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Paraissant le mercredi et le Samedi à la tax-de-Fonds

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Vingt-cinquième Année. — N° 78 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes

Samedi 1e r Octobre 1910 Bureaux : R u e d e l a S e r r e , 5 8

ABONNEMENTS

Un an Six mois

Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.—

Union postale » 12.— > 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissant le mercredi et le Samedi à la tax-de-Fonds

On s'abonne à tous les bureaux de poste

A N N 0 N 6 E S

suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

La liberté du travail

La ohasse aux renards jugée par un Français.

C'est un sujet qui a déjà fait couler beau- coup d'encre, et de cela on ne peut q u e se réjouir, car des discussions ouvertes dans le public et d a n s la presse jaillit parfois la solution de maintes questions sociales.

Malheureusement cette a n t i n o m i e : droit de grève et droit au. travail, a fait couler aussi beaucoup de sang, et c'est contre cela que les honnêtes gens doivent protester de toutes leurs forces.

La question est ardue. Voici un chantier qui occupe mille o u v r i e r s ; 999 ont décidé de faire g r è v e ; c'est leur droit. Un seul désire continuer à travailler; c'est encore son droit absolu, imprescriptible. Ceux qui prétendraient l'en priver ne sont pas di- gnes du nom de citoyens.

Cela ne devrait pas se discuter, et ce- pendant on discute à perte de vue. On con- teste les raisons du « renard ». Il travaille pour n o u r r i r sa femme, ses enfants, il tra- vaille parce qu'il a des dettes à payer, il travaille simplement parce que c'est son goût... Non, répond le syndicat: ces rai- sons n'en sont pas. L'intérêt de la collec- tivité passe avant l'intérêt individuel, et d'ailleurs, si le « renard » avait fait grève, la collectivité se serait chargée de pourvoir aux besoins de sa famille.

Mais à quoi bon chercher des raisons ? Même si le renard n'avait aucune raison pour travailler quand même, il en a le droit et cela suffit. Ceux qui prétendent l'en empêcher par la force sont coupables.

Rien, en effet, dans la loi de 1884 ni dans celles subséquentes, n'autorise les ca- marades syndiqués à exercer le droit dra- conien qu'ils s'arrogent. E n agissant ainsi, en organisant la révolte contre l'autorité patronale et légale, et en obligeant tous les travailleurs à les suivre, ils nient le pou- voir et la loi, ils nient l'Etat et le dépouil- de ses prérogatives. Il y a trop longtemps que n o u s avons répudié, en France, la formule « L'Etat c'est moi ! » de l'autocra- tie, p o u r la tolérer maintenant à l'usage des syndicats.

Non, les syndicats n'ont pas été créés dans ce but. ils ont une mission d'union, de solidarité entre les travailleurs ; ils sont chargés de défendre les intérêts de leurs adeptes ; mais ils n'ont point le droit d'o- bliger par la force, par la persécution, tous les travailleurs à adhérer à leurs décisions de grève.

D'ailleurs, s'il est vrai que l'intérêt col- lectif doit primer l'intérêt individuel, il est non moins certain que l'intérêt national do- mine les intérêts des collectivités ou syn- dicats. Or, en organisant la guerre des classes, en prétendant réduire le patron, l'industriel à l'impuissance, en enrayant la production nationale, le syndicat gréviste accomplit une œuvre néfaste et anlinatio- nale.

Cependant, les plus intelligents parmi les syndicalistes soutiennent le paradoxe.

Voici, par exemple, le citoyen Pataud, qui s'est écrié, dans un récent discours (à Cler- m o n t - F e r r a n d ) : « Q u a n d il y a 999 grévis- tes et un renard le gouvernement protège le renard et assomme les grévistes : il de- vrait au contraire, pour être logique, em- prisonner le renard...»

