• Aucun résultat trouvé

X 99 option PC : Math1 Premi`ere partie 21 1.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "X 99 option PC : Math1 Premi`ere partie 21 1."

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

X 99 option PC : Math1

Premi` ere partie 21

1. Si (v

1

, v

2

, ..., v

n

) d´esigne une base orthonorm´ee de R

n

form´ee de vecteurs propres de la matrice M , respectivement associ´es `a (λ

1

, λ

2

, ..., λ

n

), on peut ´ecrire q

M

(x) =

P

n i=1

λ

i

X

i2

o` u x =

P

n i=1

X

i

v

i

.

Pour tout x ´el´ement de S, on d´eduit l’encadrement λ

min

(M ) 6 q

M

(x) 6 λ

max

(M ) sachant que k x k

2

= P

n

i=1

X

i2

= 1. . . 2 De plus, le minorant λ

min

(M ) peut s’´ecrire q

M

(v

j

) o` u j est un indice tel que λ

min

(M) = λ

j

, donc la borne inf´erieure α = λ

min

.

Le raisonnement est identique pour β = λ

max

(M ). . . 2 2. Les trois caract´erisations demand´ees, ici, sont des r´esultats du cours : ils se red´emontrent

`a l’aide de la question pr´ec´edente. . . 3 3. Soit u l’endomorphisme de R

n

de matrice M, on sait que u est diagonalisable et que

ses valeurs propres sont > 0. u = P

λ∈Sp(u)

λp

λ

o` u p

λ

d´esigne le projecteur orthogonal sur E

λ

(u). v = P

λ∈Sp(u)

√ λp

λ

r´epond `a la question. . . 2 Montrons l’unicit´e : si w

2

= u est un endomorphisme d´efini positif alors µ ∈ Sp(w) ⇒ µ

2

∈ Sp(u) et E

µ

(w) ⊂ E

µ2

(u). Comme les valeurs propres sont toutes > 0 alors l’application µ ∈ Sp(w) 7→ µ

2

∈ Sp(u) est bijective. On a alors les inclusions

E = X

µ∈Sp(w)

E

µ

(w) ⊂ X

µ∈Sp(w)

E

µ2

(u) = E

donc E

µ

(w) = E

µ2

(u) par cons´equent w est d´etermin´e de mani`ere unique. . . 5 4. a. On calcule la diff´erentielle de f

M

directement

f

M

(x + h) − f

M

(x) = (x

T

+ h

T

)M (x + h) + 2c

T

(x + h) − x

T

Mx − 2c

T

x

= 2(x

T

M + c

T

)h + h

T

Mh

car x

T

Mh = h

T

Mx (scalaire). On a alors D f

M

(x)(h) = 2(Mx + c)

T

h soit encore grad f

M

(x) = 2(Mx + c).

Conclusion : l’unique point critique est donn´e par la relation x

0

= − M

1

c. . . 4 b. La question pr´ec´edente fournit directement le r´esultat, en effet

f

M

(x

0

+ h) − f

M

(x

0

) = h

T

Mh = q

M

(h) > 0

et comme q

M

est d´efinie positive on peut affirmer que x

0

est l’unique minimum de f

M

sur R

n

. . . 3

1

(2)

Deuxi` eme partie 34

5. a) Un r´eel x ´etant fix´e, on ´etudie les variations de g

x

: y 7→ g

x

(y) = ay

2

+ b(x − y)

2

de d´eriv´ee g

x

(y) = 2[(a + b)y − bx]. Le r´eel a + b ´etant strictement positif, la fonction g

x

admet un minimum en y

0

= bx

a + b dont la valeur est g

x

(y

0

) = (a//b)x

2

. . . 2 b) La fonction g

x

ci-dessus ´etant strictement monotone sur les intervalles ] − ∞ , y

0

]

et [y

0

, + ∞ [, on sait que (a//b)x

2

est un minimum strict de g

x

; en cons´equence, la relation (a//b)x

2

= ay

02

+ bz

02

est v´erifi´ee uniquement pour le couple (y

0

, z

0

) o` u

y

0

= bx

a + b et z

0

= x − y

0

= ax

a + b . 1

c) a//b est la r´esistance ´equivalente du circuit comportant en parall`ele les r´esistances a et b. Si x = y + z est l’intensit´e du courant principal, la loi d’Ohm s’´ecrit U = ay = bz = (a//b)x ce qui conduit `a la seule r´epartition possible des intensit´es de courant : y = y

0

et z = z

0

. De plus, l’´egalit´e (a//b)x

2

= ay

02

+ bz

02

exprime que la puissance dissip´ee par le circuit est la somme des puissances dissip´ees dans chaque “branche”. En fait la r´epartition des intensit´es se fait de telle fa¸con qu’il y a minimisation de l’´energie consomm´ee.. . . 3 6. a) Pour tout vecteur x non nul, q

A+B

(x) = q

A

(x) + q

B

(x) > 0. La matrice sym´etrique

A + B est donc inversible car d´efinie positive.. . . 2 La double ´egalit´e

(A + B)

1

(A + B) = I

n

= (A + B)(A + B)

1

livre les relations :

(A + B)

1

A = − (A + B)

1

B et A(A + B )

1

= − B(A + B)

1

et en multipliant par B `a droite ou `a gauche,

B(A + B)

1

A = − B(A + B)

1

B = A(A + B )

1

B.

