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2.50 Edition, impression, administration: Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél

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Parution bimensuelle • 19 septembre 1979 • 34e année • N° 17 Fr. 2.50

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud moGazine

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Magazine bimensuel

paraissant le premier et le troisième —7 j mercredi de chaque mois I I I v. A V. A/ II I V_V

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1967 Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz Correspondants régionaux Service d'expédition et abonnements Catherine Kacera PUBLICITÉ

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de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

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La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Sommaire

Un chemineau de bonne humeur

Un conseiller national nous parle...

Fribourgeois du dehors Nous les jeunes

Au musée d'histoire naturelle

Interview de la secrétaire communale de Bossonnens La Bénichon de l'Ordre de la Channe

Culture et littérature

Cahier spécial du Comptoir de Fribourg

Arts et spectacles Garde-vous du Rgt de soutien 1

Feuilleton FI - Flashes Rebondissement sur le crime de Maracon Programme TV romande Ecu d'or 1979

Les sports (cyclisme) Entre l'église et...

Excursion en Camargue Plaisirs de la chasse Jouez avec nous Bilan 1978 à Swissair Les défunts

Notre prochaine édition:

4 octobre

Notre couverture:

Fribourg

ouvre ses portes Entre verdure, vieilles pierres et nou¬

veaux quartiers, Fribourg vous ac¬

cueille pour son dixième comptoir

30e Fête des Vendanges à M orges C'est les 28, 29 et 30 septembre 1979 que se déroulera, à Morges, la 30e Fête des Vendanges de la Côte.

Pour cet anniversaire, le Comité d'organisation annonce des attractions assez exceptionnelles puisque, le samedi, 29 septembre, de 17 h. 30 à 18 h. 30 on pourra assister à la parade des Vieux Grenadiers de l'Empereur de Genève, dans les rues de la Vieille Ville, parade qui sera répétée à 20 h. 30 au début de la grande Fête nocturne, où il y aura encore des attractions exceptionnelles: le Trachtentanzgruppe et Musikkapelle Grosshöhenrain, Bavière, le Big-Band de la Stadtmusik Aarburg ainsi que d'autres groupes musicaux.

Le dimanche 30 septembre, c'est à 14 h. 30 (et non à 15 h. 00, œmme par le passé), que le grand Corso fleuri prendra le départ avec cette année son sens de déroulement inversé.

Les organisateurs en reviennent à l'ancien système, à savoir de faire passer le cortège d'abord sur les quais avant de défiler en ville, de monter vers la gare et de terminer en entrant dans le parc de l'Arsenal, les chars restant exposés sur la Place Dufour jusqu'à la proclamation des résultats, puisqu'à Morges, en plus d'un jury, c'est le public qui décerne les récompenses.

Pour une fois, le mois de septembre comptant cinq dimanches, les Fêtes des Vendanges de Morges et de Neuchâtel ne tomberont pas sur le même week-end, ce qui fait que l'on s'attend à une grande affluence dans les rues de Morges-la- Coquette.

Un chemineau de bonne humeur Djyan Maradan le chublyèri.

Flash sur une assemblée de patoisants

Djyan Maradan èthè bin l'omo le pye dzolyà k'on puéchè inkontrâ. Chè

«konchityin» dè Therniat ly an balyi le churnon dè chubièri di dzà, po chin ke chavètan bin dèchulyi lè tzan di j'ojyi. Irè vignè ou mondo a Trivô in 1843. Dyan èthè le fe dè Dzojè Maradan dè Thernia ke l'avê maria Mayèta Guillet, filye dè Yiôdo a Bintzon.

Chin j'inchtrukchyon n'avê don pâ aprê dè mihyi. Alâve permi lè dzin de la kanpagne po fère kotiè piti travô, takounâ, a min mô di paraplu, takounâ di ketalè, i dejê ke n'in d'avê pâ yion kemin ly po fére di travô. K'irè j'à a l'Univerchitâ dè Chenéde. Fayiè le vre prépara chon mastic po fére a tigni lè hyou, y fajê la mima

«mixture» tiè lè riondênè inpyèyon po fére lou ni. Por amujâ lè j'infan, chon travô fournê, Dyan dzulyivè de la clarinette, i chavê onko fére di poutè miné è di grô j'yè. Che Dyan irè pâ tan dèbroulyà, l'avê bon kà. Karantan dè tin Dyan lè jou bon po chè konbordzè dè Thernia la fê chin kemin fan lè j'infan de la pyanna po lè j'infan de la montagne: Lè j'an ke ly avê prà dè frété Dyan alâvè avu cha Iota, tyêta di pomè, di pre din lè grô dzordi di Vêrnè, dè Pelâè ôtra achebin. Kan cha Iota irè pyêna, ch'indalâvè, amon pè lè chérnè, le krà di Pêrè, grapilyi tantiè ou Koujinbê...

lève a la Bèra... è infin, dèchindre a Thernia... Yiô lè j'infan ly dejan: «Teché rè le Gran chin Nikolé».

Dyan lè vèku to gran pouro. Dyan Maradan lè mouâ pouro, a lèpetô dè Riaz. In 1911.

Bourguet François

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3

Ecole et

éducation

«Les droits de l'enfant: la récréation et le jeu»

C'est à cause d'un certain nombre de facteurs de différentes origines que se sont considérablement rétrécies les possibilités pour les enfants de s'épanouir par le jeu ou le plaisir des découvertes et de l'aventure, lorsque celles-ci n'ont pas même complètement disparu. Là où l'on trouve encore des oasis de jeu, la liberté d'action des enfants est encore limitée par des tableaux d'interdiction car leurs jeux sont gênants et importunent. Une question se pose en cette année de l'enfant: les tout jeunes ont-ils encore une place dans notre société? Et qu'en est-il de l'application de la déclaration des droits fondamentaux de l'enfant, décidée par l'ONU en 1959, qui leur garantit le droit de disposer pleinement de possibilités de jeu et de récréation?

Même les enfants ont besoin de changer de décor; ils doivent pouvoir échapper à leurs soucis quotidiens et à leur appartement pour se retrouver dans un monde d'aventures, libres et sans soucis, dans lequel le mot devoir a perdu sa signification.

Phot: Lignum/WB

La valeur et la forme des jeux d'enfant

Les adultes ont souvent de la peine à comprendre la valeur d'un jeu. Cela tient au fait que le temps heureux et irretrouvable de notre synonyme de plaisir, de distraction et de délasse¬

ment. En jouant, il découvre le monde, ses secrets et ses lois et ceci en parfaite harmonie avec l'environne¬

ment dont il est extrêmement sensible aux influences. Des contacts et des relations se créent par le jeu; de plus, l'enfant accumule également des expériences pratiques par les règles, les décisions et les conventions libre¬

ment choisies. Le développement de ses forces et de ses capacités créa¬

trices accroît en lui la confiance en ses propres capacités. Partant de l'influence pédagogique du jeu pour le développement, on en distingue trois sortes essentielles. Les jeux de mou¬

vement, tels que se balancer, grimper, glisser, ramper et jouer à la balle, favorisent le développement phy¬

sique, le courage et l'habileté. Les efforts de l'enfant à explorer l'étendue de son milieu social se retrouvent dans les jeux de relation. Les différen¬

tes formes que prennent par exemple les jeux d'imitation servent à créer un lien entre l'enfant et son entourage et à le rapprocher du monde des adultes.

L'impulsion créatrice de l'enfant et sa fantaisie caractérisent les jeux de création, qui tendent à modifier, è structurer, voire même à améliorer les différentes sortes de jeux pratiqués

jusque là. Un divertissement sain ne peut cependant s'épanouir que dans un environnement favorable qui aille le plus possible à rencontre des exigences du jeu.

Des places de jeu concues pour les enfants

A l'extérieur, les jeux d'enfant sont essentiellement constitués de mouve¬

ments successifs plus ou moins orga¬

nisés, pour lesquels il faut de l'espace.

Les places de jeu situées à proximité immédiate de la maison et destinées aux jeunes enfants ont pour but de conserver un contact étroit entre ceux-ci et leur mère. C'est la raison pour laquelle ces emplacements de¬

vraient se trouver à proximité de vue et à portée de voix des appartements.