Etrange e r r e u r ! comment donc ces mes- sieurs de la C. G. T. entendent-ils la li- berté ? Lorsqu'elle les satisfait, ils l'ap- prouvent, lorsqu'elle les gène, ils la nient.

Ce n'est pas là le fait d'hommes raisonna- bles.

Quelle est donc cette liberté qui, sous prétexte de discipline sociale, supprime le libre arbitre et fait des citoyens qu'elle pré- tend affranchir, des esclaves d'un mot d'ordre ?

Faut-il raisonner par l'absurde? Com- ment ! parce que 999 individus s'habillent en blanc, je n'ai pas le droit, moi millième, de m'habiller en n o i r ? 999 individus vont au café et commandent une absinthe, je n'ai pas le droit, moi, de boire un verre d'eau? 999 individus sortent avec un para- pluie, je n'ai pas le droit, moi de p r e n d r e une canne? Allons d o n c !

P a r d o n , répondent les syndicalistes, nous vous obligeons à p r e n d r e un parapluie dans votre intérêt : c'est parce qu'il pleut.

— P a r b l e u ! je le vois bien, mais s'il me plait à moi de me mouiller?

J'entends encore dire ceci : Celui qui tra- vaille fait du tort à la cause des grévistes.

Sans doute ! Mais ce tort est licite. Il y a dans une ville 999 boulangers et un mar- chand de brioches ; celui-ci cause évidem- ment un préjudice à ses 999 concurrents.

Faudra-t-il l'obliger à fermer b o u t i q u e ? Cela ne tient pas debout, en vérité.

La liberté de chacun doit s'arrêter à la limite de la liberté d'autrui. De même que les grévistes sont libres de travailler ou de faire grève, le travailleur est libre de faire grève ou de travailler. Cela ne souffre au- cune exception, et ceux qui se rendent coupables de ces honteux exploits que l'on a baptisés « l a chasse aux r e n a r d s » , sont des malfaiteurs au sens le plus vil du mot.

Ils sont plus coupables que les moines de l'Inquisition, qui torturaient les héréti- ques pour assurer, malgré eux, le salut de leur àme, car, du moins, les moines inqui- siteurs avaient l'excuse de vivre en un temps d'ignorance et de fanatisme, tandis que nous avons la prétention de vivre en un temps et en un pays civilisés.

( n a d o n n é encore un autre argument.

« Il y a, écrit un de nos confrères, contra- diction évidente entre l'affirmation du droit individuel au travail que le code pro- clame intangible, et le fonctionnement lo- gique des associations professionnelles, dont la loi de 1884 consacre l'existence. Ou les syndicats doivent être supprimés, ou leurs décisions doivent être obéies. Telle est l'alternative à laquelle nous condamne le présent état de chose. Et tant que l'on n'aura pas pris parti dans un sens ou dans l'autre, il faudra s'attendre à voir des heurts se produire entre l'intérêt syndical défini par la majorité des m e m b r e s et l'in- térêt privé des ouvriers qui ne veulent pas souscrire à la conception de leurs cama- rades.»

Ceux qui d o n n e n t cet argument parais- sent avoir oublié que l'ouvrier est toujours libre de faire partie d'un syndicat ou de n'en point faire partie. Nous n'en sommes point encore, dieu merci, au régime du

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518 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

syndicalisme obligatoire, et tout ce que le syndicat peut faire lorsque l'un de ses m e m b r e s se refuse à obtempérer à ses dé- cisions, c'est de le rayer de ses cadres et des avantages qu'il pourrait y trouver.

D'une façon bien différente procèdent les chasseurs de renards ! Ils arrêtent un travailleur, ils brisent ses outils, ils l'atta- chent à un poteau, ils le brutalisent, ils lui dérobent son argent et y prélèvent la som- me nécessaire pour l'affiliation au syndi- cat.

C'est contre des faits de cette nature que le gouvernement a requis la sévérité des tribunaux. Tous les amis des travailleurs seront avec lui pour réprouver les excès de la «chasse aux renards », qui est bien la plus honteuse aberration du droit que l'on ait jamais proclamée.

