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Nouvelle méthode de mesure des indices de réfraction et
d’absorption électriques pour la gamme des ondes
décimétriques et métriques
Jean Benoit
To cite this version:
NOUVELLE
MÉTHODE
DE MESUREDES INDICES DE
RÉFRACTION
ET D’ABSORPTIONÉLECTRIQUES
POUR LA GAMME DES ONDES
DÉCIMÉTRIQUES
ETMÉTRIQUES
Par JEAN BENOIT.Laboratoire
d’Enseignement
dePhysique
de la Sorbonne.Sommaire. 2014 Ire Partie : Exposé du principe mis en 0153uvre; rappel des procédés de mesure
de la longueur d’onde et de la surtension; développement de la base théorique de la méthode.
2e Partie : Application des résultats précédents au problème de la mesure de n et ~ proprement
dits. On indique la façon de construire divers abaques ainsi que des modes d’exploitation très simples
de ceux-ci.
Description de l’appareillage auxiliaire nécessaire aux mesures.
3e Partie : Détails de construction de la ligne coaxiale de mesure et de ses accessoires; réglages et contrôle expérimental. Résultats expérimentaux relatifs à des diélectriques solides. Complément
théorique pour la mesure sur des diélectriques liquides; résultats expérimentaux et discussion.
PREMIÈRE
PARTIE.Introduction.
Lorsqu’une
ondeélectromagnétique plane
entre-tenue se propage suivant une direction xx’ dans unmilieu conducteur ou
dispersif,
lechamp
électrique
ou lechamp magnétique
sont de la forme7~ étant la
longueur
d’onde dans le milieu considéréet T la
période.
Si v est la vitesse de
propagation
de l’onde dans le milieu et c sa vitesse dans levide,
on a À = v . T et1,o =
c.T(Ào
longueur
d’onde dans levide).
Par
définition,
l’indice de réfraction du corps considéré est, pour l’ondeutilisée,
On
appelle
indiced’absorption
lecoefficient Z
de la formule(1);
il est tel quel’amplitude
de l’onde estmultipliée
paraprès
untrajet
d’unelongueur
d’onde dans le corps enquestion.
La théorie de Maxwell
conduit,
d’autrepart,
àdéfinir une constante
diélectrique
complexe
En
posant
s
prend
la formeLe calcul montre que cette relation
signifie
que, si l’onremplit
avec un corps absorbant un conden-sateur(de capacité
dans le videCo)
soumis à unetension à haute
fréquence
depulsation
w, ceconden-sateur devient
équivalent
à unecapacité
C = ê’ XCo
enparallèle
avec une résistance de valeur .R =-c l If
*
0 we E
s’ est donc la constante
diélectrique
au senshabituel et caractérise les
pertes
dans lediélec-E" I
trique
du condensateur.Enfin,
lerapport ,
=E oei
donne ce que les électrotechniciens
appellent l’angle
de
perte 8,
par la relation ’ °Plus le
diélectrique
estabsorbant,
plus l’angle
deperte
estgrand.
En
résumé,
pour étudier ladispersion
et1’absorp-tion d’un corps, on pourra mesurer soit n et Z,
soit E, et s~.
Nous nous proposons de mesurer ces constantes à -des
fréquences
hertziennes très élevées(ne
dépassant
cependant
pas 2000mégacycles)
par une méthodepermettant
d’opérer
soit sur des corpssolides,
soit sur des volumes deliquide
nedépassant
pasquelques
centimètres cubes.
Dans le domaine des ondes
métriques,
décimé-triques
oucentimétriques,
les méthodes utiliséesjusqu’à
maintenantpeuvent
être classées enquatre
groupes :
I ~ PREMIÈRE MÉTHODE DE DRUDE
(ET
SESDÉRI-VÉES).
- En1895,
Drude[j]
a mis aupoint,
pourla mesure de la constante
diélectrique
desliquides,
un
dispositif
basé sur lapropagation
des ondes lelong
d’uneligne
constituée par deux filsmétal-liques parallèles
immergés
dans leliquide.
Enétu-diant les ondes stationnaires
qui
se forment sur laligne,
onpeut
calculer s’(et ~ "), Depuis,
bien d’autreschercheurs ont utilisé cette méthode ou des méthodes
analogues
[2] [3].
Lerayonnement
notable d’uneligne
à deux filsparallèles
et les réflexionsparasites
sur les
parois
de la cuvequi
contient leliquide
sontles causes de diverses
perturbations
difficiles àéviter.
Drake,
Pierce et Dow[4],
enig3o,
ont amélioréce
dispositif
en utilisant uneligne
coaxiale(c’est-à-dire constituée par deux
cylindres
métalliques
ayant
le mêmeaxe) remplie
deliquide.
On est ainsi débarrassé des erreurs dues aurayonnement.
Leprocédé
a étérepris
parBergmann
enig3q
[5],
par
Slevogt
en1939
[6]
et Abadie en1943
[8].
Pour des ondes allant de
quelques
centimètres àquelques
mètres,
l’erreur sur E’ est, engénéral,
de
quelques
unités pour I oo et celle sur E" est de 5 à 12 pour I oo.Cette méthode nécessite un volume
important
deliquide
et nes’applique
pas aux corps solides.20 DEUXIÈME MÉTHODE DE DRUDE
(ET
SESDÉRIVÉES).