Si nous notons : M (A, B) = A(A + B )

−1

B , nous venons de d´emontrer la sym´etrie M (A, B) = M(B, A). Il reste alors `a prouver que M(A, B) = A − A(A + B)

−1

A ce qui r´esulte de :

A[(A + B)

1

B − I

n

+ (A + B)

1

A] = A[(A + B)

1

(A + B) − I

n

] = 0

n

. 3 b) Soient y et z des vecteurs de R

n

tels que y + z = x.

De q

B

(z) = q

B

(x − y) = q

B

(x) − 2ϕ

B

(x, y) + q

B

(y), on d´eduit la relation : q

A

(y) + q

B

(z) = q

A+B

(y) − 2ϕ

B

(x, y) + q

B

(x) = q

A+B

(y) − 2(Bx | y) + q

B

(x) = f

C

(y)

o` u f

C

est la fonction d´efinie au 4 `a partir de la matrice sym´etrique d´efinie positive C = A + B, avec c = − Bx et r = q

B

(x). Or on sait d’apr`es cette question 4 que f

C

admet un point critique unique

y

0

= − (A + B)

1

c = (A + B)

1

Bx 3 et que f

C

(y

0

) est la borne inf´erieure de f

C

sur R

n

. On en d´eduit l’existence de la borne inf´erieure : J

x

= inf

y+z=x

[q

A

(y) + q

B

(z)] = f

C

(y

0

) et sa valeur explicite : J

x

= q

A+B

(y

0

) − 2ϕ

B

(x, y

0

) + q

B

(x) = − ϕ

B

(x, y

0

) + q

B

(x)

sachant que q

A+B

(y

0

) = y

0T

(A + B )y

0

= y

0T

Bx = ϕ

B

(x, y

0

).

(3)

Soit, finalement J

x

= − x

T

By

0

+ q

B

(x) = − x

T

B(A + B)

−1

Bx + q

B

(x) = q

M

(x) o` u M = B − B(A + B)

1

B est la matrice ´etudi´ee `a la question pr´ec´edente.

M est sym´etrique car

M

T

= [A(A + B)

1

B]

T

= B

T

(A + B )

1T

A

T

= B(A + B)

1

A = M

car A + B ´etant sym´etrique d´efinie positive, il en est de mˆeme de (A + B)

1

. Enfin M est positive car (Mx | x) = inf[(Ay | y)

| {z }

>

0

+ (Bz | z)

| {z }

>

0

] > 0. . . 3 L’unicit´e de la matrice M = A//B r´esulte de l’unicit´e, dans une base donn´ee, de la matrice associ´ee `a une forme quadratique. . . 2 c) Pour n = 1, on peut ´ecrire A = a et B = b o` u a, b sont des r´eels positifs tels que

a + b > 0 et la matrice M est la matrice d’unique coefficient : a//b. . . 0 7. a) La sym´etrie A//B = B//A est d´emontr´ee au 6.a. . . 1 b) La r´egularit´e de A permet les transformations suivantes : A + B = (I

n

+ BA

1

)A

et A//B = A(A + B )

−1

B = AA

−1

(I

n

+ BA

−1

)

−1

B = (I

n

+ BA

−1

)

−1

B. . . . 1 c) A et B ´etant inversibles, (BA

1

+ I

n

)

1

= [B(A

1

+ B

1

)]

1

= (A

1

+ B

1

)

1

B

1

:

d’o` u le r´esultat. . . 1 8. a) A = Diag(a

i

, i = 1 . . . n) et B = Diag(b

i

, i = 1 . . . n) de coefficients a

i

et b

i

positifs

tels que a

i

+ b

i

> 0. Alors, (A + B )

