J. PARKER. — On diamagnetism and the concentration of energie (Sur le diamagnétisme et la concentration de l'énergie); Philosophical Magazine, 5e série. t. XXVII, p 403; 1889

(1)

HAL Id: jpa-00238993

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238993

Submitted on 1 Jan 1889

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L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

J. PARKER. - On diamagnetism and the concentration of energie (Sur le diamagnétisme et la concentration de l’énergie); Philosophical Magazine, 5e série. t. XXVII, p

403; 1889

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. J. PARKER. - On diamagnetism and the concentration of energie (Sur le diamagnétisme et la concentration de l’énergie); Philosophical Magazine, 5e série. t. XXVII, p 403; 1889. J. Phys.

Theor. Appl., 1889, 8 (1), pp.424-424. �10.1051/jphystap:018890080042400�. �jpa-00238993�

(2)

424 J. PARKER. 2014 On diamagnetism and the concentration of energie (Sur ^{le dia-} magnétisme ^et la concentration de l’énergie); Philosophical Magazine, ^{5e série.}

t. XXVII, p 403; I889.

Soient A un aimant d’acier trempé dur, ^B ^un fragment ^d’une

substance diamagnétique ^{dénuée de} pouvoir coercitif, ^et ^concevons

que l’on réalise le cycle d’opérations ^{suivant :}

10 On amène B d’une position ^P éloignée ^{de A} ^à ^une position Q proche ^{de A} ^{avec une} rapidité suffisante pour que le magnétisme

de B n’ait _{pas le} temps ^de varier sensiblement. Le travail effectué à l’encontre des forces répulsives qui agissent êntre Â êt ^B ^{sera rv.}

2° Après ^avoir ^{laissé B} ^en (~

^_

pendant ^un temps suffisant pour

qu’il âit acquis ^le ^maximum d’aimantation correspondant ^à la po- si lion Q, ramenons-le en P psj- le ^même chemin et avec une vitesse suffisante pour que ^son ainaantation n’ait pas le temps ^de ^varier sensiblement. Les forces répulsives êntre Â êt ^B exécuteront un

travail iV > 1>. En définitive, _{il y} âura êu production ^d’une quan- tité de travail ~’~T - tw dans ûn cycle parcouru ^à température ^con-

stante, ^ce qui ^est ^contraire ^au principe ^de ^Carnot.

Pour éviter cette difficulté, ^il ^ne faudrait, d’après ^l’auteur, ^rien

moins que supposer l’aimantation instantanée, contrairement à toutes les analogies. ^{M. Parker} préfère admettre que le principe ^de

C~arwot n’est pas applicable ^aux corps diamagnétiques.

On peut objecter ^à ^)1. ^Parker qu’il ^se place absolument en

dehors des conditions expérimentales ^dans lesquelles les lois des attractions ou répulsions diamagnétiques ^ont ^été établies. Si ces

actions 5’o~éreni par l’intermédiaire d’Llil 111111e11, ^il n’y ^{a aucune}

raison de supposer, ^{et tout} porte ^à ^déclarer improbable ^c~ priori, qn’elles conservent la même valeur suivant que les corps agissants

sont en repos ^{ou en} ^mouvement par rapport ^à ^ce milieu. De même que les forces électriques ^dans l’hypothèse ^de Weber, ^les

forces magnétiques peuvent ^alors dépendre des vitesses et des

accélérations, ^et ^les ^travaux correspondant ^au ^même déplacement,

exécuté avec des vitesses égales ^très grandes ^{dans deux} ^directions opposées, peuvent ^cesser ^d’être égaux ^et contraires. La démon- stration de l~’I. Parker suppose ^cette égalité rigoureuse.

E. BOUTY.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018890080042400

J. PARKER. — On diamagnetism and the concentration of energie (Sur le diamagnétisme et la concentration de l'énergie); Philosophical Magazine, 5e série. t. XXVII, p 403; 1889

HAL Id: jpa-00238993

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238993

Submitted on 1 Jan 1889

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J. PARKER. - On diamagnetism and the concentration of energie (Sur le diamagnétisme et la concentration de l’énergie); Philosophical Magazine, 5e série. t. XXVII, p

403; 1889

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. J. PARKER. - On diamagnetism and the concentration of energie (Sur le diamagnétisme et la concentration de l’énergie); Philosophical Magazine, 5e série. t. XXVII, p 403; 1889. J. Phys.

Theor. Appl., 1889, 8 (1), pp.424-424. �10.1051/jphystap:018890080042400�. �jpa-00238993�

424

J. PARKER. 2014 On diamagnetism and the concentration of energie (Sur le dia- magnétisme et la concentration de l’énergie); Philosophical Magazine, 5e série.

t. XXVII, p 403; I889.