L'aménagement d'une place en plein air devrait comporter au moins une caisse à sable de construction solide, une place engazonnée pour y ramper, des éléments pas trop élevés pour y grimper et un coin tranquille qui donne aux petits enfants un sentiment de sécurité. Pour réaliser les encein¬

tes, dont la hauteur ne doit pas dépasser celle d'un enfant assis, on a le choix entre plusieurs possibilités.

Les palissades en bois, les barrières et les bacs de fleurs plaisent particuliè¬

rement aux enfants, car ils délimitent, avec les haies et les dalles de pierre naturelle, un endroit écarté de celui du monde adultes qui offre sécurité et intimité. Utilisé de cette manière, le bois ne semble jamais trop massif ou

trop technique, il s'harmonise parfai¬

tement avec la sensibilité psychique de l'enfant. Le choix d'essences ap¬

propriées, ainsi qu'un traitement par imprégnation adéquat, garantissent une longue conservation et l'exploita¬

tion maximum des qualités de ce matériau utilisé en plein air.

La valeur d'une place de jeu de quartier dépend d'une disposition ju¬

dicieuse. Le mélange des groupes d'âge et de jeu, sans qu'il se produise de frottement, n'est possible que dans des secteurs bien délimités, tels que les grandes surfaces de sable, les pataugeoires et les emplacements secs pour les jeux de billes ou la marelle. Les cadres à grimper et les balançoires disposés sur toute la surface, en fonction des objectifs pédagogiques, ne font pas qu'enrichir les possibilités de jeu, ils apportent aussi la diversité souhaitée sans la¬

quelle il manquerait quelque chose à chaque place de jeu. Particulièrement appréciés des enfants, les éléments mobiles en bois avec leurs nombreu¬

ses possibilités d'improvisation of¬

frent un champ d'activité particuliè¬

rement varié. L'imagination de l'en¬

fant n'a pas de limite: selon le principe des jeux de construction, les éléments en bois peuvent se combiner pour réaliser des tours à grimper de hau¬

teurs et de formes différentes, des échafaudages et des maisonnettes, voire même de véritables fortifica¬

tions. Les objets en bois destinés aux jeux de mouvement, avec lesquels l'enfant se familiarise rapidement grâce à leur forme très maniable, élargissent sa sphère d'activité en lui permettant de traduire par l'action ses sentiments et son humeur. Les en-

Le jardin d'enfant, lieu de rencon¬

tre avec garçons et filles du même âge

Les jeux peuvent également être in¬

terprétés comme une activité média¬

trice dans le sens où ils permettent à l'individu en train de grandir de s'inté¬

grer dans son milieu social et psy¬

chique. A partir de sa troisième année, l'enfant commence à développer sa personnalité par rapport à un ordre objectif en essayant peu à peu de se rapprocher du monde des adultes. Les possibilités globales d'éducation et de développement sont multiples.

Parmi elles, on compte le travail pédagogique dans les jardins d'en¬

fants dont le contenu essentiel con¬

siste à éveiller chez l'être encore jeune la joie de peindre, de bricoler, de modeler, de chanter et de faire de la musique. Lorsque manque l'espace pour ces activités individuelles dans un milieu destiné spécialement aux plus jeunes - c'est-à-dire le jardin d'enfants - l'intégration des garçons et des filles du même âge dans la société reste insuffisante. C'est en ayant la possibilité de le réaliser dans un cadre financier économique qui ne déséquilibre pas le budget de la commune qu'un projet de jardin d'en¬

fants a le plus de chance de se transformer rapidement en réalité. La construction par éléments pour la fabrication en série, pour lesquels le bois et ses dérivés sont prédestinés, offre une excellente alternative à la construction en dur. L'utilisation d'éléments préfabriqués, leur manie¬

ment facile, un temps de montage très court ainsi que la possibilité d'occuper des locaux immédiatement, grâce â une pose à sec, sont des

La faculté de l'architecte à se mettre à la place des enfants se voit à la manière d'aménager l'intérieur des jardins d'enfants. La clarté et une bonne grandeur des locaux sont aussi importantes qu'une atmosphère sereine.

Photo: E. Kùenzi, Zurich (Texte Bois information) fants veulent aussi participer à la

réalisation de leur petit royaume. Pour cela, ils ont besoin d'une activité qui réponde à leur envie d'expérimenter, d'improviser et de découvrir; ils sou¬

haitent imiter les adultes et construire leur propre monde. Le jardin Robinson correspond parfaitement aux besoins de l'enfant, qui ne désire pas unique¬

ment consommer les engins mis à sa disposition mais qui au contraire prend plaisir à satisfaire son envie de créer. Le développement de l'activité de l'enfant dépend largement des matériaux dont il dispose: caisses en bois, planches et lambourdes de lon¬

gueurs différentes, vieux pneus, briques et cartons ondulés ne de¬

vraient pas plus manquer que les outils indispensables.

avantages qui s'ajoutent au caractère économique de la construction par éléments en bois. Comme ces der¬

niers peuvent être assemblés suivant de nombreuses variantes et érigés à partir d'un plan variable, ils offrent une très grande latitude â la concep¬

tion architecturale.

Les enfants ne connaissent leurs besoins que par ce qu'ils ressentent;

ils sont incapables de l'exprimer; ils n'ont pour ainsi dire pas la possibilité d'intervenir pour nous faire part de leurs préoccupations et de leurs dé¬

sirs. De ce point de vue, on attend beaucoup de l'année de l'enfant, afin que soient reconnues les responsabi¬

lités de la société et que ceci débou¬

che sur toutes sortes de mesures prises pour le bien des enfants.

(4)

A BATONS RÖMPUb A/EG

Monsieur Laurent Butty,

conseiller national,

Fribourg

Né à Fribourg le 3 juillet 1925, M. Laurent Butty est originaire de Rueyres- les-Prés (Broyé) et Ursy (Glane). Il accomplit ses études secondaires à Romont, puis au Collège St-Michel et à l'Abbaye d'Einsiedeln où il passe sa maturité, avant d'entrer à la Faculté de droit de l'Université de Fribourg.

Licencié en droit en 1948, il obtient son brevet d'avocat en 1953.

Greffier-adjoint au Tribunal cantonal, puis chef de service de la Direction de l'Intérieur, Laurent Butty est nommé préfet de la Sarine en 1957. Il lance alors l'idée et commence la réalisation du Grand-Fribourg et est le promoteur de nombreuses réalisations intercommunales dans toutes les régions de la Sarine.

Il préside l'aménagement régional de la Sarine.

Actuellement, il pratique le barreau et a ouvert une Etude d'avocat.

Sur le plan politique, Laurent Butty a présidé les jeunesses conservatrices et chrétiennes-sociales suisses et l'Union internationale des jeunes démocrates-chrétiens.

Conseiller national en 1971, il est Président du Groupe Parlementaire Démocrate-Chrétien des Chambres fédérales, depuis 1977.

Le Conseil fédéral l'a nommé:

- président de la commission nationale de répartition des crédits

- président de la commission fédérale pour la relance économique (bonus) - membre du Comité central de la Société suisse de Radio et Télévision (SSR)

- membre du Groupe de travail pour la politique de la famille (à la suite de son postulat de 1973).

Il est en outre président de la Société cantonale des tireurs fribourgeois et du Comité d'organisation des Fêtes du 500e anniversaire de l'entrée du canton de Fribourg dans la Confédération. Il préside également le Service dentaire scolaire fribourgeois.

M. Laurent Butty est marié et père de deux enfants. Préoccupé par les problèmes sociaux, Laurent Butty lança, alors qu'il était encore étudiant, l'initiative qui aboutit à l'introduction des allocations familiales dans le canton de Fribourg et en Suisse. Membre fondateur du syndicat chrétien du personnel de l'Etat de Fribourg, il présida en 1962 la commission chargée du statut des Caisses de pension de l'Etat de Fribourg. Il est membre du Comité du Groupe chrétien-social suisse de la Fondation suisse pour la vieillesse et de Pro Familia.

Conscient des problèmes généraux de notre temps, Laurent Butty est vice- président international de Pax Romana (Mouvement international des intellectuels et étudiants catholiques). Il a déposé plusieurs interventions concernant le respect des droits de l'homme (Droit à la vie. Acte final d'Helsinki, réfugiés, etc.).

