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Nouvelle méthode pour la mesure des champs magnétiques

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00238714

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238714

Submitted on 1 Jan 1887

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Nouvelle méthode pour la mesure des champs magnétiques

A. Leduc

To cite this version:

A. Leduc. Nouvelle méthode pour la mesure des champs magnétiques. J. Phys. Theor. Appl., 1887,

6 (1), pp.184-190. �10.1051/jphystap:018870060018401�. �jpa-00238714�

(2)

184

I..Aatin1cr-C:lark, le moins variable des éléincnLs proposes comme f:talons ;

2° La mesure da rapport des unités électromagnétiques eL (~Jectroslatiql1es en mesurant, en unités électromagnétiques à l’aide

Ele l’électrodynamométre absolu eu en L~nités électrostatiques ii

l’aide d’un électromètre ahsolu, Ja force électromotrices de piles

de 30o à 600 éléments.

3° La mesare de l’équilvalenl mécanique de la chaleur., en fai-

sant passer

un

courant connu 1 dans une résistance connue 11 i

placée dans

un

calorimètre. Le travail (121B1--’) converti en chaleur

peut être déterminé ainsi avec une erreur inférieure à -Gu’

En ontre, 31. Carpentier et moi nous proposons de construire des cco~~~ues-é~alo~z.~ qui auront en plus petit la même disposition

(me L’électrod~ nan10111ètre absolu; ils fourniront l’intensité d’uni

courant par la formule

Le coefficient A est indépendant de la température et varie pro-

portionnelleiment à la racine carrée de l’intensité de la pesanteur : 1J sera déterminé pour chaque appareil par comparaison avec l’électrodyn anl0nlè tre absolu.

Ces ampèrcs-éLatons pourront servir dans les laboratoires a

régler, à leur tour, les divers ampèremètres ou à faire des expé-

riences directes. En particulier, ils permettront de déterminer ra-

pidement et exactement la composante horizontale du champ ma- gnétique terrestre en lançant

un

courant connu dans le cadre d’une houssole des tangentes.

NOUVELLE MÉTHODE POUR LA MESURE DES CHAMPS MAGNÉTIQUES;

PAR M. A. LEDUC.

Dans le cours de mes recherches sur le phénomène de 11aH, j’ai

du faire de nombreuses mesures du champ magnétique produit

Cil tre les pièces polaires d’un for t électro-aimaant de Faraday.

J’el11ployai d’ahord la méthode (de ’T erdet) qui consiste à lanccr,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018870060018401

(3)

185

dans

un

galvanomètre à faible amortissement, le courant induit t

dans

un

petit toron placé dans le champ normalelnent aux lignes

de force, lorsqu’on le fait tourner subitement de 180° autour de Fun de ses diamètres. Outre les difficultés ordinaires des mesures

galvanométriques dans

un

laboratoire ou le champ magnétique

terrestre est très variable ( 1 ), cette méthode avait pour moi l’in- convénient d’exiger le secours d’un aide. Elle devenait d’ailleurs

impraticable pour une distance des surfaces polaires inférieure

à 3 ~ uy

.

~l’eus recours alors à la méthode (employée en particulier par

~1Z. Rolland) qui consiste à induire

un

courant dans

un

toron placé, comme tout à l’heure,

y

par le renversement du champ. Les

résultats obtenus furent très notablement inférieurs à ceux des

expériences précédentes, et j’ai vérifié depuis que cette différence tient à la durée considérable du renversement du champ. Il faut

en effet, dans les conditions moyennes, de trois à dix secondes et

quelquefois plus de trente secondes pour que le courant reprenne,

après renversement, les 1‘~,-‘‘~, de son intensité définitive ( ‘-’ ). Il en

résulte que, pour connaître, à

i

pour 10o près, par cette 111étl1ode,

la valeur des champs en question, il faudrait donner à l’équipage

inobile une durée d’oscillation de plusieurs minute.

(les difficultés m’amenèrent à créer deux nouvelles méthodes

fondées, l’une sur le même principe que le galvanomètres à mercure

de M. Lippmann, l’autre sur la variation de résistance du bisinuth dans un champ magnétique.

Première nléthode.

-

L’appareil se compose essentielle-riielit de deux parties :

un

explorateur et

un

manomètre différentiel.

L’explorateur est formé par une petite chambre à mercure qui a,

à l’intérieur, i"- de largeur et de hauteur, et de on’~’,

i

à omm, 5 d’é- paisseur. Je la construis au moyen de deux lames de verre bien

dressées, séparées par quatre petites cales découpées dans

un

couvre-objet de microscope et enduites, sur les deux faces, de

- --- ---~--~ -- _-- --_~ - --- - - .

(1) La tare du galvanomètre doit être fréqucmment répétée. D’ailleur~, lc’

champ de l’électro-aimant est

encore

sensible à l’extrémité du laboratoire.

