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Note sur la double réfraction accidentelle de la lumière dans les liquides

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240932

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240932

Submitted on 1 Jan 1904

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Note sur la double réfraction accidentelle de la lumière dans les liquides

S. Zaremba

To cite this version:

S. Zaremba. Note sur la double réfraction accidentelle de la lumière dans les liquides. J. Phys. Theor.

Appl., 1904, 3 (1), pp.606-611. �10.1051/jphystap:019040030060601�. �jpa-00240932�

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sans doute les uns par rapport aux autres à la façon de résonateurs

complexes, suivant des lois qui nous sont encore inconnues.

74. Comment la théorie des ions, jusqu’ici si féconde en ressources,

.

interprétera-t-elle les faits nouveaux contenus dans ce mémoire?

En ce qui concerne la faiblesse de la cohésion diélectrique de l’argon

et des gaz monoatomiques, on imaginera, sans doute, que le principal

obstacle à l’ionisation d’une molécule polyatomique réside non dans

les atomes eux-mêmes, mais dans le lien moléculaire qui les unit.

Il sera beaucoup plus délicat de faire la théorie complète des mé- langes. Si l’on songe à l’étroitesse du lien qui semble unir la cohé-

sion diélectrique et l’émission lumineu se par effluve, on sera porté

à penser que la théorie des ions ne peut se perfectionner désormais qu’en cherchant à englober et à éclairer la théorie de l’émission des gaz (1).

NOTE SUR LA DOUBLE RÉFRACTION ACCIDENTELLE DE LA LUMIÈRE

DANS LES LIQUIDES;

Par S. ZAREMBA.

1° Considérons (fig. 1) un liquide placé entre deux cylindres verti-

caux de révolution, de même axe Z’Z’, tournant autour de cet axe avec des vitesses angulaires constantes, mais différentes, et sup- posons que le mouvement du liquide ait atteint le régime permanent.

M. Kundt (2) le premier a constaté que, conformément aux prévisions

de Maxwell, un rayon lumineux A’A parallèle à l’axe Z’Z se décom-

pose, dans certains liquides, en deux rayons polarisés dans des plans (rl) et (II’), perpendiculaires l’un à l’autre et parallèles à l’axe

commun ZZ’ des deux cylindres. Les résultats des expériences de

M. Kundt ont été confirmés successivement par M. G. de Metz (3),

M. Umlauf (1), M. M. Almye», M. Hill (6) et M. Zacrzewsky (7).

(1) Dans cet ordre d’idées, je signalerai un mémoire de NI. Jeans, paru récem- ment dans le Philosophical Magazine (The mecanism of radiation, 6e série, t. II,

p. 421-455; 1901).

(2) Wiedemann’s Annalen, Bd. XIII, p. 110 ; 1881.

(3) Wiedemann’s Annalen, Bd. XXXV, p. 497 ; 1888.

(4) Wiedemann’s Annalen, Bd. XLVI, p. 304 ; 1892.

(e) Philosophe Magazine, vol. XLIV, p. 499 ; 1897.

(6) Philosophe Magazine, vol. XLVIII, p. 485 ; 1809; et vol. II, p. 524 ; 1901.

(7) Bulletin de l’Académie de Cracovie, janvier 1904.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030060601

(3)

607 Ces faits rappelés, voici le but de ce petit travail : Je me propose de discuter les considérations théoriques au moyen desquelles

M. Natanson (1) a cherché à rendre compte de la position observée

des plans de polarisation (rl) et (n’), par rapport au plan (C) déter-

miné par les droites parallèles Z’Z et A’A. A la vérité, des tentatives du même genre ont été faites avant M. Natanson par M. Kundt (2)

FIG. 1.

d’abord et par M. Sch,vedoff (3) ensuite. Mais la théorie de M. Kundt,

comme il a soin de le faire remarquer lui-même, ne rend pas compte

de l’intluence de la différence des vitesses angulaires des cylindres

limitant le liquide sur la position des plans (II) et (II’), et celle de

M. Schwedoff repose sur une conception de liquide trop différente

de la conception habituelle pour que, dans l’état actuel des données

expérimentales, la discussion n’en doive pas être considérée comme

prématurée : M. Schwedoff admet, contrairement à ce qui consti-

tue le caractère propre de la notion classique de liquide, qu’il peut y avoir, dans le sein d’un liquide à l’état d’équilibre, des efforts tran- chants permanents différents de zéro.