Durant les deux dernières législatures, M. Butty est membre de nombreuses commissions parlementaires, en particulier de trois commis¬

sions permanentes dont celles des Finances et du Commerce extérieur. Il fut notamment rapporteur aux Chambres fédérales pour d'importants objets, spécialement ceux concernant les questions sociales, économiques, d'aide aux Universités, à la recherche et de l'énergie. Il préside la commission parlementaire pour l'aménagement du territoire.

Il s'est signalé par le dépôt de motions et postulats touchant aux disparités économiques régionales, à la politique familiale, aux équipements régio¬

naux (concentrations économiques, assurance-maternité, chemins de fer à voie étroite, installations de sport,...). Il a également déposé une initiative tendant à une harmonisation réelle des impôts et à une péréquation intercantonale authentique.

Attentif aux problèmes économiques et sociaux posés par la situation actuelle. M. Butty a interpellé le Conseil fédéral sur le maintien du plein emploi et il fut le rapporteur des mesures urgentes prises pour une relance économique et une amélioration de l'assurance chômage.

F.l. - Quelle est la mission d'un conseiller national fribourgeois au Parlement fédéral, à Berne?

L.B. - Cette mission est double. D'une part, il est important que tout parle¬

mentaire s'occupe des problèmes de l'ensemble de la Confédération, tant sur le plan extérieur qu'intérieur. De plus en plus, notre pays, comme les autres Etats européens modernes, est soumis à des influences extérieures et a l'obligation de résoudre des pro¬

blèmes et de trouver des solutions au niveau international. Cela demande donc des études de la part du parlementaire qui a des tâches à accomplir à l'égard de la Confédéra¬

tion elle-même.

D'autre part, le parlementaire a la responsabilité de représenter la région qu'il habite et le peuple qui l'a élu. Il faut donc bien connaître les intérêts et les préoccupations de la population de notre canton, afin d'y adapter les solutions qui nous sont proposées.

Pour avoir de l'influence au Parlement, il faut entretenir des contacts étroits avec le Conseil fédéral, l'administra¬

tion fédérale et ses propres collègues.

J'ai eu l'occasion, par les nombreuses commissions dont je fais partie, mais aussi comme président du Groupe parlementaire du Parti démocrate- chrétien, qui est le plus important des Chambres fédérales, de pouvoir

pour moi un apport enrichissant qui facilite ma mission de Conseiller na¬

tional.

F.l. - En sa qualité de défenseur des intérêts du peuple helvétique dans son ensemble, le Conseil national.

Chambre dont vous faites partie, est-il le reflet exact des différen¬

tes tendances et de tous les mi¬

lieux?

L.B. - Le Conseil national est élu à la proportionnelle, et les cercles électo¬

raux sont les cantons. Ce mode d'élection fait que le Conseil national est le reflet des régions comme des différents milieux de la population suisse. Le temps considérable que le Conseiller national doit consacrer à sa fonction et aux séances des commis¬

sions fait que de nombreuses person¬

nes très compétentes n'ont malheu¬

reusement pas le désir de présenter leur candidature. Assumer un mandat non permanent pour des tâches qui sont mi-permanentes, exige une sé¬

lection qui n'est pas toujours la meilleure. Le Conseil national reflète assez bien les différents partis poli¬

tiques, les régions linguistiques et le peuple suisse. Même si certains mi¬

lieux ne sont peut-être pas suffisam¬

ment représentés au Parlement, je puis vous assurer que les parlemen-

nouer des contacts qui s'avèrent efficaces pour le canton de Fribourg.

L'activité, déployée durant vingt ans en qualité de préfet de la Sarine, m'a permis d'avoir un contact suivi et permanent avec toute notre région, aussi bien urbaine que rurale, avec toutes les communes d'un district et sa population. Cette expérience m'est extrêmement précieuse à l'heure ac¬

tuelle pour représenter le pays de Fribourg au Parlement fédéral. Je suis également content d'être membre de la commission des finances, à Berne, car cela me permet d'intervenir pour Fribourg en ces temps incertains. En un mot, la fonction de préfet a été

M. Laurent Butty au milieu de sa famille

taires en tiennent compte dans leurs décisions. La députation fribour- geoise à Berne est assez bien l'image même de la population de notre canton. Il serait toutefois souhaitable que l'on puisse bénéficier d'une meil¬

leure représentation régionale. Les parlementaires fribourgeois ont le souci d'être des représentants dont l'activité est dans l'intérêt de tout le canton. Permettez-moi d'ajouter, que vu la complexité énorme des pro¬

blèmes qui sont abordés, tout parle¬

mentaire doit faire un choix. Person¬

nellement, je me préoccupe des clas¬

ses sociales modestes, de problèmes financiers, sociaux et familiaux. Je

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5 A bâtons rompus avec...

...Monsieur Laurent Butty,

et des dirigeants de toutes les socié¬

tés de tir. Avec ses 19 000 membres, notre société est la plus importante du canton de Fribourg.

F.l. - En 1981, Fribourg fêtera le 500e anniversaire de l'entrée du canton dans la Confédération. En

soient à la fois l'affirmation du peuple fribourgeois d'aujourd'hui et de ce qu'il fut dans son passé. En plus des journées officielles qui auront lieu les 27 et 28 juin 1981, des manifestations culturelles, récréatives et folkloriques sont prévues. Nous avons également l'intention d'associer la jeunesse, les conseiller national

(Suite de la page 4)

suis intervenu dans les secteurs con¬

cernant le plein-emploi, l'équilibre économique entre les régions, la si¬

tuation des personnes âgées et la protection de la famille pour laquelle un rapport vient d'être déposé par les instances fédérales compétentes à la suite de mon postulat. Je me suis également préoccupé du problème des réfugiés, du respect des droits de l'homme, de l'aménagement du terri¬

toire, ce qui m'a conduit à présider la commission qui a voté la nouvelle loi fédérale.

F.l. - Si les affrontements sont parfois épiques, comment expli- quez-vous l'éventail des positions et l'opposition qui s'exprime par¬

fois avec vigueur?

L.B. - Il est exact que l'opposition s'exprime avec vigueur au niveau du Parlement. Et pourtant cette opposi¬

tion est moins vive que celle que l'on constate actuellement dans les parle¬

ments étrangers voisins. Si ces af¬

frontements restent dans l'objectivité, je pense qu'ils sont nécessaires pour dégager l'opinion de chacun. Par contre, il faut éviter que ces opposi¬

tions paralysent la démarche parle¬

mentaire. Pour ma part, je suis opposé à tout affrontement sur le plan per¬

sonnel, car j'estime que ce sont les idées et les problèmes qu'il faut traiter et non pas les personnes qu'il faut attaquer.

La vie politique exige des parlemen¬

taires certaines disciplines, raison pour laquelle, en qualité de président du Groupe PDC des Chambres Fédéra¬

les, j'ai demandé aux membres de

mon parti de faire preuve de retenue dans leurs interventions, de limiter le temps, parce que je suis convaincu que l'on peut dire beaucoup de choses en peu de temps, si on sait ce que l'on veut dire. Malheureusement, je dois constater que cette auto¬

discipline parlementaire n'existe pas toujours, motif pour lequel il sera nécessaire de réformer les méthodes du Conseil National.

F.l. - En dehors de la politique, vous êtes le dynamique président des tireurs fribourgeois. Quelle satis¬

faction vous apporte cette fonc¬

tion?

L.B. - La fonction de président de la Société cantonale des tireurs qui a suivi celle de chef des matcheurs fribourgeois, m'a apporté et me pro¬

cure encore beaucoup de satisfac¬

tions. Je suis très heureux de consta¬

ter que ces derniers mois la presse en général et votre magazine aussi, ont relevé le dynamisme du tir dans le canton de Fribourg où ce sport jouit d'une grande popularité. Je suis éga¬

lement très satisfait par les brillants résultats de nos tireurs. Ce qui me réjouit aussi, c'est la participation au tir cantonal l'an passé, à Romont, au tir fédéral de cette année, au tir cantonal au petit calibre, à Bulle et Broc, ainsi qu'au tir fédéral en campa¬

gne. Il est juste de relever que non seulement les aînés restent fidèles au tir, mais qu'un grand nombre de jeunes ont choisi ce sport comme

«hobby» personnel. Pour le président cantonal, cet enthousiasme est vrai¬

ment réconfortant, et m'amène à me réjouir des efforts, non pas de moi- même, mais des collègues du comité

Notre Conseiller national fribourgeois à la tribune du Parlement, à Berne

votre qualité de président du co¬

mité d'organisation, que repré¬

sente cet anniversaire pour un homme politique?

