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Structure à ondes de surface à indice de réfraction élevé

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00236705

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236705

Submitted on 1 Jan 1962

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Structure à ondes de surface à indice de réfraction élevé

C. Pomot

To cite this version:

C. Pomot. Structure à ondes de surface à indice de réfraction élevé. J. Phys. Radium, 1962, 23 (10),

pp.873-874. �10.1051/jphysrad:019620023010087302�. �jpa-00236705�

(2)

873 Nous avons étudié par

ce

procédé des lames minces

de permalloy d’épaisseur voisine de 1 000 A dans la bande des 9 500 MHz. La précision

sur

le champ de

résonance est limitée à quelques oersted pour

un

champ

de l’ordre du millier d’oersted, cependant l’enregis-

trement est rapide et l’appareillage hyperfréquences

relativement simple car la stabilisation du klystron est

inutile.

Les courbes obtenues par réflexion présentent sou-

vent deux maximums. Outre le maximum d’absorption correspondant à la résonance ferromagnétique, un

deuxième maximum se produit pour des champs plus

élevés. Ce deuxième maximum acquiert une amplitude plus grande et peut même devenir prépondérant lorsque l’onde U. H. F. rencontre d’abord le support de

verre de la lame mince. Des variations de phase pour l’onde réfléchie sur la lame ne nous semblent pas sus-

ceptibles d’expliquer ce phénomène: Nous l’inter- prétons par l’existence, au sein de la lame mince, de

couches profondes et de couches superficielles pour

lesquelles les champs de résonance seraient différents.

Ainsi se trouverait confirmée par expérience directe la suggestion de Van Itterbeek et al. [1] pour expliquer la présence d’un deuxième maximum dans certaines courbes de résonance.

Section du Sud-Est, Groupe de Grenoble.

Séance du 7

mars

1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] VAN ITTERBEEK, SMITS, FORREZ et WITERS, J. Phy- sique Rad., 1961, 22, 1, 19.

IMPÉDANCE ET QUADRATISME

DES DÉTECTEURS BAS-NIVEAUX A DIODE AU SILICIUM POUR MICRO-ONDES

par J. MUNIER,

Laboratoire d’Électronique et de Radioélectricité, Grenoble.

Comme détecteurs à bas niveaux d’usage courant,

en

hyperfréquences, on dispose des bolomètres et des diodes au silicium ; ces dernières ont l’avantage d’être

moins fragiles, moins onéreuses et généralement d’un emploi plus aisé que les premiers.

Malheureusement, l’impédance des diodes habituel- lement utilisées en micro-ondes est toujours fortement désadaptée ; par ailleurs, la loi de détection n’est qua-

dratique qu’aux très faibles niveaux de puissance.

Pour obtenir une adaptation d’impédance à large bande, il existe un moyen simple : polariser la diode

par un courant continu dans le sens direct. Nos expé-

riences effectuées sur un grand nombre d’échantillons dans la bande S nous ont montré que la valeur opti-

-male de courant se situait entre 100 et 150 micro-

ampères pour des diodes en cartouche céramique placées

en

bout d’une ligne coaxiale 50 ohms sans rup- ture d’impédance ; le T. 0. S. est alors ramené à

une

valeur inférieure à 2, ce qui est suffisant pour la plupart

des besoins.

Cet effet résulte de l’augmentation importante de la

conductance différentielle de la diode qui minimise

l’influence de la capacité de jonction ; pour la même

raison, on note en outre une augmentation de sensi-

bilité.

En contrepartie, le bruit de fond dans le spectre BF

est fortement accru.

Quant à la loi de détection, nous l’avons établie théo-

riquement en nous basant sur la loi statique théorique

des diodes semi-conductrices (expérimentalement, nous

avons constaté que cette loi se vérifiait dans la région

des courants directs mais non dans celle des courants

inverses).

Cette théorie que nous publierons par ailleurs, ne

tient pas compte de la capacité de jonction et n’est

donc pas directement applicable au cas des hyper- fréquences ; néanmoins, elle apporte des renseignement précieux et de plus nous l’avons vérifiée expérimen-

talement jusque vers 50 MHz.

Nous en résumerons ici les conclusions essentielles : 10 dans le cas d’un signal HF non modulé, la carac- téristique de détection (tension continue détectée en

fonction du carré de l’amplitude du signal HF) pré-

sente une courbure vers le haut ou vers le bas selon la valeur relative de la résistance de charge R par rapport

à la résistance différentielle p de la diode au point de

fonctionnement statique défini par le courant de pola-

risation initiale imposé. Il existe

une

valeur optimale de p/R, voisine de 2,5, pour laquelle la caractéristique

est pratiquement rectiligne (et par suite la détection

quadratique) dans un grand domaine ;

2° dans le cas d’un signal HF non modulé en signaux rectangulaires et dans l’hypothèse la plus générale

la résistance du circuit de détection présente pour la composante continue détectée une valeur

r

différente de la valeur R relative aux composantes alternatives, on

obtient une détection quadratique dans un domaine

étendu même si p IR est nettement différent de 2,5, à

condition de choisir convenablement le rapport r JR.

