tant à l’inté-

rieur

qu’à

l’extérieur du

prisme,

et

l’angle

de réfraction N’IR

(1) MENDELEEF, Be la température des couches supérieures de

l’atmosphère

(Archives

de Genève, I876, t. LI, p. 2â3).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060018601

(3)

I87

est

égal

à

l’angle

du

prisme.

Il suffit donc d’avoir déterminé direc-

tement

celui-ci,

et de mesurer

l’angle

d’incidence

SIN;

on en déduira 1 indice 71 =

sin SIN sin N’IR (1) -

Fig, I .

Voici comment on pourra

procéder

pour mesurer l’indice de réfraction d’un

liquide.

On forme le

prisme

en

plaçant obliquement

une

glace

étamée dans une cuvette

parallélépipédique qui

contient

le

liquide,

et dont la face antérieure est étaniée

jusqu’au

milieu de

sahauteur. Cette cuve

peut

être

placée

au centre d’un cercle divisé

quelconque.

Pour mesurer

l’angle

du

prisme,

on fait arriver dans une direc- tion horizontale constante un faisceau de rayons

parallèles,

limité

par une fente

étroite,

et l’on fait tourner le cercle divisé

jusqu’à

ce

que le rayon soit normal à la

paroi

antérieure de la cuve AB vide de

liquide, puis jusqu’à

ce que le même rayon soit normal à la

glace

AC.

L’angle

dont on a fait tourner le cercle est

l’angle

du

prisme.

On introduit alors le

liquide

et l’on mesure de la même

manière

l’angle

NIS.

Dans chacune de ces

opérations,

la

précision

des résultats

dépend

de l’exactitude avec

laquelle

on

peut

constater la

superposition

exacte du faisceau direct et du faisceau de retour. Les

dispositions employées

à cet effet varient avec la nature de la source lumineuse.

(1) On reconnaît de même qu’un rayon reçu normalement sur la face AB et émer- geant par la même face fait, à la sortie, un angle de réfraction égal au double de l’angle du prisme; d’où une méthode analogue à la précédente pour la mesure des indices.

(4)

I88

CeLte méthode pourra être

employée

utilement dans les labora- toires où l’on

n’a pas

d’instrument

spécial

pour la mesure des indices de réfraction.

APPLICATION DU COURANT ÉLECTRIQUE A

L’ÉTUDE

DE L’ÉTAT

SPHÉROIDAL

DES LIQUIDES;

PAR M. N.

HESEHUS,

Attaché à l’Université de Saint-Pétersbourg.

Les résultats

principaux

de ce Mémoire

peuvent

être réunis en

trois

groupes :

.

1. Le courant

électrique dirigé

à travers le

sphéroïde liquide

et

la surface

métallique

incandescente est en

général interrompu

com-

plétement.

C’est dans des cas

particuliers

seulement que le

galva-

nomètre

indique

l’èxistence d’un courant;

principalement quand,

la

température

du métal étant

très-basse,

le

sphéroïde

est

prêt

à

se

disperser,

ou

quand

la

température

est

très-haute,

et que le

sphéroïde

est animé d’un mouvement assez

rapide.

Les

expériences comparatives,

faites avec

plusieurs liquides,

dé-

montrent en outre que les déviations

irrégulières

du

galvanomètre,

observées dans ces cas

particuliers,

sont dues aux contacts

qui

s’é-

tablissent momentanément entre le

liquide

et la surface

métallique,

non à la conductibilité

galvanique

de la couche de vapeur

qui

sé-

pare le

sphéroïde

de la surface

incandescente,

ainsi que l’avait

pensé

M.

Tyndall.

2. On a pu mesurer l’intervalle

qui sépare

le

sphéroïde

de la

surface

métallique,

à l’aide de la

précipitation galvanoplastique

du

cuivre sur un fil de

platine immergé

dans le

sphéroïde (dissolution

faible de vitriol

bleu) ;

et l’on a ainsi reconnu que

généralement

il

n’y

a de contact, ni constant, ni

périodique,

entre le

liquide

et le

métal

incandescent; l’intervalle, égal

à

omm,

i

environ,

croît avec

la

température

du

métal jusque

une certaine limite.

Dans les cas

particuliers indiqués

au

paragraphe précédent,

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