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Vingt-septième Année. — N° 64 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

Mercredi 14 Août 1912 Bureaux : R u e de la S e r r e , 5 8

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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats s u i s s e s à l'étranger reçoivent le journal

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Jules Calame-Colin

L'événement attendu s'est produit dans la journée de samedi. La mort impitoyable a enlevé à sa famille, à son pays et à ses amis, Jules Calame-Colin, ancien fabricant d'horlogerie, député au Grand Conseil neu- châtelois et Conseiller national.

Les journaux politiques ont retracé la carrière publique si remplie, si féconde de ce bon citoyen, de cet homme tout de loyauté et de devoir.

Jules Calame-Colin fut, en même temps qu'un ami personnel fidèle et sincère, un ami de la première, heure de la Fédération horlogère et sa sympathie effective et constante, accompagna dans sa mission, la Chambre suisse de l'horlogerie, dont il comprenait le rôle utile de défenseur des intérêts généraux de notre horlogerie.

Aux Chambres fédérales, où il siégea durant dix-sept années, il fut le défenseur écouté de l'industrie dans laquelle il avait déployé ses qualités d'industriel et de com- merçant et il faisait partie de l'importante commission du Conseil national, de la re- vision de la loi des fabriques, au sein de laquelle il était le défenseur des revendi- cations de la Chambre suisse de l'hor- logerie.

Celui que nous pleurons laissera le sou- venir d'un homme dont la droiture et la bonté égalaient l'activité et la puissance de travail. Tous s'inclineront avec tristesse et respect devant celte mort qui enlève au pays l'un de ses meilleurs citoyens, à sa famille un chef aimé et respecté, à ceux qui ont vécu dans son intimité, un ami fidèle et sûr.

Nous prions sa famille d'accepter nos condoléances émues et sincères.

Avis important

L'assemblée patronale des fabricants de boites métal et acier, dans sa réunion plé- nière du 8 août 1912, vu:

1. l'augmentation des prix de toutes les matières premières;

2. l'avilissement insensé des prix des boites, etc. ;

a décidé de fixer un tarif minimum ap- pliqué dès ce jour.

Nous le recommandons à la bien veil- lance de M. M. les fabricants d'horlogerie.

Société des fabricants de boites métal et acier.

L'apprentissage

Les rapports de nos écoles d'horlogerie, dont nous publions des extraits depuis quelques semaines, rappellent l'attention sur la question de l'apprentissage, qui prend d'année en année une importance d'autant plus considérable que les bons ouvriers se font rares.

Le Bulletin de la Chambre syndicale des horlogers bijoutiers etc., de Paris, a ré- cemment publié un article du secrétaire de l'Union commerciale et industrielle de la Vienne, qui contient des appréciations qu'on lira avec intérêt, aussi ailleurs qu'en France.

L'auteur, qui attribue pour une part, la crise de l'apprentissage en France, à la réglementation trop draconienne de la loi de 1910, continue comme suit:

*

En France, nous ne savons ni ne pou- vons rien entreprendre sans mettre l'Etat dans nos affaires, et lorsque les législateurs, souvent fort incompétents, ont confectionné des lois, croyant agir dans un but utile, on aperçoit que ces lois et les décrets qui les régissent vont à l'encontre des in- térêts mêmes qu'ils voulaient sauvegarder.

Faisons donc nos affaires nous-mêmes.

Il faudrait, tout d'abord, changer la mentalité de la majeure partie des pères de famille.

Autrefois, lorsque l'on demandait au père ce qu'il voulait faire pour l'avenir de ses enfants, il répondait: De mon fils, je veux en faire un bon ouvrier, un bon em- ployé, ou je le destine aux carrières libé- rales.

A cette même question, aujourd'hui, ce même père vous répondra : De mon fils je veux en faire un retraité.