G. D E S C O R D E L I E R S .

Information

Une maison de V é r o n e (Italie) à adres- sé ces derniers temps des demandes de montres à toute une série de nos fabri- cants. Les intéressés sont invités à se ren- seigner avant de livrer, au Secrétariat de la Chambre cantonale du commerce, à La Chaux-de-Fonds.

Chambre cantonale

du commerce, de l'industrie et du travail La Chaux-de-Fonds

Dans son assemblée tenue mercredi, à La Chaux-de-Fonds, sous la présidence de M. Girard-Gallet, la Chambre, récemment élue par le Conseil d'Etat, a constitué son bureau en désignant MM. H. Rosat et L. Daum, en qualité de vice-présidents.

La Commission d'arbitrage prévue par la loi, a été composée, avec le Président, de MM. J a m e s P e r r e n o u d , E. Jaccard-Sandoz, E. Breguet et II. Racine ; suppléants : MM. F , de Rutté et W . Graden.

La section horlogère, qui a été admise au printemps dernier dans la Chambre suisse de l'horlogerie, comptera 23 mem- bres, avec MM. David Kenel et Paul Staehli comme vices-présidents ; la section industrielle et commerciale, 15 m e m b r e s , et MM. J a m e s P e r r e n o u d et Eugène Vitus ont été désignés en qualité de vice-prési- dents.

Les deux sections se réuniront prochai- nement pour s'occuper des questions sui- vantes, actuellement à l'étude :

1. Revision de la loi sur les fabriques;

2. E n q u ê t e sur le chômage ;

3. Organisation de bureaux olliciels de placement ;

4. Revision de la loi relative à la pro- tection des dessins et modèles industriels ;

5. Question de l'assurance obligatoire du mobilier contre l'incendie.

L'affaire de la manufacture genevoise de boîtes de montres

Une mise au point.

A propos de cette affaire, sur laquelle des renseignements souvent fantaisistes sinon erronés ont été mis en circulation par la partie plaignante, le Démocrate a publié une mise au point à laquelle il con- vient de d o n n e r la plus large publicité.

« S'il nous est permis de le dire franchement, le tort que font à notre industrie horlogère les .ournaux mal informés et les reporters incompé-

tents est aussi considérable que celui que lui causent les fabricants déloyaux. Nous faisions cetle réflexion en lisant le compte rendu des dé- bats judiciaires sur la plainte déposée devant les tribunaux de Genève, par le «camarade» Gros- pierre, contre la Manufacture genevoise Dé- robert.

«Ce compte rendu, tel que le donne \'Impar- tial de la Chaux-de-Fonds, dans son numéro du 7 septembre passé, fourmille d'inexactitudes et de bévues, qui feront la joie de nos concurrents étrangers, des Américains surtout. Nous ne pou- vons relever toutes les bêtises que contient l'ar- ticle du journal chaux-de-fonnier. Notre inten- tion n'est que de montrer combien il est dange- reux pour notre industrie nationale, le bon renom de notre contrôle fédéral de faire du jour- nalisme à la manière de notre confrère.

« M. Grospierre, lit-on donc dans ['Impartial,

«a constaté et fait constater par le Bureau fédé-

«ral de contrôle du Locle que deux boîtes de

«montres fournies par la Manufacture genevoise

«et indiquées comme étant à 18 karals étaient

«en réalité à 14 karats.»