- Elle metégalement
en 0153uvre des ondes stationnaires formées sur uneligne.
Maiscette dernière se trouve cette fois dans l’air et se
termine par un très
petit
condensateur dont lesarmatures sont
séparées
par lediélectrique
étudié. Drude et tous ses successeurs[g]
à[17]
ont utiliséune
ligne
à deux filsparallèles.
On est encore trèsgêné
par lerayonnement
important
d’une telleligne.
Abadie[9]
aessayé
d’en tenircompte; chaque
mesure nécessite alors un calcul parapproximations
successives et les
hypothèses
faites pour mener àbien ce calcul ne
peuvent
rendreparfaitement
compte
des
pertes
parrayonnement.
Les autres chercheursne tiennent pas
compte
durayonnement
ni despertes
dans les conducteurs de laligne
et ilsindiquent
rarement la
précision
atteinte. Onpeut
sedemander,
dans ces
conditions,
si les erreursgénéralement
admises
aujourd’hui (2
à 5 pour 100 sur e et 5 à I o pour I oo surE") sont justifiées.
La discordancefréquente
entre les résultatsexpérimentaux
denombreux mémoires
permet
d’en douter.Enfin,
cette méthode a l’inconvénient de nécessiterun
étalonnage
préalable
avec des corps de constantediélectrique
connue.30 MÉTHODES OPTIQUES. ----~ On
peut
aussi calculer l’indiced’absorption
d’undiélectrique
en mesurantle
rapport
des intensités de l’onde hertzienne avant etaprès interposition
d’uneépaisseur
connue du matériau.Puis,
on mesure le coefficient de réflexionde ce matériau et l’on en déduit l’indice de réfraction
connaissant l’indice
d’absorption.
Ce genre detechnique,
trèsanalogue
à celuiemployé
enoptique
et
déjà
utilisé par Cole en1896
[18],
a été mis enoeuvre en
particulier
parSeeberger
[Ig]
en1933,
puis
pour des ondescentimétriques
par Esau et Bâz[20] (1937),
Bäz[21]
(1939),
Kebbel[22] (Ig3g).
La
précision
est faible par suite des nombreusesperturbations possibles
dues aux réflexions oudiffractions
parasites;
l’erreur est de l’ordre de 10à 20 pour 100. En
outre,
il fautpouvoir disposer
d’assez
grandes
quantités
du matériau étudié.4~
MÉTHODE UTILISANT LA RÉSONANCE D’UNE CAVITÉ. - Lesprogrès
réalisés dans l’étude de lapropagation
des différentstypes
d’ondes hertziennes courtes, nonplus
sur deslignes,
mais dans desconducteurs creux, tels que des tubes
métalliques,
permettent
d’envisager
l’application
de ce genrede
phénomène à
l’étude desdiélectriques.
Les indications de
Fejer
[23] (1941)
surl’utili-sation d’un
tuyau
delongueur
variable contenantune
plaque
dediélectrique,
sone
trop
succinctespour
qu’on puisse
juger
duchamp d’application
desa méthode et de la
précision qu’on
peut
enattendre;
aucunexemple
de mesure n’est donné.Borgnis
apublié,
en1942,
un mémoire[24]
où ildécrit un
appareillage
utilisant une cavitémétallique
en résonance pour une certaine
longueur
d’onde.L’introduction dans cette cavité d’une
baguette
d’undiélectrique
détruit la résonance; on rétablit celle-cien faisant varier la
fréquence
de l’oscillateur. De cettevariation de
fréquence
et duchangement
de l’amor-tissement de lacavité,
Borgnis
déduit la constantediélectrique
etl’angle
deperte
de divers isolants solides(trolitul,
calit,
ambrepressé,
verre,pertinax)
pour ~
=r 4
cm. Cette méthode nécessiteun
oscilla-teur à
fréquence
variable defaçon
continue. Onpeut
se demander si elle est
susceptible
des’appliquer
aisément à des
diélectriques
liquides
et à- des corps doués dedispersion
etd’absorption
notables,
etquelle
en serait laprécision.
Signalons
enfinqu’aux
ondesmétriques,
on mesuresouvent les
pertes
diélectriques
desliquides
àpartir
de l’échauffement de ceux-ci dans lechamp
élec-trique
de hautefréquence
[z5] ~ [3o].
Cet examen succinct des méthodes de mesure
actuellement connues
(1)
nous amène à conclureque, pour l’étude de
diélectriques
solides ouliquides
(de
dispersion
etabsorption
quelconques)
en faiblequantité,
la deuxième méthode de Drudeparait
seule satisfaisante dans le domaine de
fréquence qui
nous intéresse.
Cependant,
ledispositif
àligne
deLecher et condensateur
possède
les gros inconvénients que nous avonssignalés
plus
haut.Aussi,
avons-noussongé
àtransposer
leprincipe
de cette méthode enl’appliquant
à uneligne
coaxialepour éviter le
rayonnement.
