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Bulletin des médecins suisses

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Academic year: 2022

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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

18 29 . 4. 20 15

633 Editorial

Forfaits liés aux prestations en réadaptation: une utopie?

672 Horizons

Maladie et soins sous l’angle sociologique

674 «Et encore…»

par Isabel Zwyssig Esculape à Babel

634 FMH

Réadaptation hospitalière:

forfaits journaliers liés aux

prestations

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SOMMAIRE 631

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli, Bâle (Rédacteur en chef);

Annette Eichholtz, M.A. (Managing Editor);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr Werner Bauer; Prof. Dr Samia Hurst;

Dr Jean Martin; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr Jürg Schlup (FMH); Prof. Dr Hans Stalder;

Dr Erhard Taverna; lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH)

Rédaction Ethique

Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr Lazare Benaroyo;

Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire médicale

Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès. sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH)

FMH

ÉDITORIAL: Pierre-François Cuénoud

633 Forfaits liés aux prestations en réadaptation: une utopie?

QUESTIONS TARIFAIRES: Petra Ingenpass, Barbara Rohner

634 Réadaptation hospitalière: forfaits journaliers liés aux prestations La réadaptation hospitalière doit à l’avenir être indemnisée dans toute la Suisse par des forfaits journaliers liés aux prestations. La rémunération dépendra ainsi du degré de gravité de la limitation fonctionnelle du patient ainsi que de l’intensité du traitement. Il s’agit là d’une amélioration que la FMH soutient résolument, même si elle estime que d’autres mesures sont nécessaires.

DROIT: Valérie Rothhardt

636 Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH – Rapport annuel 2014

COMITÉ CENTRAL

641 Nouvelles du Comité central 642 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical

BIHAM: Sven Streit

643 myAIM – mein Ziel: Allgemeine Innere Medizin Le titre de spécialiste en médecine interne générale est particulièrement prisé par les étudiants en médecine et les médecins-assistants. Ces derniers trouveront toutes les informations importantes à ce sujet sur le nouveau site internet «myAIM» qui sera mis en ligne le 20 mai.

Courrier / Communications

645 Courrier au BMS 647 Examens de spécialiste

FMH Services

651 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

POINT DE VUE: Rainer M. Kaelin

663 Instrumentalisierung ärztlicher Experten L’auteur estime que les chercheurs qui manipulent des résultats scientifiques en faveur de l’industrie pharmaceutique manquent de bonne foi. Il trouve particulièrement grave que les patients et la collectivité fassent les frais de l’instrumentalisation des médecins et illustre son propos par des exemples.

(3)

GAUCH

SOMMAIRE 632

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2015. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «open- access» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribu- tion – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de repro- duire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur;

(2) ne pas utiliser cette création à des fins commerciales; (3) ne pas modifier,

obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Tribune

POINT DE VUE: Thomas Cueni

666 Ein unvollständiges und unausgewogenes Bild Interpharma, l’association des entreprises pharmaceutiques pratiquant la recherche, prend position sur l’article précédent. Selon elle, on ne peut se baser sur des défaillances isolées pour conclure à des comportements systématiquement erronés. De tels comportements ne sont pas seulement dommageables aux patients et à la collectivité, mais nuisent également à l’industrie pharmaceutique.

668 Spectrum

Horizons

RENCONTRE AVEC…: Daniel Lüthi

669 «Ich will nicht als Nummer behandelt werden» Les médecins n’aiment pas trop les «malades imaginaires». Mais ils sont indispensables à la formation. Roland Duppenthaler est l’un de ces acteurs qui jouent les patients. Il partage sa riche expérience avec Daniel Lüthi.

NOTES DE LECTURE: Jean Martin

672 Maladie et soins sous l’angle sociologique

SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna

673 Emoticon Tout le monde connaît les smileys qui ont d’ailleurs conquis la planète. Cette invention n’a toutefois pas profité à son inventeur mais à quelqu’un d’autre qui l’a légèrement modifiée avant de la faire breveter et d’encaisser des millions.

Et encore…

Isabel Zwyssig

674 Esculape à Babel Comment le lui annoncer? Vous vous êtes sûrement déjà posé cette question dans votre pratique professionnelle. La communication entre le médecin et son patient n’est pas toujours simple. L’auteure estime toutefois que le courage et l’écoute permettent de résoudre bien des problèmes, un principe qui ne s’applique pas uniquement à la médecine, mais à l’ensemble des relations interpersonnelles.

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Forfaits liés aux prestations en réadaptation: une utopie?

Pierre-François Cuénoud

Dr, vice-président de la FMH, responsable du département Tarifs et économie de la santé pour les médecins hospitaliers

La réforme législative entrée en vigueur en 2009 im- pose une rétribution des séjours hospitaliers par des forfaits liés aux prestations, quelle que soit la nature du traitement. Grâce à l’expérience des pays qui nous entourent en la matière et suite à une bonne prépara- tion, une structure tarifaire correspondante a pu être élaborée à temps dans le domaine aigu somatique. En revanche, la tâche est nettement plus complexe pour la réadaptation, vu l’absence de repères comparatifs.

Pour ne pas interférer avec les décisions thérapeu- tiques, un système tarifaire doit refléter les enjeux et les charges principaux de la discipline concernée.

Contrairement aux pathologies aiguës, la réadapta- tion intervient de manière moins schématique, prenant en charge un patient dans un état donné pour lui offrir une amélioration la plus significative possible. Le temps nécessaire à ce processus de même que les moyens à déployer pour y parvenir sont extrê- mement variables. Pour pouvoir les refléter au mieux, il faut donc s’affranchir des classiques diagnostics et procédures pour appréhender, de manière dynamique, les progrès fonctionnels réalisés.

Depuis plusieurs années, une nouvelle structure tari- faire pour la réadaptation hospitalière, appelée ST Reha, est en voie d’élaboration sous l’égide de Swiss- DRG SA. Dans cette phase initiale, des critères d’évalua- tion fonctionnelle ont été relevés uniquement dans quatre des types de réadaptation recensés, focalisés sur un organe ou un système. Ces travaux, déjà com- plexes en la forme, ont abouti à l’établissement d’une

première version de travail de ST Reha (cf. l’article de P.

Ingenpass et B. Rohner à la page 634).

Afin de jouir d’une bonne crédibilité, ST Reha devra permettre une rémunération correcte de tous les types de réadaptation. En particulier, la rééducation polyva- lente des patients polymorbides, pour laquelle la Ro- mandie a une sensibilité particulière, devra y trouver sa place. De même, les changements d’orientation en cours de traitement, qui sont la philosophie même de ce type d’hospitalisation, seront à prendre en compte.