On cherchera a procurer à l'enfant, de- venu homme, une fonction, si minime qu'elle fût, parce que cette fonction doit au bout d'un nombre d'années déterminé à l'avance, sans de trop grands efforts, sans trop de soucis, sans responsabilités, assurer une retraite, c!est-à-dire la tranquilité.

Une autre cause de la crise, c'est le changement opéré depuis quelques an- nées dans nos mœurs et dans nos habi-

tudes, t Jadis, aussi bien dans le commerce que

dans l'industrie, le débutant, lorsqu'il ne restait pas dans l'atelier ou dans la bou- tique familiale, était placé dans des con- ditions déterminées à l'avance chez un pa- tron et il faisait en quelque sorte partie de la famille.

Nourri et logé dans la maison, il parti- cipait par cela même à la vie de son maître d'apprentissage. Il apprenait en même temps que le maniement de l'outil, les avantages et les difficultés du métier. Lorsque, l'ap- prentissage terminé, il devenait le compa- gnon du patron, il continuait à l'estimer, à être son ami et, associé à tous ses travaux, sa seule ambition était de lui succéder un jour.

Et maintenant quel changement profond ! Après les quelques heures passées à l'atelier, l'apprenti livré à lui-même, imbu des théories malsaines qui lui sont inculquées dans certains milieux, ne voit dans son patron qu'un exploiteur et un ennemi.

Le renchérissement de l'existence, voilà encore une des causes.

Il faut se rendre compte de la situation d'un brave ouvrier, gagnant sfirement mais péniblement son salaire, ayant à subvenir à l'entretien et aux charges de nourriture de deux ou trois enfants pendant leurs années d'apprentissage, s,ans que ceux-ci viennent apporter l'aide la plus minime au salaire paternel. Sans compter que le plus souvent il faut subvenir aux besoins « des vieux».

Que fera donc ce travailleur? Il placera ses enfants dans des ateliers de spécialisa-

416 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

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tion, où il n'y a pas besoin d'apprentissage et où il leur trouvera un emploi.

L'enfant apportera au logis sa faible ré- tribution, mais il n'aura pas en main le métier ou l'état qui, plus tard, lui sera nécessaire pour subvenir à ses propres besoins.

Trouver des apprentis, c'est déjà difficile, mais plus difficile encore est de trouver des ouvriers qui, dans l'atelier ne verront dans l'apprenti q u ' u n concurrent pour plus tard et ne se préoccuperont pas de son instruction professionnelle.

P o u r remédier à cet état de choses, tout dernièrement, un ministre a projeté de créer des Comités locaux et départementaux p o u r l'apprentissage. Les m e m b r e s de ces Comités devaient, bien entendu, être dési- gnés par la Préfecture.

Il est à craindre que ces Comités officiels aillent à l'encontre de ce que l'on peut en attendre. Ne sommes nous pas assez ré- glementés et assez surveillés? L'inspecteur du travail n'a-t-il pas déjà assez d'attribu- tions pour nous gêner. Seuls les syndicats patronaux bien organisés p o u r r o n t arriver à un résultat utile et pratique. Plus que jamais l'association est nécessaire et les Chambres de commerce et les groupements commerciaux et industriels ont pour devoir immédiat de créer ces syndicats patronaux, chargés de réglementer l'apprentissage en élaborant eux-mêmes les contrats selon les métiers et les usages ; de surveiller, en exerçant cette surveillance, aussi bien sur le patron que sur l'apprenti.

C'est là u n e œuvre qui doit et peut se réaliser dès maintenant, sans le concours de l'Etal et sans beaucoup de frais.

* «. *

Il est visible que l'auteur de l'article, n'est pas atteint par la maladie de l'étatisme qui sévit un peu partout et qui se substitue, dans une mesure souvent trop absolue, à l'initiative individuelle. Toutefois l'expé- rience prouve que cette dernière est sou- vent impuissante si l'Etat n e lui vient en aide.