Fig. 1.
Nous utilisons donc une
ligne
delongueur
réglable
constituée,
commel’indique
lafigure
I, parquatre
tubes coulissant formant une
paire
de conducteurs coaxiaux. Elle estcouplée
convenablement en Aà un oscillateur et se ferme sur une
impédance
constituée par une
portion
deligne
delongueur I’
occupée
par lediélectrique
et court-circuitée en Bpar une
paroi métallique plane. L’amplitude
ducourant traversant l’entrée de la
ligne
passe par desmaxima I pour certaines valeurs L de la
longueur
1 de laligne.
On mesure I et L enprésence
dudiélec-trique,
en un desmaxima;
on recommence enremplaçant
lediélectrique
par del’air,
d’où7o
etLo
correspondant
au maximum de mêmerang,
et l’on calcule la surtensionQ
de laligne.
Nousdémon-trerons
qu’on
peut
déduire directement de ces donnéesl’indice de
rétraction
dudiélectrique
et son indicedlabsorption.
Par suite de l’effet de peau et
grâce
à uncouplage
convenable
(qui
seraprécisé
entemps utile),
lescourants de haute
fréquence
sepropagent
sur cetteligne
à l’intérieur d’une cavité presquecomplè-tement close. Les
pertes
parrayonnement
sont doncréduites au minimum.
L’expérience
montre quel’opérateur
peut
s’approcher
de laligne
ou latoucher sans
apporter
deperturbation
auxappareils
de mesure. D’autre
part,
nous tiendronscompte
dela valeur de la surfensïon de la
ligne
et, parconséquent,
des
pertes
dans les conducteurs en cuivrequi
constituentcelle-ci. On
conçoit,
d’autrepart,
que le volume dediélectrique employé
est très minime.En fin,
le processus que nous décrironspermet
des mesures absolues et ilest
applicable
même aux corps à trèsf ories
pertes.
Tels
sont lesprincipaux
avantages
de la méthode que nous proposons,L’exposé qui
va suivre se divise dela
façon
suivante :
Chapitre
I. -Étude
des variations dumodule de
l’impédance
d’entrée d’uneligne
court-circuitée,
en fonction de la
longueur
decelle-ci,
etapplication
des résultats établis à la recherche de lalongueur
d’onde,
et au calcul de la surtensionQ
de laligne.
Chapitre
77.- Étude
del’impédance
d’entrée d’uneligne
terminée par uneimpédance quelconque
inconnue. Mesure de cette dernière à
partir
des donnéesexpérimentales
définiesplus
haut. Examen duchamp
d’application
de la théorieprécédente.
Chapitre
III. -Application
de la théorie duChapitre
II à la mesure des indices net Z
d’undiélec-trique.
Construction de différentsabaques
néces-saires à cette mesure.Chapitre
IV. -Description
desappareils
auxi-liaires réalisés en vue des mesures(oscillateurs,
stabilisateurs, thermostat,
bâti demesure).
Chapitre
V. -Description
descaractéristiques
essentielles des
lignes
de mesure et d’un ondemètreà
ligne
coaxiale.Chapitre
VI. - lVlesures sur desdiélectriques
solides et discussion de
la .précision
obtenue.Chapitre
VII, - Mesuressur des
diélectriques
liquides.
Complément théorique
pour la conduite deces mesures. Contrôle de notre méthode par l’étude de
liquides
nondispersifs
dont la constantediélec-trique,
est mesurée par ailleurs en ondeslongues.
Résultatsexpérimentaux
et discussion pour diversliquides dispersifs
etabsorbants;
comparaison
avecles
prévisions
de la théorie deDebye.
N. .~. - Pendant lecours de ce
travail,
unecommunication a été faite à la 5e Section de la
Société des
Électriciens
en avril1942
sur la mesuredes constantes
diélectriques
en ondes courtes, par MM.Clavier,
Saphores
et Denis. Ces mesuresont été exécutées à des
longueurs
d’onde de i m auminimum,
avec uneligne
coaxiale ouverte à1’extré-mité
réceptrice,
celle-ci étantoccupée
par une tranche d’un isolant solide. C’estdonc,
comme dans notrecas,
l’exploitation
de la deuxième méthode de Drudeavec une
ligne
coaxiale. Mais ledispositif à ligne
ouverte a l’inconvénient derayonner à
l’extrémité où estplacé
lediélectrique
étudié. D’autrepart,
les modes de
couplage
de laligne
avecavec
l’appareil
de mesure du courant utilisés par cesautours ne sont pas
applicables
pratiquement
à deslongueurs
d’ondeinférieures
à l m.Enfin,
lesformules
indiquées
nepeuvent
êtreemployées
que pour des isoiants de trèsfaibles
pertes,
Ces
points
essentiels différencient nettement notre méthode de celleemployée
par les Laboratoires du MatérielTéléphonique.
Chapitre
I.Nous allons exposer, dans ce
chapitre, quelques
résultats
classiques qui
nous seront utiles dans la suite[38], [39],
[4o].
Considérons la
ligne
coaxiale schématisée sur176
même
diélectrique.