«D'abord, M. Grospierre n'a rien constaté du tout, et pour de bonnes raisons que lui-même connaît mieux que personne. La façon dont il a parlé, à cette même audience, «de la suspicion de l'Angleterre vis-à-vis du contrôle fédéral»

prouve surabondamment son ignorance en ces matières spéciales. Puis •—• et c'est ceci qui est grave — les boîtes en plaqué Dérobert n'ont ja- mais porté la marque «18 k. », comme Y Impar- tial le fait croire dans les lignes citées et dans tout son article. Le plaqué ne peut pas être poin- çonné ni insculpé d'un litre quelconque en Suisse, et aucune boîte en plaqué, pas plus une de Ge- nève que d'ailleurs, ne saurait porter les inscul- pations «18 k. » ou «14 k.», sans exposer son fabricant à une amende des plus sévères, même si le litre du plaqué répondait réellement au titre insculpé.

« Les boites Dérobert portent un écusson fan- taisiste, avec un certain nombre d'étoiles et de boules qui indiquent la durée de garantie et le degré de fin du plaqué. Mais il est clair que seuls les initiés savent exactement ce que cette marque plus ou moins modifiée doit signifier dans une boîte de la manufacture Dérobert. Le public et la grande majorité des horlogers détaillants n'en savent rien, eux: ils ne considèrent cet écusson que comme une marque de fabrique plus ou moins inconnue. Gela est fort important et c'est ce qu'il faut dire, si on veut le dire, parce que c'est la vérité. Présenter la chose comme le fait

\'Impartial, c'est-à-dire faire croire que les mar- ques «18 k.» et «14 k.» sont insculpées dans les boites plaquées, c'est mettre une arme redou- table aux mains des Américains, qui vont natu- rellement profiter de l'occasion pour discréditer le plus possible l'horlogerie suisse, celle de Ge- nève particulièrement, le plaqué que nous fabri- quons et le contrôle suisse.

«Pas plus que son «camarade» Grospierre parlant de l'Angleterre, M* Haissly, avocat de la Fédération, n'exprimait la vérité lorsqu'il faisait remarquer, dans ces mêmes débats, «qu'il existe notamment en Autriche une espèce de suspicion sur les montres contrôlées en Suisse» et nous ne comprenons pas que Y Impartial reproduise cette «remarque» sans la rectifier tout de suite.

Tous ceux qui sont au courant des minces diffi- cultés que nous avons eues avec l'Autriche à propos de quelques boites livrées, comme tou- jours, par certains fabricants qui considèrent les

bureaux de contrôle comme un rouage inutile dans l'industrie horlogère, savent que cette «sus- picion » n'existe que dans le cerveau de Me Haiss- ly. M. le conseiller aulique Raudnitz, de Vienne, qui justement est arrivé pour étudier notre sys- tème de contrôle et, si possible, l'imiter en Au- triche, sera le premier à rire de « l'espèce de sus- picion» de Mc Haissly, qui fait flèche de tout bois pour présenter sous un jour favorable les procé- dés inqualifiables des chefs ouvriers voulant frapper un de leurs opposants.

«Notre devoir est de protester fortement con- tre cet esprit borné de certains de nos Confédérés qui, pour arriver à leurs fins, ne reculent devant aucun moyen, pas même devant celui de former une légende sur la manière dont notre Contrôle fédéral comprend ses devoirs.

«Pas plus encore que le reste, l'assertion de YImpartial déclarant que le Bureau fédéral s'est contenté de se joindre à la plainte de M. Gros- pierre n'est exacte. Cette autorité, comme l'exi- geait son devoir, n'a pas hésité à déféré l'affaire aux tribunaux dès qu'elle en a eu connaissance,

c'est-à-dire dés qu'elle en a eu en mains les élé- ments nécessaires à sa disposition.»

* * *

Nous n'avions pas jugé à p r o p o s de re- lever les «inepties» comme le dit le Dé- mocrate, publiées sans doute sous l'inspi- ration de M. Achille Grospierre et répétées à l'audience par son avocat; n o u s savions bien que ceux qui sont quelque peu au courant de nos affaires horlogères et de nos relations internationales, en feraient justice à première lecture. Mais il est d'au- tres catégories de lecteurs, moins rensei- gnés, p o u r lesquels il est bon de signaler les inexactitudes voulues ou dues à l'igno- rance de ceux qui les ont lancées dans la circulation.