C'est ce q u ' o n a compris en Suisse, par l'institution, dans plusieurs cantons indus- triels, d'inspectorats officiels des appren- tissages qui, de concert avec des commis- sions formées de maîtres d'état intéressés, surveillent l'enseignement d o n n é aux ap- prentis et président aux examens annuels.

Les caisses d'épargne en Suisse Le Bureau fédéral de statistique vient de publier le relevé des caisses d'épargne en 1908. Depuis le dernier recensement en 1897, le nombre des caisses d'épargne, y compris les sociétés d'épar- gne, s'est porté de 450 à 1050. Le nombre des livrets d'épargne a augmenté de 1.307.000 à 1.963.000. Le montant des dépôts était en 1897 de 985 millions ; il était en 1908 de 1533 millions.

Le montant du dépôt pour chaque habitant suisse est de 448 fr. contre 309 fr. en 1907 et sur 1000 habitants il y en a 552 qui possèdent un livret : d^épàrgne contre 410 en 1907. Le dépôt moyen des livrets est de 811 fr. contre 753 fr. en 1897.

Importation de pierres précieuses aux Etats-Unis

Les importations aux Etats-Unis en pierres précieuses, principalement en diamants, ont atteint pour le mois de mai une valeur considé- rable. Elles atteignent la somme de 3.010.339 dollars, chiffre qui n'a été dépassé fou'en 1905 par 3.233.825 dollars et en 1906 par 4.021.405 dollars.

Le rapport du Département des finances aux

Etats-Unis donne les chiffres suivants comme importations en diamants taillés, pour l'année 1911:

Pays Dollars Belgique 10.440.556 Pays-Bas 9.330.157 France 2.913.594 Angleterre 1.591.019 Allemagne . . . 99.352

Suisse 3.412 Ces chiffres ne donnent une approximation

exacte qu'au point de vue de la valeur totale. Il faut tenir compte, en effet, du transit des mar- chandises d'un pays d'Europe à l'autre.

C'est ainsi que l'Angleterre arrive avec un chiffre assez élevé, alors qu'elle ne produit pres- que rien en diamants taillés. Ces marchandises proviennent des fabricants hollandais.

On estime aussi que beaucoup de marchandises fabriquées aux Pays-Bas sont vendues à Anvers.

Quoi qu'il en soit, l'importation aux Etats-Unis est en voie ascendante.

Les traites domiciliées

On s'étonne aveejuste raison que l'emploi des traites domiciliées ne soit pas encore d'une gé- néralisation totale.

Les négociants avisés ont depuis longtemps reconnu les avantages incontestables de ce mode de paiement, qui évite les mouvements de fonds et donne moins de prise aux risques, pertes ou vols auxquels sont exposés les transports d'ar- gent.

Beaucoup de commerçants ont l'habitude d'in- diquer sur les traites, avec leur acceptation, leurs heures de paiement. On voit souvent sur une traite «payable de 11 h. à midiwou de 3 h. à 5 h. » Juridiquement, cette indication n'est pas valable.

Certes, s'il est des accomodements avec le ciel, il en est encore plus avec les garçons de banque, qui accèdent volontiers au désir de leurs bons clients. Mais rien ne les y oblige, et ils peuvent se présenter à une heure quelconque de la jour- née usuelle. De même l'huissier qui vient pour prolester est libre de choisir l'heure qui lui con- vient. ;

Cette précaution établie dans beaucoup de maisons, se désuète, paur faire place à la coutume plus moderne de la domiciliation des effets chez les banquiers.

Pêcheries de Ceylan

La récolte des perles à Ceylan a toujours été très irrégulière ; certaines années sont d'une richesse productive extraordinaire, tandis que d'autres sont presque réduites à néant.

Depuis 1905, la concession des pêcheries a été donnée à la Société des pécheurs de perles de Ceylan. Pendant les deux premières années, le résultat a répondu à toutes les prévisions. Mais il est devenu nul depuis ces deux dernières années, malgré les efforts des plongeurs et les opérations au filet. Les bancs d'huitres se sont retirés, et môme les autres mollusques.