L’extrémité B est court-circuitéeet l’extrémité A est
couplée
à l’oscillateur 0. Cecouplage
estsupposé
assez lâche pourqu’on puisse
admettre que la force
électromotrice e,
induite dansl’entrée de la
ligne,
reste constantequand
lalongueur
de celle-ci varie. Nous supposons
également
que cette force électromotrice estponctuelle.
La validitéde ces
hypothèses
sera contrôlée par l’accord entrel’expérience
et les résultatsprévus.
~
Fig. 2.
Nous nous proposons d’étudier les variations
d’amplitude
du courant ’ traversant l’entrée de laligne
en fonction de lalongueur
de celle-ci.Or,
la,
valeur de ce courant est i
z
Z étantl’impédance
de la
ligne
vue de l’entrée. Nous avons donc àétudier
Z
1
(module
deZ)
en fonction de 1.1. NOTATIONS. - c~,
pulsation
de l’ondesinu-soïdale
qui
se propage sur laligne;
T,
période
decelle-ci;
R,
résistance par unité delongueur
de laligne;
u, vitesse de
phase
de l’onde lelong
de laligne;
c, vitesse dephase
de l’onde dans lediélectrique
libre;
1,,
longueur
d’onde lelong
de laligne
(différente
de lalongueur
d’onde dans lediélectrique
libre,
car
u ~
c) ;
et =
2;,
constante delongueur
d’onde;
[3,
coefficient d’amortissement.Enfin,
la constante depropagation
lelong
de laligne
est2. DIVERSES PERTES DANS LA LIGNE. RELATIONS AVEC LES CONSTANTES LINÉIQUES. - On
peut
distinguer :
~ ~ Les
pertes
dans le cuivre caractérisées par lequotient
R
°Posons
tg
cp== LR .
On cherchetoujours
à réaliserL w
le minimum de
pertes
dans le cuivre. C’estpourquoi 9
est
toujours
trèspetit.
Nous en verronsplus
loin l’ordre degrandeur.
~~ Les
pertes
dans lediélectrique,
caractérisées par lequotient G.
Cw On sait quel’égalité
tg
à== 2013
reliel’angle
deperte
dudiélectrique
à laperditance
G de laligne.
30 Les
pertes
parrayonnement
de laligne :
inter-venant au
plus
hautpoint
dans le cas deslignes
deLecher,
elles sont absolumentnégligeables
pourune
ligne
coaxiale.Établissons
maintenant les relations entre cespertes
et les constantescx, (j
et u.En élevant au carré les deux membres de
(3)
etidentifiant,
on obtient :Divisons celles-ci membre à membre :
est donc racine de
l’équation
.ou
égalité qui
est satisfaite siL’autre racine est donc
B
elle ne convient pas, car
12 "-
est un nombrepositif.
Il reste donc :
et finalement
Ces
formules
sont valablesdans
le cas leplus
général.
L’influence
despertes
sur ~
et us’y
trouveplus
clairement en évidence que dans lesformules
quel’on trouve dans les traités
classiques.
Précisonsquelques
casparticuliers.
Cas des
lignes
àfaibles
pertes
(9
et apetits).
-On a alors-ou
indépendante
de c~, et, par suite,devient
ou
indépendante
de M.En résumé :
Cas des
lignes
àperditance
notable(c?
restanfpetit).
-Si 9
estnégligeable
devant 03. IMPÉDANCE ITÉRATIVE. IMPÉDANCE D’ENTRÉE. - On sait
qu’on appelle impédance
itérative(ou
caractéristique)
Pour une
ligne
à faiblespertes
D’autre
part,
l’impédance
d’entrée d’uneligne
court-circuitée est4. SURTENSION D’UNE LIGNE. - Par
analogie
avec les circuits en ondes
longues,
lerapport
= R
peut
êtreappelé
coefficient de surtension de laligne.
On voit que,plus
lespertes
dans le cuivre sontminimes,
plus
il estgrand.
Pour une
ligne
sansperditance,
on aet d’autre
part,
d’après
(5),
donc
Q
est donc calculable en fonction de lafré-quence, de la résistivité du métal constituant la
ligne
et des diamètres descylindres
coaxiaux. On démontre queQ
est maximumlorsque
lerapport
du diamètre intérieur ducylindre
externe audia-mètre extérieur du
cylindre
interne est sensiblementégal
à 3,6[L~ r]
bis].
De
préférence,
on mesurera la valeur exacte deQ
comme il sera
exposé plus
loin.5. VARIATIONS
DE ~ Z
1
EN FONCTION DE LA LONGUEUR DE LA LIGNE. -D’après (7) :
1 onpeut
l’écrire et poser 1 d’où ZOn voit que Zc est réel si
et alors
et alors
et alors
D’autre
part,
Z
1
~ ~1 Zc
1
pour 1 infini et pourIl =
1, c’est-à-dire
,
Enfin,
il est facile de voir queLa courbe
représentant Z
1 en fonction de 1 estdonc
comprise
entre les deuxenveloppes
El
etE4
et elle a l’allure suivante(fig.
3).
divise la courbe en
segments
égaux
à -
et elle est 4la seule
à jouir
de cettepropriété.