Nous ne mettons pas en cause YImpar- tial, dont la b o n n e foi a été surprise et nous reproduisons l'article du Démocrate sur la demande que nous en adresse un groupe de lecteurs de La Fédération.

Un lock-out monstre

L'Union des industriels de la branche métal- lurgique allemande a décidé, dans une séance de comité qui a eu lieu jeudi 22 septembre, de décréter le lock-out à partir du 8 octobre, sur le 60°/» de ses ouvriers. Cette mesure s'étendra donc à près de 420.000 ouvriers. Elle est destinée à empêcher les ouvriers métallurgistes de soute- nir les ouvriers des chantiers maritimes qui sont toujours en grève.

A propos de la grève

des ouvriers de la boîte métal et acier Nous avons reçu la lettre suivante et le document qui l'accompagnait ; nous trou- vons tout naturel de les publier.

Le Locle, le 29 septembre 1910.

Monsieur le rédacteur

de la Fédération horlogère, La Chaux-de-Fonds.

Monsieur le rédacteur,

Je prends la liberté de vous adresser une ré- ponse à l'exposé de M. Breguet, et cela dans le but de remettre, dans une juste limite, les appré- ciations au sujet de ce conflit.

Au cas où vous ne jugeriez pas à propos de publier .ces lignes, je vous prierais de me les re- tourner.

Veuillez recevoir, Monsieur, avec mes remer- ciements anticipés, mes salutations distinguées.

A. GROSPIKRRE.

Monsieur le rédacteur,

Veuillez nous autoriser une réponse à l'exposé de M. Breguet, président du Comité central des fabricants de boîtes métal et acier.

Vos lecteurs, certainement, ne vous en vou- dront pas de nous accorder cette hospitalité, en- tendu qu'ils sont choisis comme juges dans ce litige, après l'exposé contenu dans le 77.

C'est effrayant ce que les ouvriers boîtiers sont mauvais, exigeants et irréfléchis. Voilà à quoi se résume l'article de M. Breguet.

Le reproche que l'on nous adresse relative- ment à ce fameux coup de grosse caisse pour remplir nos caisses d'écus, n'a rien de si remar- quable. En vertu même des statuts, le Bureau central de notre organisation décrète une cotisa- tion spéciale, et cela après cinq semaines de grève.

Les patrons l'on fait plus vite que nous cet ap- pel, en demandant à leurs banquiers et fournis- seurs de suspendre les effets en cours et les échéances des factures.

Ainsi donc, si nos statuts ne prévoyaient déjà cette mesure de solidarité, les patrons nous en auraient donné l'idée.

D'autre part, il semble que le télégramme en- voyé en date du 22 août, est l'origine des pour- parlers avec les patrons, alors que dans les as- semblées les patrons les premiers ont parlé de lock-out et de grève.

Mais la vérité c'est que ces pourparlers date de 1907 et que la majorité des fabricants de boi- tes métal et acier ne demandaient pas autre

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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

m i in mm

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chose qu'une entente basée sur une convention passée avec la Fédération ouvrière. L'impossibi- lité d'obtenir une solution, malgré tous les efforts tentés, provient du fait que les patrons se sont vu incapables de se former en syndicat. Une lettre du Comité central patronal, datée du 22 mai dernier, confirme ce que nous avançons.

C'est d'ailleurs au reçu de cette lettre que les pourparlers ont repris, dans un appel envoyé in- dividuellement aux patrons, pourparlers que M. Breguet a fait échouer.

Notre proposition, comparée à celle des pa- trons, en donne une preuve. La voici :

« La commission ouvrière est d'accord à si- ce gner la convention aujourd'hui (17 août 1910),

« sans subordonner celte signature à l'augmen-

« tation des salaires.