(2) COlnptes rendus de l’Acadénlle des Sciences, séance du JI jauYÎel’ i88~.

>

(4)

186

baume de Canada (~~’. ï)’ Deux lames de platine, ajustées en P

et P’, servent d’électrodes au courant que l’on devra faire passer dans le mercure.

Fig. I.

On vojL en .A- et B les orifices auxquels sont adaptés et fixés à la cire, par exemple (,fig.. 2), deux tubes verticaux AC, BD, munis

Fig.2.

de renflements cylindriques C et D d’environ 3cm de diamètre. Le

tube CG doit avoir un diamètre intérieur bien uniforme d’environ

,1"’~’. L’appareil est rempli de mercure jusqu’en C et D; une

(5)

187 colonne d’eau s’étend de C en E. Le tout est supporté par une

planchette d’ébonite percée d’un trou circulaire dont le centre est

occupé par l’explorateur.

Plaçons ce dernier normalement aux lignes de force du champ

M qu’il s’agit d’étudier, et admettons au travers de la chambre à

mercure

un

courant d’intensité I. Le niveau va s’abaisser ou s’é-

lever, suivant le sens du courant et la direction positive du champ

d’une certaine quantité lz qui fera connaitre la valeur de celui-ci par la formule

,

L’épaisseur s de la lame de Inercure contenue dans l’explora-

.

teur peut être déterminée, à moins de I pour i oo près, par les

~

procédés suivants :

i° Mesurer au sphéro111èlre l’épaisseur totale de l’explorateur,

et en retrancher celles de ses parois mesurées à l’avance ;

2° Examiner, avec un microscope muni de micromètre oculaire

et dont le grossissement est bien connu, les orifices A et B;

prendre la moyenne.

30 Peser l’explorateur vide, puis rempli de merc:ure, et déter- miner la surface présentée par ce liquide.

Un grand nombre d’observations, faites par ces trois procédés

sur l’un de mes explorateurs, m’ont donné des nombres compris

entre Ûmm,3I3 et o"~32o. Je crois pouvoir admettre que l’épais-

sieur 2 de cet appareil était, à moins de I pour i oo près, Omm,3Ij.

Õ est le nombre par lequel il faut multiplier la hauteur h pour évaluer en colonne d’eau la différence de pression correspondante.

Il est bien facile de le déterminer directement.

Seiisibilité de cette îîzéthode. on mesure aisémenl fi à -’ 2 Inil-

limètre près. Donnons aux constantes les valeurs moyennes

2 == 0111111, 31 7, 8==i,25 et 1 - 3amp, 88.

On a

de sorte que la valeur 31 du champ sera connue à 3 unités près.

On pourrait décupler la sensibilité de la méthode : il suffirai t, en

(6)

188

effet, de donner à la chambre à mercure une épaisseur plus petite,

y

d’ajouter au manomètre

un

troisième llqlllde non miscible à l’eau

et de surmonter le tube CG d’une ampoule semblable à C et D,

d’incliner ce tube CG à ~E5° par exemple, de doubler enfin l’in- tensité I du courant. Toutefois ces modifications font naître plus

d’une difficulté : elles ont d’ailleurs l’inconvénient de diminuer la

simplicité et la commodité de notre méthode.

Observons que notre instrument permet de déterminer la di- rection des lignes de force du champ. La dénivellation Ia est en

effet maxima lorsque l’explorateur est normal aux lignes de force.

Elle est, dans le cas général, proportionnelle à 1B1 cos a.., si l’on dé-

signe par

(x

l’angle formé par les lignes de f’orce du chanlp avec la

normale à l’explorateur.

Il est quelquefois commode de séparer ce dernier du mano-

mètre.

J’ai, dans ce but, modifié sa construction de la manière suivante.

L’une des lalnes de verre qui le forment est creusée d’un sillom prismatique destiné à contenir la petite lame de Inercure, elle est

fixée directement sur la seconde au moyen de baume de Canada.

Les orifices A et B sont forés et rodés de manière à recevoir deux

petits ajutages reliés au rnanomètre par deux tubes de caoutchouc

plus ou moins longs. Pour cette nouvelle forme, y notre appareil est

très facile à mettre en expérience. Il n’a d’autre inconvénient que

d’exiger une tare faite par l’intermédiaire d’une autre méthode.

Si cette dernière est irréprochable, on pourra néanmoins compter dans les mesures courantcs sur une erreur absolue inférieure a 5 unités C.G.S.

Il est facile d’en déduire, dans chaque cas, l’erreur relative, pour les champs intenses : celle-ci n’est limitée que par la hauteur du tube CG. Elle pourra descendre au-dessous de idoo si la dénivella- tion h peut dépasser o"’, 5o, et cela n’exige pour le tube CG qu’ une

hauteur de o"1, 5o si l’on dispose

un

commutateur ’du courant I,

de manière que le liquide monte toujours dans cette brandie.