2° L’hypothèse fondamentale adoptée par M. Natanson, à l’exemple

(1) Bulletin de l’Académie de Cracovie, janvier 1904.

(2) Loc. cit.

(3) J. de Phys., 3e série, t. l, p. 49 ; 1891.

(4)

608

d’ailleurs de M. Umlauf et de M. Schwedoff, peut être énoncée de la manière suivante : les axes optiques d’un liquide en mouvement en un point donné coïncident avec les axes de la quadrique directrice des

efforts relative- au point considéré. Sans insister sur les réserves qu’il y aurait à faire au sujet de cette hypothèse, à cause de la nature com- pliquée et peu connue des lois de la propagation de la lumière dans les corps en mouvement, adoptons-la immédiatement; mais, avant

de passer à l’examen de l’application qu’en fait M. Natanson, déga-

geons les conséquences que l’on peut tirer de cette hypothèse sans se

prononcer en faveur d’aucune théorie particulière de la viscosité.

31 Introduisons un système de coordonnées rectangulaires x, y, z,

en prenant pour axe des z l’axe commun des deux cylindres. Le sens

des rotations positives autour de l’axe des sera alors parfaitement

déterminé. Cela posé, l’un des plans de polarisation (I) ou (II’),

soit (11), pourra être amené à coïncider avec le plan (C) au moyen d’une

rotation positive 1. non supérieure à 03C0 2. (La figure ci-jointe représente

les traces des cylindres et des plans (11), (II’) et (C) sur le plan des xy.) Dans ces conditions, l’angle / sera l’unique inconnue du pro-

blème ; elle ne sera évidemment, pour des vitesses angulaires

données des cylindres limitant le liquide, que fonction de la seule

variable r, distance de la droite A’A à l’axe des z.

Considérons, à l’intérieur du liquide, un point quelconque M et désignons, comme on le fait souvent, par

pxy, pyy, pzz, pyz, pzx, pxy

les six fonctions qui caractérisent l’état de tension intérieure du

liquide en M. Désignons encore par P, fI, Q les valeurs qu’auraient

eues les quantités Pxx, py,, etpxy si nous avions dirigé l’axe des x de façon que le point M se trouve dans le plan des (x, z) et que la coor- donnée x de ce point soit positive. Si l’on fait abstraction de la gra-

vité, dont le rôle, dans notre problème, est manifestement tout à fait

négligeable, et si l’on ne tient pas compte des perturbations qui se produisent aux bases de la colonne liquide, celle-ci pourra être con- sidérée comme illimitée, et les quantités P, H et Q devront être regardées comme ne dépendant que de la distance r du point M à

l’axe des et des vitesses angulaires 6a et (jb du cylindre intérieur et

du cylindre extérieur.

(5)

609 D’ailleurs les principes généraux de la mécanique des milieux

continus donnent :

en désignant par 0 l’angle formé avec le plan des (x, z) par le plan

que déterminent le point 31 et l’axe des z.

Je fais maintenant la remarque suivante : il résulte de l’hypothèse

fondamentale que l’angle demandé y est égal à l’angle que devrait former le plan (C) avec le plan des (x, z) pour que, en chaque point

de la droite A’A, on ait :

On en conclura immédiatement, au moyen de la formule (i),

que l’on a :

Posons :

Pour c = o, le liquide n’aura qu’un mouvement de rotation d’en- semble de vitesse angulaire p == Ga = et il résulte de la significa-

tion physique des fonctions P, H, Q, que l’on aura alors :

en désignant par p, la pression hydrostatique qui s’établirait dans le liquide sous l’influence de la force centr.ifuge.

D’après ce qui précède, quelle que soit la théorie de la viscosité que nous adoptions, il sera permis de représenter les fonctions P, H, Q,

pour les valeurs assez petites de cr, par des séries de la forme

suivante :

-

dont les coefficients ne seront fonction que des variables CI, et r.

