HAL Id: jpa-00237544
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Submitted on 1 Jan 1879
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W.-E. AYRTON et JOHN PERRY. - A new
determination of the ratio of the electro-magnetic to the electrostatic unit of electric quantity (Nouvelle
détermination du rapport de l’unité électromagnétique à l’unité électrostatique des quantités d’électricité) ; Phil.
Magazine, 5e série, t. VII, p. 277; 1879
G. Lippmann
To cite this version:
G. Lippmann. W.-E. AYRTON et JOHN PERRY. - A new determination of the ratio of the electro- magnetic to the electrostatic unit of electric quantity (Nouvelle détermination du rapport de l’unité électromagnétique à l’unité électrostatique des quantités d’électricité) ; Phil. Magazine, 5e série, t. VII, p. 277; 1879. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.317-318. �10.1051/jphystap:018790080031700�.
�jpa-00237544�
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W.-E. AYRTON et JOHN PERRY. 2014 A new determination of the ratio of the electro-
magnetic to the electrostatic unit of electric quantity (Nouvelle détermination du rapport de l’unité électromagnétique à l’unité électrostatique des quantités d’élec- tricité) ; Phil. Magazine, 5e série, t. VII, p. 277; I879.
Les auteurs font d’abord
l’historique
des diverses unités élec-triques
arbitraires etabsolues ;
ilsrappellent
que Gauss a le pre- mieremployé
des unités absolues à la mesure dumagnétisme ; Kirchhoff,
à la mesure des résistancesélectriques (I849).
Plustard,
Weber(I85I)
et l’Associationbritannique (I86I)
étendirentce
système
à toutes les mesuresélectriques.
Le
rapport
de l’unitéélectromagnétique
à l’unitéélectrostatique
des
quantités
d’électricité est, comme onsait(1),
lerapport
d’unelongueur
à untemps :
c’est une vitesse v. Cettequantité présente
un intérêt
théorique particulier.
Dans la théorieélectromagnétique
de M.
Maxwell, v
doit êtreprécisément égal
à la vitesse de la lu-miére. Les valeurs de v trouvées
jusqu’ici
parl’expérience
se rap-prochent,
eneiet,
de 3oo millions demètres;
mais elles diffèrententre elles assez notablement pour
qu’une
nouvelle détermination soit nécessaire.La méthode
employée
par MM.Ayrton
etPerry
est la suivante.Un condensateur de
capacité électrostatique
connue,chargé
d’a-bord par une force électromotrice e,, était
déchargé
à travers ungalvanomètre très-sensible;
on notait la déviation 03B11 dugalvano-
mètre. Afin de
connaître,
d’autrepart,
la valeur de cette déviationen unités
électromagnétiques,
on faisait une secondeexpérience.
Un courant fourni par une force électromotrice e2 et traversant une résistance connue en ohms était lancé dans le
galvanomètre lequel
était deplus
couvert par un shuntdérivation)
d’efficacité connue ; la déviation observée était a,. Lerapport
desdéviations 03B11
et 03B12 ne
dépend
que de lacapacité
ducondensateur,
du carré dunombre v,
de la résistance mesurée en ohms des résistances em-ployées
dans la secondeexpérience
et durapport
des forces élec-tromotrices e1
et e.,.La
capacité
du condensateur était facile à calculer : c’était un(1) Voir JourizaZ de Physique, t. Il, p. 377.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080031700
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condensateur
plan
de Thomson à anneau degarde.
Lerapport
des forcesélectromotrices e,
et e2 était déterminé par la ma- nière même dont on lesproduisait :
c’étaient les différences despotentiels
existant aux extrémités de deux résistances parcourues simultanément par le courant d’unepile
de 3Sa élémentsDaniell ;
ces différences de
potentiel
sont donc entre elles comme les deuxrésistances.
Ajoutons
que lesaiguilles
dugalvanomètre
asta-i.ique, très-pesantes,
affectaient la formesphérique,
afin derendre
très-petit
l’amortissement dû à la résistance de l’air.L’avantage
de la méthode de MM.Ayrton
etPerry
est de n’exi-ger la connaissance que du
rapport
des forces électromotricesemployées
et aussi depermettre l’usage
d’ungalvanomètre
nonabsolu,
astreint seulement à être très-sensible. La moyenne de98
déterminations a été de2g8
millions de mètres par seconde. Lesauteurs estiment l’erreur
probable
de leursexpériences
à en-viron i pour ioo.
Comme,
d’autrepart,
les nombres trouvés par Foucault et par 1VI. Cornu(298
et 3oo millions demètres)
diffè-rent entre eux de moins de i pour I00, MM.
Ayrton
etPerry
enconcluent que, dans la limite des erreurs
d’expérience, v
estégal
à la vitesse de la lumière. G. LIPPMANN.
M. v. SEHERR THOSS. 2014 Ueber künstlicher Dichroismus (Dichroïsme artificiel);
Ann. der Physik und Chemie, nouvelle série, t. VI, p. 270; I879.
Les substances
dichroïques
étant colorées etjouissant
de ladouble
réfraction,
onpeut
essayer deproduire
artificiellement des corpsdichroïques :
10 En rendant
biréfringent
un milieu coloré etiso trope ;
2° En colorant un milieu
biréfringent;
3° En donnant à la
fois,
à un milieu incolore etisotrope,
la co-loration et la
biréfringence.
L’auteur examine successivement les résultats obtenus par cha-
cune de ces méthodes.
1.