HAL Id: jpa-00237278
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Submitted on 1 Jan 1877
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Procédé pour mesurer l’indice de réfraction des liquides
M. de Waha
To cite this version:
M. de Waha. Procédé pour mesurer l’indice de réfraction des liquides. J. Phys. Theor. Appl., 1877,
6 (1), pp.186-188. �10.1051/jphystap:018770060018601�. �jpa-00237278�
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une
portion
du gazphysiquement plus légère
que le reste de la masse, et sous l’action de lagravité
cetteportion
montera à lapartie supérieure
de lacolonne ;
mais si l’on abandonne les choses à elles-mêmes,
lagravité
n’aura aucune influence pour maintenir une iné-galité
detempérature
contraire àl’équilihre thermique.
Ces conclu-sions ne sont nullement
applicables
à notreatmosphère.
Laissant de côté l’action directe énorme de la radiationsolaire, qui dérange
sans cesse
l’équilibre thermique,
nous avons encore ici l’effet descourants
aériens, qui
tend à amener une distribution destempéra-
tures
complétement
différente. L’extrême lenteur de la conduction de la chaleur dansl’air, comparée
à larapidité
dudéplacement
sousl’action
des vents, rapproche beaucoup plus
la distribution des tem-pératures
dansl’atmosphère
del’équilibre, appelé
par M. William Thomsonéquilibre convectif,
que del’équilibre thermique.
Et en-core cet état
d’équilibre,
danslequel
l’abaissement detempérature
des couches élevées de
l’atmosphère
estsupposé
dûuniquement
àla raréfaction
qu’elles
ontéprouvée
ens’élevant,
sansperte
nigain
de
chaleur, depuis
le niveau du soljusqu’à
la hauteuractuelle,
nereprésente-t-il
quegrossièrement
laréalité,
comme l’a montré der-nièrement M.
Mendeleef (1).
PROCÉDÉ
POUR MESURER L’INDICE DERÉFRACTION
DESLIQUIDES ;
PAR M. DE
WAHA,
Professeur à Luxembourg.
Supposons
que la face AC d’unprisme
ait étéétamée,
et que l’onreçoive
un rayon SI sur son autre faceAB ;
en faisant varierl’angle d’incidence,
onpeut toujours
arriver à donner auprisme
une
position
telle que le rayon réfracte IN soit normal à A.C. Dansce cas le rayon direct et le rayon de retour
coïncident,
tant à l’inté-rieur
qu’à
l’extérieur duprisme,
etl’angle
de réfraction N’IR(1) MENDELEEF, Be la température des couches supérieures de
l’atmosphère
(Archivesde Genève, I876, t. LI, p. 2â3).
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060018601
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est
égal
àl’angle
duprisme.
Il suffit donc d’avoir déterminé direc-tement
celui-ci,
et de mesurerl’angle
d’incidenceSIN;
on en déduira 1 indice 71 =sin SIN sin N’IR (1) -
Fig, I .
Voici comment on pourra
procéder
pour mesurer l’indice de réfraction d’unliquide.
On forme leprisme
enplaçant obliquement
une
glace
étamée dans une cuvetteparallélépipédique qui
contientle
liquide,
et dont la face antérieure est étaniéejusqu’au
milieu desahauteur. Cette cuve
peut
êtreplacée
au centre d’un cercle diviséquelconque.
Pour mesurer
l’angle
duprisme,
on fait arriver dans une direc- tion horizontale constante un faisceau de rayonsparallèles,
limitépar une fente
étroite,
et l’on fait tourner le cercle diviséjusqu’à
ceque le rayon soit normal à la
paroi
antérieure de la cuve AB vide deliquide, puis jusqu’à
ce que le même rayon soit normal à laglace
AC.L’angle
dont on a fait tourner le cercle estl’angle
duprisme.
On introduit alors leliquide
et l’on mesure de la mêmemanière
l’angle
NIS.Dans chacune de ces
opérations,
laprécision
des résultatsdépend
de l’exactitude avec
laquelle
onpeut
constater lasuperposition
exacte du faisceau direct et du faisceau de retour. Les
dispositions employées
à cet effet varient avec la nature de la source lumineuse.(1) On reconnaît de même qu’un rayon reçu normalement sur la face AB et émer- geant par la même face fait, à la sortie, un angle de réfraction égal au double de l’angle du prisme; d’où une méthode analogue à la précédente pour la mesure des indices.
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CeLte méthode pourra être
employée
utilement dans les labora- toires où l’onn’a pas
d’instrumentspécial
pour la mesure des indices de réfraction.APPLICATION DU COURANT ÉLECTRIQUE A
L’ÉTUDE
DE L’ÉTATSPHÉROIDAL
DES LIQUIDES;
PAR M. N.
HESEHUS,
Attaché à l’Université de Saint-Pétersbourg.
Les résultats
principaux
de ce Mémoirepeuvent
être réunis entrois
groupes :
.1. Le courant
électrique dirigé
à travers lesphéroïde liquide
etla surface
métallique
incandescente est engénéral interrompu
com-plétement.
C’est dans des casparticuliers
seulement que legalva-
nomètre
indique
l’èxistence d’un courant;principalement quand,
la
température
du métal étanttrès-basse,
lesphéroïde
estprêt
àse
disperser,
ouquand
latempérature
esttrès-haute,
et que lesphéroïde
est animé d’un mouvement assezrapide.
Les
expériences comparatives,
faites avecplusieurs liquides,
dé-montrent en outre que les déviations
irrégulières
dugalvanomètre,
observées dans ces cas
particuliers,
sont dues aux contactsqui
s’é-tablissent momentanément entre le
liquide
et la surfacemétallique,
non à la conductibilité
galvanique
de la couche de vapeurqui
sé-pare le
sphéroïde
de la surfaceincandescente,
ainsi que l’avaitpensé
M.Tyndall.
2. On a pu mesurer l’intervalle
qui sépare
lesphéroïde
de lasurface
métallique,
à l’aide de laprécipitation galvanoplastique
ducuivre sur un fil de
platine immergé
dans lesphéroïde (dissolution
faible de vitriol
bleu) ;
et l’on a ainsi reconnu quegénéralement
iln’y
a de contact, ni constant, nipériodique,
entre leliquide
et lemétal
incandescent; l’intervalle, égal
àomm,
ienviron,
croît avecla
température
dumétal jusque
une certaine limite.Dans les cas