La Société a maintenant cessé la pèche et fermé son laboratoire.

Des recherches sont faites pour étudier les causes du dépeuplement.

L'une des principales pourrait bien être l'ex- ploitation à outrance pendant les premières années.

De la côte du continent de Tuhikoriu, où se trouvent encore d'importants bancs d'huîtres perlières, un courant sous-marin se dirige vers Ceylan, emportant les larves d'huitres à l'état libre. Ces larves nagent pendant 5 à 7 jours avant de commencer l'édification de leurs co- quilles qui les entraînent vers les bas-fonds où elles se fixent ensuite.

Il s'agirait donc de favoriser ces courants, et surtout de laisser un certain temps de protection et de repos pour permettre le repeuplement de la pêcherie de Ceylan qui a toujours joui d'une juste renommée.

L'institut commercial de Liverpool Sous l'impulsion et le patronage de l'ambassa- deur de France, M. Paul Cambon, a été fondé, à Liverpool, un institut commercial français, succursale de l'Institut commercial de Paris.

L'établissement a été créé pour former des com-

merçants qui s'imprègnent de l'esprit du pays où ils peuvent faire des affaires et puisent dans celle initiation un élément sérieux de réussite.

Un jeune homme de quinze à dix-huit ans, qui entrera à l'Institut de Liverpool, recevra des le- çons en anglais exclusivement. Il apprendra l'arithmétique commerciale, la comptabilité, la géographie,4e droit commercial, l'économie poli- tique, etc.; mais ce n'est pas tout. Il fréquentera les bibliothèques et les clubs d'étudiants.

Il visitera les docks, les steamers, les usines, les fabriques et les magasins. Ensuite de quoi, il rendra compte de ce qu'il aura remarqué par des rapports écrits ou des causeries. Enfin, on l'ha- bituera à prendre part à la vie anglaise, et non seulement en parlant anglais, mais aussi, un peu, en pensant anglais, si l'on peut dire. II ne s'agit point de lui faire oublier son pays, mais de lui apprendre à pénétrer un autre pays, dans son caractère et son génie propres.

Le prix de la pension est malheureusement assez élevé. Aussi M. Cambon demande-t-il que les chambres de commerce, les conseils munici- paux, les conseils généraux s'unissent pour créer des bourses. Il écrit :

«Je serais heureux si, en vous adressant cet appel, je pouvais contribuer à ouvrir les portes de l'Institut à quelques jeunes gens travailleurs, énergiques, à l'activité desquels l'enseignement qu'ils trouveront ouvrira un champ illimité, et qui pourront devenir, à l'étranger, les artisans les plus précieux du développement commercial de notre pays.»^

Il faut souhaiter que cet appel soit entendu. A l'heure où le commerce allemand prend un pro- digieux essor par l'activité de ses représentants, nous avons besoin d'une «Ecole normale des re- présentants du commerce français à l'étranger».

Contribuer à sa prospérité est une œuvre qui tentera tous les bons Français.

(Réforme économique.) Voilà une initiative qui peut être imitée ailleurs.

Le commerce extérieur anglais Les importations de l'Angleterre pendant le premier semestre de 1912 se sont élevées à liv. st. 353.995.222 contre liv. 334.122.976 pen- dant les six premiers mois de 1911 ; les expor- tations d'Angleterre ont été de liv. st. 225.313.045 contre liv. st. 223.668.297 et celles des colonies de liv. st. 57.833.721 contre liv. st. 54.887.444.

L'étatisme en Hollande

La Chambre hollandaise vient d'adopter un projet de loi portant un crédit de 1.900.000 florins pour le développement de l'exploitation des mines fiscales. Le ministre de l'agriculture a exposé que le pays a besoin d'une industrie minière na- tionale, et que c'est pour cette raison qu'il ne veut pas accorder de concessions privées dans cette branche ; autant le Syndicat des charbons alle- mand est avantageux pour l'Allemagne, autant il est dangereux pour la Hollande. Enfin le mi- nistre a déclaré qu'il négociait avec des person- nalités privées pour la mise en exploitation du bassin de Piel avec le concours de l'Etat.

