DEVOIR A LA MAISON N°9. TS2.
Pour le mercredi 16 décembre 2015
I. On considère deux suites de nombres réels (d
n) et (a
n) définies par d
0= 300, a
0=450 et, pour tout n de É,
dn+1= 1 2 d
n+100
a
n+1= 1 2 d
n+ 1
2 a
n+70 1. Calculer d
1et a
1.
2. On souhaite écrire un algorithme qui permet d’afficher en sortie les valeurs de d
net a
npour une valeur entière de n saisie par l’utilisateur.
L’algorithme ci-contre est proposé :
a. Quels nombres obtient-on en sortie de l’algorithme pour n =1 ? Ces résultats sont-ils cohérents avec ceux obtenus à la question 1. ?
b. Expliquer comment corriger cet algorithme pour qu’il affiche les résultats souhaités.
3.
a. Pour tout entier naturel n, on pose e
n= d
n− 200. Montrer que la suite (e
n) est géométrique.
b. En déduire l’expression de d
nen fonction de n.
c. La suite (d
n) est-elle convergente ? Justifier.
4. On admet que pour tout entier naturel n, a
n=100 n
1 2
n
+110
1 2
n
+340
a. Montrer que pour tout entier n supérieur ou égal à 3, on a 2n
2> (n + 1)
2. b. Montrer par récurrence que pour tout entier n supérieur ou égal à 4, 2
nà n
2. c. En déduire que pour tout entier n supérieur ou égal à 4, 0Â100 n
1 2
n
 100
n d. Étudier la convergence de la suite (a
n)
D ’ après bac
II. Le chikungunya est une maladie virale transmise d’un être humain à l’autre par les piqûres de moustiques femelles infectées. Un test a été mis au point pour le dépistage de ce virus. Le laboratoire fabriquant ce test fournit les caractéristiques suivantes :
la probabilité qu’une personne atteinte par le virus ait un test positif est de 0, 98 ;
la probabilité qu’une personne non atteinte par le virus ait un test positif est de 0, 01.
On procède à un test de dépistage systématique dans une population « cible ». Un individu est choisi au hasard dans cette population. On appelle : M l’évènement : « L’individu choisi est atteint du chikungunya » et T l’évènement : « Le test de l’individu choisi est positif »
On notera M Ò (respectivement Ò T ) l’évènement contraire de l’évènement M (respectivement T ).
On note p (avec0 ÂpÂ1) la proportion de personnes atteintes par la maladie dans la population cible.
1.
a. Construire un arbre de probabilités.
b. Exprimer P (M∩T), P ( M∩T Ò ) puis P (T ) en fonction de p.
2. Démontrer que la probabilité de M sachant T est donnée par la fonction f définie sur [0 ; 1] par f ( p)= 98p
97p +1 .
3. On considère que le test est fiable lorsque la probabilité qu’une personne ayant un test positif soit réellement atteinte du chikungunya est supérieure à 0, 95.
Déterminer à partir de quelle proportion p de malades dans la population le test est fiable.
D ’ après bac
CORRECTION DUDEVOIR A LA MAISON N°9. TS2 I.
1. d
1= 1
2 300+100=250 et a
1= 1
2 300+ 1
2 450+70=445.
2.
a. En entrant n =1, on obtient D=250 et A=420. On n’obtient pas la valeur correcte de a
1. b. Traitement : Pour k variant de 1 à n
F prend la valeur D
D prend la valeur D/2+100 A prend la valeur A/2 + F/2 + 70 Fin Pour
3.
a. Soit n un entier naturel
e
n+1=d
n+1200=0,5d
n+100200=0,5d
n100=0,5 ( d
n200 ) =0,5e
n.
e
n+1=0,5e
ndonc la suite ( ) e
nest géométrique de raison 1
2 et de 1er terme e
0= d
0200=100.
Pour tout entier naturel n, on pose e
n= d
n− 200. Montrer que la suite (e
n) est géométrique.
b. Pour tout n de É, e
n=100×
1 2
n
et d
n= e
n+200=100×
1 2
n
+200
c. 1< 1
2 <1 donc lim
n↔+õ
1 2
n
=0. Alors lim
n↔+õ
d
n=200 : la suite ( ) d
nest convergente vers 200.
5. On admet que pour tout entier naturel n, a
n=100 n
1 2
n
+110
1 2
n
+340 a. Soit n un entier, nÃ3.
M éthode 1 :
2 n²(n +1)²= n²2 n1= n²2n +12=(n 1)²2.
D’autre part, n Ã3 donc n 1à 2 et (n 1)²Ã4. Ainsi ( n1)²2>0.
On a donc 2 n ²( n+1)²>0, c'est-à-dire 2n²>(n+1)².
Méthode 2 :
2 n²(n +1)²= n²2 n1. Δ=8 ; n
1=1+ 2 et n
2=1 2 . On a le tableau de signes suivant :
n õ 1 2 1+ 2 3 + õ
n²2n 1 + +
Pour n Ã3, 2n ²( n+1)²>0, c'est-à-dire 2n²>(n+1)².
b. Initialisation : pour n
0=4 : 2
4=16 et 4²=16. 16 Ã16 donc la propriété est vraie pour n
0=4.
Hérédité : soit p un entier tel que p Ã4 et 2
pÃp ². Montrons que 2
p+1Ã( p+1)².
2
p+1=2×2
pet 2
pÃp² donc 2
p+1Ã2 p². Or, d’après le a), 2p ²>(p +1)².
Alors 2
p+1>( p+1)².
Conclusion : pour tout entier n supérieur ou égal à 4, 2
nà n
2. c. Soit n un entier supérieur ou égal à 4.
n >0 donc 100n
1 2
n
>0.
D ’aut re part , 2
nÃn ² >0 donc 1 2
n 1
n² car la fonction inverse est décroissante sur ]0;+õ [ donc 100n ×
1 2
n
Â100 n× 1
n² car 100 n>0 donc 100n
1 2
n
 100
n
Ainsi, pour tout entier n supérieur ou égal à 4, 0 Â100n
1 2
n
 100 n d. a
n=100n
1 2
n
+110
1 2
n
+340 donc, d’après ce qui précède, pour tout entier n Ã4,
110
1 2
n
+340 Âa
n 100
n +110
1 2
n
+340
lim
n↔+õ
100
n =0 et -1< 1
2 <1 donc lim
n↔+õ
1 2
n
=0.
On a donc lim
n↔+õ
110
1 2
n
+340 = lim
n↔+õ
100 n +110
1 2
n
+340 =340.
Alors, d’après le th des gendarmes, lim
n↔+õ