Il est visible queles minima
(ou
maxima)
1
ne coïncident pasavec les
points
de contact des courbesEi
ouE2.
Fi g. 3. ,
Il n’est donc pas évident
qu’ils
ont lieu pour deslongueurs
multiples
due -
comme certains auteurs4
l’ont admis. Nous verrons que ce fait est
cependant
très sensiblement exact
lorsque
laperditance
est nulle(ligne
dansl’air).
6. APPLICATION A LA MESURE
DE J.,
n ET Z DANS LE CAS LE PLUS GÉNÉRAL. -Supposons
quelconques
lescaractéristiques
dudiélectrique
séparant
lesdeux
conducteurs de laligne.
On pourra mesurer enfonction de l des
quantités
proportionnelles
àFig. À.
l’amplitude-
du courant dans l’entrée de laligne,
en insérant par
exemple
un détecteur convenable en série dans cette entrée. Si les indications r~ de cedétecteur sont
proportionnelles
on aurap étant une constante. L’allure de la courbe
repré-sentant les indications y du détecteur est donc la suivante
( fig. 4).
Pour avoir
1,,
on pourradéterminer,
sur cettecourbe relevée
expérimentalement,
l’horizontale Hqui
lapartage
ensegments
égaux;
lalongueur
deceux-ci est
égale à 03BB
Cette détermination pourrase faire très facilement en faisant
glisser
lelong
de
Oy
(0
représentant
l’origine
de laligne),
lecôté AB d’un
abaque
constitué commel’indique
lafigure
5; on cherchera le niveau pourlequel
il y acoïncidence sur une même horizontale entre les
points
de la courbe et ceux du faisceau de droites del’abaque.
Ce niveau sera H et l’on aura, en mêmetemps,
la valeur de ~.Une fois ainsi déterminé
i.,
commentpourra-t-on
mesurer n
et z?
Il suffira de tracer les médiatricesdes
segments
A1A2,
A2A.,
etc,repérés
sur H pourobtenir sur la courbe les
points
Ml,
M,
... etN,,
N2, ....
Soit Y l’ordonnée d’unpoint
M derang K
1 - K
~ Onpeut
répéter
toutes cesopérations
ensupposant
laligne
dans l’air. Nous montreronsplus
loin comment onpeut
déterminercette fois
~,,
Y 0
(correspondant
aupoint
de rangK).
Fig. 5.
Dès lors
4
d’après
lesfigures représentant
y. Ces formules âonnent : -.10 Si les
pertes
sontpetites (tg d ~ 0,1),
2° Si les
pertes
sont notables0,1),
d’où l’on pourra tirer rt
et x
si l’on sait mesurer y(voir plus loin).
Nous n’avons décrit ce mode
opératoire qu’à
titreindicatif,
car, pour les raisonsindiquées
dansl’intro-duction,
nous n’avons pas utilisé deligne
complè-tementremplie
par lediélectrique.
7, LIGNE COAXIALE DANS
L’AIR;
MESURE DE 03BB.-D l o 1 d
Dans ce
cas, a
= oet Pl
T2013
et lerapport
deet
si,
parexemple,
~K ~
4,
on aavec les
lignes
usuelles. L’allure de la courberepré-sentant y est alors celle de la
figure
6..
Fig. 6.
La détermination de ~. par la recherche de l’horizon-tale H est alors
impraticable.
Mais il est évident que, par suite de l’acuité despointes
de résonance de courant(il
sera démontréplus
loin que leurlargeur
à mi-hauteur du maximum est de l’ordrede 1000)
il est alorslégitime
de confondre lespoints
1000/
d’abscisse
K 03BB
avec les maxima de y. La distanceentre deux maxima donnera
donc
·Remarquons
enpassant
que la hauteur des maxima est inversementproportionnelle
à donc inversementproportionnelle
àKf
et, parsuite,
à leur rang K.Nous décrirons ultérieurement la réalisation d’un ondemétre basé sur ces résultats
classiques,
8. LIGNE COAXIALE DANS
L’AIR;
MESURE DU COEFFICIENT DE SURTENSION. - Cherchonsmain-tenant la
largeur
de lacourbe y =
1 (1)
à la hau-teur-1
de son maximum. Nous savons que2
et que le maximum
de y
a lieulorsque
1 Z
1
estminimum,
donclorsque
L =K ~~
ou 1 = o. Lavaleur du maximum
de y2
est doncp
avec
°1
= sera réduitâ I
P2
pour20 ’2
une valeur t’ de 1 telle que
A i’
correspond
une certaine valeur I’ de l.Admettons
provisoirement
que soit trèspetit
et que
~~~ ~1I~
L ; il
restePosons F = ~ --
d,
il vient :et, avec la même
approximation
queplus
haut :La
largeur
de la courbe est donc au niveauT .