Au cours des dernières décennies, les modalités d’exé- cution de la réadaptation ont fortement évolué. Les

séjours de plusieurs semaines dans une clinique spé- cialisée, généralement située en altitude, sont peu à peu remplacés par des programmes ambulatoires près du domicile ou du lieu de travail des patients. Il faudra donc veiller à éviter des incitations financières erro- nées dans les rétributions correspondantes afin de garantir la possibilité d’un choix médical du mode de traitement.

Les forfaits liés aux prestations peuvent être appliqués dans le domaine de la réadaptation. Il ne s’agit nulle- ment d’une utopie, mais le chemin est encore long. La FMH s’engage dans tous les groupes de travail concer- nés, veillant à ce que le nouveau système n’impose pas de saisie superflue de données, mais plutôt des évalua- tions également utiles à l’orientation des traitements ainsi qu’à la documentation des dossiers médicaux.

Allègement administratif des médecins, primauté du bien-être du patient et adéquation de la rémunération sont les maîtres-mots de notre action.

ST Reha devra permettre une rémunération correcte de tous les types de réadaptation, en particulier concernant la rééducation polyvalente des patients polymorbides.

Il ne s’agit nullement d’une utopie, mais le chemin est encore long.

FMH Editorial 633

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Réadaptation hospitalière: forfaits journaliers liés aux prestations

Petra Ingenpassa, Barbara Rohnerb

a Dr, cheffe adjointe de la division Tarifs et économie de la santé pour les médecins hospitaliers; b collaboratrice scientifique

La réadaptation hospitalière doit à l’avenir être indemnisée dans toute la Suisse par des forfaits journaliers liés aux prestations. La rémunération dépendra ainsi du degré de gravité de la limitation fonctionnelle du patient ainsi que de l’inten- sité du traitement. Il s’agit là d’une nette amélioration que la FMH soutient réso- lument, mais elle estime que d’autres mesures sont nécessaires.

A l’heure actuelle, la réadaptation hospitalière est le plus souvent rémunérée par des forfaits journaliers uniformes. Or la loi sur l’assurance-maladie (LAMal) prévoit des forfaits liés aux prestations pour les trai- tements hospitaliers. De ce fait, des forfaits journa- liers nationaux uniformes liés aux prestations sont en cours de développement pour une structure tari- faire de la réadaptation hospitalière. Appelée ST Reha, cette nouvelle structure tarifaire doit être simple, véri- fiable et extensible, et contenir le moins possible d’in- citatifs erronés. Aucun tarif comparable n’existant pour l’instant à l’étranger, ST Reha 0.2 livre pour la première fois une version préliminaire de la structure tarifaire pour la réadaptation neurologique et mus- culo-squelettique.

Quatre domaines de prestations

Les points essentiels de développement de la structure tarifaire pour la réadaptation hospitalière résident dans la nature du traitement et le degré de gravité de la limitation fonctionnelle. N’ayant aucune valeur pré- dictive, les diagnostics ne jouent aucun rôle. Un algo- rithme conçu avec une série de questions claires classe le patient en fonction de ses troubles fonctionnels dans un des quatre domaines de prestations définis.

Le degré de gravité de la limitation fonctionnelle est

obtenu pour chaque domaine de prestations sur la base d’évaluations (tabl. 1). Le score ADL, qui mesure l’autonomie du patient au quotidien [1], a une valeur probante élevée.

Une rémunération plus adéquate grâce à un tarif lié aux prestations

Pour la validation des systèmes de classification des patients en réadaptation neurologique et musculo- squelettique, dix cliniques ont fourni en 2013 leurs données sur les prestations et les coûts à la Haute école zurichoise de sciences appliquées (ZHAW), char- gée du développement de la structure tarifaire. En plus des données administratives et des coûts variables [3]

liés aux patients, les coûts fixes [4] ont également été pris en compte. Dans la version préliminaire de la structure tarifaire pour les domaines neurologique et musculo-squelettique, la ZHAW a proposé sur cette base un petit nombre de groupes tarifaires différents, avec les coûts relatifs correspondants; les affectations en réadaptation cardiaque ou pulmonaire seront évaluées plus tard. Les coûts relatifs multipliés par le taux de base (baserate), négocié préalablement par les partenaires, donnent ainsi les forfaits journaliers pour la réadaptation. Selon le document DefReha® de H+ [5], les données 2015 permettront également des évaluations complémentaires concernant les do- maines de réadaptation. Pour la FMH, il est cependant important que les domaines de la réadaptation soient représentés de manière appropriée dans la nouvelle structure tarifaire; d’autres domaines de prestations seraient éventuellement à étudier. Par ailleurs, il faut s’atteler sans délai à la définition stricte de ce qu’est un cas de réadaptation en précisant la frontière avec les soins somatiques aigus et la psychiatrie, et procé-

1 ADL = Activities of daily living. Cela comprend l’EBI (indice de Barthel étendu), le FIM = Func- tional Independence Measure et le HAQ = Health Assessment Ques- tionnaire (jusqu’à fin 2015.)

2 CIRS = Cumulative Illness Rating Scale

3 Coûts des prestations médicales, infirmières et thérapeutiques 4 Par ex. coûts d’hôtellerie,

d’infrastructure et d’administration 5 www.hplus.ch/fr →

Publications → Publica- tions techniques → Document de référence DefReha© Version 1.0

Structure tarifaire pour la réadaptation hospitalière (ST Reha)

Les exigences légales en matière de forfaits liés aux prestations impliquent les change- ments suivants pour les tarifs hospitaliers:

– des forfaits journaliers échelonnés en fonction des prestations effectuées

– une définition de quatre domaines de prestations: neurologique, cardio-vasculaire, pulmonaire et autres (par ex. musculo-squelettique)

– des évaluations nationales uniformes pour déterminer le degré de gravité de la limi- tation fonctionnelle

Introduction de la nouvelle structure tarifaire en 2018.

FMH Questions tarifaires 634

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der à une classification claire des patients en «réa- daptation précoce» [6]. Enfin, la version tarifaire ST Reha 0.2 proposée actuellement ne tient pas encore compte des prestations autres que celles du domaine de la réadaptation. Celles-ci sont saisies et évaluées dans le cadre d’une collecte de données complémen- taire; des travaux sont en cours pour trouver des so- lutions de rémunération appropriée.