Cet anniversaire représente non seu¬

lement l'entrée du canton de Fribourg dans la Confédération, mais aussi des premiers romands. Il est donc logique que notre population manifeste è cette occasion sa joie et son esprit patriotique. Comme président du co¬

mité d'organisation des festivités qui marqueront ce 500e anniversaire, je tiens à ce que toutes les manifesta¬

tions qui seront organisées à cet effet

écoles, les aînés et les régions, de même que tous milieux. Nous comp¬

tons sur la participation de chaque commune et de chaque district, car nous avons le droit d'être fiers de notre canton. Ma plus belle satisfac¬

tion serait de voir jaillir de cet anniversaire une image réelle du can¬

ton de Fribourg telle une gerbe de feux de joie vers lesquels tous les yeux de la Suisse, de l'Europe et du monde seront fixés.

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud

Bel été pour le nouveau port de Portalban

L'été s'étire encore un peu sur septembre; le soleil gratifie l'automne de beaux jours encore: voiliers, barques, canots s'échappent au large pour quelques dernières sorties avant de réintégrer leurs quartiers d'hiver. Point de regrets au cœur des navigateurs, la saison 79 fut belle.

La côte fribourgeoise s'est ainsi enrichie d'un nouveau port de batellerie dont les initiateurs peuvent être fiers. Portalban a vu, cette année, la réalisation concrète d'un projet bien conçu et attendu du public. Propriété de la commune de Delley, il peut accueillir 650 bateaux. Son parc à voitures de 450 places - qu'on utilisera comme place de stationnement pour les bateaux en hiver -, ses places de sport, ses réserves pour pic-nic, sa plage propre et agréable flanquée d'un camping bien entretenu n'ont cessé d'attirer vacanciers et habitués. Cette année, 400 caravanes et 350 bateaux sont implantés, installés à l'année, ce qui offre ainsi une stabilité.

A Portalban, on constate que les efforts consentis n'étaient pas vains. On se réjouit déjà de l'été 80 et attend de «pied de marin» la prochaine saison.

Monique Pichonnaz

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i« nviii«m«

Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

OISIIII»! rriuvuf

Un concert de gala

par des musiciens fribourgeois et un spectacle féminin

à la Bénichon

des Fribourgeois du Val-de-Ruz Pour la dixième fois consécutive, les Fribourgeois du Val-de-Ruz ont organisé leur fête populaire d'été et Bénichon le dimanche 26 août comme le veut la tradition maintenant bien enracinée dans les mœurs de la population de cette région neuchâteloise. Pour ce faire, une cantine de 2000 places avait été dressée sur les hauts du village de Cernier par l'entreprise Conrad Mauron de Châtonnaye.

La délégation de l'Amicale des Fribourgeois du Val-de-Ruz

Les festivités débutèrent le vendredi soir déjà par un loto, suivi le samedi d'un concert de gala par l'Union Instrumentale de Fribourg placée sous la direction de M. Marcel Rossalet. Cet ensemble de cuivres a laissé une profonde impression aux milliers d'auditeurs-spectateurs qui ne ménagèrent pas leurs applaudisse- De la musique et des drapeaux

ments. La fanfare d'Autigny s'est également «taillée» un très beau suc¬

cès au cours de cette soirée merveil¬

leusement réussie.

Le dimanche, alors que le soleil s'était mis au diapason l'après-midi, un cortège s'ébranla dans le village de Cernier, emmené par la fanfare locale.

Au passage, nous avons pu admirer

La fanfare de Cernier, musique officielle de la fête l'Union Instrumentale de Fribourg, la

fanfare d'Autigny, les délégations de toutes les sociétés qui avaient parti¬

cipé aux précédentes fêtes, la troupe des Majorettes de la Ville de Fribourg, la société de gymnastique de Cernier, etc, etc. Ce défilé a amené une foule de monde à la cantine qui, en quel-

Et lorsque l'entente règne entre les dirigeants, tout marche à merveille.

La réussite de cette fête populaire de l'Amicale des Fribourgeois du Val- de-Ruz est due essentiellement à la parfaite organisation, aux musiciens chevronnés qui ont prêté leur con¬

cours, à la troupe des Majorettes de la

Le groupe des mini-majorettes de la Ville de Fribourg

ques minutes, était pleine à craquer.

Durant une heure, tous les yeux étaient dirigés vers la scène où les Majorettes de la Ville de Fribourg présentèrent un spectacle digne de son dixième anniversaire. Cette troupe a non seulement passé le cap de son adolescence mais elle a gravi des échelons qui lui permettront cer¬

tainement d'obtenir une belle place au prochain championnat suisse. Elle a fait plaisir au public qui l'a vivement encouragée. Le bis répété dans plu¬

sieurs productions a démontré son immense succès. Et quand le prési¬

dent de la troupe possède le don de présenter le spectacle, tout est beau.

Ville de Fribourg dont le spectacle était une carte de visite, à la fanfare de Cernier toujours présente, au comité de l'Amicale et son président M. Ernest Rotzetter, à la brigade de cuisine qui a servi un succulent menu de Bénichon et plus de cinquante jambons sur assiette, au jeune couple qui a su entraîner toute la jeunesse et les adultes comme ceux du troisième âge sur le même pont de danse. Bravo les gars du Val-de-Ruz!

(texte et photos G. Bd)

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7

"Hoi/ le# mu#/ "

Dixième fête populaire et bénichon des Fribourgeois du Val-de-Ruz

(Suite de la page 6)

Qu'il est bon ce jambon de la Singine...

La mascotte des Majorettes de la Ville de Fribourg dans les bras de M. Ernest Rotzetter, président de l'Amicale des Fribourgeois du Val-de-Ruz, remettant un cadeau à M. Gaspard Binz, prési¬

dent de la troupe

L'élégance et la beauté des Majorettes de la Ville de Fribourg Manifestations annoncées par les Cercles affiliés à l'Association

Joseph Bovet Octobre

5 Cercle Frisvdwausanne - assemblée du cercle.

20 Cercle Fribourgeois de Bâle - sortie en Ajoie.

20/21 Cercle Fribourgeois de Lausanne - Bénichon salle d'Entre-Bois.

21 Société Fribourgeoise de Berne - Bénichon.

Novembre

3 Amicale des Fribourgeois de Delémont - soirée familière.

4 Dütschfryburger-Verein Zürich - Lotto.

17 Cercle Fribourgeois de Lausanne - souper des travailleurs de la bénichon.

23 Cercle Fribourgeois de Lausanne - assemblée du cercle.

24 Cercle Fribourgeois de Bâle - loto.

Décembre

1 Société Fribourgeoise de Berne - soirée familière.

2 Société Fribourgeoise de Berne - St-Nicolas.

2 Cercle Fribourgeois de Lausanne - St-Nicolas à St-Jean-Cour.

2 Cercle Fribourgeois de Nyon - St-Nicolas.

8 Dütschfryburger-Verein Zürich - Chlausabend.

16 Cercle Fribourgeois de la Côte Neuchâteloise - Noël des enfants.

Dimanche 7 octobre à Vaulruz

Cérémonie du centenaire de la naissance de l'abbé Bovet

Pour commémorer le souvenir et le centenaire de la naissance de l'abbé Joseph Bovet, une cérémonie organisée par les Fribourgeois du dehors aura lieu dans le village de Vaulruz, le dimanche 7 octobre 1979. MM.

Raymond Perroud, président de l'Association Joseph Bovet; Louis Joye, membre du comité AJB et responsable des relations publique; et Gérard Bourquenoud, attaché de presse de l'Association, se sont rencontrés le samedi 1er septembre, à Vaulruz, pour préparer cette manifestation qui débutera par une messe chantée et célébrée dans la cour du château. La fanfare «L'Alpée» conduira ensuite le cortège jusque devant la fontaine dédiée à l'abbé Bovet et à M. Ernest Grivet, qui fut le fondateur et le premier président de l'Association qui groupe aujourd'hui quelque trente-sept cercles fribourgeois du dehors. Cette cérémonie sera rehaussée par des chants du choeur mixte «L'Harmonie» et une allocution de circonstance de M. Raymond Perroud, président de l'AJB. Une plaquette en hommage à l'abbé Bovet sera apposée sur cette fontaine magnifiquement fleurie et entretenue par Mme Schmutz. Participeront à cette manifestation, les membres du comité AJB et des délégations de tous les cercles «hors les murs».