2du maximum du courant
Par
suite,
lasurtension Q
a pour valeurNous verrons que, pour les
lignes
coaxiales quenous avons
construites,
Q
estsupérieur
à ooo;par
suite,
coinme K n’est passupérieur
à4
dansnos mesures, n’est pas
supérieur
à 27ro,c’est-à-dire à 2x x 10-3. Ceci
légitime
lapremière
hypothèse
faiteplus
haut,
la seconde étantjustifiée
par le fait que
On démontrerait de la même
façon
qu’en
mesu-rant 9, d à la
hauteur n 1
du maximum de ~, on trouve :Dans la
pratique,
nous utilisons comme détecteurun
thermocouple,
de sorte que lesindications
del’appareil
de mesure sontproportionnelles
et non à1 i 1.
Dans ce cas, la f ormule à
employer
est ::.
~ d étant Ia
largeur
de la courbey = f (t~
à lahauteur m
du maximum..
Chapitre
II.Abordons maintenant l’étude de la méthode que
nous avons élaborée pour mesurer les constantes n
et Z
d’undiélectrique qu’il
estimpossible
de traiterque ce
diélectrique
estsolide,
soit parcequ’il
n’estdisponible qu’en
faiblequantité.
Une
ligne
coaxialecouplée
lâchement à unoscil-lateur par son extrémité A
(cf.
f g.
r ~,
estbaignée
cette fois par
l’air,
mais elle se termine par uneportion remplie
par lediélectrique
et court-circuitéeen B. Cette
portion
deligne
avecdiélectrique
cons-titue une
impédance
ZI surlaquelle
se trouve fermée laligne
aérienne. Ons’arrangera
dans lapratique
pour que les deuxtronçons
deligne
coulissants aient desimpédances caractéristiques
aussi voisinesque
possible.
Soit Z~. la valeur de cetteimpédance
caractéristique
commune.Nous poserons
Dans le cas
qui
nousoccupe,
A et B sont fonctionsde n et de Z.
Nous allons d’abord montrer comment on
peut
mesurer A et B et nous verronsplus
tard commenton pourra passer de là à la connaissance de n et Z.
1. POSITION DU PROBLÈME. - Le
problème qui
nous occupe actuellement est donc la mesure d’une
impédance
quelconque
placée
à l’extrémité d’uneligne
delongueur
variable 1 dont l’entrée estcouplée
à un oscillateur.Il a
déjà
été traité maintesfois,
maistoujours
avec deshypothèses
restreignant
lagénéralité
desf ormules
obtenues,
soit que l’auteur suppose nulles lespertes
lelong
de laligne,
soitqu’il
se borne àétudier le cas où A = o, etc. D’autre
part,
lavalidité des
approximations
faites lors de la recherchedu maximum de courant a
toujours
éténégligée.
D’après
la théorieclassique
deslignes,
l’impé-dance d’entrée de notre
ligne
fermée sur Z’ estavec les notations définies au
Chapitre
I. Za estégal à
-Écrivons
Z sous la forme Z =Zc
(.R
+jX)
etremplaçons
Z’ par et thPl par savaleur en fonction de 0 = th
~3I
et 1 =tg
al;
il vient :2. LIGNE IDÉALE A SURTENSION INFINIE. - Il est facile de montrer
d’après (9)
que, dans ce casidéal,
on aéliminions 1
entre ceséquations;
il vientqui
montre que,lorsque 1
varie,
l’affixe de R+ jX
décrit un cercle
appartenant
au faisceauadmet-tant + 1 et -
i comme
points
de Poncelet. Onconstate
que -
1
est minimumquand X -
o etZ,
vaut alors OM
(fig. 7).
"
Fig, j.
Par
suite,
lorsque
le courant d’entrée estmaximum,
la valeur I de celui-ci et lalongueur
L de laligne
à ce moment, sont liées à A et B par les relations tirées de
(10)
et(11) :
puisque
en Mp étant une constante.
De ces deux
relations,
onpourrait
tirer A et B en fonction de L et I à la condition d’éliminer laconstante p
grâce
à unétalonnage préalable
avec uneimpédance
connue.On voit
qu’en remplaçant A + jB
par uncourt-circuit,
ces relations conduisentà
L =K 03BB
et l = oo.Ce dernier résultat est évidemment dû au fait
qu’on
a
supposé
nulles lespertes
dans laligne.
3. CAS D’UNE LIGNE RÉELLE. - En
partant
de(9)
on trouve cette
fois,
après
identification,
#
Éliminons
1 :Pour
chaque
valeurde l,
l’affixe de R -~-jX
estdonc encore sur un cercle
appartenant
au faisceauadmettant + i et -
i comme
points
de Poncelet. Mais ce cerclechange
avec 1.Comme pour la
ligne
idéale,
nous allons chercher dansquelles
conditions R -E-jX
est réel.Soient «1 et a2 les
arguments
respectifs
du-on trouve
X est donc nul si 0 = 1
(l
infini)
ou encore siC’est la même condition que pour la
ligne
idéale.Soient fi et f2
les racines de cetteéquation;
I
on
a f2
= - ’ Les valeurs de Lpour
lesquelles
Ztl
est réel sont donc :
valeurs
espacées
entre ellesde y.
1
D’autre
part,
quand
X = o,y
1
satisfaitZc
l’équation
Posons alors :
Des
équations (14)
et(15),
on tirerespectivement :
4. CONSTRUCTION GRAPHIQUE DE L’IMPÉDANCE
A +
jB.