Deuxième nîéthode.

----

J’ai eu l’occasio~a d’examiner ici mêlne (’ ) l’augmentation de résistance présentée par

un

certain

(’ ) Journal de Ph~yszque, 2e scrie, t. Y, p. 1 IG; 1886.

(7)

189 échantillon de bismuth. J’en ai étudié dehuis,

un

grand nombre et

me suis arrêté particulièrement à ceux clue ~’ai préparés par l’élec-

trolyse de l’azo-tate acide de bismuth. Ce sont

en

effet les plus

sensibles à l’action du magnétisine.

L’augr~.entation 2 éprouvée par l’unité de résistance dans

un

champ M est liée à la valeur de celui-ci par l’équation d’une hy- perbole

On en tire

Si l’on exprime ,~ en millièmes, le coefficient vu reste compris /0t

entre 27 et 9-2, ~varie de 2£fi à 3 J o.

Il est facile d’obtenir sous de très petites diinei-isions des fila-

ments très maniables d’une résistance de

i

ohm à 2 ohms, qui pourront être introduits dans les champs les plus étroits. Je compte utiliser cette méthode pour l’étude du champ des machines

dynamos e~z marche.

Nous avons supposé dans ce qui précède que le support du fila-

ment de bismuth était normal

aux

lignes de force du champ. La

variation de la résistance est alors maxima, elle est minima lorsque

le filament est dirigé suivant les lignes de force. Il sera donc facile,

si les dimensions du champ le permettent, de trouver la direction de ces lignes. Dans le cas contraire, il sera impossible de déter-

miner par ce procédé la valeur absolue du champ, ni même de sa

composante dans une direction donnée : on pourra néanmoins suivre ses variations si la direction des lignes de force est inva-

riable.

Théoriquement, la précision de cette méthode est illimitée. Pour

ne parler que d’expériences courantes, on mesure aisérnent une

.

résistance voisine d’un olm à J uao ~ près de sa vale ur. Or, si le champ dépasse 2000 C.G.S., la résistance de notre bismuth aug-

mente d’environ j 010u pour une augmentation de ce champ d’environ

25 unités.

Cette nouvelle méthode permet donc d’obtenir couramment la valeur des champs à 5 unités près. On pourrait avec des précau-

tions spéciales en décupler la sensibilité. L’ee~reur relative n’a pas

(8)

de limite inférieure. Cette méthode exige pour chaque sonde bis- Tnuthique une tare, très simple d’ailleurs, opérée au moyen de deux chainps connus.

INDICES DU QUARTZ DANS LE SPECTRE VISIBLE;

PAR M. J. MACÉ DE LÉPINAY.

Le principal intérêt que peuvent présenter ces nouvelles me-

sures d’indices, venant après celles de Rudberg 1’ ); de Van der Willigen (=’~ et de M. Mascart (3~, est que, pour la première fois,

elles sont relatives à

un

échantillon de quartz dont la densité a été déterminée avec le plus grand soin ( ’). La connaissance de cette

dernière me parait d’autant plus nécessaire, pour contribuer à dé- finir l’état physique de la matière étudiée, que les propriétés du

quartz, méme parfaitement pur et limpide, semblent varier légè--

rement d’un échantillon à un autre (5).

Le quartz employé est lévogyre ; sa densité à 0°, par rapport à l’eau privée d’air, à 4°, est

à quelques unités près du dernier ordre décimal. Il a été taillé

par 81. Laurent et possède des faces d’une remarquable planéité,

( ) Pogg. Annalen, t. XIV, p. 45 ; 1828.

( ’ ) Arclaives du ll~usée Teylei~, II, p. 153 ; 1869 et III, p. i~ ; i 8~0.

(3) ~.nn. de l’École Normale, [y, t. l, p. 238; 186~.

(4) Journal de Physique, [2J, t. V, p. 4~ 5 ; ~ 1886.

( ~) C’est

ce

que prouvent, d’une part, les

mesures

de densité les plus précises:

2,65i22 ( Dr J. Herr),

_

2,65o7~4 ( ~’iareh),

~ , 65085 (Macé de Lépinay ) ;

et de l’autre les diverses

mesures

d’indices. Pour

ne

citer que trois nombres, les expériences de

van

der Willigen, relatives à la raie D, ramenées à la même tem- pérature, 1.)° (rayon ordinaire), l’ont conduit

aux

résultats suivants :

1 er Quartz (lévogyre)

72 =

i,5~2i,

2e

Quartz ( dextrogyre )

n =

1,5~4-~123,

31 Quartz ( ? ) n = I,5!~C~I~.

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