En vue du 500e anniversaire

Par la même occasion, le co¬

mité de l'AJB a jugé utile de réunir autour d'un repas les délégués des cercles, afin de mieux faire connaissance et surtout resserrer les liens d'amitié qui sont la force de l'Association. M. Raymond Perroud, notre dynamique pré¬

sident, en profitera pour rensei¬

gner objectivement chaque dé¬

légué et chaque cercle sur l'activité de l'Association et les projets d'avenir, entre autre sur le grand rassemblement des Fribourgeois du dehors qui aura lieu les 20 et 21 juin 1981, à Fribourg, dans le cadre des manifestations qui marqueront le 500e anniversaire de l'entrée de notre canton dans la Confé¬

dération. C'est à M. Louis Joye, nouveau membre du comité AJB, qu'incombe cette respon¬

sabilité et il a déjà pris de nombreux contacts avec toutes les personnes susceptibles de faciliter l'organisation de ce rendez-vous important. Ce que nous pouvons dire pour l'ins¬

tant, c'est qu'un programme a déjà été étoffé au cours de cette séance tenue à Vaulruz et que ce rassemblement se pré¬

sente sous les meilleurs auspi¬

ces. Le samedi soir, dans une grande salle de Fribourg, est prévu un concert-spectacle par

La fontaine de Vaulruz les chorales et groupes de

danse des cercles fribourgeois du dehors. La journée domini¬

cale verra une messe célébrée en plein air, un cortège dans les rues de la Ville, un apéritif et réception dans le jardin de la halle du Comptoir, banquet et allocutions. Nous nous arrête- rons-lâ pour l'instant, mais nous en reparlerons maintes fois d'ici 1981.

G. Bd.

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Caché à Montagny,

Roland Sanson et sa poésie

«Maternité» de Dominko

LA MERE

«Dessin et poésie sont ma philo¬

sophie.

Les gens mon hétaïre, la musique ma lyre»

Ces quelques vers introduisent le recueil de poésies de Roland San¬

son: «Regard». Cet ouvrage édité en France, un roman sur le point de l'être, un autre en préparation, l'auteur n'aime pas «le monde». Il s'est donc installé à Montagny avec son épouse et ses deux enfants Séverine et Grégory.

Champs et arbres pour horizon, gazouillis d'oiseaux et cloches de vaches comme ambiance, voilà le décor dans lequel il écrit, crée, dessine, vit. Le présenter reste difficile, il se livre peu, pense qu'il n'a rien à dire sur lui-même.

Essayons de le découvrir au tra¬

vers de ses réponses.

F.l. - Ecrivez-vous depuis long¬

temps, Roland Sanson?

R.S. - Depuis l'âge de treize ans, je n'ai jamais cessé. Ni mes études en philosophie et en psychologie, ni mon travail de dessinateur n'ont entravé cette passion.

F.l. - Pourquoi dessinateur?

R.S. - Ces activités ne s'al¬

lient-elles pas? J'aime le dessin.

J'illustre d'ailleurs moi-même la couverture de mes ouvrages. De plus, c'est par ce biais que je gagne la vie de ma famille.

«Regard», recueil de poésies. Couver¬

ture illustrée par l'auteur

Qu'est-ce qu'une mère? exacte¬

ment, je ne sais;

Est-ce une femme à qui l'homme dit: maman?

Est-ce un amour dont on ne peut se passer?

Est-ce un être admirable que l'on aime, enfants?

Pour moi, je ne sais ce qu'est une vraie maman.

Toutefois, à en voir l'empresse¬

ment soudain

Lorsqu'on arrive ce dernier jour, un beau matin

Que portent ces jeunes gens pour épiloguer

Sur un seul thème plein d'amour:

douce maman,

Je comprends qu'une mère, c'est tout, c'est assez.

Heureux, ceux qui sont aimés d'elles et qui les aiment;

Que ce doit être doux de lui dire: je t'aime;

Celui qui ne peut, le dit au fond de lui-même

Et pleure dans son coeur è la pensée d'aimer,

Car, qui donc en son être peut la remplacer;

C'est là, une souffrance à nulle autre pareille, /?. Sanson

F.l. - Préféreriez-vous vivre de votre écriture?

R.S. - J'aurais aimé me consacrer uniquement à l'écriture. A moins d'être «poussé», un écrivain ne peut pas vivre de sa plume. Pour beaucoup c'est d'avantage une histoire de gros sous que de littérature.

F.l. - Vous êtes dur?

R.S. - Très dur! Je déteste l'hypo¬

crisie. Les prix littéraires en sont un bel exemple. S'il faut écrire n'importe quoi pour vendre, cela ne m'intéresse pas. J'écris pour mon plaisir. J'aime ce qui est beau et sincère et ne voudrais pas devenir un écrivain «commercial», comme on l'entend aujourd'hui.

F.l. - A quel public destinez-vous votre poésie?

R.S. - A tout le monde en général, aux gens simples en particulier. Je souhaite intéresser mes lecteurs.

F.l. - Quelles sont vos sources d'inspiration?

R.S. - La vie, l'amour, tout ce qui se passe. La poésie est une mu¬

sique qui chante la vie. Elle s'écrit avec le coeur.

F.l. - Est-elle un loisir, pour vous?

R.S. - Non, pas du tout. C'est un moyen d'expression. J'écris ce que je ressens profondément sur le moment. Aujourd'hui, je n'écrirai peut-être plus comme il y a dix ans.

F.l. - Vous vivez ici pour avoir tria paix», ne pensez-vous pas qu'il faut côtoyer du monde pour connaître le succès?

R.S. - Je n'aime pas le monde.

J'aime les gens. Il y a souvent quelqu'un chez nous. Je connais beaucoup d'amis mais le monde, non. Quant au succès, il abîme tout.

F.l. - Votre plus belle poésie?

R.S. - «Ma mère». Je tiens beau¬

coup à ce que vous la publiiez dans votre journal.

Pages réalisées par Monique Pichonnaz

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nanaj&na

Le PTT-Mobileà travers le canton

Les enfants découvrent

les moyens

de

communication

Depuis toujours, les hommes ont souhaité échanger des informations. Ils se sont d'abord servis de leur voix, et, plus tard, comme le font encore les peuplades primitives, du tam-tam. On imagina aussi des signaux lumineux, la fumée. Télégraphe optique, télégraphe électrique, morse, télégraphie sans fil, que d'étapes jusqu'aux télex ou ordinateurs d'aujourd'hui. Installé dans chaque appartement ou presque, le téléphone semble tout à fait naturel. Envoyer une lettre, timbrer une carte sont devenus des gestes familiers et pourtant... nos enfants peuvent encore s'émerveiller devant les techniques nouvelles de communication et apprendre à les utiliser correctement.

Dans le cadre de l'«Année de l'en¬

fance», les PTT, en collaboration avec des représentants du comité suisse de cet organisme et des pédagogues, ont mis en service des cars d'exposi¬

tion mobile. Ainsi présentent-ils les moyens de communication sous forme de jeux. Depuis le mois d'avril, les «PTT-mobiles» sillonnent notre pays. Ce périple è travers 250 localités se terminera à la fin de ce mois dans notre canton et aura touché près de 200 000 enfants. Si la surface reste exiguë -12 m. x 2,4 m.- cela suffit pour faire la joie des écoliers, joie de découvrir, joie d'apprendre. Pouvoir envoyer un texte par télex à son copain, téléphoner avec des appareils à touches ou automates à pré-paie¬

ment, s'informer au guichet sur la manière correcte d'effectuer les opé¬

rations postales, regarder un petit film sur vidéo, enregistrer sa propre voix...

la visite de ce car offre mille intérêts.

Relation avec les enfants du monde entier.