Potentiel d’amélioration de la qualité des données

Le développement de la structure tarifaire ST Reha version 0.2 pour la réadaptation neurologique et mus- culo-squelettique repose sur les données de 2013 pro- venant de toutes les régions linguistiques. Les presta- tions médicales, infirmières et thérapeutiques ont été associées aux diagnostics, aux données adminis- tratives et aux résultats des évaluations hebdoma- daires. Après exclusion des données de patients pré- sentant des indications insuffisamment détaillées ou imprécises, deux tiers des données récoltées ont été utilisées pour le développement de la structure tari- faire. L’objectif est de parvenir à un système de rému- nération qui réponde mieux aux moyens investis en se fondant sur des coûts relevés le plus précisément possible pour chaque cas particulier.

De ce fait, il est primordial que le plus grand nombre possible de cliniques fournissent des données com- plètes de bonne qualité pour la collecte des données 2015; d’une part parce que la version d’introduction prévue pour 2018 sera développée sur la base de don- nées collectées cette année; et d’autre part, parce que ces données permettront de vérifier la représentativité des domaines figurant sous «Autre réadaptation». S’il serait pertinent de réfléchir à une certification selon REKOLE®, SwissDRG SA doit de toute façon élaborer un concept en vue d’améliorer la qualité des données.

La saisie des troubles fonctionnels nécessitant une ré- adaptation dépend des évaluations hebdomadaires, sans qu’aucune procédure uniforme n’existe. Il s’agit ici de réduire les marges d’appréciation par des défi- nitions contraignantes et des directives précises. Une bonne qualité des données n’est possible que si l’utili- sation des instruments de mesure nécessaires et la sai- sie des données de coûts sont uniformes.

L’attribution aux domaines de prestations relève du médecin

Pour l’instant, quatre domaines de prestations sont dé- finis pour la réadaptation hospitalière. Selon la FMH, c’est au médecin traitant et à lui seul qu’il appartient de décider du domaine où classer le patient nécessitant une réadaptation; il doit le faire sur la base du trouble fonctionnel principal existant. Au moment de l’octroi de la garantie de prise en charge des coûts de la réadap- tation hospitalière, le risque existe cependant qu’une réadaptation moins chère soit préférée à celle indiquée par le médecin. Il faut donc veiller à ce que le traitement de réadaptation corresponde aux besoins du patient.

Nécessité d’une réglementation transitoire et d’une recherche concomitante

Comme aucune structure tarifaire n’a encore été éta- blie dans aucun pays, aucune donnée de référence ne précède le développement de ST Reha. Ce n’est donc qu’avec la version d’introduction prévue pour 2018 qu’on disposera d’une structure tenant compte pour la première fois de tous les domaines de réadaptation concernés, et ainsi, par exemple, de la réadaptation gé- riatrique. Pour l’heure, personne ne sait comment les grandes différences régionales en matière de concep- tion des soins seront prises en considération. Les cli- niques n’auront donc pas la possibilité de se familiari- ser en détail avec la structure tarifaire avant son introduction. C’est pourquoi la FMH rappelle sa de- mande d’introduction d’une réglementation transitoire, déjà formulée dans sa prise de position de 2012 [7]. Par ailleurs, l’impossibilité d’une comparaison internatio- nale accentue la nécessité de mettre en place suffisam- ment tôt une recherche concomitante pour évaluer la situation avant et après l’introduction de ST Reha.

Conclusion et perspectives

La FMH soutient expressément la voie choisie, car elle mène à une rémunération plus adéquate des presta- tions médicales. Diverses questions restent cependant encore ouvertes et il faudra y répondre dans un délai ambitieux. Pour la FMH, les points suivants sont à trai- ter en priorité: souveraineté décisionnelle du médecin, développement de forfaits journaliers sur la base de données de bonne qualité, réglementation transitoire et recherche concomitante. Afin que les différents be- soins des médecins du pays puissent être intégrés dans la suite du développement de la structure tarifaire, les représentants de toutes les régions sont invités à trans- mettre leurs avis au groupe de suivi ST Reha de la FMH via les sociétés de discipline médicale concernées.

Tableau 1: Evaluations de la réadaptation hospitalière.

Neurologique Cardio-vasculaire Pulmonaire Autre

CIRS [2] CIRS CIRS

ADL ADL ADL ADL

Test de marche de 6 min.

Douleur

6 Utilisé ici comme synonyme de «réadapta- tion intensive».

7 www.fmh.ch → Tarifs hospitaliers → Positions

→ Papiers de position → ST Reha

Correspondance:

FMH

Frohburgstrasse 15 4600 Olten Tél. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12 tarife.spital[at]fmh.ch

FMH Questions tarifaires 635

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Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH– Rapport annuel 2014

Valérie Rothhardt

Avocate, cheffe du bureau d’expertises de la FMH

Le Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH a pour but de mandater un ou plusieurs experts*, à la demande d’un patient ayant été traité en Suisse, pour déterminer si, dans le cas concret, un médecin exer- çant en pratique privée ou à l’hôpital a commis une faute de diagnostic ou de traitement. Les experts sont proposés par la société de discipline médicale concer- née, ce qui permet de trouver des experts indépen- dants et compétents. Ce sont les assurances de respon- sabilité civile (ci-après assurances RC) des médecins qui prennent en charge les honoraires des experts, le patient devant uniquement s’acquitter d’une taxe ad- ministrative de 600 francs plus TVA.

Ainsi, le Bureau d’expertises est un instrument utile et efficace pour les patients et pour les médecins. En effet, d’un côté, il permet aux patients de faire éclair- cir la question de savoir s’ils ont été victimes d’une faute médicale à des coûts peu élevés. De l’autre, il donne une base fiable aux médecins, respectivement à leur assurance RC, qui leur permettra de régler au mieux le litige.

En 2014, le Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH a procédé à l’établissement de 43 expertises. Les experts ont conclu à une ou plusieurs fautes de diag- nostic ou de traitement dans 19 cas et n’ont constaté aucune faute dans 24 autres cas.

Le Bureau d’expertises de la FMH n’est pas compétent pour tous les litiges. Pour qu’il organise une expertise, il faut notamment que le patient ait subi une atteinte considérable à sa santé et qu’aucun accord n’ait été trouvé entre les parties. Il faut également qu’aucun tribunal n’ait été saisi du litige ni n’ait prononcé de jugement à ce sujet.

La demande, que le patient doit motiver de manière détaillée, permet de bien saisir quelle/s société/s de discipline médicale est/sont concernée/s et de déter- miner la complexité du cas. Le Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH peut ainsi octroyer son

mandat d’expertise à l’équipe d’experts adéquate pour examiner le cas litigieux. Dans bien des situa- tions, l’équipe d’experts doit se composer de repré- sentants de plusieurs disciplines médicales.