1

= Diag(1/(a

i

+ b

i

), i = 1 . . . n) et, en cons´equence,

A//B = Diag(a

i

//b

i

, i = 1 . . . n). 2

b) A et B commutent, donc A et B sont simultan´ement diagonalisables et A//B est diagonalisable dans la mˆeme base. En outre, on a A//B = P Diag(λ

i

//µ

i

)P

T

o` u P ∈ O(n). . . 2 9. Soit x un vecteur fix´e de R

n

. On a l’expression suivante :

q

(A//B)//C

(x) = inf

y+z=x

[q

A//B

(y) + q

C

(z)] = inf

y+z=x

[ inf

u+v=y

[q

A

(u) + q

B

(v)] + q

C

(z)]

c’est-`a-dire q

(A//B)//C

(x) = inf

u+v+z=x

[q

A

(u) + q

B

(v) + q

C

(z)]. Cette derni`ere expression montre le rˆole sym´etrique de A, B, C et par cons´equent,

q

(A//B)//C

(x) = q

(B//C)//A

(x) = q

A//(B//C)

(x), pour tout vecteur x.

L’associativit´e de // en r´esulte, par unicit´e de la matrice M = (A//B)//C . . . 4 Remarque : on peut aussi obtenir ce r´esultat par le calcul ou, remarquer que, si C est inversible alors (A//B)//C = (A

1

+ B

1

+ C

1

)

1

= A//(B//C ) et utiliser la densit´e de GL

n

( R ) dans M

n

( R ).

10. L’´etude du 6.b) montre l’ existence de y

0

= (A + B)

1

Bx et z = x − y

0

v´erifiant ces conditions.

En effet, on a vu que

( ∗ ) q

A

(y

0

) + q

B

(z

0

) = inf

y∈Rn

[f

A+B

(y)] = ((A//B)x | x)

et il est clair que Ay

0

= (A//B)x et Bz

0

= Bx − By

0

= (B − B(A+B)

−1

B)x = (A//B)x.

Unicit´ e : un couple (y

0

, z

0

) v´erifiant les conditions requises v´erifie n´ecessairement la

condition ( ∗ ) ci-dessus, y

0

est donc l’unique point critique de la fonction f

A+B.

D’o` u

l’unicit´e de y

0

et de z

0

= x − y

0

. . . 2

(4)

11. Interpr´ etations physiques :

La question 9 dit que la r´esistance g´en´eralis´ee ´equivalente d’un r´eseau mettant en par- all`ele trois r´esistances g´en´eralis´ees A, B, C peut se calculer de mani`ere associative en groupant dans un ordre quelconque deux de ces r´esistances. . . 2 La question 10 g´en´eralise `a deux r´eseaux d’ordre n mont´es en parall`ele l’interpr´etation physique du 5.c. . . 2

Troisi` eme partie 34 12. a) La question 5.a permet d’´ecrire : q

A

(x)//q

B

(x) = inf

λ+µ=1

[q

A

(x)λ

2

+q

B

(x)µ

2

] et on sait cette borne inf´erieure atteinte pour un couple de r´eels (λ

0

, µ

0

) tel que λ

0

+ µ

0

= 1 (d’ailleurs unique). Posons y

0

= λ

0

x et z

0

= µ

0

x.

Ces deux vecteurs de R

n

v´erifient y

0

+ z

0

= x et

q

A

(y

0

) + q

B

(z

0

) = q

A

(x)λ

20

+ q

B

(x)µ

20

= q

A

(x)//q

B

(x).

En cons´equence, q

A

(x)//q

B

(x) > inf

y+z=x

[q

A

(y) + q

B

(z)] = q

A//B

(x). . . 5 b) Les hypoth`eses de cette question assurent l’existence des matrices :

A//C, B//D, et (A + B)//(C + D).

Soit x un vecteur de R

n

: il existe des vecteurs y

0

et z

0

tels que y

0

+ z

0

= x et ([(A + B)//(C + D)]x | x) = q

A+B

(y

0

) + q

C+D

(z

0

) = q

A

(y

0

) + q

B

(y

0

) + q

C

(z

0

) + q

D

(z

0

)

d’o` u :

([(A + B)//(C + D)]x | x) > inf

y+z=x

[q

A

(y) + q

C

(z)] + inf

y+z=x

[q

B

(y) + q

D

(z)]

= ((A//C)x | x) + ((B//D)x | x) 4 Interpr´ etation physique :

Consid´erons :

– un r´eseau n1 o` u sont mont´es en s´ erie les deux r´eseaux “A et C en parall` ele” puis

“B et D en parall` ele”.

A

C

B

D

– un r´eseau n2 o` u sont mont´es en parall` ele les deux r´eseaux “A et B en s´ erie ” puis

“C et D en s´ erie ”.