Mis à part le côté technique, souhai¬

tons que l'opération ait un grand impact sur les enfants de par la relation qu'ils pourront entretenir avec des correspondants du monde entier, dont ils trouveront, dans l'exposition, l'adresse. Quant aux classes, elles peuvent procéder à un échange de dessins. En effet, vu la difficulté d'établir des contacts avec la jeu¬

nesse d'autres pays, en raison de la langue, les dessins deviennent sup¬

port de la communication entre la Suisse et les pays du Tiers-Monde et

du Quart-Monde. Les écoles suisses de l'étranger et les représentations diplomatiques des pays participant à l'échange ont fait préparer le plus grand nombre de dessins dans les écoles de leur région, pour qu'ils soient échangés avec ceux préparés par les classes en Suisse.

Peut-être pourrait-on regretter que cette exposition touche principale¬

ment les enfants des villes favorisés déjà sur de nombreux plans. A Fri- bourg, un effort a été consenti par plusieurs écoles de campagne qui ont accepté de déplacer les enfants par un service de bus.

Afin que cette expérience ne tombe pas dans les oubliet¬

tes, nous aimerions que les enfants qui ont visité cette exposition écrivent à notre rédaction et livrent leurs im¬

pressions sur ce qu'ils ont appris et aimé grâce aux PTT-Mobiles. Nous publie¬

rons leur lettre dans un pro¬

chain numéro.

Page réalisée par Monique Pichonnaz

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SdOIC« «t id«8

Une rareté nouvellement acquise au Musée d'histoire naturelle

technique de la production et protéger son habitat dans son île d'origine. La destruction systématique des forêts tropicales a pour effet des conséquences les plus désastreuses et là nous ne voyons qu'un tout petit exemple.

Enfin, le Musée d'histoire naturelle de Fribourg se doit de remercier le Parc ornithologique de la Dombes (Ain, France), parc admirablement bien tenu, qui a permis, grâce à un échange, d'acquérir cet éperonnier Napoléon présentement exposé.

A. Fasel Grâce aux nombreux et bons contacts que le Musée d'histoire naturelle entretient

avec divers jardins zoologiques, une rareté exceptionnelle vient d'enrichir ses collections et est, présentement, exposée au public. Il s'agit d'une sorte de faisan appelé éperonnier Napoléon (polyplectrom emphanum) qui, dans la systématique, fait la liaison entre les paons et les faisans. Il s'agit d'une espèce excessivement rare car, actuellement dans le monde, il n'y a qu'environ une centaine d'individus vivants dans les parcs zoologiques.

L'éperonnier Napoléon est originaire de Palawan, une des îles Philippines où il s'est considérablement raréfié à un point tel que l'IUCN (International Union for Conservation of Nature) a décrété cette espèce rare et l'a placée sur la liste rouge de la convention de Washington.

L'éperonnier Napoléon est le plus beau représentant de son groupe. Le manteau et les ailes sont d'un bleu métallique brillant et la queue est munie d'une double rangée d'ocelles également bleu métallisé sur un fond gris-brun finement strié et ponctué de brun clair. Les parties ventrales sont noires, la tête est ornée d'une huppe vert-sombre et les joues sont garnies d'une tache blanche dont l'étendue est variable selon les individus. Cet oiseau pèse environ 450 grammes et mesure 50 cm du bec à l'extrémité de la queue.

Appelé également faisan-paon de Palawan, l'éperonnier Napoléon était commun autrefois dans les sombres forêts humides des plaines et des collines de l'île la plus occidentale des Philippines. Or, depuis sa découverte, dans la première moitié du 19e siècle, des déboisements importants, devenus systématiques après la Seconde Guerre mondiale, ont considérablement restreint son aire de distribution et ses populations se sont raréfiées. En 1929, des aviculteurs américains ont réussi à importer des éperonniers Napoléon et ont réussi à les faire reproduire l'année suivante. Malheureusement, son taux de reproduction est faible puisque le ponte annuelle ne compte que 2 oeufs. Les oeufs ont une teinte rose-rouge et la période d'incubation ne dure que 18 jours. Les poussins suivent leur mère sous la queue et ne la quittent que pour de brefs instants. De plus, ils n'acceptent la nourriture que de leur mère. Pour les élever artificiellement, il est nécessaire de recourir à des subterfuges en recouvrant la main du soigneur par des plumes d'un adulte, par exemple.

Heureusement, depuis 1930, les groupes d'oiseaux captifs vivant en Amérique et en Europe, ont peu à peu pris de l'importance et, actuellement, grâce surtout aux très bons résultats d'une nidification du zoo de Hong-Kong, la population mondiale en captivité s'élève à un peu plus de 100 individus. Ce n'est donc pas demain qu'il sera possible de procéder à des lâchers d'éperonniers Napoléon élevés en captivité dans l'île de Palawan. Pour cela, il faudra améliorer la

Le moteur à explosion Le moteur à explosion est caractérisé

par le fait que le mélange combustible formé d'air et de vapeurs d'hydrocar¬

bure, est complètement préparé avant son inflammation provoquée par une étincelle électrique fournie par une bougie vissée à la tête d'un cylindre.

Chaque cylindre est muni de deux soupapes (aspiration et échappement) et contient un piston relié à l'arbre- manivelle par une bielle. Cette bielle transmet le mouvement du piston à l'arbre moteur qui, lui-même, le trans¬

met aux roues motrices.

Le moteur généralement le plus em¬

ployé, est le «quatre temps». Voici sommairement et schématiquement son fonctionnement:

PREMIER TEMPS: L'ASPIRATION.- En descendant dans le cylindre, le piston crée un vide. En même temps, la soupape, dite d'aspiration, s'ouvre et le gaz formé par le mélange air- essence dans le carburateur, pénètre à l'intérieur du cylindre. Lorsque le piston est au bas de sa course, le

cylindre est rempli de combustible et la soupape se referme. DEUXIEME TEMPS: LA COMPRESSION.- Les deux soupapes sont fermées. Le pis¬

ton remonte et compresse le mélange contre la tête du cylindre.

TROISIEME TEMPS: L'EXPLOSION.- La bougie, vissée à la tête du cylindre, provoque une étincelle qui enflamme le mélange. Celui-ci, comprimé, explose et refoule violemment le piston au fond du cylindre.

QUATRIEME TEMPS: L'ECHAPPE¬

MENT.- Le piston poursuit sa course et remonte vers la tête du cylindre. La soupape d'échappement s'ouvre et les gaz brûlés sont expulsés hors du cylindre.

LA BOUGIE.- La bougie (une par cylindre) est composée d'une élec¬

trode centrale isolée, reliée à une des bornes du distributeur électrique qui reçoit le courant de la batterie par l'intermédiaire d'une bobine à haute tension. La batterie est approvision¬

née en électricité par la dynamo.

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Augusta Pilloud

ou

la joie

de vivre

F.l. - Comment devient-on secré¬

taire communale, Mme Pilloud?

A.P. - D'abord, par envie. Lorsque nous sommes revenus vivre à Bosson- nens, je pensais déjà que j'accepterais volontiers ce poste si, un jour, il devenait vacant. En 1971, l'autorité communale mettait cette charge au concours et je fus engagée par Mon¬

sieur Cottet, syndic à l'époque.

F.l. - Etiez-vous secrétaire de pro¬

fession?

Non. Après quelques années de ma¬

riage, j'ai travaillé dans un magasin et suivi des cours du soir. Nous habitions Lausanne. Puis nous nous sommes installés ici, dans mon village, où j'ai trouvé un emploi de secrétaire-comp- table dans une fabrique. J'ai toujours essayé de me perfectionner. Le travail ne m'effraie pas. Actuellement, à l'exception d'un jour et demi par semaine comme comptable de la fabrique, je suis en permanence au service de la commune.

F.l. - Quel attrait cette activité exerce-t-elle sur vous?

Tout. Le contact, l'esprit de village, sentir ce que vivent les habitants - les jeunes, les vieux, les enfants - la variété de la tâche.

A en croire votre plan journalier vous semblez toucher à de nom¬

breux domaines?

A.P. - C'est incroyable ce que je peux apprendre et cela sur tous les plans.

Le courrier, la correspondance, les

séances du conseil, les publications des bans, les impôts, l'école, la comptabilité, les constructions, les forêts, les amenées d'eau, la mesure des champs, les activités sportives et culturelles, enfin toute la vie d'un ménage communal de 540 habitants.

J'aime ces activités car elles m'obli¬

gent, d'une part, à me documenter et, de l'autre, je vis l'animation du village.

C'est très enrichissant.

