HAL Id: jpa-00238862
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Submitted on 1 Jan 1888
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ALBERT A. MICHELSON et EDWARD MORLEY. - On a method of making the wave-length of sodium light
the actual and practical standard of lenght ( Sur une méthode pour faire de la longueur d’onde de la lumière
du sodium l’étalon actuel et pratique de longueur);
Philosophical Magazine, t. XXIV, p. 463; 1887
Gouy
To cite this version:
Gouy. ALBERT A. MICHELSON et EDWARD MORLEY. - On a method of making the wave- length of sodium light the actual and practical standard of lenght ( Sur une méthode pour faire de la longueur d’onde de la lumière du sodium l’étalon actuel et pratique de longueur); Philo- sophical Magazine, t. XXIV, p. 463; 1887. J. Phys. Theor. Appl., 1888, 7 (1), pp.443-444.
�10.1051/jphystap:018880070044301�. �jpa-00238862�
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son état moléculaire primitif, par suite de l’existence de ce frotte-
ment interne ;
2° Que le décrément logarithmique et par suite le frottement interne subissent des accroissements très rapides vers 55oo et
i ioo"C. environ. Ces deux températures sont aussi celles où se
manifestent d’autres modifications physiques du fer, entre autres
des changements dans les propriétés thertno-électriques et dans la
résistance électrique, découverts par Tait ; il y a donc à ces tem-
pératures des modifications allotropiques qui sont, d’après l’au-
teur, la cause première du phénomène de la recalescencc.
l~’I. Tomlinson indique aussi les hypothèses faites par d’autres sa-
vants pour expliquer ce curieux phénomène. Ainsi, d’après Forbes,
il faudrait en chercher la cause dans de brusques modifications de la conductibilité thermique, tandis que F. Newall les interprète
par la formation de composés chimiques, accompagnée d’un brusque dégagement de chaleur.
L’auteur ne semble avoir aucune connaissance des résultats
beaucoup plus précis consignés dans la thèse de doctorat de
M. Pionchon (p. 43-~0), et antérieurs à ses propres travaux; en
tous cas, il n’y fait aucune allusion.
L. HOULLEVIGUE.
ALBERT A. MICHELSON et EDWARD MORLEY. 2014 On a method of making the wave-length of sodium light the actual and practical standard of lenght ( Sur une méthode pour faire de la longueur d’onde de la lumière du sodium l’étalon actuel et pratique de longueur); Philosophical Magazine, t. XXIV,
p. 463; I887.
La méthode proposée consiste à faire interférer deux rayons, à , faire varier le chemin parcouru par l’un d’eux dune longueur dé- terminée, et à évaluer cette longueur par le nombre de franges qui passent sous le fil du réticule. Les auteurs ont réussi à faire interférer des rayôns avec une différence de marche de 200 000 lon- gueurs d’onde, en employant comme source de lumière un tube
de Geissler contenant du sodium. Ils estiment qu’on peut apprécier
dans ces conditions à de longueur d’onde, ce qui donnerait une
’approximation de 2 u ~ ô © o u
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018880070044301
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D’autres expériences ont été faites avec du thallium, du lithium
et de l’hydrogéne, qui ont donné des franges avec des différences de marche allan t jusqu’à 50 000 ou i o0 000 longueurs d’onde. La
raie rouge de l’hydrogène a montré cette particularité intéres-
sante, que les franges disparaissent pour des différences de marche de i5ooo et de 45000 longueurs d’onde, ce qui ferait supposer que cette raie est double, mais beaucoup plus resserrée que la double raie du sodium. Ce dédoublement n’a pas encore été ob-
servé directement,. GOUY.
ALBERT A. MICHELSON et EDWARD MORLEY. 2014 On the relative motion of the Earth and the luminiferous æther (Sur le mouvement relatif de la Terre et de l’éther lumineux); Philosophical Magazine, t. XXIV, p. 449; I887.
Les auteurs ont repris, dans de meilleures conditions, leurs expériences antérieures (1), qui avaient pour objet d’examiner s’il
est possible de mettre en évidence, par des phénomènes d’inter- férences, le mouvement relatif de la Terre et de l’éther. La mé- thode employée consiste, comme précédemment, à faire interférer deux rayons ayant parcouru dans l’air des chemins égaux, l’un
dans la direction du mouvement de la Terre, l’autre dans une direc-
tion perpendiculaire ; en faisant tourner l’appareil de 180~ on doi t observer, si l’éther est immobile, un déplacement des franges.
Dans de pareilles expériences, les termes de l’ordre du rapport
( de la vitesse de la Terre à la vitesse de la lumière s’éliminent du résultat final, qui ne dépend que des termes de l’ordre de ÿ,, cir-
constance qui exigerait peut-être une revision très attentive de la théorie.
Pour évi ter les trépidations et les chocs pendant la rotation de
l’appareil, celui-ci i est placé sur un flotteur reposant sur un bain de mercure. Le chemin parcouru par les rayons, amplifié par
plusieurs réflexions, est d’environ 1 1 ID, le déplacement prévu est
de o,/~ frange avec la lumière du sodium.
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