Statistiques du Bureau d’expertises extrajudiciaires 2014

Méthode de classification

En cas d’expertise multidisciplinaire, la classification s’effectue selon la discipline la plus touchée par le cas.

Exemple: s’il est fait appel à une équipe d’experts prin- cipalement en gynécologie et secondairement en anes- thésiologie et qu’une faute est reconnue seulement en gynécologie, l’expertise sera classée dans la caté- gorie «gynécologie, faute constatée». Si, dans le même cas, une faute est reconnue en anesthésiologie, et non pas en gynécologie, l’expertise sera classée exclusive- ment dans la catégorie «anesthésiologie, faute consta- tée». Si une faute est reconnue dans ces deux disci- plines, l’expertise apparaît dans la statistique sous

«gynécologie, faute constatée».

La statistique reflète ainsi le résultat déterminant pour le patient.

Analyse de la statistique et limites quant à son interprétation

En 2014, seules 43 expertises ont été rendues alors que leur nombre s’était élevé à 79 durant l’exercice précédent. Ce petit nombre représente une exception par rapport aux années précédentes, où en moyenne 73,8 expertises par année ont été rendues entre 2009 et 2013. En effet, 2014 a été caractérisée par un grand vide dans le rendu d’expertises jusqu’à l’été. Dans le courant du 4ème trimestre, de nombreux projets d’ex- pertises ont été délivrés mais n’ont pas pu être finali- sés avant la fin de l’année. En plus d’une augmenta- tion des cas complexes, la fluctuation du personnel explique également le retard. Il ne faut donc pas en conclure que le nombre de demandes d’expertises a diminué, car celui-ci reste constant (nous avions 161 cas ouverts à la mi-janvier 2015).

* Pour faciliter la lecture, la forme masculine est utilisée dans ce texte pour désigner des personnes, mais elle englobe toujours les personnes des deux sexes.

Un instrument utile et efficace.

FMH Droit 636

(8)

Tableau 1: Vue d’ensemble 1982–2014.

Période Expertises établies Faute/s de traitement ou de diagnostic avérée/s

Faute/s de traitement ou de diagnostic niée/s

Faute/s de traitement ou de diagnostic indéterminée/s

Toute la Suisse 1982–2013 3534 1200 2236 98

Suisse alémanique

et Tessin 2014 22 10 12 0

Romandie 2014 21 9 12 0

Toute la Suisse 2014 43

100% 19

44,2% 24

55,8% 0

0,0%

Toute la Suisse 1982–2014 3577

100% 1219

34,1% 2260

63,2% 98

2,7%

Toute la Suisse (10

dernières années) 2005–2014 692

100% 314

45,4% 368

53,2% 10

1,4%

Tableau 2: Résultats par spécialité 1982–2014.

Expertises établies Faute/s de traitement ou de diagnostic avérée/s

Faute/s de traitement ou de diagnostic niée/s

Faute/s de traitement ou de diagnostic indéterminée/s

Médecine générale 242 89 143 10

Anesthésiologie 120 39 78 3

Chirurgie 841 295 519 27

Dermatologie 30 9 19 2

Gastro-entérologie 17 4 13 0

Gynécologie + obstétrique 460 174 278 8

Chirurgie de la main 54 19 33 2

Chirurgie cardiaque

et vasculaire thoracique 26 8 17 1

Médecine interne 237 81 152 4

Cardiologie 23 12 10 1

Chirurgie maxillo-faciale 24 3 21 0

Chirurgie pédiatrique 14 4 10 0

Psychiatrie pédiatrique 1 0 1 0

Néphrologie 2 0 2 0

Neurochirurgie 99 29 68 2

Neurologie 26 7 18 1

Oncologie 9 4 5 0

Ophtalmologie 144 44 94 6

Chirurgie orthopédique 696 261 420 15

Oto-rhino-laryngologie ORL 122 29 89 4

Pédiatrie 70 29 38 3

Pathologie 6 4 2 0

Pharmacologie 2 2 0 0

Médecine physique

et réadaptation 13 3 9 1

Chirurgie plastique,

reconstructive et esthétique 130 28 100 2

Pneumologie 3 2 1 0

Psychiatrie 17 7 10 0

Radiologie 53 14 36 3

Radio-oncologie 1 1 0 0

Rhumatologie 18 6 12 0

Urologie 77 12 62 3

Total 1982–2012 3577 1219 2260 98

FMH Droit 637

(9)

Dans presque 35% des cas examinés, il s’est agi d’ana- lyser exclusivement des traitements prodigués par des médecins en cabinet privé. Quant au reste des cas (un peu plus de 60%), ils ont porté soit exclusivement sur l’analyse de traitements hospitaliers, soit sur des traitements impliquant conjointement des cabinets privés et des hôpitaux. Les expertises réalisées en 2014 ont nécessité l’intervention de 11 équipes multidisci- plinaires d’experts.

Le pourcentage de fautes reconnues s’élève à 44,2%

pour 2014 (contre 38% en 2013).

Comme lors des 10 années précédentes, entre 2005 et 2014, le pourcentage de fautes reconnues a été com- pris entre 34,9% (en 2007) et 50,6% (en 2010). Le pour- centage de fautes niées s’est élevé entre 45,7% et 65,1%.

Ces 5 dernières années, soit entre 2010 et 2014, le pour- centage de fautes reconnues n’a pas varié et a oscillé entre 38,0% et 50,6%. Quant au pourcentage de fautes niées pour cette même période, il a été compris entre 45,7% et 62,0%. On remarque ainsi, d’une part, que le pourcentage de fautes reconnues s’est stabilisé ces dernières années et, d’autre part, que l’écart entre les fautes admises et les fautes niées s’est réduit.

Il faut souligner que ces chiffres reflètent uniquement l’activité du Bureau d’expertises de la FMH et ne sont que peu représentatifs de la situation en matière de responsabilité civile dans les hôpitaux et chez les médecins en Suisse. Sans avoir de données précises à disposition, nous savons que de nombreuses exper- tises privées sont effectuées et qu’un grand hôpital cantonal non universitaire est confronté à lui seul à environ vingt à trente reproches de violation du de- voir de diligence par année.

Cette statistique montre donc uniquement combien d’expertises ont été établies dans les diverses disci- plines par le Bureau d’expertises de la FMH et dans combien d’entre elles une faute de diagnostic et/ou de traitement a été constatée ou niée. Le petit nombre de données à disposition et le manque de valeurs comparatives ne permettent pas d’en tirer d’autres conclusions. On ne saurait donc, par exemple, prendre cette statistique comme base de calcul pour établir le pourcentage de fautes par discipline médicale ou de manière générale en Suisse.