Portons les valeurs (4) des quantités P, H, Q dans la formule (3),

(6)

610

il viendra :

en désignant par S (03C3) une série entière en a, convergente pour des valeurs assez petites de cette variable.

Voici ce qui résulte de la formule (5) : pour mettre en évidence,

par voie théor’ique, l’influence que pourrait exercer la différence des

vitesses angulaires des cylindres lirnilant le liquide sur la position des plans de polarisation (il) et (II’), il est indispensable de posséder une

théorie de la viscosite’assez complète pour qu’elle permette de pousser le calcul des coefficients, dans les séries (4), au moins Jusqu’au coefficient du carré de cr dans chacune de ces séries.

41 La formule définitive de M. Natanson [formule (1), p. 19 de son mémoire cité au début] correspond au cas l’on conserverait, dans

la formule générale (5) établie plus haut, les termes des degrés zéro

et un en 5. Il résulte de là que cette formule doit malheureusement être considérée comme illusoire. En efiet les équations qui servent

de base aux calculs de M. Natanson ne peuvent être regardées comme valables, et ne sont certainement telles dans son propre esprit, que

dans le cas où les quantités

,

et

sont de celles dont les produits et les carrés sont négligeables.

Donc le degré d’approximation de ces équations n’est pas suffisant pour qu’elles puissent fournir, pour le coefficient de a dans la série (5), autre chose qu’une valeur illusoire.

J’ajoute que, pour les mêmes raisons, la théorie des forces inté- rieures dans les fluides, que j’ai développée dans mon mémoire « Sur

une forme perfectionnée de la théorie de la relaxation » (1), ne per- met pas d’aborder le problème que s’était proposé M. Natanson.

La conclusion d’ordre général qui se dégage de la discussion pré-

cédente est la suivante : nos connaissances actuelles des lois de la viscosité ne permettent pas de déterminer, au moyen de l’hypothèse

du ?°, l’influence de la quantité 6 sur la valeur de l’angle X; elles per- mettent seulement de calculer le terme de degré zéro en a dans la

(1) Bulletin de l’Acadé1nie de Cl’acovie, octobre 1903.

(7)

611 série (5) ; on trouve d’ailleurs la valeur zéro pour ce terme, d’où il résulte que, comme le montre l’expérience, l’angle X doit être, pour de petites valeurs de c, très voisin de 45°, sans que la théorie per-

mette de prévoir, ne fut-ce que le sens dans lequel il pourrait

s’écarter de cette valeur.

FORMATION DES IMAGES PAR LES RÉSEAUX;

Par M. H. PELLAT.

Une des propriétés les plus frappantes des réseaux est de donner,

en lumière monochromatique, des images multiples et nettes d’un objet, si le système optique fournit une image unique nette de cet objet avant l’interposition du réseau.

Ainsi projetons sur un écran au moyen d’une lentille l’image

d’une ouverture de forme quelconque (cercle, carré, triangle, etc.),

éclairée par une lumière simple, puis plaçons près de la lentille le réseau. Outre l’image primitive, qui conserve la môme position, et qui est seulement un peu afiaiblie comme intensité, il se forme

à droite et à gauche des images identiques, d’intensité décroissante à mesure qu’elles sont plus écartées de l’image centrale, mais par- faiten1ent nettes. Leurs positions s’obtiennent en déplaçant l’image

centrale d’un mouvement de translation dans une direction perpen- diculaire aux traits du réseau.

Une autre jolie expérience, bien simple, consiste à regarder à tra-

vers un réseau placé contre l’oeil un arc au mercure. On voit alors

une série d’images parfaitement nettes de l’ampoule teintes des diverses couleurs simples produites par la vapeur de mercure.

J’ai été un peu étonné de ne pas trouver décrit dans les traites

d’optique que j’ai pu consulter ce phénomène si apparent et dont l’explication est des plus élémentaires. Je suis convaincu qu’un grand nombre de physiciens l’ont remarqué et se le sont expliqué ; aussi je prie de ne considérer ce qui suit que comme un article d’en-

seignement.

Faisons tomber sur le réseau une onde plane, c’est-à-dire une

onde produite par un point lumineux monochromatique très éloigné

du réseau, ou situé dans le plan focal d’une lentille convergente, puis

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