Catalogues

La maison Barbezat-Baillot, du Locle, vient de publier un catalogue de luxe que les horlogers appelés à vendre la montre de précision et des pièces compliquées désireront posséder. Ce vo- lume à sa place marquée dans toutes les biblio- thèques horlogôres.

Nous extrayons de la préface les lignes sui- vantes ;

« On peut poser en principe que pour construire une montre de réelle valeur, c'est-à-dire un méca- nisme qui divise rigoureusement le temps et se maintienne longtemps en parfait état de marche, une organisation technique de premier ordre s'impose.

«La Manufacture «Le Phare», au Locle (Suis- se), avec le concours de ses ingénieurs, a dès longtemps réalisé dans ses bureaux techniques, l'idéal qui lui tenait le plus à cœur : celui de la conception d'un mécanisme extrêmement simple, parfaitement sur, en même temps que robuste, tel, que le premier horloger venu peut, sans connaissance préalable, en comprendre le fonc- tionnement et, par conséquent, être à même de nettoyer la montre, quand besoin.

«Pour que toutes les montres de sa fabrication possèdent sans exception ces particularités inap- préciables, la fi rme «Le Phare», la seule au monde pour manufacturer entièrement la montre à complication de système (répétitions, chrono- graphes, compteurs de minutes, quantièmes simples ou perpétuels, etc.,) a adjoint à cette fa- brication spéciale une section mécanique par le moyen de laquelle elle obtient des machines de la plus haute précision. C'est grâce à celles-ci qu'elle peut garantir sur tous ses mouvements l'application intégrale du principe des mécanis- mes mentionnés ci-haut». (Communiqué.)

Consulats

En date du 31 juillet, le Conseil fédéral a ac- cepté, avec remerciements pour les services ren- dus, la démission donnée par M. Haggenma- cher, de ses fonctions de consul de Suisse, à Bu- dapest. M. Haggenmacher restera à son poste jusqu'à la nomination de son successeur.

B r e v e t s d ' I n v e n t i o n

E n r e g i s t r e m e n t « ) .

Cl. 71 e, n° 55584. 19 avril 1911, 6.7* h. p. — Montre à clé. — Louis Trincano, fabricant d'horlogerie, 19, Avenue Fontaine Argent, Besancon (France). Mandataire: A. Mathey- Doret, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 71 f, n° 55585. 6 mars 1911, 5 h. p. — Fixa- tion des pierres aux montres. — Adolphe Haas, fabricant d'horlogerie, Bôzingen près de Bienne (Suisse). Mandataires: Naegeli & Co, Berne.

Cl. 73, n° 55586. 3 mai 1911, 67* h. p. — Ma- chine à sertir. — Emma Meyer-Tièche, fa- brique de machines, Bienne (Suisse). Manda- taire: A. Malhey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 73, n° 55587. 16 novembre 1911, 5 h. p. — Machine pour tourner le dessus des carrures des bolte8de montres. — Amédée Comte fils, fabrication de machines, Courtélelle (Suisse).

Mandataire : Alois Brandt, Berne.

Cl. 79 g, n° 55588. 23 février 1911, 7 '/< h. p. — Machine pour fabriquer des aiguilles. — Paul Bohin père, St-Sulpice-sur-Rille (Orne, Fran- ce). Mandataire: A. Ritter, Bàle.

Cl. 79 k, n° 55589. 15 mars 1911, 6'/< h. p. — Machine à équarrir les trous de pivot confor- mément aux diamètres des axes qu'ils reçoivent.

— Louis Eugène Favre, fabricant d'horlo- gerie, Gormoret (Suisse). Mandataire: A, Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

R a d i a t i o n s .

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Cl. 98 a, n° 54548. Remontoir.

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