(5)

A

C

B

D

Pour une intensit´e de courant x = I donn´ee, la puissance dissip´ee dans le r´eseau n1 est inf´erieure `a celle dissip´ee dans le r´eseau n2. . . 3 c) Pour tout couple (y, z) de R

2

v´erifiant y + z = 1 on a

α

i

y

2

+ β

i

z

2

> α

i

//β

i

d’o` u, en additionnant ces k ´egalit´es :

X

k

i=1

α

i

| {z }

y

2

+ X

k

i=1

β

i

| {z }

z

2

>

X

k

i=1

α

i

//β

i

| {z }

=m

.

m est donc un minorant de { αy

2

+ βz

2

, y + z = 1 } donc α//β > m soit X

k

i=1

i

//β

i

) 6 ( X

k

i=1

α

i

)//(

X

k

i=1

β

i

). 5

Remarque : on peut aussi utiliser le 12.a avec A et B matrices diagonales et x = (1, . . . , 1) (mais il y a un probl`eme car il se peut que ni A ni B ne soit d´efinie positive).

d) En utilisant les expressions suivantes des ´el´ements diagonaux de A, B et de C = A//B : a

ii

= q

A

(e

i

), b

ii

= q

B

(e

i

), c

ii

= q

A//B

(e

i

) , et les in´egalit´es de 12.a et 12.c, nous d´eduisons :

Tr(A//B) = X

n

i=1

q

A//B

(e

i

) 6 X

n

i=1

[q

A

(e

i

)//q

B

(e

i

)] 6 [ X

n

i=1

q

A

(e

i

)]//[

X

n

i=1

q

B

(e

i

)]

6 Tr(A)// Tr(B). 4 13. a) Soit un vecteur x ∈ R

n

\ { 0 } tel que Ax = λx et Bx = µx.

Il est clair que (A + B)x = (λ + µ)x avec λ + µ > 0 (puisque A + B est d´efinie positive) donc (A + B)

−1

x = (λ + µ)

−1

x.

Par suite

(A//B)x = A(A + B)

1

Bx = A(A + B)

1

µx = A(λ + µ)

1

µx = (λ//µ)x. 1 b) Soit x

0

un vecteur propre unitaire de A//B associ´e `a sa plus petite valeur pro-

pre λ

min

(A//B). On sait (voir question 1) que λ

min

(A//B) = q

A//B

(x

0

) et, par cons´equent, qu’il existe des vecteurs y

0

, z

0

de R

n

tels que y

0

+ z

0

= x

0

et λ

min

(A//B) = q

A

(y

0

) + q

B

(z

0

). On en d´eduit que

λ

min

(A//B) > λ

min

(A) k y

0

k

2

+ λ

min

(B) k z

0

k

2

,

puis par l’in´egalit´e de Cauchy-Schwarz,

(6)

λ

min

(A//B) > λ

min

(A)α

20

+ λ

min

(B )β

02

o` u α

0

= (y

0

| x

0

) et β

0

= (z

0

| x

0

). Or

α

0

+ β

0

= (y

0

+ z

0

| x

0

) = (x

0

| x

0

) = 1 et λ

min

(A)//λ

min

(B) = inf

α+β=1

λ

min

(A)α

2

+ λ

min

(B)β

2

. En conclusion,

λ

min

(A//B) > λ

min

(A)α

20

+ λ

min

(B)β

02

> λ

min

(A)//λ

min

(B). 8 c) La r´eponse est affirmative car, pour A =

1 0 0 2

et B =

2 0 0 1

, on obtient : A//B =

1//2 0 0 2//1

o` u 1//2 = 2//1 = 2 3 donc λ

min

(A//B) = 2

3 > λ

min

(A)//λ

min

(B) = 1//1 = 1

2 . 4

Références

Documents relatifs

1 D´ efinitions des int´ egrales convergentes 2 2 Propri´ et´ es des int´ egrales convergentes 5 3 Int´ egrale g´ en´ eralis´ ee d’une fonction.. a valeurs

´ Etudier les variations de f et donner ses limites ´ eventuelles aux bornes de son ensemble de d´

2.7.1 Composition d’un MRU et d’un MRUA non-perpendiculaires : Le boulet de canon, la balle de golf, le ballon de football 13 2.7.2 2 MRUAs avec vitesses

Dire si elles convergent et le cas ´ ech´ eant, calculer la valeur des int´ egrales g´ en´ eralis´ ees suivantes :.. Nature des

Nous allons g´en´eraliser, lorsque cela sera possible, cette notion d’int´egrale au cas des fonctions continues par morceaux sur des intervalles ≪ d’un des autres types ≫ :..

Certains r´esultats retourn´es par Maple (e.g. ´el´ements propres d’une matrice) se trouvent dans une structure ordonn´ee (e.g. liste, ensemble, vecteur).. Il est parfois

On dit qu’elles sont localement isom´ etriques si tout point p de S admet un voisinage isom´ etrique.. a un sous-ensemble de S et tout point p de S admet un voisinage isom´ etrique `

[r]