« Mais en raison du renchérissement de la vie,

« elle demande que dans un délai d'un mois la c< question des salaires soit discutée et résolue

« pour la mise en pratique.

« En outre, elle s'engage à aider le syndicat

« patronal, même au moyen de la grève, pour le

« relèvement de l'industrie de la boîte métal et

« acier.»

Cette proposition, à comparer à celle des pa- trons, n'a qu'une différence, mais elle est essen- tielle pour une entente loyale, tandis que nous demandions un acte définitif signé, qui met- tait un terme à trois ans de négociations, tout en réservant les questions de détail, à traiter ensuite.

Les patrons, par contre, nous faisaient en- registrer une promesse seulement.

En ce qui concerne l'organisation générale des ouvriers elle était presque complète puisque dans la réunion mixte du 6 août, des ouvriers de toutes les régions étaient présents, aussi bien de Suisse et de F r a n c e .

La grève nous a arrêté dans cette marche. En conséquence, MM. les patrons ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mème s'il se trouve des patrons en dehors du mouvement actuel.

Que de reproches dans un seul article ! La liberté de travail n'est pas respectée par les ouvriers écrit-on? Et des femmes de grévistes dé-

clarent avoir peur pour leur mari, qui risqueraient d'être assommés s'ils rentraient à la fabrique.

Si de semblables déclarations ont été faites par des femmes, facile d'ailleurs à effrayer, du côté patronal nous en citons plusieurs qui ne deman- daient pas mieux que de signer la convention ouvrière et travailler tranquillement avec leurs ouvriers. Mais ceux-là ont été empêché de don- ner suite à ce bon mouvement par le comité de grève patronal qui finit par faire signer une pièce les engageant à verser une somme de fr. 5000 au cas où ils s'entendraient avec le syn- dicat ouvrier.

P l u s même, on voulait exiger que les patrons signataires de la convention remissent de nou- veau les ouvriers en grève.

Est-ce cela que les patrons appellent la liberté de travail?

Enfin, il semble que les ouvriers ont eu une conduite indigne pendant la durée de cette grève, cherchant à assommer tout le monde.

Dans une entrevue que j ' a i eu avec un patron, dont les ouvriers sont encore actuellement en grève, celui-ci m'a chargé de les féliciter de la conduite vraiment digne observée pendant cette lutte.

En outre, dans une conférence publique, un fabricant d'horlogerie a rendu également hom- mage aux grévistes sur leur manière de se con- duire et de revendiquer des conditions de travail que lui-même reconnaissait légitimes.

Il est bon aussi que cette note soit fournie à vos lecteurs, car de toute part aucun incident regrettable ne nous a été signalé, afin d'atténuer les effets produits par des propos délibérément attribués aux grévistes qui, certainement, sont d'honorables citoyens et pères de famille propos qui ont soulevés d'unanimes protestations.

Nous regrettons que ce conflit n'ait pu être évité, mais on a réellement pas assez tenu compte des raisons motivant la demande des ouvriers comme également de la durée des négociations.

Les patrons ayant suivi ces pourparlers dès le début, à part quelques-uns et contre leur gré, croyons-nous, ont signé immédiatement la con- vention qui ne les incommodent nullement.

Il faut espérer, que de ce conflit naîtra un re- lèvement de l'industrie de la boite métal et acier et qu'après une lutte que l'on ne fait que trop durer inutilement, il y aura une paix profitable à tous.

L'essentiel est de savoir si le comité pa- tronal est dans le vrai, lorsqu'il prétend que la moitié seulement des ouvriers en cause sont syndiqués. Il est regrettable que M. Achille Grospierre soit muet à cet égard.

Gomme nous l'avons dit dans notre nu- méro du 28 septembre, c'est aux ouvriers qu'il appartient de renforcer leur syndicat, par l'adhésion des ouvriers, (la moitié assura-t-on) qui n'en font pas partie. Cette besogne n'est pas celle des patrons.

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