HAL Id: jpa-00238863
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Submitted on 1 Jan 1888
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ALBERT A. MICHELSON et EDWARD MORLEY. - On the relative motion of the Earth and the
luminiferous æther (Sur le mouvement relatif de la Terre et de l’éther lumineux); Philosophical Magazine, t.
XXIV, p. 449; 1887
Gouy
To cite this version:
Gouy. ALBERT A. MICHELSON et EDWARD MORLEY. - On the relative motion of the Earth and the luminiferous æther (Sur le mouvement relatif de la Terre et de l’éther lumineux); Philo- sophical Magazine, t. XXIV, p. 449; 1887. J. Phys. Theor. Appl., 1888, 7 (1), pp.444-445.
�10.1051/jphystap:018880070044401�. �jpa-00238863�
444
D’autres expériences ont été faites avec du thallium, du lithium
et de l’hydrogéne, qui ont donné des franges avec des différences de marche allan t jusqu’à 50 000 ou i o0 000 longueurs d’onde. La
raie rouge de l’hydrogène a montré cette particularité intéres-
sante, que les franges disparaissent pour des différences de marche de i5ooo et de 45000 longueurs d’onde, ce qui ferait supposer que cette raie est double, mais beaucoup plus resserrée que la double raie du sodium. Ce dédoublement n’a pas encore été ob-
servé directement,. GOUY.
ALBERT A. MICHELSON et EDWARD MORLEY. 2014 On the relative motion of the Earth and the luminiferous æther (Sur le mouvement relatif de la Terre et de l’éther lumineux); Philosophical Magazine, t. XXIV, p. 449; I887.
Les auteurs ont repris, dans de meilleures conditions, leurs expériences antérieures (1), qui avaient pour objet d’examiner s’il
est possible de mettre en évidence, par des phénomènes d’inter- férences, le mouvement relatif de la Terre et de l’éther. La mé- thode employée consiste, comme précédemment, à faire interférer deux rayons ayant parcouru dans l’air des chemins égaux, l’un
dans la direction du mouvement de la Terre, l’autre dans une direc-
tion perpendiculaire ; en faisant tourner l’appareil de 180~ on doi t observer, si l’éther est immobile, un déplacement des franges.
Dans de pareilles expériences, les termes de l’ordre du rapport
( de la vitesse de la Terre à la vitesse de la lumière s’éliminent du résultat final, qui ne dépend que des termes de l’ordre de ÿ,, cir-
constance qui exigerait peut-être une revision très attentive de la théorie.
Pour évi ter les trépidations et les chocs pendant la rotation de
l’appareil, celui-ci i est placé sur un flotteur reposant sur un bain de mercure. Le chemin parcouru par les rayons, amplifié par
plusieurs réflexions, est d’environ 1 1 ID, le déplacement prévu est
de o,/~ frange avec la lumière du sodium.
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