Enfin, la statistique ne reflète pas l’intégralité de l’acti- vité du Bureau d’expertises, notamment le grand in- vestissement en temps et en ressources engagé dans des demandes qui ne conduiront pas à une expertise, soit parce que la demande est incomplète ou alors parce que la société de discipline médicale concernée estime qu’il n’y a pas d’élément parlant en faveur d’une faute de traitement et qu’il n’y a donc pas lieu d’orga- niser une expertise. Le Bureau d’expertises tente, dans

la mesure du possible, de donner des informations utiles pour la suite du processus, même si les problèmes exposés n’entrent pas dans son domaine de compé- tence. Il est aussi souvent difficile de faire comprendre à un patient que la procédure est réglementée et que chaque complication ou attente de guérison déçue ne peut pas conduire à une expertise.

Lien de causalité entre la faute et le dommage à la santé

La réponse à la question de savoir si une faute a été commise dans le diagnostic ou le traitement ne clôt pas encore l’expertise. Si une faute a effectivement été constatée, il convient alors de déterminer si elle est aussi à l’origine du dommage à la santé évoqué par le patient. En effet, en matière de responsabilité civile, les conditions pour que le patient obtienne une ré- paration sont l’existence d’une faute (violation de l’obligation de diligence de la part du médecin), d’un dommage et d’un lien de causalité entre la faute et le dommage. Pour savoir s’il y a un lien de causalité, l’ex- pert doit déterminer quel aurait été l’état de santé du patient si la faute n’avait pas été commise. Si l’état de santé avait été le même (c’est-à-dire si le dommage se serait également produit), la faute n’est donc pas causale.

Les cas dans lesquels les experts constatent une faute mais estiment que le lien de causalité est inexistant ou très peu probable sont relativement nombreux. Ainsi, en médecine comme ailleurs, chaque faute n’a – heu- reusement – pas forcément de conséquences graves ou négatives.

La statistique établie depuis des années ne recense pas ce critère de manière explicite. Pour 2014, le lien de causalité entre la faute constatée et le dommage a été reconnu clairement ou de manière probable dans 35% des dossiers concluant à l’existence d’une faute.

Toutefois, dans le reste des cas avec fautes avérées, le lien de causalité a été nié ou considéré uniquement comme possible. Cela s’explique par le fait qu’il est souvent difficile de quantifier l’influence d’un seul facteur, en l’occurrence celui de la faute de diagnostic ou de traitement, sur le résultat global insatisfaisant.

Il n’est pas rare que d’autres facteurs déterminants influencent le résultat, comme un pronostic de guéri- son préalablement défavorable dans tel cas particu- lier, des antécédents défavorables ou des maladies co- existantes.

Information médicale au patient

et communication entre médecin et patient La question de savoir si l’information médicale don- née au patient était suffisante ne peut pas à elle seule

FMH Droit 638

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faire l’objet d’une expertise de la FMH. Elle peut toute- fois être abordée parallèlement à la faute de diagnostic et/ou de traitement supposée si le patient fait valoir un défaut d’information.

Il faut souligner ici combien il est important que cette information au patient soit suffisamment documen- tée. Il peut en effet arriver que les experts parviennent à la conclusion qu’aucune faute de diagnostic ou de traitement n’a été commise, mais que le médecin a violé son devoir d’information, soit parce qu’il a omis d’informer le patient soit parce que l’information était lacunaire ou non documentée. Dans ces cas, le fait qu’un risque se soit réalisé engage la responsabilité du médecin même si le traitement a été effectué avec diligence. En 2014, le Bureau d’expertises a constaté une information insuffisante dans six de ces cas.

Au vu de l’importance de ce sujet, le Bureau d’exper- tises a participé en 2014 à la rédaction d’une brochure intitulée Communication entre médecin et patient – Re- commandation en cas d’incident médical en collabora- tion avec la FMCH, H+, l’ASA, l’Organisation Suisse des Patients et la Fédération Suisse des Patients, et ce sur l’incitation du secrétaire général de la Société suisse de chirurgie.

Assurance-qualité

L’assurance-qualité revêt une grande importance dans la procédure suivie par le Bureau d’expertises, afin que les expertises puissent être le plus utile possible aux parties. Les démarches suivantes y contribuent:

– Les sociétés de discipline médicale proposent, pour chaque cas particulier, un/des expert/s. Le mandat est octroyé à ce/ces dernier/s au terme d’une pro- cédure de récusation, une fois que les parties ont donné leur accord. Lorsque le cas l’exige, une équipe d’experts pluridisciplinaire est constituée. Le but visé est d’assurer une évaluation par des personnes neutres et compétentes en la matière, qui parlent si possible la langue du patient.

– Le schéma destiné aux experts, utilisé depuis des années et remanié en 2013, s’avère très utile car, en leur donnant une structure, il les aide à élaborer une expertise abordant tous les points détermi- nants, qui permette aux parties de régler le litige.

– Un instrument particulier de l’assurance-qualité est la lecture du projet d’expertise par le service juridique de la FMH. En principe, les patients ap- prouvent cette manière de procéder. La tâche des deux avocates est ainsi de soutenir les experts dans la rédaction de l’expertise, afin que cette der- nière soit claire, complète, pertinente et, surtout, compréhensible pour des non-médecins.

Formation des experts

Les avocates du service juridique de la FMH parti- cipent régulièrement à des rencontres dont le but est de former les médecins à l’expertise médicale ou qui abordent la question de la responsabilité civile du médecin. Pendant l’exercice en revue, elles sont à nouveau intervenues lors du congrès des gynécolo- gues, auprès de la Swiss Insurance Medicine, dans le cadre d’un master en droit de la santé à Neuchâtel et lors d’une formation continue de l’hôpital de Grabs.