Nous publierons ultérieurement quelques considé-

rations relatives à l’extension de cette théorie au cas

plus complexe des hyperfréquences.

Section du Sud-Est, Groupe de Grenoble.

Séance du 7

mars

1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] TORREY et WHITMER, Crystal rectifiers, McGraw Hill,

1948.

[2] STANFORTH (A.) et CRAVEN (J. H.), I. R. E. Trans.

MTT, 1960, 8, 111.

STRUCTURE A ONDES DE SURFACE A INDICE DE RÉFRACTION ÉLEVÉ

par C. POMOT,

Laboratoire d’Électronique et de Radioélectricité, Grenoble.

Nous avons fait l’étude d’une structure à ondes de surface dans le but de réaliser

un

dispositif électro- magnétique focalisateur à deux dimensions basé sur le

principe de la lentille de Luneberg « modifiée

»

(c’est-à-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019620023010087302

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874

dire dans laquelle la focalisation se fait en un point

intérieur à la lentille elle-même).

Pour obtenir ce résultat, il est nécessaire d’utiliser

une structure isotrope dans le plan et de provoquer

un

ralentissement important de l’onde, donc un fort

indice de réfraction. La lentille de Gutman [1] par

exemple nécessite pour focaliser en

un

point situé à la

moitié de son rayon

un

indice de réfraction n

=

2,24.

Il apparaît que l’emploi d’un diélectrique naturel à grande permittivité ne peut donner satisfaction à cause

des pertes importantes qui

se

produisent dans celui-ci si l’onde est fortement guidée. Nous avons donc choisi d’utiliser une structure isotrope à diélectrique artificiel composée de cylindres conducteurs disposés verti-

calmement sur un plan conducteur.

Pour une telle structure dans laquelle nous appel-

lerons h la hauteur, D le diamètre, P le pas, Querido [2]

a calculé moyennant quelques approximations la loi de

variation d’indice suivante :

FIG. 1.

où po est la constante de propagation dans l’espace

libre.

Nous avons effectué une vérification expérimentale à

9 240 MHz sur une structure composée d’un grand

nombre de vis de diamètre D

=

3 mm disposées

en

rangées parallèles sur une plaque métallique de grandes dimensions, l’entraxe des vis étant de P

==

6 mm. Une onde de surface de mode E10 était excitée au moyen d’un petit cornet.

La valeur de l’indice de réfraction a été obtenue par

une

mesure de la longueur d’onde de l’onde guidée

faite par la méthode de comparaison de phases.

Nous avons vérifié que pour toutes les valeurs d’in- dice mesurées, celles-ci

ne

dépendaient pratiquement plus de la largeur de la structure à partir de 6 rangées (soit 33 mm).

Nous avons alors mesuré pour différentes hauteurs d’obstacles l’indice de réfraction correspondant. Ces

mesures ont été possibles jusqu’à la hateur h

=

6,2

mm

qui correspond à n

=

2,14. Pour h > 6,3 mm, la struc- ture rayonnait toute l’énergie en quelques centimètres.

Nous pouvons interpréter ce phénomène en faisant l’analogie avec une structure à diélectrique artificiel anisotrope (corrugated-suriace). En effet Hurd [3] a

montré que pour une telle structure, l’indice maximum

possible est donné par

Si nous appliquons ce résultat à la structure isotrope étudiée, l’indice maximum théorique est donc :

L’écart entre cette valeur et le résultat expérimental peut s’expliquer par le fait que la précision sur la

hauteur des obstacles n’est que de l’ordre de 1/10 mm, et que les vis ont été assimilées à des cylindres malgré

la présence du filetage.

Des indices de réfraction plus élevés ne semblent

donc pouvoir être obtenus que par la mise en oeuvre d’une structure plus fine relativement à la longueur

d’onde.

Section du Sud-Est, Groupe de Grenoble.

Séance du 7 mars 1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] GUTMAN (A. S.), Modified Luneberg Lens. J. Appl.

Physics, 1954, 25, 855-859.

[2] WALTER (C. H.), Surface-Wave Luneberg Lens Anten-

nas.

I. R. E. Trans., 1960, AP-8, 5, 608-515.

[3] HURD (R. A.), The propagation of

an

electromagnetic

wave along

an

infinite corrugated surface. J. Appl.

Physics, Canada, 1954, 32, 727-734.

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