- Sinous savons déduire de
l’expérience
les valeurs de
Fl et
deF2,
nous pourronsconstruire,
dans leplan
OA,
OB,
les cerclesCl
etC2
dont nous venons de trouver leséquations.
En effet :io Le cercle
Cl
passe par + i et son centre aF1
pour coordonnées 0 et
90 Le cercle
C2
estorthogonal
au cercletrigono-métrique (centre
0 et rayonI)
et son centre a pourcoordonnées
F2
et 0.2
CI
etC2
sontorthogonaux.
Chacun de leurspoints
d’intersection est doncgraphiquement
défini
avecprécision. L’impédance
A -f-jB
estreprésentée
parI’urt d’eux.
L’ambiguïté
sera facile à lever dans lapratique,
car onpossède
engénéral
desrenseignements
sur lessignes
de A ou de B. Pour avoir Z’ ilsuffira
demultiplter
A et B par Z,qui
est calculable.Fig. 8.
Remarquons
enpassant
que l’existence du cercleC2
entraîne que
F2
~.
2.5. RELATIONS ENTRE L’EXPÉRIENCE ET LES
VA-LEURS DE
Fi
ETF2.
-Supposons provisoirement
quenous sachions déceler
expérimentalement
lava-leur L de la
longueur
de laligne
pourlaquelle
f
ze est réel. Soit I le courant à l’entrée à ce moment.Soient
L.
et10
lesgrandeurs
correspondantes quand
l’impédance
à mesurer estremplacée
par uncourt-circuit.
De la mesure de L on déduira "
D’autre
part, F2 peut
se calculer connaissantL,
I,
Lo, I o
et la surtension de laligne.
Eneffet,
nous avons vu, dans lechapitre précédent
ausujet
dela
ligne
aérienne encourt-circuit,
que pourLo =
K - 2
on a
Par suite on
peut
écrireposons alors
ce
qui
esttoujours possible,
car nous verrons, par lasuite,
qu’au
moment de la mesureAvec ces
notations,
on adéduire
Fi
etF2
et par suite A ~-jB
des donnéesexpérimentales
relevées au momentoù z
est réel.Z,
Il nous reste à établir comment on
peut
arriverZ
à déceler
expérimentalement
le moment est Zcréel.
6. RECHERCHE EXPÉRIMENTALE DES CONDITIONS Z
OÙ z
EST RÉEL. - Nousavons démontré que,
Zc
pour une
ligne
à surtensioninfinie,
Z
était réelZc
en même
temps
queZ
1
étaitstationnaire,
c’est-Zcà-dire au moment où le courant d’entrée était maximum ou minimum
(en
fait,
on mesure seulementles maxima du
courant).
Or,
pour noslignes, o
est trèspetit.
Nous pouvons donc nous demander dansquelle
mesure il estZ encore
possible
de trouver lespoints
OÙ î-,
estZc
réel,
en recherchant les maxima du courant à l’entréede la
ligne.
Nous allons donc étudierdans
quelles
conditions nous avons encore le droit que,
pour une
Iigne
à surtensionfinie,
z
est station Zc.
naire
qûand
ze
est réel. |Zc|Soient p
et a le module etl’argument
de R -E-jX.
On tire des
équations
(12)
et(13)
et en se servantde
(17)
pour mettre en évidenceF,
etF2 :
°
en
négligeant
les termes en b2 devantl’unité,
cequi
est
légitime
puisque 0 = p l
sera de l’ordre de 6. 10-1 auplus
dans nos mesures. Comme d’autrepart,
1
F2 j
1
estsupérieur
ouégal à
2, lapremière
relationpeut
s’écrire p sera stationnaire sido
= o, c’est-à-dire si da ou encore siOr,
d’après
(21),
donc,
d’après (23)
et(21), lorsque
p est stationnaire(soit
alors L’ la valeur de1),
d’où
Par
suite,
d’après (23),
as
désignant
l’argument
de z
lorsque
stationnaire.Dès
lors,
la valeur L’ de 1 pourlaquelle
1
eststationnaire,
s’obtient enégalant
les deux valeurs detg as
fournies par(21)
et(24) :
Cette
égalité
fournit,
enposant
et,
en serappelant
queTelle est
l’équation
qui
relie la valeur L’corres-pondant
à ) g)
1
stationnaire à la valeur L pourlaquelle
2013
est réel.Zc
Nous voici donc en mesure d’étudier les condi-tions nécessaires et suffisantes dans
lesquelles
on ale droit d’admettre
que -y-
est réel au moment où Zcle courant est maximum.
Première condition. - L’-L doit être inférieur
ou
égal
à laplus
petite
variation dl delongueur
mesurableexpérimentalement.
Deuxième condition. -- La valeur du minimum
de p
doit être la même que celle obtenue pour a = o.Ceci sera très sensiblement vérifié
si ~
tg
o,o icar,
l’équation
(22)
se réduit alors àtandis que pour a == o, on a
qui
est la même que laprécédente
si L et L’ sontsuffisamment voisins.