Chiffres et paperasseries n'enièvent pas le sourire de Mme Pilloud

Une salle boisée aux couleurs gaies, des fenêtres donnant sur les prés en lisière de forêt, c'est le cadre professionnel de Madame Augusta Pilloud, secrétaire communale à Bossonnens. Le sourire sur un visage épanoui annonce d'emblée qu'elle a trouvé «sa» place dans la société tout en alliant famille et profession.

F.l. - Et votre famille?

A.P. - Pas de problèmes. J'allie très bien les deux fonctions. Il est vrai que, tributaire d'horaires irréguliers, je ne suis pas souvent à la maison. Je trouve pourtant des moments privilé¬

giés pour mon mari et mes enfants.

Depuis 1962, ma belle-mère habite chez nous. Elle me remplace donc volontiers pour les repas et nous nous entendons à merveille. «Dans une cuisine, il ne faut pas plus de cuisi¬

nières que de fourneaux» dit-on. Mon activité à l'extérieur est aussi l'une des raisons de nos excellentes rela¬

tions. Aujourd'hui, pour mes garçons -17 et 22 ans - je trouve encore le temps de les rencontrer, de leur parler, de les soutenir en période d'examens; ils ne demandent pas que je sois toujours avec eux, ils veulent sentir que l'on s'intéresse à eux.

F.l. - Avec toutes ces occupations, prenez-vous tout de même des instants de loisirs?

A.P. - Je n'ai jamais l'impression de travailler car j'aime ce que je fais. Pour me détendre, quand j'ai «cinq minu¬

tes» et chaque fois que je le peux - chez le médecin ou le dentiste - je résous des mots croisés. Je ne suis pas sportive mais pour entraîner mon

Le jardinage est pour moi sport et détente è la fois..

fils, je vais à la piscine. J'aime jardiner, bricoler, tapisser des pièces.

Mon hobby, c'est la cuisine. A n'im¬

porte quelle heure, je me prépare un repas. Il m'arrive de préparer un chou- fleur au gratin lorsque je rentre à 22 ou 23 heures, pour mon souper...

J'affectionne tout ce qui est féminin.

Un de mes hobbys préférés: la cuisine F.l. - Quelles sont vos relations avec les habitants et vos collabora¬

teurs?

A.P. - L'ambiance est très cordiale.

Aucune jalousie. Je suis souvent invitée. Dans un village, tous se saluent, échangent deux mots. Ils viennent même payer leurs impôts avec le sourire, ce qui se comprend (sic). Quant â mes collaborateurs, ils m'ont acceptée comme femme et ne font aucune différence. On me confie des responsabilités égales et on me fait pleine confiance. Je suis très indépendante dans ma tâche.

F.l. - Qu'aimeriez-vous laisser aux lecteurs?

A.P. - S'il y avait un tel emploi à repourvoir, je conseillerais aux fem¬

mes de s'y intéresser. Pour moi, il n'y a pas de «revers à la médaille». Non seulement la vie d'une commune est passionnante, mais c'est une source de contacts. Le contact qui manque le plus dans notre monde d'aujourd'hui.

Pourtant, il est simple de sourire, de dire bonjour, des détails qui vous remplissent de joie pour toute la journée.

Propos recueillis par Monique Pichonnaz

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Mariage du vin et du fromage avec

L'ORDRE DE LA CHANNE en Gruyère

Pour la fraternité et la communion des hommes dans le vin, car le vin est toujours «vin de communion», mais aussi facteur de concorde et de compréhension entre les hommes...l'Ordre de la Channe exalte les rites traditionnels que célèbre le vigneron initié de père en fils à la culture de la vigne.

Destinée en premier lieu à la promotion des vins du Valais, cette digne confrérie bachique a déjà fait du chemin dans notre canton puisqu'après Broc et Fribourg, elle a fait escale à Gruyères. Placé sous le haut patronage de MM. Robert Menoud, préfet de la gruyère, Bulle; Michel Broillet, champion du monde d'haltérophilie, Vernier; François Trisconi, champion automobile, Monthey; avec le bienveillant concours des Gais Compagnons de l'Ordre et de la fanfare «L'Appel du Manoir» de Gruyères, le Chapitre du Rallye du Vin du Valais et de la Presse s'est tenu le samedi 25 août 1979 en l'accueillante et jolie cité comtale.

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Flash sur la cérémonie d'intronisation des nouveaux chevaliers.

Sous les yeux du comte Michel Le soleil s'était mis au diapason pour la cérémonie solennelle qui se déroula dans la cour du château, où vécut le Comte Michel. Après que le major¬

dome eut présenté les membres du Conseil de l'Ordre, le noble procureur Albert Rouvinezintronisa les nou¬

veaux chevaliers parmi lesquels se trouvaient Héribert Miedler, tenan¬

cier de l'HOSTELLERIE St-Georges, à Gruyères: Robert Pittet, négociant en vins, à Epagny; et Hélène Barras, tenancière du Bar «Le Mazot», à Vevey. La distinction de chevalier d'honneur de ce chapitre est revenue à M. Robert Menoud, préfet de la Gruyère et administrateur dudit châ¬

teau.

M. Robert Pittet. nouveau chevalier, en conversation avec des amis.

Les tenanciers de l'Hostellerie St-Georges entourés de la brigade de cuisine et des responsables du service

Menu de Bénichon de l'Hostellerie St-Georges à Gruyères arrosé des meil¬

leurs crus du Valais La Cuchaule avec la moutarde de la

Bénichon Le Bouillon

Le Bouilli avec ses accompagnants Le Johannisberg Porte de Novembre

Le Jambon fumé à la Borne Le Saucisson du pays

Le Gratin de Gruyère La Dôle Girandole Le Ragoût d'agneau aux raisins

Les Poires à Botzi Les Pommes en purée

Les Carottes rouges La Dôle des Chevaliers

»•

Les Fromages de l'Armailli

• • Le Pinot noir

• •

Les Fruits à la crème de Gruyères Le Café «Bon Père William»

• •

La Surprise du Métrai M. Michel Broillet, champion du monde d'haltérophilie

M. Antoine Venetz, directeur de l'OPAV, dégustant les vins

Une véritable Bénichon gruérienne Pour l'apéritif offert en plein air et agrémenté par les productions de la fanfare de Gruyères dirigée par M.

Les Gais Compagnons de l'ordre de la Channe Maurice Bussard, les connaisseurs avaient choisi le gouleyant Fendant Ste-Anne. Puis ce fut la disnée à la grande salle de l'Hostellerie St-Geor¬

ges où de gentilles dames habillées du costume de la cité comtale servirent avec une rare distinction toutes les spécialités, ou presque, qui compo¬

sent un menu de Bénichon dont chaque mets a été commenté par l'«Officier de bouche» Fritz Balestra.

Accompagnant cette gastronomie de fraîcheur, des vins valaisans aux bou¬

quets variés, de la Dôle au Pinot en passant par le Johannisberg, qui sa¬

vent capter le soleil qui tout au long de l'année prodigue sa chaleur et sa lumière sur les coteaux. L'impatience

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L'Ordre de la Channe a bénichonné en Gruyère

(suite de la page12) de les déguster nous gagnait avant même que le «métrai» Antoine Ve- netz, directeur de l'OPAV, ait eu le temps de divulguer le nectar de chaque vin.

Provenant d'une terre généreuse, les spécialités de ce menu de Bénichon ont fait les délices de plusieurs géné¬

rations et continuent à singulariser la gastronomie du pays de Gruyère où les ressources naturelles contribuent à perpétuer des traditions d'hospita¬

lité. Ce menu a ravi plus d'un palais, ce qui incita le Conseil de l'Ordre à remettre le titre de chevalier à M.

Albert Delen, chef de cuisine, et de Intronisation de M. Albert Delen, chef de cuisine, comme nouveau chevalier.

La fanfare de Gruyères conduit le cortège sous la direction de M. Maurice Bussard.

féliciter sa brigade pour l'excellence des mets.

Les chansons des Gais Compagnons et la fable du corbeau et du renard racontée dans les trois langues natio¬

nales par Michel Morin mirent un point final à cette majestueuse jour¬

née passée à Gruyères où la nature offrait sa splendeur à qui sait l'admi¬

rer.

(Texte et photos G. Bourquenoud-FI)

.es aies Swissair en 1978

Une centaine de journalistes étaient réunis à Balsberg, à l'invitation de Swissair. Les résultats de la compa¬

gnie en 1978 et sa commande de dix Airbus A 310 expliquaient ce succès de participation.

