EDWARD B. ROSA. — Determination of ν, the ratio of the electromagnetic to the electrostatic units (Détermination du rapport ν des unités électromagnétiques et électrostatiques); Philosophical Magazine, 5e série, t. XXVIII, p. 315; 1889

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Submitted on 1 Jan 1890

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EDWARD B. ROSA. - Determination of ν , the ratio of the electromagnetic to the electrostatic units

(Détermination du rapport ν des unités

électromagnétiques et électrostatiques); Philosophical Magazine, 5e série, t. XXVIII, p. 315; 1889

Bernard Brunhes

To cite this version:

Bernard Brunhes. EDWARD B. ROSA. - Determination of ν, the ratio of the electromagnetic to the electrostatic units (Détermination du rapport ν des unités électromagnétiques et électrostatiques);

Philosophical Magazine, 5e série, t. XXVIII, p. 315; 1889. J. Phys. Theor. Appl., 1890, 9 (1),

pp.198-199. �10.1051/jphystap:018900090019801�. �jpa-00239071�

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Il y a donc ^{une erreur} systématique ^{manifeste à} laquelle ^l’auteur

ne sait quelle ^cause attribuer. Chose curieuse, ^la concordance

entre les diverses valeurs est rétablie si l’on néglige la correction relative à la durée écoulée entre les décharges ^et pourtant, ^c’est

là une correction indispensable qu’on ^{ne saurait} négliger.

Ce qui ^est certain, ^c’est que la méthode exige ^un grand ^nombre

de mesures délicates ^et complexes, ^{et il ne semble} pas qu’elle puisse ^{donner de très bons résultats.}

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BERNARD BRUNHES.

EDWARD B. ROSA. 2014 Determination of 03BD, the ratio of the electromagnetic ^to

the electrostatic units (Détermination ^du rapport 03BD des unités électromagné- tiques ^et électrostatiques); Philosophical Magazine, ^5e série, ^t. XXVIII, p. 3I5;

I889.

Beaucoup plus simple ^{est la méthode} indiquée par Maxwell, appliquée par M. J.-J. Thomson en i 883, ^et perfectionnée par NI. Rosa. Elle consiste à mesurer la capacité électromagnétique

par comparaison ^{avec des} résistances, ^au moyen du pont ^de Wheatstone. Une des branches du pont ^est interrompue ^entre

deux points, ^entre lesquels ^{vibre une lame en} communication avec

l’armature interne du condensateur; l’armature externe est reliée à l’une des extrémités de la branche interrompue, ^{celle ou aboutit}

la branche galvanométrique. ^{Soit cc la} résistance de la branche

opposée ^{à la branche} interrompue. ^{Soient c et d les} résistances des deux autres. Si la résistance _cc, et les résistances de la pile ^et

du galvanomètre ^{sont très faibles} auprès des résistances c et d, ^de

telle sorte que, par exemple, ^{leur somme soit} de l’ordre du 100’000

de c~ ~-~-~~ comme dans le cas des expériences ^{de M.} Rosa, ^on _peut

écrire, pour ^la condition d’équilibre ^du pont, d’après ^{le théorème}

de 1B1. Thévenin,

m représente le nombre de vibrations de la lame par seconde ^et C

la capacité électromagnétique du condensateur.

La méthode exige la connaissance de la valeur absolue de l’unité de résistance. M. Rosa admet que l’unité de l’Association ^Britan-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018900090019801

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nique égale o~Bg866~, ^ce qui ^{revient à} prendre pour valeur de l’ohn1 une colonne mercurielle de Io6cm,25.

Voici en quoi ^{consiste le} dispositif expérimental de ~l. Rosa.

Il a substitué à la lame vibrante de J.-J. Thomson, qui ^donnait,

surtout dans le cas de vibrations rapides, des résultats irréguliers,

un diapason ^entretenu électriquement, ^{et dont la} période ^vibra-

toire est mesurée par la méthode stroboscopique. ^{Les branches de}

ce diapason ^{son t} horizontales et vibrent dans un plan vertical ; ^à

chacune d’elles, ^{est reliée une} pointe ^de platine qui ^{affleure au-}

dessus d’une goutte ^{de mercure} placée ^{dans une} coupelle ^iso-

rante : quand ^le diapason ^{vibre, à} chaque ^{instan t une des} poin tes

et une seule est en communication électrique ^{avec le mercure} qui

lui correspond. ^{Un fil attaché à} l’armature interne se divise en

deux branches qui aboutissent aux deux pointes ^de platine : ^les

gouttes ^{de mercure} constituent les deux points de la branche du

pont ^entre lesquels ^{on a établi} l’interruption.

Plusieurs séries de mesures ont été faites en changeant ^{le con-}

densateur employé ^{et le} diapason : les nombres trouvés sont très concordants. Les valeurs moyennes obtenues, ^{dans les divers} cas, oscillent entre 3, oo/ 5 ^{X 1010 et} 2, 998 X ^{10’". Dans un} groupe

d’expériences, ^{le fil} qui mettait l’armature interne en communi- cation avec les pointes ^de platine passait simplement ^{à travers un} petit ^trou découpé ^{dans la} sphère extérieure; ^{dans un autre} groupe

d’expériences, ^{le trou était un peu} plus grand ^{et le fil entouré d’un} petit ^{tube de verre. Dans ce dernier} groupe, ^la moyenne ^des valeurs de v est très légèrement plus élevée que pour l’autre. Suivant

qu’on ^le néglige ^ou qu’on ^{en tient} compte, ^{on a} pour

On voit que ^la difl’érence est insignifiante. ^{La valeur de v est}

ainsi fixée à 3 X lOf 0 avec une grande précision: l’erreur rela-

tiye, que l’on ^{commet en} s’arrêtant à ce nombre, paraît ^{ne pas dé-}

passer § .

^{BERNARD BRUNHES.}