Examinons successivement ces deux
points :
1° Nous allons d’abord montrer que,
quelle
quepuisse
être la valeurprise
par L’ au moment dumaximum de courant, la valeur absolue de
tg as
est bornée
supérieurement
par un nombre aussipetit qu’on
leveut,
pourvu que A +jB
soit dansune certaine
région
duplan
complexe.
En
effet,
d’après (24),
en
posant
d’autre
part,
On en
déduit,
en se servant de(25),
la relationimportante
Par
conséquent,
tg2 as
s’annule seulement si T’ =T,
donc,
d’après
(25),
si T’ = T = o. Pour T’infini,
T
prend
la valeur finie T== - ;00
(~),
donctg2
aspossède
uneasymptote
d’ordonnée 82. D’autrepart,
on trouve queCette dérivée s’annule si
ainsi que pour 7~ = oo, car alors
d7’
== 0(’).
Fig. 9.
Si nous choisissons 10-2,
l’équation (27)
ne
peut
être vérifiée que pour des valeurs de T et T’très
voisines,
et parsuite,
pourT’ ~
o larelation
(25)].
Or,
si T’~
o,tg2
as vaut très sensi-blement S2T’2,
donc estbeaucoup plus petit
que52 ;
par
suite,
la courbereprésentant
tg2
as en fonctionde T’ est certainement à ce moment-là en dessous
de son
asymptote.
L’allure de cette courbe est donc nécessairement celle donnée par lafigure
g.Nous voyons donc que, si
S ~ r~ ~ ~
Io-2, nous pou-vons affirmer que l’on aet que, par
suite,
la deuxième conditionposée plus
haut est satisfaite.(1) Gomme il est légitime de s’attendre à ce que L’ --- L
et as soient très petits, on peut décider quelle valeur de T’ tirée de (25), il faut faire correspondre à une valeur de T donnée ou réciproquement. Ainsi, déduisons-nous de (25)
que, pour T‘ = o, T est également nul et que pour T’ infini,
T prend la valeur - P-
désignant la grandeur finie de P pour une valeur de L’ qui rend Z" infini.
(3) D’après (25), la dérivée
f
s’écrit :avec
Lorsque T" devient infini,
,2013
reste fini, T tend vers2013 -2013 ~
et enfin 1 + 2 PT tend vers -
2° D’autre
part,
on a,d’après (26),
Cette
inégalité peut
s’écrire,
enremplaçant
P par sa valeur et enremarquant
que, dans les mesures,o n a L’ _ z î. et que 9 est de l’ordre de
y Si l’on
choisit n
suffisammentpetit,
on pourraen déduire
h,lg. I 0.
On voit donc que la
première
conditionposée plus
haut sera à son tour satisfaite si l’on choisitsufi-103
samment
petit
pour que2 ( 103)
1soit inférieur à la
plus
petite
variation delongueur
décelableexpérimentalement.
Finalement,
nous pouvonsconclure,
d’après
cettediscussion,
que nous aurons le droitd’appliquer
lesformules
(18), (19)
et(17)
aux résonances de courant, à la condition de choisir Y3 étant unnombre assez
petit
pour quen2(2 + I03)
ait7u F2
une valeur
compatible
avec laprécision
des mesuresde
longueur.
L’inégalité
s’écrït :où
Q
est la surtension de laligne.
L’affixe de A +jB
doit donc être en dehors de la zone hachurée sur
la
figure
10 ou bien sur le cerclequi
en est une deslimites. La
grandeur
du cercle limitedépend
des casd’espèce.
A titred’exemple,
prenons le cas oùF2
estinfini;
onpeut
alors choisir r~ = 10-2puisque
laprécision
des mesures delongueur
nedépasse
pas 2 X 10-4 03BB. Le centre du cercle a alors pour
20
ordonnée
2 Q,
soit environ 20.100
7. RÉSUMÉ DU PROCESSUS DE LA MESURE D’UNE
IMPÉDANCE QUELCONQUE. - En
définitive,
les différentesphases
d’une mesure sont les suivantes :I°
L’impédance
inconnue étantcourt-circuitée,
on cherche le Klèmc maximum de courant; on note
I.
grandeur
du courant dans l’entrée et l’onrepère
lalongueur
de laligne.
2° On branche
l’impédance
inconnue àl’extré-mité de la
ligne.
Pour retrouver la résonance,il faut modifier la
longueur
de laligne
d’une quan-tité M et l’on auraL = Lo - M
avecLo = K ~
·On note, de
plus,
l’intensité I du courant à larésonance.
30 On calcule
FI
etF2
par les formules(18)
et
(19).
4°
On construitgraphiquement
A +jB
(ci. §
4).
5°L’impédance
inconnue est alors Zc X(A
+jB),
Zc étant
l’impédance caractéristique
calculable dela
ligne.
Le résultat obtenu sera valable siA ~
jB
appartient
au domaine délimité auparagraphe
précédent (s’il
n’en était pasainsi,
onpourrait,
théoriquement,
recommencer la mesure avec uneligne
de Z, convenablementchoisi).
Il ne nous reste
plus
qu’à appliquer
ces résultatsà la recherche des constantes n
et x
d’undiélec-trique quelconque,
en constituantl’impédance
A-f-jB
par des éléments