Durée de la procédure

La durée de la procédure est régulièrement critiquée, avant tout par les patients qui attendent une réponse prochaine à leurs questions. Il arrive parfois qu’une expertise puisse être close moins d’un an après l’en- voi de la demande mais en principe, il faut compter avec un délai d’environ 17 à 18 mois à partir du dépôt de la demande. Les raisons suivantes permettent, entre autres, d’expliquer ces longs délais: une procédure réglementée, transparente et acceptable par tous prend du temps; selon les cas, la recherche d’experts compé- tents dure à elle seule plusieurs mois, en particulier lorsque les experts proposés sont récusés par l’une des parties; à cela s’ajoute généralement le temps in- vesti par le service juridique de la FMH pour lire les projets d’expertises, et le cas échéant, le temps dont a besoin l’expert pour réviser ou compléter son exper- tise (ce qui, en contrepartie, permet d’améliorer la compréhension et la pertinence de l’expertise); enfin, la recherche et l’obtention des documents nécessaires à la réalisation de l’expertise ne sont pas toujours aisées et les patients ne sont pas tous coopératifs (par exemple lorsque l’expert ne peut pas auditionner le patient parce que ce dernier se trouve à l’étranger pendant plusieurs semaines, cas qui n’est pas rare).

Malheureusement, peu de demandes sont complètes dès le début.

En outre, lorsque plusieurs experts ont été mandatés, chaque étape requiert plus de temps, depuis l’audition et l’examen du patient jusqu’à la rédaction finale de l’expertise. Il faut souligner que la charge de travail de nombreux experts est telle qu’ils trouvent à peine le temps nécessaire pour effectuer ce genre de mandats supplémentaires dans le délai souhaité; la plupart y sacrifient même une partie de leurs moments de loisir.

Le Bureau d’expertises extrajudiciaires offre une pres- tation, mais ne détient pas le monopole en matière d’établissement d’expertises. S’il accepte d’organiser une expertise, il veut pouvoir diriger la procédure conformément à son règlement et traiter toutes les parties équitablement.

FMH Droit 639

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Conseil scientifique

Le Conseil scientifique surveille l’activité du Bureau d’expertises extrajudiciaires sur mandat du Comité central de la FMH. Il n’a pas de compétence décision- nelle en ce qui concerne les différents cas traités mais décharge le Comité central de son devoir de surveil- lance et soutient le Bureau d’expertises en cas de dif- ficultés lors d’une procédure d’expertise. Au cours de l’exercice en revue, le Conseil scientifique s’est réuni à deux reprises et a examiné par sondage quatre dos- siers d’expertise et deux décisions de non-entrée en matière. Le Conseil scientifique se compose des membres suivants: du Dr Bruno Lerf, président, du Dr Jürg Knessl et de Me Massimo Pergolis, avocat.

Dr Lerf, qui assume la fonction de président du Conseil scientifique depuis le 1er juin 2008, a démissionné avec effet au 31 décembre 2014. Son successeur, élu par le Comité Central le 24 septembre 2014, est le Dr An- dreas Rindlisbacher, spécialiste en chirurgie dispo- sant d’une formation approfondie en chirurgie géné- rale et traumatologie. Nous remercions ici sincèrement le Dr Lerf de nous avoir fait profiter de son regard de chirurgien, pour sa disponibilité et le soutien qu’il a apporté à notre Bureau durant 6 ans et demi. Nous lui souhaitons une retraite sereine, entre famille, mon- tagne et voyages en Afrique.

Personnel

Du côté du personnel, le Bureau d’expertises extra- judiciaires de la FMH a à nouveau connu une année riche en bouleversements.

En effet, Me Ursina Pally Hofmann, avocate et docteure en droit, a quitté la FMH à la fin juin 2014, après un peu plus d’un an et demi au service juridique, pour diriger le Centre de compétence des dommages cor- porels complexes secteur est de la Zurich Assurance.

Un grand merci à Me Pally Hofmann pour sa préci- sion juridique, son engagement et sa collaboration très agréable. Nous lui souhaitons plein succès pour sa nouvelle activité.

Afin d’assurer le soutien juridique pour les dossiers de Suisse allemande et du Tessin, Me Pally Hofmann a été remplacée dès le 1er septembre 2014 par Me Caroline Hartmann, docteure en droit, en fonction au service juridique de la FMH. Nous lui souhaitons à nouveau au travers de ces lignes la cordiale bienvenue au sein de la FMH.

Mme Angeli Di Mambro, qui traitait les dossiers de la Suisse alémanique et du Tessin depuis le 1er octobre 2013, a quitté le Bureau d’expertises au 31 août 2014 pour se consacrer à un master en communication in-

terculturelle. Nous la remercions pour son travail et espérons que ses études lui apporteront satisfaction.

Pour la remplacer, Mme Marcella Manzo est entrée au service du Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH le 1er septembre 2014. Nous profitons également de l’occasion pour souhaiter à Mme Manzo la cordiale bienvenue dans notre équipe.

Pour la Suisse romande, l’équipe n’a pas changé puisque M. Sébastian Lerch traite les dossiers et que Me Valérie Rothhardt, avocate et cheffe du Bureau d’expertises, assure le soutien juridique.

Remerciements

Pour pouvoir fonctionner, le Bureau d’expertises extrajudiciaires a besoin de la collaboration de nom- breuses personnes. Nous remercions les sociétés de discipline médicale et leurs délégués pour leur pré- cieux soutien ainsi que les experts pour leur disponi- bilité et le grand travail qu’ils accomplissent en vue d’éclaircir les cas. Le Bureau d’expertises remercie les médecins traitants ainsi que les directions d’hôpi- taux qui, à la demande des patients, ont coopéré de manière ouverte et correcte à la réalisation d’exper- tises.

M. Lerch et Mme Manzo sont chargés du traitement des dossiers, depuis la réception de la première de- mande jusqu’à l’envoi des rapports d’expertise. Ils sont les interlocuteurs de toutes les parties et four- nissent un grand travail de coordination et de conseil.

Je les remercie ici sincèrement pour leur engagement et leur motivation.

Conseil aux patients

Le Bureau d’expertises extrajudiciaires de la FMH propose aux patients, à leurs avocats et à d’autres conseillers de discuter du cas d’espèce par téléphone avec le collaborateur en charge du dossier avant le dépôt définitif de la demande.

Sur la base des recherches préliminaires, à quel moment et par quel médecin une faute aurait-elle pu être commise?

Quelles sont les autres causes de fautes possibles? En quoi pourrait consister le dommage à la santé? Quels sont les élé- ments particuliers que doit indiquer le Bureau d’expertises au délégué de la société de discipline médicale qui propose des experts? Etc. Ces discussions préalables requièrent du temps, mais permettent d’éviter nombre de questions ultérieures et de faire avancer plus rapidement la procédure.

Les documents nécessaires au dépôt d’une demande d’exper- tise peuvent être obtenus auprès du Bureau d’expertises extra- judiciaires de la FMH, case postale 65, 3000 Berne 15, tél. 031 359 12 10, les matins de 8 à 12 heures, Fax 031 359 12 12.