1978 a donc été moins favorable que 1977. Mais 1977 avait été une année exceptionnelle, de sorte que les résul¬

tats de l'an dernier demeurent parmi les meilleurs jamais enregistrés ( le troisième meilleur résultat de l'histoire de la compagnie), avec 2,3 milliards de francs de recettes et 2,05 milliards

de dépenses, et un bénéfice net de 49,4 millions de francs.

Ce résultat a été atteint notamment grâce à une augmentation du trafic supérieure aux prévisions ( + 10% par rapport à 1977, qui était déjà une bonne année). Le trafic de passagers a augmenté de 9% tandis que le fret a enregistré un bond de 15% (un cin¬

quième des recettes des services

aériens provient du transport de mar¬

chandises et d'envois postaux).

Cette augmentation de trafic est d'autant plus remarquable pour Swis¬

sair que la compagnie, dans une situation déjà compliquée par le poids du franc suisse, a dû subir les pres¬

sions du marché. On sait les incertitu¬

des nées de la nouvelle politique aéronautique américaine. Cette «déré¬

glementation», qui risque d'avoir de graves répercussions aux Etats-Unis, a aussi déjà provoqué de sérieux remous en Europe.

Refusant de participer à une ruineuse bataille des prix, Swissair a choisi de demeurer fidèle à ses objectifs et de continuer à accorder la priorité à la qualité de ses services. C'est ainsi, par exemple qu'elle a renoncé à accroître la capacité de ses gros-

porteurs, ce qui aurait été une solu¬

tion permettant d'améliorer les recet¬

tes d'exploitation. De même elle a renoncé pour l'instant à aménager une troisième classe dans les avions des¬

servant l'Atlantique Nord. Swissair risque-t-elle de s'enfermer dans un splendide isolement? Ses dirigeants ne le pensent pas, qui font observer que seuls 45% des passagers paient plein tarif, les possibilités de voyager à tarif réduit étant largement utilisées par les vacanciers, notamment. Au demeurant, l'introduction des tarifs APEX (réservation et paiement à l'avance) a fait reculer le trafic charter sur l'Atlantique Nord, tandis que sur l'Extrême-Orient, les tarifs spéciaux pour voyages à forfait en groupe frôlent les tarifs des compagnies d'affrètement.

1978 en chiffres

■ 299 501 km de réseau 92 villes désservies, dans 62 pays

■ 14 777 collaborateurs 6,8 millions de passagers transportés

■ 95 569 vols accomplis

■ 2 Boeing 747 B 9 DC 10-30 6 DC 8-62

1 DC 9 33 F 20 DC 9-32 10 DC 9-51

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LE COSTUME EN SUISSE

Une tradition qui se porte

bien

Un groupe fribourgeois portant bred- zon et dzaquillon

Photo G. Bd La tradition du costume se porte bien en suisse: de mieux en mieux même, si l'on en juge par la pro¬

gression des effectifs de la Fédéra¬

tion nationale des costumes suis¬

ses. L'augmentation nette du nom¬

bre des membres a été de 375 en 1977, et de 850 en 1978, si bien qu'il s'élevait à 21 482 à la fin de l'an

dernier, indique le rapport annuel de la Fédération.

C'est dans les demi-cantons d'Ob- wald (10,8 pour cent) et d'Appenzell Rhodes Intérieures (10,7 pour cent) que la tradition du costume est la plus solidement implantée: les associa¬

tions cantonales y réunissent plus

d'un habitant sur cent. La proportion est légèrement inférieure en Valais (9,2 pour cent), alors qu'elle est très faible à Bâle-Ville et au Tessin (0,3 pour cent).

Le rapport annuel de la Fédération révèle par ailleurs que son comité central a décidé de loger à Berthoud

(BE) la collection suisse de costumes.

Cette collection, constituée à l'épo¬

que de l'Exposition nationale de 1939, réunit des mannequins grandeur na¬

ture et des poupées portant les costumes de tous les cantons. Faute de locaux convenables, elle n'était plus accessible au public depuis plus de dix ans. (ats)

Cartes postales de vacances

Nous avons reçu un certain nombre de cartes postales de nos lecteurs en vacances en Suisse ou à l'étranger.

Leur petit mot nous a fait très plaisir.

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28 septembre -

7 octobre 1979

Une aventure

qui se renouvelle tous les deux ans

Cette jeune fille se met à la mode fribourgeoise avec sa jupe noire et blanche

Point de rencontre de tous les Fribourgeois Le dixième Comptoir de Fribourg ouvrira ses portes le vendredi 28 septembre. Il offrira à ses nombreux visiteurs un panorama de la vie économique du canton. A nouveau les industriels, commerçants et artisans, avec une spontanéité remarquable, ont répondu «Présent» et leur participation s'inscrit pleinement dans l'atmosphère de ces retrouvailles d'automne.

D'importantes manifestations annexes seront organisées et contribueront à créer le climat de rencontre et de fête. Les hôtes d'honneur de l'exposition 1979 sont le Vétéran-Car Club et les PTT suisses. Disons simplement que le visiteur ne sera pas déçu, car le Comptoir de cette année abritera 184 exposants représentant tous les coins du canton. Les organisateurs osent même espérer que des dizaines de milliers de personnes viendront apprécier les multiples visages du pays de Fribourg et que la clientèle des cantons voisins n'hésitera pas à se déplacer jusque dans le chef-lieu fribourgeois pour y découvrir les nouveautés et se distraire.

Une innovation de taille: l'ouverture a été retardée à 13 heures. Les organisateurs ont par contre maintenu l'heure de fermeture de l'exposition à 22 heures.

Le Comptoir de Fribourg: une manifestation artisanale et commerciale qui, durant dix jours, va être le point de rencontre de tous les Fribourgeois en les murs

Gérard Bourquenoud

LE COMPTOIR «A DEUX FACES»

Né à l'initiative des artisans locaux, le Comptoir reflète la variété et la qualité de l'économie au service du marché intérieur du canton. Il a d'abord comme but de mieux faire connaître ceux qui en sont les rouages. Commerçants, artisans, petites et moyennes entreprises consentent à un réel effort pour être présents, y investissent tempysargent.

Du temps, car une telle organisation se heurte inévitablement à des difficultés. De l'argent, car la chèreté du mètre carré met

«le pain au prix du biscuit». Qu'importel Le Comptoir a, depuis longtemps, acquis ses lettres de noblesse pour devenir véritable événement de la vie fribourgeoise.

Manifestation de la vitalité des arts et métiers fribourgeois, il est avant tout «foire commerciale». Dans le tumulte de la foule, entre dégustations et démonstrations, exposant et client entretiennent une relation directe. D'une part, les carnets de commandes se remplissent, de l'autre on fait «l'affaire de sa vie» avec ...% de rabais. Fête? Exposition? C'est en tous cas une

«ambiance» dans laquelle déambule le visiteur entre des stands achalandés et attrayants, s'arrêtant où le conduit son intérêt:

artisanat, agriculture, équipements professionnels, ménager ou familial, construction, alimentation...Joséphine tirant Jules par le bras:

- Cette rôtissoire serait tellement pratique chez nousl alors que Jules n'a d'yeux que pour ce nouveau système de chauffage ou... la jolie brune qui sert le «petit Vully» à déguster. Et petit Pierre qui a disparu, se faufilant à la recherche d'autocollants ou de concours dotés de prix à gagner.

Fête omniprésente il est aussi occasion de rencontres, de détente et de «pedze». S'adressant à tous les publics, il offre également des manifestations récréatives: jeux, animation par chanteurs et musiciens, clowneries et autres attractions.

Pintes de fortune, petits bars aménagés dans la halle sont pour beaucoup «la» distraction du Comptoir. Dans la bonne humeur, les discussions s'animent, on refait le monde, parle politique, rigole un bon coup. Encore un ou deux verres, le ton monte, l'ambiance devient euphorique. Les lumières s'éteignent, il faut rentrer... sur Soleure, peut-être, mais il reste toujours l'excuse: «Pardon, chérie, d'être en retard, je suis «tombé» sur des copains...»

Ah! ce Comptoir; s'il n'existait pas, il faudrait l'inventer.

Monique Pichonnaz

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