Soient A un aimant d’acier trempé dur, B un fragment d’une

substance diamagnétique dénuée de pouvoir coercitif, et concevons

que l’on réalise le cycle d’opérations suivant :

10 On amène B d’une position P éloignée de A à une position Q proche de A avec une rapidité suffisante pour que le magnétisme

de B n’ait pas le temps de varier sensiblement. Le travail effectué à l’encontre des forces répulsives qui agissent entre A et B sera rv.

2° Après avoir laissé B en (~

pendant un temps suffisant pour

qu’il ait acquis le maximum d’aimantation correspondant à la po- si lion Q, ramenons-le en P psj- le même chemin et avec une vitesse suffisante pour que son ainaantation n’ait pas le temps de varier sensiblement. Les forces répulsives entre A et B exécuteront un

travail iV &#x3E; 1&#x3E;. En définitive, il y aura eu production d’une quan- tité de travail ~’~T - tw dans un cycle parcouru à température con-

stante, ce qui est contraire au principe de Carnot.

Pour éviter cette difficulté, il ne faudrait, d’après l’auteur, rien

moins que supposer l’aimantation instantanée, contrairement à toutes les analogies. M. Parker préfère admettre que le principe de

C~arwot n’est pas applicable aux corps diamagnétiques.

On peut objecter à )1. Parker qu’il se place absolument en

dehors des conditions expérimentales dans lesquelles les lois des attractions ou répulsions diamagnétiques ont été établies. Si ces

actions 5’o~éreni par l’intermédiaire d’Llil 111111e11, il n’y a aucune

raison de supposer, et tout porte à déclarer improbable c~ priori, qn’elles conservent la même valeur suivant que les corps agissants

sont en repos ou en mouvement par rapport à ce milieu. De même que les forces électriques dans l’hypothèse de Weber, les

forces magnétiques peuvent alors dépendre des vitesses et des

accélérations, et les travaux correspondant au même déplacement,

exécuté avec des vitesses égales très grandes dans deux directions opposées, peuvent cesser d’être égaux et contraires. La démon- stration de l~’I. Parker suppose cette égalité rigoureuse.

E. BOUTY.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018890080042400

J. PARKER. 2014 On diamagnetism and the concentration of energie (Sur ^{le dia-} magnétisme ^et la concentration de l’énergie); Philosophical Magazine, ^{5e série.}

Soient A un aimant d’acier trempé dur, ^B ^un fragment ^d’une

substance diamagnétique ^{dénuée de} pouvoir coercitif, ^et ^concevons

que l’on réalise le cycle d’opérations ^{suivant :}

10 On amène B d’une position ^P éloignée ^{de A} ^à ^une position Q proche ^{de A} ^{avec une} rapidité suffisante pour que le magnétisme

de B n’ait _{pas le} temps ^de varier sensiblement. Le travail effectué à l’encontre des forces répulsives qui agissent êntre Â êt ^B ^{sera rv.}

2° Après ^avoir ^{laissé B} ^en (~

pendant ^un temps suffisant pour

qu’il âit acquis ^le ^maximum d’aimantation correspondant ^à la po- si lion Q, ramenons-le en P psj- le ^même chemin et avec une vitesse suffisante pour que ^son ainaantation n’ait pas le temps ^de ^varier sensiblement. Les forces répulsives êntre Â êt ^B exécuteront un

travail iV > 1>. En définitive, _{il y} âura êu production ^d’une quan- tité de travail ~’~T - tw dans ûn cycle parcouru ^à température ^con-

stante, ^ce qui ^est ^contraire ^au principe ^de ^Carnot.

Pour éviter cette difficulté, ^il ^ne faudrait, d’après ^l’auteur, ^rien

moins que supposer l’aimantation instantanée, contrairement à toutes les analogies. ^{M. Parker} préfère admettre que le principe ^de

C~arwot n’est pas applicable ^aux corps diamagnétiques.

On peut objecter ^à ^)1. ^Parker qu’il ^se place absolument en

dehors des conditions expérimentales ^dans lesquelles les lois des attractions ou répulsions diamagnétiques ^ont ^été établies. Si ces

actions 5’o~éreni par l’intermédiaire d’Llil 111111e11, ^il n’y ^{a aucune}

raison de supposer, ^{et tout} porte ^à ^déclarer improbable ^c~ priori, qn’elles conservent la même valeur suivant que les corps agissants

sont en repos ^{ou en} ^mouvement par rapport ^à ^ce milieu. De même que les forces électriques ^dans l’hypothèse ^de Weber, ^les

forces magnétiques peuvent ^alors dépendre des vitesses et des

accélérations, ^et ^les ^travaux correspondant ^au ^même déplacement,

exécuté avec des vitesses égales ^très grandes ^{dans deux} ^directions opposées, peuvent ^cesser ^d’être égaux ^et contraires. La démon- stration de l~’I. Parker suppose ^cette égalité rigoureuse.