D’autres informations peuvent être obtenues sous www.fmh.ch

→ Services → Bureau d’expertises extrajudiciaires Correspondance:

Valérie Rothhardt Bureau d’expertises extrajudiciaire Case postale 65 CH-3000 Berne 15 valerie.rothhardt[at]fmh.ch

FMH Droit 640

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Séance du 12 mars 2015

Nouvelles du Comité central

ReMed – Le rapport annuel du réseau de soutien pour les médecins en situation de crise ReMed publié dans le Bulletin des médecins suisses présente les prin­

cipaux résultats de l’exercice 2014, année durant la­

quelle l’offre a été sollicitée plus de 80 fois. En 2015, il s’agira de régler la question de la succession du comité de direction, si possible avec une personne de Suisse romande et issue du cercle de l’ASMAC.

Charte de qualité de l’ASQM – C’est au corps médical d’assumer la responsabilité en matière de définition, de garantie et de saisie de la qualité des prestations médicales. Pour agir durablement dans le débat poli­

tique, il est essentiel de définir certains principes de manière contraignante. A cet effet, l’Académie suisse pour la qualité en médecine (ASQM) de la FMH est en train de développer une charte de qualité à l’inten­

tion du corps médical suisse. Le Comité central (CC) approuve le projet présenté et donne son feu vert à l’ASQM pour sa poursuite.

Alliance pour la santé en Suisse – Depuis 2008, la FMH est membre de l’Alliance pour la santé en Suisse, qui a réorienté son action après l’échec de la loi sur la prévention et collabore désormais au développement de la stratégie sur les maladies non transmissibles (stratégie MNT). Dans ce contexte, la question se pose pour la FMH de savoir si elle doit continuer à confier la défense de ses intérêts à l’Alliance. C’est pourquoi le CC accepte que la FMH se retire provisoirement de l’Alliance.

Renvois forcés – A l’occasion des discussions entre le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM), l’Académie suisse des sciences médicales (ASSM), la FMH et d’autres partenaires concernant le rôle des médecins dans les rapatriements sous contrainte de requérants

d’asile, l’ASSM a révisé ses directives «Exercice de la médecine auprès de personnes détenues». Le CC accepte de proposer à la Chambre médicale (ChM) de reprendre ces directives et d’actualiser en ce sens l’article 18 du Code de déontologie. La décision de la ChM aura lieu sous réserve de l’acceptation de la révi­

sion des directives par le Sénat de l’ASSM.

Distinction entre thérapies – Après que la ChM a re­

fusé de reprendre les directives «Distinction entre thérapie standard et thérapie expérimentale dans le cadre individuel» dans le Code de déontologie de la FMH lors de sa séance du 30 octobre 2014, des entre­

tiens ont eu lieu entre la FMH et l’ASSM, avec la parti­

cipation des personnes qui avaient proposé le renvoi.

Dans ce cadre, les passages contestés des directives ont été révisés. Le CC décide de proposer à la ChM d’accepter de reprendre la nouvelle version des direc­

tives dans le Code de déontologie de la FMH. La re­

prise de ces directives doit d’une part donner des ins­

tructions claires aux médecins et d’autre part offrir une sécurité aux patients. La décision de la ChM aura lieu sous réserve de l’acceptation de la révision des directives par le Sénat de l’ASSM.

Résistance aux antibiotiques – Au vu de la résistance croissante aux antibiotiques, la Confédération se penche sur le problème en lançant une «Stratégie contre la résistance aux antibiotiques», qui bénéficie d’un large soutien. Les cantons et tous les cercles in­

téressés ont eu jusqu’au 15 mars pour se prononcer dans le cadre d’une audition. Dans sa prise de posi­

tion, la FMH soutient notamment l’approche «One Health» et salue l’encouragement de mesures visant à réduire le recours aux antibiotiques. Le CC ap­

prouve le projet de prise de position.

FMH Comité central 641

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Todesfälle / Décès / Decessi Hans Rudolf Stricker (1953), † 20.3.2015, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8005 Zürich

Walter Jung (1920), † 6.4.2015,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 6005 Luzern

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet:

Korinna Klöpfer,

Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, Sanacare Gruppenpraxis, Zürichstrasse 9, 6004 Luzern

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ehrungen / Distinctions / Onoranze Alberto Zanchetti Life Achievement Award of the European Society of Hypertension The Award Committee of the European Society of Hypertension has conferred on Franz H. Messerli, MD, FACC, FACP, Professor of Medicine, the Alberto Zanchetti Life Achievement Award of the Society.

The Award Ceremony is scheduled for the Plenary Session in June 2015 at Milan.

FMH Nouvelles du corps médical 642

Nouvelles du corps médical

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myAIM – mein Ziel:

Allgemeine Innere Medizin

Sven Streit

Dr. med., Projektleiter myAIM, Research Fellow am Berner Institut für Hausarztmedizin BIHAM

Die Allgemeine Innere Medizin (AIM), ob im Spital oder in der Praxis, ist bei Stu- denten und Assistenzärzten der beliebteste Facharzttitel. 2011 entstand ein gemeinsames Weiterbildungsprogramm, 2013 die gemeinsame Facharztprüfung und nun gibt es eine gemeinsame Fortbildungsverordnung. Zeit, sich auch für den Nachwuchs einzusetzen: Auf der neuen gemeinsamen Website «myAIM» sind alle wichtigen Informationen für Assistenzärztinnen und -ärzte zusammengestellt.

Wir Hausärzte und Generalisten im Spital haben vieles gemeinsam. Zum Bespiel gemeinsame Ziele:

Wir wollen das Beste für unsere Patienten, wir möch- ten eine sinnvolle Medizin und einen attraktiven Beruf.

Wer heute aber Antworten auf seine Fragen zur Wei- terbildung AIM Antworten sucht, verzweifelt ange- sichts der Fülle von Informationen auf Internetsei- ten, bei Informationsstellen und in Newslettern. Wer überblickt noch diese Flut von Informationen? Wer

kennt nicht die Gedanken «Hätte ich das nur früher gewusst», «Wo finde ich das bloss?» «An wen soll ich mich wenden?» «Was ist überhaupt …»? Diese bei As- sistenzärzten häufigen Fragen zeigen, dass zu viele Informationen im Netz zu weit verstreut sind. Dies einerseits, weil immer mehr Organisationen ihren Webauftritt ausbauen und andererseits, weil immer mehr neue Organisationen und Netzwerke entste- hen. Beides geschieht in der guten Absicht, sich für die Allgemeine Innere Medizin – ob im Spital oder in der Hausarztmedizin – stark zu machen. Für den Nach- wuchs bleibt es aber schwierig, den AIM-Wissensberg zu erklimmen.

Übersichtlich – verständlich – aktuell

Ärzte mögen es, wenn sie sich zum Einlesen in ein Thema auf eine glaubwürdige, kurzgefasste und gut verlinkte Seite wie z.B. Uptodate® verlassen können.

Mehrmals wurde versucht, ein solches Konzept auch für Assistenzärzte in Weiterbildung umzusetzen, damit sie «up to date» bleiben können. Auf Anregung des Berner Instituts für Hausarztmedizin (BIHAM) ge- lang es schliesslich mit Hilfe der JHaS (Junge Haus- ärzte und -ärztinnen Schweiz), genügend Ärzteorga- nisationen zu bewegen, ihre Synergien hierfür zu nutzen. Ziel war eine gute Webseite – für gut in- formierten Nachwuchs – und als gute Möglichkeit, Kollegen zu erreichen (z.B. für interessante Veranstal- tungen). Wir hoffen hier auf eine «Win-win-win-Situa- tion». Die neue Website myAIM sollte die Visitenkarte für die neue Fachgesellschaft SGAIM (Schweizersiche Gesellschaft für Allgemeine Innere Medizin; aus SGAM und SGIM) und ihren Berufsstand werden.

Die neue Website myAIM soll die Visitenkarte für die neue Fachgesellschaft SGAIM und ihren Berufsstand sein.

Willkommen auf myAIM: die Welt der Weiterbildung AIM im Überblick auf der Hauptseite.

ORGANISATIONS DU CORPS MEDICAL BIHAM 643

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JHaS und Swiss Young Internists (SYI) stellten eine 6-köpfige Redaktion zusammen, um die Inhalte für myAIM zu bestimmen. Die Redaktoren kommen alle aus dem weiten Feld der Allgemeinen Inneren Medi- zin und sind Assistenz-, Ober- oder Hausärzte. Die beiden Fachgesellschaften SGAM und SGIM waren bereit, als Trägerorganisationen zu fungieren, Sven Streit wurde die Projektleitung für myAIM übertra- gen. Dank grosszügiger Subventionierung durch das Bundesamt für Gesundheit BAG konnte das Projekt 2013 begonnen werden.

myAIM will vor allem eines: Überblick schaffen. Dazu wurde die Webseite in vier Kapitel unterteilt und auf gut verständliche Sprache geachtet. Es finden sich viele Links auf Originalseiten. So werden Doppelspurigkei- ten vermieden und die Aktualität der Informationen garantiert. myAIM wird kein «Telefonbuch», das nach einem Jahr wieder veraltet ist, sondern hält Schritt mit den laufenden Veränderungen rund um die AIM.

Basics – alles zum Thema Weiterbildung

myAIM erklärt, wann ein e-Logbuch auszufüllen ist, wie viele arbeitsplatzbasierte Assessments jährlich durchzuführen sind und gibt Tipps, wie Beruf und Familie vereinbart werden können. Eine Checkliste aus dem Weiterbildungsprogramm erklärt, wie der Facharzt AIM zu erlangen ist.

Career – Was nach dem Facharzt kommt:

Profil Hausarzt und Spitalarzt

Für junge Ärzte und Ärztinnen in Weiterbildung ist es wichtig, Einblick in verschiedene Karrieremöglichkei- ten zu erhalten. Wichtig erscheint uns hierbei, auch Möglichkeiten wie Mentoring, Fähigkeitsausweise, Laborkurse, Sonographie usw. vorzustellen. Nur so können sie erkennen, was neben dem Facharzttitel für ihre spätere Tätigkeit wichtig sein wird. Abgerun- det wird diese Rubrik mit Testimonials – Kollegen aus Praxis und Spital geben Einsicht in ihre Arbeit.

Science – Forschung AIM bekannt machen

Science erklärt, warum Forschung im Gebiet AIM wichtig ist und porträtiert ausgezeichnete Schweizer Forscher als positive Beispiele. An einem «Schwarzen Brett» können Dissertationen oder Kooperationen ausgeschrieben werden. Herausragende Publikatio- nen werden laufend gesammelt.

Events – von Jungen für Junge

Mit der dynamischen Datenbank können Veranstal- tungen für Assistenzärzte gesucht werden, geordnet nach Regionen oder Interesse. Nach Registrierung kann man diesen Service als regelmässige E-Mail- Benachrichtigung abonnieren

myAIM – ganz individuell

Neben Übersicht, Verständlichkeit und Aktualität macht die Attraktivität von myAIM aber vor allem eines aus: individualisierte Informationen. So kön- nen sich Benutzer registrieren lassen und angeben, welche Informationen zu welcher Zeit über welche Kanäle bei ihnen eintreffen sollen. Wer sich für AIM- Stellen im Teilzeitbereich interessiert, kann sich An- gebote über unseren Partner «Jobmed» von VSAO Mediservice zustellen lassen. Wer interessante Wei- ter- und Fortbildungen in seiner Region nicht ver- passen will, erhält einen Reminder per E-Mail oder Social Media. Die myAIM-Redaktion verfasst regel- mässig auf Assistenzärzte zugeschnittene News, die ebenfalls abonniert werden können.

Online ab 20. Mai 2015

Die Website geht bald online. Dank vieler Partner wird sie aktuell bleiben. Wir arbeiten zusammen mit den Fachgesellschaften für Allgemeinmedizin (SGAM), Allgemeine Innere Medizin (SGIM), dem Schweizeri- schen Institut für ärztliche Weiter- und Fortbildung (SIWF), der Stiftung zur Förderung der Weiterbildung in Hausarztmedizin (WHM), dem Cursus romand de médecine de famille (CRMF), Hausärzte Schweiz (MFE) und sämtlichen Instituten für Hausarztmedizin. An dieser Stelle sei allen für die Bereitschaft gedankt, sich gemeinsam für den Nachwuchs an Fachärzten in Allgemeiner Innerer Medizin – in der Hausarztmedi- zin und im Spital – einzusetzen.

Auf YouTube wird angekündigt, was am 20. Mai 2015 online geht: www.youtube.com/watch?v=5NhxB6aQjRY

Korrespondenz:

Dr. med. Sven Streit Berner Institut für Hausarztmedizin Gesellschaftsstrasse 49 CH-3012 Bern

sven.streit[at]biham.unibe.ch

Die Unterseite «Basics»: Erklärt wird alles rund um das Weiterbildungsprogramm.

ORGANISATIONS DU CORPS MEDICAL BIHAM 644

Références

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